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Fermetures des mosquées salafistes : bientôt 25000 signataires
Notre pétition grandit d'heure ne heure. Et on apprend qu'un local musulman de la ville de Beausoleil, près de Nice, a été fermé, mardi après-midi, par un arrêté préfectoral. La décision évoque le "contexte marqué par la menace terroriste et les terribles attentats du 13 novembre 2015", et le fait que dans "les lieux de cultes qualifiés de clandestins", "les réunions pour la célébration du culte ne sont pas publiques ce qui ne permet pas une surveillance des autorités". Et aussi :
"des individus appartenant à la mouvance islamiste radicale se réunissent dans le local".
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« Non-assistance à peuple en danger » : les propos de Valls sur les frontières conspués
Florian Philippot (FN) et Nicolas Dupont-Aignan (DLF) s’offusquent que le premier ministre ne croie pas aux frontières nationales pour protéger les Français des attentats.
C’est par deux exemples concrets que Manuel Valls a voulu désamorcer l’argument des défenseurs des frontières nationales. « Une dictature comme l’Espagne (de Franco), c’est-à-dire un régime policier, il y a avait des hommes, des femmes, des Basques qui traversaient la frontière entre la France et l’Espagne pour commettre des attentats » et ajoutant : « Quand Schengen n’existait pas, quand il y avait des contrôles aux frontières, la France était déjà touchée par des attentats ».
Sur le plateau du journal télévisé de France 2, le premier ministre a jugé jeudi qu’on « peut toujours passer les frontières ». « Il n’y a pas de frontières hermétiques et donc il y a toujours ce risque ». Mais a toutefois lancé : « Moi je crois aux frontières mais aujourd’hui les frontières sont celles de l’Union européenne ». « Donc elles doivent fonctionner », a-t-il poursuivi, louant la réunion d’urgence convoquée ce vendredi, à Bruxelles, par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve à destination de ses homologues européens. « Les frontières extérieures de l’Union européenne doivent être renforcées (...) Nous le disons depuis des semaines, des mois, des années », a complété le premier ministre qui a dit de « ne pas savoir » comment l’initiateur des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, était entré sur le territoire hexagonal.
« Intoxiqués par des années d’idéologie européiste »
Des déclarations conspuées par les défenseurs des frontières nationales. « Ces dirigeants PS comme ex-UMP sont intoxiqués par des années d’idéologie européiste et ils peinent à en sortir », commente le vice-président du Front national, Florian Philippot. Interrogé par Le Scan, l’eurodéputé juge « qu’ils s’accrochent à leurs dogmes révolus » tout en « se prenant le réel en pleine face ». Et de pointer du doigt une « contradiction » : « Pour Valls, les frontières nationales sont inutiles, mais il s’empresse de les remettre le soir des attentats ». [....]
La suite sur Le Figaro.vox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Non-assistance-a-peuple-en-danger
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État d’urgence : attention à ne pas tomber dans le piège du tout-sécuritaire
C’est l’occasion qui fait le larron… Alors que les Français sont choqués par les attentats et souhaitent vivre en paix, c’est le moment pour le gouvernement socialiste de se doter d’une législation plus contraignante en prétextant la lutte contre le terrorisme. Mais attention, les mesures prises ne s’appliqueront pas qu’aux seuls terroristes, mais à tout ceux qui « menacent l’ordre public ». Les textes s’appliqueront donc à tous ceux qui contestent les décisions de la République. Aux patriotes et catholiques de la Manif pour Tous, par exemple… De plus, tant que les flux migratoires ne seront pas inversés, aucune loi ne sera réellement efficace…
Ci-dessous une analyse de la Quadrature du net, qui s’inquiète du flou des nouvelles mesures adoptées…
L’Assemblée nationale a voté aujourd’hui le projet de loi sur la refonte de l’état d’urgence1, adopté en extrême urgence dans un climat de surenchère autoritaire sans précédent. La Quadrature du Net s’inquiète de plusieurs mesures contenues dans la loi, notamment concernant les perquisitions informatiques, la censure d’Internet et la liberté d’association. À rebours de toute réflexion de fond sur les causes profondes des attentats et la manière de régler une situation complexe, la classe politique dans son ensemble se désavoue elle-même en répondant par la restriction générale des libertés publiques à une attaque sans précédent contre nos libertés.
