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  • 2015, année radicale, année décisive !

    Polémia invite ses lecteurs à suivre la chronique en quatre parties
    du
    PREMIER FORUM DE LA DISSIDENCE

    Aujourd’hui, une mise en condition par la présentation d’un décor connu de tous.

    Islamisme, immigration, recul des libertés… prennent un tournant radical. Les solutions le seront aussi !


    La radicalisation migratoire

    2015 marque l’accélération radicale du Grand Remplacement des Européens. La crise migratoire des « réfugiés » confirme la clairvoyance de Jean Raspail avec son Camp des saints : le chaos des « réfugiés » s’est installé en Europe. La répartition autoritaire de ces mêmes « migrants » dans les différents pays d’Europe, à l’initiative de l’Allemagne, démontre que ce Grand Remplacement nous est imposé par l’oligarchie pour le seul profit du patronat.

    La radicalisation islamiste

    2015 est d’abord l’année de la radicalisation islamiste, avec les attentats en France et les succès de l’Etat Islamique en Syrie, renforcé par l’apport de nombreux djihadistes soi-disant « européens ».

    La radicalisation totalitaire

    2015 confirme le caractère de plus en plus carcéral de l’Union européenne (UE).

    En Grèce, un gouvernement démocratiquement élu a été mis à genoux par l’oligarchie financière. La démocratie européenne est née en Grèce : elle vient d’y être enterrée par l’euro.

    La complicité des pouvoirs européens dans l’espionnage de leurs propres populations par les USA, l’adoption par ces pays de législations liberticides au nom de la « lutte contre le terrorisme », le harcèlement judiciaire dont sont victimes dissidents et partis populistes démontrent une chose : l’UE devient une prison-forteresse, mais pour les seuls Européens.

    La radicalisation belliciste

    2015 voit enfin la radicalisation occidentale vis-à-vis de la Russie, conformément à la stratégie américaine suivie servilement par les Européens. Sanctions économiques, manœuvres militaires agressives, assistance militaire à l’Ukraine… La liste des provocations à l’encontre de Moscou ne cesse de s’allonger, risquant de nous précipiter dans le chaos.

    A situation extrême solutions radicales ?

    L’oligarchie et ses chiens de garde médiatiques ne cessent de diaboliser ces Européens qui sont aujourd’hui tentés par « les solutions extrêmes » et les partis populistes.

    Solutions extrêmes ? Oui, à l’image des situations extrêmes qu’ils subissent : chômage, précarité, fiscalité, insécurité, déclin des services publics, préférence étrangère pour l’accès aux prestations sociales et au logement, sentiment de devenir étranger dans son propre pays…

    Les partis populistes ou identitaires deviennent de plus en plus populaires en Europe, parce que de plus en plus d’Européens comprennent que le sursaut passera par des solutions… radicales.

    Polémia, 30/10/2015

    http://www.polemia.com/2015-annee-radicale-annee-decisive/

  • LIBERTÉS N°31 – LE CHRISTIANISME FACE AU RÈGNE DE L’ARGENT :

    Publish at Calaméo or browse the library.
  • Bordeaux : les candidats aux régionales face à La Manif Pour Tous

    Virginie Calmels (LR-UDI-MODEM), Jacques Colombier (FN), Yvon Setze (DLF) et José-Manuel Boudey (Parti Fédéraliste Européen) ont répondu à l'invitation de La Manif Pour Tous et ont partagé leur vision de la famille et leurs projets pour la région Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes. Ils ont multiplié les engagements et propositions devant les familles réunies à l'Athénée Municipal de Bordeaux.

    Alors qu'un nombre grandissant de Français ont l'impression de ne pas être, ou de ne plus être, connectés, représentés par leurs élus, La Manif Pour Tous a contribue à sa façon, et de manière totalement inédite, au débat démocratique afin de renforcer le lien indispensable entre la société civile et les politiques. Toutes les têtes de liste, quelle que soit leur couleur politique, ont été invitées et le public a manifesté un accueil chaleureux à tous ceux qui ont accepté de faire le déplacement. L'absence d'Alain Rousset (PS-PRG) n'est pas passée inaperçue.