Si le projet de loi précise et actualise un certain nombre de points, notamment en rouvrant une possibilité de recours administratif, La Quadrature du Net regrette profondément qu’il soit refondu dans des délais rendant impossible un examen serein et un débat éloigné des émotions actuelles. Les modifications qui sont faites sur le texte ne sont pas anodines et touchent profondément aux libertés fondamentales. La Quadrature du Net appelle les sénateurs qui voteront le texte demain à adopter des amendements visant à restreindre la portée temporelle de l’état d’urgence, à renforcer le contrôle judiciaire et à borner strictement toutes les mesures exceptionnelles afin d’éviter toute utilisation de l’état d’urgence à des fins autres que celles ayant justifié sa déclaration.
En effet, les mesures votées sous pression du gouvernement par les députés en ce jour touchent aux fondements des libertés publiques et individuelles :
- Tout d’abord sur la prorogation de 3 mois de l’état d’urgence, qui n’est pas justifiée par d’autres motifs que celle de s’affranchir du principe de séparation des pouvoirs. Depuis le début de l’état d’urgence samedi dernier, nombre de perquisitions administratives conduites le sont pour des affaires relevant du droit commun, sans aucun lien avec la lutte antiterroriste, et préfigurent un État policier que la prorogation de trois mois risque de banaliser.
- Au sujet de la perquisition administrative, l’extension aux appareils électroniques et informatiques ne se limite pas à la copie des éléments trouvés sur les appareils, mais permet également la saisie de l’ensemble des éléments et documents « accessibles à partir du système initial ou disponibles pour le système initial ». En dehors de tout contrôle strict par l’autorité judiciaire, c’est donc open barpour aller chercher de façon extrêmement large n’importe quelle information sur n’importe quel appareil électronique ou informatique de résidents français, et notamment toute information accessible via des identifiants, mots de passe collectés lors d’une perquisition, tout contenu stocké sur Internet, etc.
- Les députés ont également voté un amendement permettant au Ministre de l’Intérieur de faire bloquer sans délai tout site Internet « faisant l’apologie du terrorisme ou provoquant à des actes de terrorisme », prolongeant la mesure de la loi antiterrorisme de 2014 qui confiait déjà cette possibilité aux services de police.
- En ce qui concerne l’assignation à résidence, il est à noter que la nouvelle rédaction allège sensiblement les conditions nécessaires à cette mesure gravement attentatoire aux libertés individuelles : là où le texte de 1955 demandait que l’ « activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics », le projet de loi prévoit quant à lui de s’appliquer au personnes pour lesquelles il existe des « raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics », formulation beaucoup plus large et floue. Aucune définition des « raisons sérieuses » n’est donnée. L’étude d’impact explique que les personnes visées sont celles « qui ont appelé l’attention des services de police ou de renseignement par leur comportement ou leurs fréquentations, propos ou projets ». Cette mesure laisse donc la porte ouverte à des interprétations très larges, d’autant plus graves que les mesures prises en état d’urgence ne sont pas garanties par l’intervention du juge judiciaire.
- De même, le texte précise que cette assignation se fera sur des lieux déterminés par le Ministre de l’Intérieur, ce qui ouvre la voie aux pires demandes de rétention évoquées dans la classe politique (certains ayant évoqué des « camps d’internement »), avec possibilité de placement sous bracelet électronique.
- Concernant la dissolution de groupes et d’associations, la procédure permet une interprétation très large et donc une atteinte grave à la liberté d’association, en décrivant des associations qui « participent à la commission d’actes portant une atteinte grave à l’ordre public, ou dont les activités facilitent cette commission ou y incitent », ce qui permettrait d’y inclure nombre d’associations promouvant, par exemple, l’utilisation de technologies de chiffrement qui sont utilisées certes par des criminels, mais surtout principalement par de nombreux citoyens innocents. Cette crainte est renforcée par le fait que les pouvoirs extraordinaires conférés au pouvoir administratif par l’état d’urgence sont actuellement utilisés pour des affaires sans lien avec l’anti-terrorisme.
« Le débat et le vote de la loi sur l’état d’urgence à l’Assemblée nationale montrent que les députés et le gouvernement sont dans le déni complet de la situation actuelle. Ce vote marqué par une ambiance d’acharnement contre l’État de droit et la séparation des pouvoirs montre que la France est bien loin d’avoir entrepris le travail nécessaire à un vrai règlement du risque terroriste dans toute sa profondeur. Nous appelons les citoyens à marquer leur désapprobation auprès de leurs représentants de manière très claire, puisque c’est au nom de leurs craintes que les députés, paniqués, sacrifient aujourd’hui les libertés. Ils croient ainsi créer un illusoire sentiment de sécurité en mettant en place, pour plusieurs mois, un État réellement policier2. Devant ce vote en sur-urgence3, il ne nous reste plus guère que la possibilité de documenter le désastre, en espérant un sursaut proche. » déclare Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de La Quadrature du Net.
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Abu Omar al-Belgiki : « On est bien au-delà de la faille sécuritaire »
Des milliers d’étrangers entrent chaque jour sur nos terres avec la complaisance des technocrates de l’UE. On est bien au-delà la faille sécuritaire, c’est la faillite de la politique immigrationniste de ces 50 dernières années.
« on est bien au-delà de l’étonnement et de la faille sécuritaire », reconnaît David Thomson, journaliste et spécialiste du djihadisme. « Il faut bien comprendre qui est cet homme. C’est le visage le plus connu du djihad francophone. Son visage s’affichait l’année dernière pendant plusieurs jours en permanence sur toutes les chaînes d’info en France. C’est quelqu’un qui en 2013 et 2014, sur sa propre page Facebook, sous sa vraie identité, postait des vidéos de lui sur le front syrien, lance-roquettes à la main, pour appeler les gens à le rejoindre. »
http://www.contre-info.com/abu-omar-al-belgiki-on-est-bien-au-dela-de-la-faille-securitaire
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1914-1918 : bourrage de crâne et réinformation
Auteur à peine connu, lui-même ancien combattant de 1914-1918, Norton Cru a mis son expérience de poilu au service de l’étude et de la critique des témoignages.
En 1929, son remarquable essai « Témoins » (1), sous-titré de manière explicite « Essai d'analyse et de critique des souvenirs de combattants édités en français de 1915 à 1928 », provoqua de violentes polémiques, avec toute la virulence dont était capable la presse de l’époque. Son ouvrage remettait en cause, par exemple, le caractère véridique et réaliste de romans aussi célèbres que « Le Feu » d'Henri Barbusse ou les écrits de Roland Dorgelès. Seul contre tous, il a dû repartir pour les Etats-Unis reprendre l’enseignement qu’il avait dû quitter en 1914 pour rejoindre le front. Son livre est quasiment tombé dans l’oubli du public mais, heureusement, pas dans celui des universitaires (2).
Mais si les témoignages des survivants de l’horrible massacre ne correspondaient pas exactement à la réalité des faits, il faut dire que, pendant la longue durée des hostilités, s’était propagée dans les médias de l’époque, c’est-à-dire les journaux à forte imprégnation idéologique, une propagande à la fois naïve et exécrable qui avait conditionné les esprits aussi bien de ceux de l’arrière que ceux des combattants du front eux-mêmes. Aujourd’hui, avec l’amélioration constante et foudroyante des technologies de communication, on a fait beaucoup mieux en matière de propagande : voir, par exemple, les couveuses du Koweit et les armes de destruction massive (ADM) irakiennes.
PolémiaTous ces bobards dans les journaux, pendant la guerre de 1914-1918 : un cas d’école
Le 90e anniversaire de l’armistice de 1918 a montré que cette guerre ne cesse pas de hanter la mémoire collective, en particulier par ses atrocités longtemps occultées. Le président de la République a ainsi évoqué, le 11 novembre dernier, avec justesse dans son discours à la Nécropole nationale de Douaumont ces hommes fusillés « pour l’exemple », « dont on avait trop exigé, qu’on avait trop exposés, que parfois des fautes de commandement avaient envoyés au massacre et qui un jour n’ont plus eu la force de se battre. »
Un autre aspect de cette guerre mérite aussi d’être gardé en mémoire pour le présent comme pour l’avenir : c’est la mobilisation des journaux soumis à la censure avec leurs colonnes blanches, sous prétexte d’accroître les ressources morales des citoyens du pays en guerre. On l’a nommée « le bourrage de crâne ». On reste médusé. Comment, en effet, les journaux ont-ils pu diffuser si massivement des informations aussi invraisemblables sans craindre de perdre toute crédibilité ?
I – Une diffusion massive de leurres invraisemblables
C’est à longueur de colonne qu’ils répandent les informations les plus absurdes.
1/ Des bobards énormes
Ces bobards ont trait aux armes. Plus elles sont perfectionnées, moins elles causent de morts et de blessés ! (« Le Temps », 4/8/1914). Celles de l’ennemi, en tout cas, ne sont pas dangereuses ; c’est de la camelote ! (« L’Intransigeant », 17/8/1914) : les obus (shrapnels) éclatent en pluie de fer inoffensive ! Les blessures par balles ne sont pas dangereuses ! Les gaz asphyxiants, eux, ne sont pas bien méchants ! (« Le Matin de Paris », 27/4/1915). En somme, les balles allemandes ne tuent pas ! En revanche, les armes françaises sont, elles, efficaces : la baïonnette est même une arme « poétique », « chevaleresque » même, « d’une sûreté chirurgicale » !… (« L’Echo de Paris », 10/7/1915, « L’Intransigeant », 15/12/1914).