    Le succès populaire du meeting à Bordeaux est un signal important envoyé à toutes les têtes de listes qui sont invitées partout en France à répondre aux questions des familles lors des meetings organisés par La Manif Pour Tous et qui sont d'ores et déjà prévus tout au long du mois de novembre :

    • Lyon (02/11),
    • Lille (07/11),
    • Marseille (13/11),
    • Toulouse (20/11)
    • Paris (28/11), Caen, Epinal, Angers...

    Dans une introduction régulièrement interrompue par des applaudissements, Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous a tenu à souligner combien le mouvement social issue de l'opposition à la loi Taubira est concerné par les élections régionales. 

    « La famille est la cellule de base de la société. A ce titre, toute action politique l'impacte et ce, aussi bien au niveau local et national que régional. Malheureusement, nous constatons tous que, jusqu'à présent, les programmes des partis politiques n'incluaient pas la question de la famille, ou si peu... Nous devons donc chercher ensemble, par l'écoute et le dialogue, à obtenir la prise en compte systématique de ces enjeux, dans le bon sens évidemment ». « Nous avons donc, nous, citoyens français, nous électeurs, le devoir d'accompagner et d'aider les politiques, tous les politiques, et notamment celles et ceux qui vont demain présider notre région, à prendre en compte la famille et l'enfant dans toutes leurs décisions et actions. Car il s'agit bien de préparer notre avenir et celui de notre société. Et pour y parvenir avec succès, il faudra de l'audace, du travail, de la ténacité, de l'écoute et des lieux d'échanges et de débat comme nous en avons ce soir. La famille est l'articulation entre la personne et la société. C'est en défendant la famille, qui elle-même donne toute sa place à la personne humaine, que l'on remettra dans une juste perspective tous les domaines de la gestion de la Cité : économie, emploi, éducation, formation, solidarité, logement, sécurité, loisirs, etc. Comme vous le voyez, j'énumère notamment des compétences régionales... d'où notre présence ce soir".

    Chaque candidat a ensuite pu répondre pendant une trentaine de minutes à une série de questions portant sur la vision de la famille et la présentation des propositions majeures de leur programme au service des famille : transports, solidarité, emploi, loisirs, culture...  

    Pour Virginie Calmels, « la famille est une valeur fondamentale, un socle dans notre société. » C'est pourquoi « Il faut encourager les élus qui mettent en place des politiques pour la famille ! » Pour la chef de file LR-UDI-MODEM, « La famille, c'est nos racines, notre éducation ; il est donc dangereux de s'y attaquer. » Reconnaissant que « la famille est présente dans tous les sujets, dans toutes les prérogatives de la région », elle estime qu'il faut « porter un projet pour les enfants, leur éducation. » Développant sa vision de la famille, Virginie Calmels a reconnu que « l'amour d'un père et d'une mère donne de la confiance à un enfant et lui donne la force d'avancer. »  Elle entend donc mettre en place une politique audacieuse en matière d'emplois pour faciliter et accompagner la conciliation entre la vie professionnelle et la vie de famille. « Nous devons remettre sur le devant de la scène l'emploi des jeunes. Une politique de l'apprentissage et de l'orientation doit être mise en place : c'est clé pour les familles. » Toujours sur le plan économique, elle a rejoins les positions de La Manif Pour Tous en dénonçant « le matraquage fiscal des familles : il faut arrêter l'augmentation des impôts et la baisse des allocations familiales. » Interrogée sur la question sensible des subventions, Virginie Calmelssouhaite « flécher les subventions. Il faut de la transparence car nous devons rendre des comptes aux citoyens ». Selon elle, « les associations à aider sont celles qui ont un vrai projet, un rôle social. » La solidarité intergénérationnelle a également été souligné : « Les personnes âgées font aussi partie des familles : il ne faut pas les oublier. Il faut d'ailleurs promouvoir leur maintien à domicile. » Enfin, sans évoquer explicitement la GPA, Virginie Calmels a rappelé que « dans la famille, il ne faut pas oublier la femme. Nous devons les protéger ! » 

    Du côté d'Yvon Setze, tête de liste de DLF (Debout La France), l'accent a été mis sur la souffrance des familles dans la vie quotidienne, conséquence directe de la crise de la famille. « Les familles monoparentales souffrent aujourd'hui. Les mères de familles qui se retrouvent seules avec un enfant sont en grandes difficultés. La famille ne passe plus au premier plan dans notre société ! Il faut redonner du sens et consolider la famille père/mère/enfant » a t-il déclaré. Soulignant son profil de chef d'entreprise, il souhaite que la région « accompagne des enfants de familles défavorisées et les aide à devenir chef d'entreprise. » Yvon Setze a beaucoup insisté sur les enjeux économiques et leurs conséquences sociales : « aider les entreprises, c'est créer de l'emploi pour les familles. Beaucoup de chefs d'entreprises ne se payent pas. Ils n'ont aucun revenu, ni pour eux, ni pour leur famille. Il faut lancer un cri d'alarme ! » s'est-il indigné. Il propose d'organiser des Assises de la Famille où les associations et les citoyens pourront s'exprimer librement et formuler des propositions concrètes. « Si aujourd'hui nous semons, demain nous récolterons ! » a-t-il déclaré en conclusion. 

    Jacques Colombier a commencé par saluer l'action de La Manif Pour Tous et son influence croissante sur les élus et l'opinon : « Quel syndicat ou association peut réunir plus d'un million de personnes dans la rue ? » Pour le candidat tête de liste du FN, « la famille père/mère/enfant est la cellule de base de notre société. » Il a développé sa vision de la famille en soulignant que « l'enfant a besoin de l'altérité sexuelle. » Interrogé sur les questions économiques, il a déploré que « la politique familiale n'était plus un pivot de nos politiques aujourd'hui » avant de proposer de « réduire le train de vie des élus en baissant les indemnités de 10%. » Il estime qu'il faut « revaloriser et indexer les allocations familiales sur le coût de la vie. » C'est pourquoi il entend « redonner du pouvoir d'achat aux familles en réduisant la fiscalité régionale », préférant investir « dans la formation, les lycées et les TER. » Jacques Colombier s'est fait le défenseur de la ruralité expliquant que « les cantines des lycées doivent se fournir chez les agriculteurs de la région. » Sur le plan économique, il a insisté sur l'importance de « la formation professionnelle qui n'est pas en adéquation avec les besoins des entreprises. » Il souhaite que la région puisse « former les mères de familles si elle se sont arrêtées de travailler pendant quelques années. »  

    Candidat du Parti Fédéraliste Européen, José-Manuel Boudey a plaidé pour un renforcement de la solidarité entre les générations, « l'apprentissage pour les jeunes oui, mais avec les seniors : l'intergénérationel est important » déplorant que « nous ne renouons plus avec nos aînés, nos grands-parents. » Reconnaissant que « les familles sont confrontées à de vrais bouleversements », il propose « la création de centres d'écoute pour les parents, démunis parfois devant leurs enfants. » Sur le plan économique, il a souligné, comme tous les candidats présents ce soir, « l'importance des allocations familiales », qui ont pourtant été mises sous conditions de ressources depuis le 1er juillet dernier. « L'aide aux familles est un principe bafoué actuellement » a-il ainsi regretté. Il propose de « remettre les citoyens et les familles au cœur des décisions » en créant notamment « des comités d'attribution des subventions aux associations. » « Il y a un certain espoir car les jeunes sont de plus en plus attirés par le mariage »a néanmoins souligné José-Manuel Boudey. 