Les hommes, eux, sont répartis en deux camps évidemment.
• L’ennemi allemand est taré : il est maladroit dans ses tirs (« L’Intransigeant », 17/8/1914) ; c’est un barbare qui coupe les mains des enfants et attache les prêtres aux battants des cloches ou transforme les cadavres en savon (« The Sunday Chronicle », « Corriere della Sera », « Le Matin de Paris », fin août 1914) ; c’est même un lâche qu’il faut injurier pour l’obliger à combattre (« L’Echo de Paris », 15/8/1914).
• Rien à voir, évidemment, avec le soldat français qui, lui, au contraire, est héroïque : il se dispute avec ses camarades pour monter au front (« Le Matin de Paris », 15/11/1914) ; il supporte les blessures avec gaieté, fierté et courage (« L’Intransigeant », 17/8/1914) ; le sens du devoir l’empêche de ressentir la douleur, telle l’ordonnance qui vit sa main tranchée par un éclat d’obus et alla la ramasser encore toute crispée sur le message qu’il apportait au général, avant de s’évanouir (« L’Intransigeant », 3/9/1916) ; la guerre lui paraît, en tout cas, moins redoutable que le baccalauréat (« Le Petit Journal », 11/7/1915 ) ; il se demande même ce qu’il pourra bien faire quand la guerre sera finie (« Le Petit Parisien », 22/5/1915) ; blessé, le soldat souhaite écourter sa convalescence pour repartir au front le plus tôt possible (« Le Petit Journal », 5/5/1916).2/ La création d’une hallucination collective
Ce sont là, on en conviendra, des bobards invraisemblables pour un esprit rationnel, qui contribuent à l’instauration d’une hallucination collective. La relation de cause à effet n’est plus perçue ; l’évidence est niée.
L’innocuité des armes est proportionnelle à leur perfectionnement ; obus, balles et gaz, armes redoutables, sont présentés comme inoffensifs ; la baïonnette est célébrée, avec fétichisme, comme une personne impatiente de tuer l’ennemi.
Le jugement sur les hommes est, quant à lui, d’une partialité outrancière selon une distribution manichéenne des rôles caricaturale : l’ennemi allemand est nul ; le soldat français est héroïque. Les faits rapportés sont même contradictoires : l’ennemi est maladroit et ses armes inefficaces, mais il y a pourtant des morts et des blessés français en grand nombre ; l’ennemi est nul, mais le soldat français est héroïque : or « à vaincre sans péril, (ne) triomphe (-t-on pas) sans gloire » ?II – Un faisceau de réflexes stimulés favorisant la réceptivité aux bobards
Comment les journaux ont-ils pu massivement diffuser de tels bobards sans craindre de perdre tout crédit ? On propose une hypothèse : les lecteurs prenaient ces bobards pour des informations fiables, compte tenu de leur cadre de référence qui les rendait insensibles aux relations de cause à effet, aux contradictions et à la partialité des jugements. Le « bourreur » implique un « bourré » qui consent à ce qu’on lui « bourre » le crâne. Et quelle responsabilité en revient à l’Ecole d’alors ? A quoi donc a servi l’instituteur qu’il est d’usage de couvrir d’éloges et de célébrer comme « le hussard noir de la République » ?
1/ Le cadre de référence des lecteurs a été formé avant la guerre où étaient inculqués des réflexes de patriotisme et de nationalisme :
a) Un patriotisme blessé
Depuis 1871, un patriotisme blessé de défense est inculqué au citoyen français qui doit se préparer à la revanche contre la Prusse/Allemagne pour récupérer les provinces perdues, l’Alsace et la Lorraine. A l’école primaire on apprend à lire dans le livre de Bruno, « Le tour de France par deux enfants », qui mène les écoliers de province en province jusqu’à se heurter « à la ligne bleue des Vosges » au-delà de laquelle vivent sous la botte allemande les chères provinces perdues…b) Un nationalisme vengeur
Ce patriotisme de défense s’accompagne d’un nationalisme vengeur : celui-ci célèbre l’excellence de la nation française ; et simultanément est enseignée la haine du « boche » barbare qui occupe indûment une partie du territoire national.2/ Pendant la guerre, trois réflexes principaux sont activement stimulés :
a) Le premier est « la transe de la forteresse assiégée » qui fait taire toutes les querelles et les critiques face au danger commun. A la déclaration de guerre en août 1914, le pays est tétanisé par le réflexe du patriotisme : c’est « l’Union sacrée » de quasiment toutes les familles d’opinion autour du gouvernement.