    Michel Janva

  • Banlieues: Guénolé, le mystificateur ridicule

    Les 10 ans des émeutes de 2005 sont l’occasion de sortir études sociologiques et autres essais sur le phénomène des banlieues. Celui de Thomas Guénolé frappe particulièrement fort. « Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? » explique benoîtement que de la délinquance à l’islamisation, de la fraude sociale au trafic de drogue, tout est faux, tout est fantasmé, « Un monstre créé pour effrayer le bourgeois ». À ce niveau, il vaut mieux en rire.

    La Tribune de Genève a complaisamment interviewé Thomas Guénolé à propos de son dernier ouvrage « Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? ». Poussant à son paroxysme l’argumentaire sur le « sentiment d’insécurité » qui ne serait pas réel, le « politologue » étale une thèse qui prêterait à rire si elle n’était prise au sérieux et relayée par une partie des médias officiels : le « jeune de banlieue » est une mystification, conçue (par qui ? on ne sait) pour faire peur.

    Le cliché véhiculé dans notre société sur le monstrueux jeune-de-banlieue demeure le même. C’est un jeune grand gaillard noir ou arabe, musclé, sauvage, qui va violer votre femme, brûler votre voiture, voler votre bien, vendre de la drogue à vos fils, et partir faire le djihad – après avoir fraudé les aides sociales et pillé un petit commerce.

    Il tire la corde de son argumentaire jusqu’à la rupture, expliquant que le cliché est né de la généralisation abusive de quelques cas à toute une population, ne se rendant même pas compte qu’il applique le même raisonnement à l’inverse, faisant de tous les jeunes de banlieue de braves petits, victimes de «balianophobie» et de discriminations policières « sur fond de contrôle au faciès » et d’apartheid social

    Manuel Valls a eu raison de parler d’un apartheid en France. Il y a effectivement dans notre pays un système complet de ségrégation économique, sociale, éducative et culturelle, qui enferme les jeunes de banlieue tout en bas de la pyramide sociale française ; tout particulièrement quand ils n’ont pas la peau blanche.

    Si les difficultés d’intégration sociale et dans le monde du travail sont incontestables pour les chéris de Guénolé, que dire de leur propre responsabilité dans ces difficultés ? Que dire aussi de celle des populations de souche, assimilées à ces mêmes « croque-mitaines » et qui de plus subissent leur délinquance au quotidien, le racisme anti-blanc, les avanies réservées aux non – musulmans ?

    Rien, nique, bernique, Guénolé n’en a cure, trop occupé à « déconstruire les stéréotypes », bref, à nier le réel, à le tordre pour qu’il colle à son idéologie. L’exercice est tellement caricatural qu’il en devient absurde.

    guenoleAlors qu’il se targue de s’être « fondé sur des enquêtes de terrain et sur les analyses scientifiques » pour écrire son ouvrage, a-t-il seulement consulté les statistiques de la délinquance du ministère de l’Intérieur ou celle des constructions de mosquées ?
    Ce qui est sûr, c’est qu’avec de tels arguments, Guénolé se garde une place au chaud dans tous les médias de propagande, toujours friands de chiens de garde de l’idéologie dominante qui ne craignent ni l’excès, ni la caricature.

    Charles Dewotine

    http://fr.novopress.info/

  • Patries, un discours lucide sur la banlieue

    Figure atypique du cinéma hexagonal, Cheyenne Carron ne démérite en rien. Devant un Centre national du cinéma (CNC) qui, continuellement, lui refuse les subventions pour raisons politiques, la jeune réalisatrice parvient malgré tout à monter ses projets sans jamais rien concéder sur le fond. Il en fut ainsi avec L’Apôtre, dont l’intrigue relatait l’histoire d’un apostat musulman en passe de conversion au christianisme. Hélas, suite aux attentats de Charlie Hebdo, le film fut retiré de plusieurs cinémas, de crainte que celui-ci ne fût perçu comme une« provocation » auprès des musulmans de France. Et cela, au moment même où le film autobiographique d’Abd al Malik sur sa conversion à l’islam, Qu’Allah bénisse la France, était projeté un peu partout sur le territoire…