b) Le deuxième est la soumission aveugle à l’autorité qui conduit les citoyens à croire l’information que livre, par le canal des journaux, le gouvernement en charge du salut du pays.
c) Le troisième est la soumission de l’individu à la pression exercée par le groupe, qui rend difficile toute velléité d’indépendance d’esprit et de doute méthodique, avec la crainte, en se distinguant, de passer pour un traître. Dans le danger, l’individu est contraint de s’intégrer davantage au groupe, pour les informations, les conduites à tenir, l’alimentation, etc.
3/ Ces trois réflexes sont, en outre, associés à trois autres qui paralysent toute exigence de rationalité :
a) L’un est évidemment le réflexe inné de la peur.
b) Le deuxième est le réflexe socioculturel conditionné de compassion et d’assistance à personne en danger. Ce réflexe est stimulé par la division du pays en deux : l’arrière et le front, qui implique une distribution manichéenne des rôles :
- au front se trouvent ceux qui exposent leur vie, les courageux, les meilleurs, les héros ;
- à l’arrière s’abritent les autres, qui contribuent à l’effort de guerre mais ne peuvent rivaliser avec les héros ; ils sont parfois même suspectés d’être des « tire-au-flanc » ou des profiteurs.
c) Le dernier réflexe est le réflexe de culpabilité.
Cette distribution manichéenne des rôles favorise une prise de partie favorable pour ceux du front, les héros, et défavorable pour ceux de l’arrière, qui connaissent, bon gré, mal gré, un sentiment de culpabilité, avivé par des affiches (Cf. « Moi, je verse mon sang. Et vous ? Versez votre or ! »).
L’inconfort du réflexe de culpabilité peut alors être soulagé de trois manières :
• L’héroïsation à volonté des soldats en est une : elle ne souffre évidemment aucune discussion.
• L’assistance humanitaire en est une autre, par l’envoi de dons en argent ou en nature (les colis, les parrainages) aux soldats du front.
• La troisième manière n’est pas moins efficace : c’est une possible grande réceptivité à des informations minimisant les dangers encourus par les soldats du front : moins le danger est grand, moins grand est le sentiment de culpabilisation envers les soldats. Paradoxalement, les soldats du front, eux-mêmes, lors des permissions ou à leur retour, contribuent par pudeur ou fanfaronnade, à minimiser les risques encourus, allant ainsi au devant de l’attente des récepteurs culpabilisés dont la peur et la culpabilisation peuvent décroître.On peut penser – du moins est-ce une hypothèse plausible – que sous l’empire de ces réflexes conjugués le citoyen est devenu sourd et aveugle à toute rationalité : les bobards les plus invraisemblables pouvaient lui être servis à volonté par des journaux que censuraient les dirigeants politiques et militaires. Ceux-ci avaient ainsi les coudées franches pour agir à leur guise.
Qu’en serait-il aujourd’hui ? Qui oserait affirmer qu’avec 90 ans d’Ecole publique laïque supplémentaires le niveau culturel atteint par la moyenne des Français les met à l’abri de pareilles aventures hallucinatoires ?
Paul Villach, 18/11/08
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=47397Correspondance Polémia
24/11/08(1) Norton Cru, « Témoins », Presses universitaires de Nancy, 1993 (Ed. Les Etincelles, 1929, pour l'édition originale).
(2) Frédéric Rousseau, « Le Procès des témoins de la Grande Guerre. L'Affaire Norton Cru », Ed. du Seuil, 2003, p. 267.
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Éditorial de L’AF 2920 : MAL DÉFENDUS
Beyrouth-sur-Seine : avec leur générosité imbécile pour toute la misère du monde, leur géopolitique du Bien et du Mal et leur fausse diplomatie des droits de l’homme, leur « Padamalgam » pour toute morale pratique, leur « France ouverte » et leur multiculturalisme comme horizon indépassable de l’humanité, leur « république de la diversité », leurs « chances pour la France », leur société inclusive, ils sont comblés. Faire France, comme ils disaient ! Engagez-vous, rengagez-vous dans le camp de la mondialisation heureuse. La France est devenue un village festif.