    Avec Patries, sorti ce mois-ci en DVD, Cheyenne Carron raconte les destins croisés de Sébastien, petit Blanc récemment installé en banlieue faisant l’expérience de la minorité ethnique, et de Pierre, son nouveau copain noir en pleine crise identitaire malgré une famille bien ancrée dans la culture française. Si le premier subit brimades et menaces, le second ressent en lui l’appel du Cameroun dans un besoin d’enracinement et de retour aux sources.

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  • Latin et grec : les savoirs atypiques qui font la différence en entreprise

    Bernard Gainnier est président de PwC France et Afrique francophone. Il explique que toute connaissance atypique, comme le latin et le grec par exemple, fait la différence avec les autres formations en développant des esprits plus originaux et indépendants, moins formatés, et représente un atout pour l'entreprise :

    "Je n'ai aucune qualité particulière pour intervenir dans ce débat qui déchaîne les passions - même quand c'est pour souligner que la raison a besoin de ces langues mortes! -, sauf peut-être pour attester, en tant qu'acteur économique et patron d'une société qui recrute chaque année en France des centaines de jeunes diplômés, de l'intérêt de ces disciplines, dites «marginales», pour le monde de l'entreprise. Parce qu'elles jouent un rôle, bien connu, dans la formation de l'esprit. Mais surtout parce que, transformation digitale et nouveaux modèles économiques aidant, les bouleversements considérables auxquels nous assistons aujourd'hui se traduisent par une mutation en profondeur des besoins en ressources humaines.[...]

    Mais la guerre des talents redonne aussi de l'intérêt à des disciplines et à des savoir-faire plus classiques. Tout simplement parce que ceux qui les possèdent ont une façon de raisonner, de communiquer, d'innover qui n'est pas identique aux autres. Et cela vaut pour tout un champ du savoir qui va de la linguistique à la sociologie, de l'histoire aux mathématiques pures et ainsi de suite.

    Nous sommes entrés de plain-pied dans l'économie de la connaissance et de l'innovation permanente. Cette dernière ne se réduit pas aux savoir-faire technologiques nouveaux et très pointus - aussi essentiels soient-ils. Nous avons besoin de compétences et d'origines diversifiées, de sensibilités multiples, d'hommes et de femmes qui ne pensent pas tous pareillement, selon les mêmes schémas intellectuels et les mêmes codes. C'est un facteur de création de valeur et c'est cela la vraie diversité à laquelle je crois.[...]

    Et le latin et le grec dans tout cela? Ils peuvent ne jouer aucun rôle direct, n'avoir aucune place effective dans l'entreprise, même si à titre très anecdotique on sait que les noms de marque raffolent du latin (Vivendi, Navigo, Vivarte, etc.). Ils n'en constituent pas moins l'un des très nombreux bagages «atypiques» qui peuvent aider ceux qui les possèdent à faire leur chemin dans l'entreprise.[...]

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Interview exclusive de Tony O’Neill, leader du Parti du Peuple Celte 3/5 : l’Union Européenne

    Alors que les provinces françaises se battent pour sauver leurs langues et traditions régionales, NOVOpress vous propose une interview exclusive du fondateur irlandais du Parti du Peuple Celte – PPC —. Nous publions cet entretien-fleuve en cinq parties afin de vous en offrir une lecture plus agréable. La première est consacrée à la naissance du mouvement et aux questions politiques. La seconde est axée sur la défense de la culture celte, le monde celtique et les liens que noue le PPC avec la diaspora celte dans le monde. La troisième traite des questions liées à l’Union Européenne. Les deux dernières sont consacrées à l’immigration. >

    NOVOPRESS : Après un référendum sur le mariage homosexuel, largement encouragé par l’UE, pensez-vous que l’avortement, les mères porteuses pour les couples homosexuels ou la FIV pour les couples de lesbiennes vont être les prochains sujets imposés à la population Irlandaise ? Comment les gens vont-ils réagir ?
    Tony O’Neill : Il n’y aura aucune limite aux attaques de l’ultralibéralisme libertaire culturel contre notre peuple et cela concerne l’avortement et autres abominations que vous mentionnez. La plupart des gens rejetteront ce programme imposé, mais quand ils le font, ils sont aussitôt désignés comme représentants de la « haine » et tout est fait pour les faire taire. C’est le travail du PPC que de devenir une avant-garde pour notre peuple et montrer que nous n’avons pas à nous soumettre à cette dégénérescence et que nous devons au contraire assumer notre combat.

    NOVOPRESS : L’Union Européenne veut clairement décomposer les liens familiaux en les réduisant à de simples contrats commerciaux entre individus et il semble que l’Église catholique est plutôt passive face à cette destruction. Comment expliquez-vous ce silence d’un des piliers traditionnels de la culture irlandaise ?
    Tony O’Neill : Depuis Vatican II, l’église catholique en Irlande comme ailleurs en Europe a été totalement dévoyée par ceux qui veulent voir la fin de l’Europe et tout ce qu’être européen signifie. Ce travail a été accompli avec succès et l’église en Irlande n’ose plus défendre nos valeurs morales. Au contraire elle favorise ouvertement la « compréhension » de toutes formes de pratiques qui sont à la mode. Heureusement la plupart des gens en Irlande se sont détournés de l’Église après divers scandales récents et donc le message du clergé a un effet très limité. Il y a cependant une énorme vague de soutien vers les valeurs familiales traditionnelles en Irlande et c’est à ce public que s’adresse le PPC.

    NOVOPRESS : En France quelques écrivains et politiciens introduisent l’idée que l’UE soutient ce qu’ils appellent un « grand remplacement » de population. L’idée étant d’« émietter » les peuples en communautés séparées, pour qui le concept même de patriotisme n’aurait plus aucun sens. Sentez-vous la même pression pour que l’Irlande accepte plus de soi-disant « réfugiés » ?
    Tony O’Neill : Ce qui se passe en France se passe également dans toutes les autres parties de l’Europe. C’est une simple application du principe de « diviser pour mieux régner ». C’est pourquoi nous devons nous unir en tant que peuples européens afin que nous puissions sauver l’Europe que nous aimons de la disparition.

    http://fr.novopress.info/194299/interview-exclusive-tony-oneill-leader-du-parti-du-peuple-celte-35-lunion-europeenne/#more-194299

  • 9 VÉRITÉS DÉSAGRÉABLES SUR LE CHÔMAGE

    Le message qu’un chef d’entreprise aimerait faire passer à Myriam El Khomri.

    Par Hector Allain

    Les premières déclarations de Myriam El Khomri, le nouveau ministre du Travail, ne m’ont pas convaincu. Rien de nouveau sous le soleil. En tant qu’entrepreneur, le discours ambiant sur le chômage me désespère. On hésite entre les incantations déconnectées du réel et les jérémiades fatalistes. Il est rare cependant que l’on demande aux chefs d’entreprise leur avis sur la question du chômage. C’est l’objet de cet article.

    1. Le coût du travail est bien la cause n°1 du chômage de masse

    On taxe les cigarettes pour décourager les fumeurs et ça fonctionne. On taxe le travail pour décourager les emplois, et ça fonctionne également : l’économie ne fournit pas assez de jobs. Notre taxation du travail est l’une des plus élevées au monde, de l’ordre de 80% sur le net, contre moins de 20% en Angleterre. Difficile de lutter !