Le chagrin, bien sûr. 130 morts, à l’heure où nous écrivons. Le chagrin mais aussi la colère. Non pas devant le caractère inéluctablement tragique de l’histoire qui s’est rappelé à nous, brutalement, ce vendredi 13 novembre, mais devant son oubli par nos gouvernants, depuis tant de mois, d’années, de décennies, devant ce déni de réalité dont le massacre de la semaine dernière n’est que le fruit sanglant. Malheureusement, ces 130 morts ne leur ont pas plus servi de leçon que les premiers massacres de janvier ou la décapitation de juin : le semble-exécutif refuse toujours de nommer l’adversaire. Vendredi soir, Hollande n’a parlé que de « terroristes », alors qu’il savait déjà ; lundi matin, son ministre de l’intérieur Cazeneuve, martelant avec un air martial que « les terroristes ne détruiront jamais la République, c’est la République qui les détruira », n’évoque que du bout des lèvres des « imams prêcheurs de haine » pour mieux ne pas qualifier cette haine, qui est islamiste. Récidivant à Versailles devant le Congrès, le président de la république n’a évoqué le « terrorisme djihadiste » que pour mieux taire l’islamisme radical, s’enferrant dans une condamnation de « Daech ». Il ne faut pas déplaire à nos amis séoudiens ou qataris, financiers de ce même islamisme. Or ce n’est pas la « France ouverte », contrairement à ce que croit Hollande, qu’ont visé les agents de l’Etat islamique — parlons français ! —, mais en dépit ou à travers des valeurs républicaines dont ils se fichent éperdument, la France toujours considérée, à tort ou à raison, comme terre de Chrétienté. Ce sont des « croisés » qu’ils ont massacrés, indépendamment de la confession des victimes. C’est à l’identité profonde de la France qu’en dépit de nous-mêmes les assassins nous ont ramenés.
D’où l’absence scandaleuse, samedi dernier, à la messe célébrée à Notre-Dame de Paris par Mgr Vingt-Trois pour les victimes des attentats, des membres du Gouvernement, du président de la République et de Nicolas Sarkozy, lui-même ancien président. Les présidents des deux assemblées étaient là, jusqu’au maire de Paris, des ambassadeurs, aussi, c’est-à-dire les représentants d’Etats étrangers, mais aucun de notre exécutif laïque et obligatoire. Pas même le ministre des cultes qui, il est vrai, considère que parler des racines chrétiennes de la France c’est « faire une relecture frelatée » de l’histoire de France, tandis que « prôner le djihad n’est pas un délit ».
Alors que la France est en guerre, nous aimerions nous ranger, plus qu’à une union nationale, valable en temps de paix, à une Union sacrée, puisque c’est l’ultime qui est en jeu quand la brèche a permis à l’ennemi de franchir le rempart et d’envahir le pré carré. Mais l’union sacrée avec qui, quand le pays légal a totalement failli ? Oui, l’ouverture des frontières a permis à la mafia salafiste franco-belge d’agir en toute impunité ; oui, parmi les prétendus réfugiés se cachent des terroristes de l’Etat islamique : deux des assassins sont venus de Syrie par la Grèce à la faveur de la générosité lacrymale de l’Europe ; oui, la politique étrangère conduite depuis tant d’années par Sarkozy (Libye, Syrie) puis Hollande, poursuivant de sa vindicte davantage Assad et la Russie, que les islamistes (Fabius : « Al Nostra fait du bon boulot »), se révèle plus qu’un crime : un imbécillité sans nom ; oui, notre république immigrationniste a enfanté un ennemi intérieur, qui n’attend, avec l’aide de quelques convertis, que l’ordre d’agir, après avoir trouvé ses justifications tant dans les métastases d’une repentance nationale généralisée diffusée par les élites, que dans le mépris des racines chrétiennes et de l’identité charnelle de la France devenu dogme de la République
Nous ne souhaitons pourtant qu’une chose : que le pays légal réagisse enfin. Aussi comment ne pas être effaré d’entendre Valls réitérer sur RTL, ce lundi 16 novembre, ses propos de janvier : la France va « vivre longtemps » avec le terrorisme, justifiant ainsi son inaction depuis Charlie, sa passivité d’aujourd’hui, ses échecs probables de demain ? « Il faut, je l’ai rappelé depuis des mois [...] expulser tous les étrangers qui tiennent des propos insupportables, radicalisés contre nos valeurs, contre la République. Il faut fermer les mosquées, les associations, qui aujourd’hui s’en prennent aux valeurs de la République »... Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? N’est-il pas le premier ministre ? L’Esprit du 11-janvier, avec lequel nous le croyions en communication permanente, ne lui a-t-il pas inspiré des mesures efficaces ? Pourquoi les frontières sont-elles restées béantes depuis janvier ? Pourquoi les imams des mosquées salafistes prêchent-ils toujours librement la haine des croisés alors qu’ils devraient avoir été expulsés ou mis en camp de rétention ? Pourquoi ces mosquées sont-elles toujours en activité ? Pourquoi les mis en examen pour terrorisme ne sont-ils pas tous en prison ? Pourquoi, alors que tous les terroristes qui sont passés à l’action sont connus de nos services, puisque fichés S, ont-ils été laissés libres d’agir ? Pourquoi ce manque d’échanges entre services de renseignements belges et français ? Pourquoi a-t-il fallu attendre ces attentats pour effectuer toutes ces perquisitions manifestement efficaces ? Oui, pourquoi avoir attendu 130 morts pour commencer à agir ? Du reste, Valls y est-il vraiment décidé ? Le fait qu’il juge, toujours sur RTL, en contradiction avec Hollande soi-même, que « fermer les frontières ne changera rien » n’est pas fait pour nous rassurer. Manifestement les deux têtes de l’exécutif ne sont pas sur la même longueur d’ondes, ce qui est gravissime en temps de guerre. Quant à l’assignation à résidence des fichés S, Hollande s’en remet courageusement au Conseil d’Etat, c’est-à-dire à la Cour européenne des droits de l’homme.