    La différenciation par la qualité – l’argument des politiques de gauche pour justifier une pression fiscale exorbitante – est une option mais qui n’est valable que pour certains secteurs de l’économie comme le luxe. Par ailleurs, les entreprises françaises, davantage taxées que leurs concurrentes européennes, n’ont souvent pas assez de marges pour se différencier par le haut.

    2. L’assistanat est une usine à chômeurs

    Tous les recruteurs le confirmeront… Il n’est pas rare d’entendre des chercheurs d’emploi décliner un entretien parce qu’un poste se situe 3 stations de métro trop loin de leur domicile ou parce qu’ils perdraient de l’argent en travaillant. Ce n’est pas une légende urbaine mais un constat.

    Avec une politique d’assistanat parmi les plus généreuses du monde, nous avons rendu le marché du chômage plus attractif que le marché du travail. Les résultats sont là. On assiste maintenant à des plans de carrières en pointillé : 6 mois de travail histoire de recharger ses droits au chômage, suivis de 6 mois de vacances. De nombreuses personnes s’enfoncent ainsi insidieusement dans la passivité, atteignant ainsi un point de non retour. La durée très longue de l’indemnisation chômage est un cadeau empoisonné pour cette raison. À force d’attendre le job idéal, de nombreux demandeurs finissent par se trouver hors jeu.

     

    3. Le système éducatif échoue 2 fois, sur la compétence, et sur le développement des bonnes attitudes

    On manque de compétences dans l’informatique, mais aussi la chaudronnerie (qui œuvrent par exemple pour l’aéronautique) ou la boucherie. Nous sommes aussi incapables de recycler efficacement des personnes d’un bon niveau mais dont les compétences doivent être adaptées. Sait-on qu’après 6 mois, de nombreux diplômés bac+5 pourraient devenir programmeurs avec un bon salaire à la clé ?

    Au risque de paraître vieux jeu, le chômage c’est surtout un problème d’attitude. Au-delà du diplôme, les qualités requises pour réussir dans l’entreprise sont simples : éthique du travail, combativité, envie d’apprendre, et un relationnel positif.

    Or, l’Éducation nationale, relayée par les médias et les politiques, développe une vision négative du monde du travail. Dans les manuels scolaires, l’entreprise fait l’objet d’aigreurs, de rancunes et d’un profond pessimisme. On est resté dans la mythologie de Germinal, un état d’esprit qui rend difficilement employable ceux qui n’arrivent pas à prendre du recul.

    4. Pôle emploi mérite sa triste réputation

    Il y a des millions de chômeurs en France, mais recruter un comptable reste lourd et complexe. Soyons honnête, Pôle Emploi n’apporte pas grand chose aux entreprises. Trouver le bon interlocuteur dans cette organisation est difficile. Le site web de Pôle Emploi est aussi conçu en dépit du bon sens. Si on se risque à l’utiliser, c’est un tsunami de CV sans aucun rapport avec l’annonce que l’on devra affronter. Pour l’employeur, Pôle emploi représente une perte de temps sur toute la ligne. Il faut privatiser ce service car il est trop important pour être abandonné à des fonctionnaires.

    5. La diversité n’est pas encore généralisée dans les faits

    Abordons un tabou. Les entreprises ne jouent pas suffisamment le jeu de la diversité. Elles privent ainsi le pays de nombreux talents. Le taux de chômage exorbitant de certaines populations issues de l’immigration n’a pas une explication simple. On ne saurait uniquement blâmer les chefs d’entreprises même s’ils doivent évoluer. Dans un contexte répressif voire haineux à leur égard, les employeurs tendent à limiter tous les risques. Ils choisissent donc souvent des profils types qui leur ressemblent.

    Soulignons également un point. Bon nombre des jeunes de banlieue, malgré leur énergie et leurs qualités, ne maîtrisent pas les codes, ni l’attitude nécessaires à une intégration réussie dans une entreprise. Parler franchement de ce problème serait déjà un bon pas vers la solution.