Les mesures annoncées en catastrophe par Hollande à Versailles témoignent de l’impréparation de la République à affronter les fruits de son incohérence politique. Maurras évoquait à la veille de la guerre de 1914 ces jeunes Français « couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue ». Rembaucher les policiers, douaniers ou gardiens de prison congédiés par Sarkozy, geler la baisse des effectifs des armées entamée par Sarkozy et Hollande, prolonger l’état d’urgence d’une réforme constitutionnelle permettant d’agir en situation exceptionnelle, tout cela peut être bel et bon. Le mieux est de l’avoir préparé en amont. Gouverner, c’est prévoir. La comble de l’incohérence ? Envisager, tout en sachant qu’on ne le fera pas — le Conseil constitutionnel, sous la coupe de Strasbourg et de Bruxelles, le refusera —, la déchéance de nationalité de binationaux même nés français. Quel aveu des contradictions insolubles dans lesquelles nous plongent la notion même de binationalité et le droit du sol pratiqué dans cette « France ouverte » si chère à Hollande.
La République ne nous décevra jamais.
François Marcilhac - L’Action Française 2020
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JT du Jeudi 19 Novembre 2015
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L’Etat est mort le 13 novembre !
Au soir du 13 novembre 2015, 500 Français sont tombés, morts ou blessés, sous les balles de terroristes se réclamant de l’Islam. L’Etat n’a rien fait pour empêcher ce massacre, que le meurtre des journalistes de Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier, annonçait pourtant.
L’existence de l’Etat ne se justifie historiquement que par la protection qu’il assure à ceux qui vivent sous son autorité. Si la protection disparaît, il ne reste que l’autorité. Et celle-ci perd alors toute légitimité.
C’est le cas en France, où l’Etat, lâche avec les ennemis du pays et les malfaiteurs, ne combat plus que les honnêtes citoyens, qu’il réduit à la pauvreté et à l’insécurité pour favoriser sa propre croissance, la prospérité de ceux qui le dirigent et l’étendue de son emprise sur la vie de tous.
« Il est aussi dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre, disait Aristote,pour qu’il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu’il n’ait pas le temps pour la rébellion. »
L’Etat, en France, est devenu un tyran. Il maintient son pouvoir par l’action d’une armée d’occupation de 6 millions de fonctionnaires vivant sur la bête, commandée par 4000 énarques et protégée par 8000 magistrats chargés de punir le peuple.
C’est cette situation que les Français ne supportent plus depuis longtemps et qui vient de voler en éclats le 13 novembre. Les 500 victimes du massacre sont désormais une tache indélébile sur la face de l’Etat et de ses maîtres.
Nous savions tous qu’il allait se passer quelque chose, tant la situation était tendue en France. Cela aurait pu être un soulèvement populaire contre l’impôt et les charges, ou des émeutes, ou encore un blocage politique empêchant le fonctionnement normal des institutions. Ce fut une tragédie.
Maintenant qu’elle a eu lieu, et que le pouvoir, loin d’en tirer la leçon, croit pouvoir se sauver à coup de cérémonies et de déclarations fracassantes et sans suites, les Français se retrouvent face à leurs responsabilités. Peuvent-ils encore tolérer le règne de ces politiciens plus médiocres les uns que les autres, et pour beaucoup corrompus ? La réponse est évidemment non. Le maître mot du citoyen à l’endroit des politiciens doit désormais être : « Dégage ! ». La formule fut employée avec succès lors des printemps arabes qui, s’ils n’ont pas débouché sur une démocratie idyllique, n’en ont pas moins rendu sa dignité au peuple.