    6. L’hémorragie de cerveaux est une maladie silencieuse mais mortelle à terme

    Notre pays se vide de ses talents. Une étude du site Linkedin montre que nous sommes l’un des pays les plus touchés par le Braindrain, après l’Inde. Inquiétant. L’économie entre dans une phase de mutation intense et la plupart des emplois de demain n’existent pas encore. Nous hypothéquons l’économie du futur.

    Le discours de gauche classique qui consiste à tout miser sur la formation est intéressant mais sans un contexte positif pour les entreprises, il s’agit d’une illusion. Les jeunes générations sont extrêmement mobiles. Notre effort de formation bénéficie actuellement à des pays qui captent mieux les talents.

    7. Les aides publiques sont souvent toxiques

    Chasser les aides prend du temps et fait courir des risques à une entreprise : un crédit impôt recherche, c’est un contrôle fiscal garanti, tout le monde le sait. La part d’arbitraire est importante et fait peser une épée de Damoclès sur les entrepreneurs.

    Une partie des aides aboutissent donc dans les poches de grands groupes : grâce à des services juridiques performants, elles peuvent parler d’égal à égal avec l’administration fiscale. Les petites entreprises s’en remettent souvent à des « chasseurs de primes » qui se payent en prenant une quote-part des aides collectées, parfois jusqu’à 20%. Ces officines sans grande valeur ajoutée d’un point de vue économique captent une partie non négligeable de l’aide publique.

    Les aides posent aussi un problème, d’ordre idéologique cette fois. Elles font apparaître les chefs d’entreprise comme d’horribles profiteurs, nourrissant ainsi un discours hostile à leur encontre.

    8. Pour simplifier l’économie, il faut réduire le nombre de fonctionnaires

    Malgré les progrès de l’e-administration, notre pays reste trop complexe : professions protégées, règles en tout genre restreignant l’activité, difficultés à obtenir des autorisations notamment pour les permis de construire. La création d’une société commerciale nécessite encore des échanges de documents-papier, un comble en 2015.

    Cette complexité est coûteuse, mais elle ralentit aussi l’économie, une faiblesse mortelle dans un monde qui va de plus en plus vite. Tous les entrepreneurs font le même constat : à chaque fois que l’on simplifie d’un côté, on ajoute de nouvelles complexités de l’autre. La machine administrative est vindicative. Le problème ne sera pas résolu par des déclarations d’intention ou par des réformes. C’est humain, les fonctionnaires justifient leur raison d’être en créant des règles et des occasions de contrôle. Nous ne pourrons simplifier la vie des Français qu’en éliminant des postes de fonctionnaires.

    9. La gestion paritaire sclérose le pays

    On se plaint depuis des années de nos 3500 pages de Code du travail mais personne n’agit. Si les choses restent en l’état, c’est que les règles sont déterminées soit par les parlementaires, soit par des syndicats peu représentatifs, fortement implantés dans le secteur public. Le système paritaire a montré sa capacité à défendre les employés, aux dépens de la création d’emploi. Il a été créé à une époque où fumer dans les salles de classe était encore possible, où conduire ivre et sans ceinture de sécurité n’était pas pénalisé. Il est temps de tourner la page.

    ***

    Ce tableau est assez noir mais lucide. Si nous n’agissons pas, nous serons rapidement poussés à la crise financière dès que les taux d’intérêt remonteront. C’est une question d’années, peut-être de mois. Un cercle vertueux est pourtant possible : parvenir à réduire le coût de l’État, couper drastiquement l’assistanat permettraient de créer un immense appel d’air au niveau de l’emploi qui remplira alors les caisses de la nation. Les politiques étant discrédités, il faudra que la population prenne les choses en main. Cela passe par un effort d’éducation ; cet article étant une modeste contribution nécessitant évidemment d’être enrichie.


    Hector Allain a développé la thèse de l’obsolescence de l’État dans son livre À la découverte du fabuleux miracle français.

    Contrepoints

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