La France a un passé et une culture qui lui permettent de vaincre à la fois l’Etat tyran et l’anarchie qui toujours menace. Les citoyens sont aussi bien formés qu’informés. Ils doivent reprendre le pouvoir. Plus vite ils le feront, plus tôt la France se redressera.
S’il reste un soupçon de dignité au président de la République, il doit dissoudre l’Assemblée nationale et, aussitôt la nouvelle chambre élue, démissionner. C’est dans cet ordre que les choses doivent se faire, car il est plus facile d’élire de nouveaux députés issus du peuple qu’un président, et l’on peut toujours craindre qu’accède à l’Elysée un cheval de retour assez retors pour faire croire au peuple qu’il a changé. Une assemblée réellement représentative du peuple aura assez d’influence auprès de ce dernier pour que le nouveau président s’inscrive dans le courant du renouveau.
La France est, une fois de plus, à un grand tournant de son histoire. Son régime actuel est vieux de soixante-dix ans, car le retour du général de Gaulle n’en a pas fondamentalement changé les structures. Le communisme en Russie a duré à peine plus. Le communisme français va à son tour connaître le tourbillon de l’histoire. Sa disparition rendra au peuple les prérogatives que des politiciens indignes lui ont volées.
« Comment un pays qui se prétend une démocratie peut-il persécuter quelqu’un comme s’il était un criminel ? », s’écriait le grand danseur Rudolf Noureev après avoir fui l’enfer communiste. Quel est le Français honnête qui, aujourd’hui, ne se sent pas persécuté à chaque instant par un Etat illégitime et violent ? Ceux qui le dirigent n’ont plus d’autre choix que de disparaître dans les poubelles de l’histoire !
Claude Reichmanhttp://francelibre.tumblr.com/post/133523429831/letat-est-mort-le-13-novembre
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Saint-Denis: une quatrième équipe, d’autres attentats étaient donc en vue?
L’assaut du Raid, de la BRI, soutenue par l’armée, hier à Saint-Denis visait Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris. S’ils n’ont pas mis la main sur le terroriste belge, les forces de l’ordre ont peut-être démantelé une quatrième équipe qui s’apprêtait à frapper encore la région parisienne.
Après un assaut qui aura duré 7 heures, a occasionné des centaines de coups de feu, blessé 5 hommes du Raid, tué deux terroristes, un calme tendu est retombé sur Saint-Denis. La sécurisation de la zone d’intervention a pris plusieurs heures aux policiers, renforcés par l’armée qui bouclait le périmètre extérieur de l’opération. Sept interpellations au total ont eu lieu à Saint-Denis, dont trois dans l’appartement visé par l’assaut. Deux autres personnes ont été arrêtées dans des appartements voisins, et deux autres à proximité.
Si l’objectif principal était de mettre la main sur Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, il semble que les forces de l’ordre soient tombées sur une quatrième équipe, qui s’apprêtait à commettre de nouveaux attentats dans le quartier d’affaires de La Défense, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
« Les forces de l’ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d’informations de la SDAT (les services antiterroristes-NDLR) et de l’étranger », a déclaré cette source à Reuters. « C’est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à la Défense. »
Selon une source policière, les enquêteurs « sont tombés sur une équipe qui n’était pas en relation avec les premiers groupes » des attentats du 13 novembre.
Une deuxième source policière a souligné que le projet visait soit La Défense soit le centre commercial Le Millénaire à Aubervilliers, dans la banlieue de Paris.
D’autres médias ont affirmé avoir aussi eu vent de ces informations via des sources policières. France 2, mentionne ainsi que les terroristes interceptés à Saint-Denis visaient l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le centre commercial des Quatre Temps, à La Défense.
Pourtant, le ministère de l’Intérieur a démenti ces affirmations. Souci de protéger l’enquête ou emballement médiatique ?
Ce qui est certain à ce stade, c’est que Abdelhamid Abaaoud se trouvait en Europe au moment des attentats de Paris et qu’il est connu pour rester au plus près des opérations qu’il dirige.C’est probablement parce que d’autres choses étaient en préparation. N’oubliez pas que l’on est en pleine préparation de Noël, dans la plupart des villes de France les marchés de Noël commencent. On est au début d’un processus, d’une série d’attentats
s’inquiète Claude Moniquet, ancien agent de la Direction Générale de Sécurité Extérieure.