Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Attentat de Nice : les mensonges de la version officielle

    La version des autorités à propos de l’attentat de Nice, le 14 juillet, est contredite sur au moins trois points. Et ce, grâce au procès-verbal de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, bandes de vidéo-surveillance à l’appui, consultées par le journaliste Azzedine Ahmed-Chaouch et mises en exergue dans l’émission « Quotidien ».

    D’abord, contrairement à ce qu’affirmait le directeur du cabinet de Christian Estrosi quelques heures plus tard, l’attaque terroriste menée par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel au volant d’un 19 tonnes n’a pas duré 45 secondes mais 4 minutes 17. Une erreur d’appréciation de taille fortement susceptible de déclencher la colère des familles…

    Ensuite, contrairement à ce qu’affirmait, le 16 juillet, Bernard Cazeneuve sur la police nationale « présente, très présente » et ses véhicules qui « rendaient impossible le franchissement de la promenade des Anglais »,

    « sur les vidéos, les enquêteurs ne relèvent à cet endroit qu’une voiture de police nationale ».

    Lire la suite

  • La véritable urgence : retrouver le sens de Dieu

    Après le succès de Dieu ou rien (Fayard, 2015), le cardinal Robert Sarah publie début octobre un nouveau livre avec Nicolas Diat : La Force du silence. Il est interrogé dans La Nef de ce mois. Extraits :

    6a00d83451619c69e201b7c89ae078970b-250wi.jpg"[...] Il est temps de retrouver l'ordre véritable des priorités. Il est temps de remettre Dieu au centre de nos préoccupations, au centre de notre agir et de notre vie, à la seule place qu’Il doit occuper. Ainsi, notre cheminement chrétien pourra graviter autour de ce Roc, se structurer dans la lumière de la foi et se nourrir dans la prière, qui est un moment de rencontre silencieuse et intime où l’homme se tient face à face avec Dieu pour l’adorer et lui exprimer son amour filial.

    Ne nous trompons pas. La véritable urgence est ici : retrouver le sens de Dieu. Or le Père ne se laisse approcher que dans le silence. Ce dont l'Église a le plus besoin aujourd'hui, ce n'est pas d'une réforme administrative, d'un programme pastoral de plus, d’un changement structurel. Le programme existe déjà : c’est celui de toujours, tiré de l’Evangile et de la tradition vivante. Il est centré sur le Christ lui-même que nous devons connaître, aimer, imiter, pour vivre en Lui et par Lui, transformer notre monde qui se dégrade car les hommes vivent comme si Dieu n’existait pas. Comme prêtre, comme pasteur, comme Préfet, comme Cardinal, ma priorité est de dire que Dieu seul peut combler le cœur de l'homme.

    6a00d83451619c69e201b8d224b57e970c-250wi.jpgJe crois que nous sommes victimes de la superficialité, de l’égoïsme et de l'esprit mondain que répand la société médiatique. Nous nous perdons dans des luttes d'influences, des conflits de personnes, dans un activisme narcissique et vain. Nous nous gonflons d’orgueil, de prétention, prisonnier d’une volonté de puissance. Pour des titres, des charges professionnelles ou ecclésiastiques, nous acceptons de viles compromissions. Mais tout cela passe comme la fumée. Dans mon nouveau livre, j'ai voulu inviter les chrétiens et les hommes de bonne volonté à entrer dans le silence ; sans lui, nous sommes dans l'illusion. La seule réalité qui mérite notre attention, c'est Dieu lui-même, et Dieu est silencieux. Il attend notre silence pour se révéler.

    Retrouver le sens du silence est donc une priorité, une nécessité, une urgence. Le silence est plus important que toute autre œuvre humaine. Car il exprime Dieu. La véritable révolution vient du silence, elle nous conduit vers Dieu et les autres pour nous mettre humblement à leur service. [...]

    Dans le monde moderne, l'homme silencieux devient celui qui ne sait pas se défendre. Il est un « sous-homme » face au soi-disant fort qui écrase et noie l'autre dans les flots de ses discours. L'homme silencieux est un homme en trop. C'est la raison profonde des crimes abominables ou du mépris et de la haine des modernes contre ces êtres silencieux que sont les enfants non nés, les malades ou les personnes en fin de vie. Ces hommes sont les prophètes magnifiques du silence. Avec eux, je ne crains pas d'affirmer que les prêtres de la modernité, qui déclarent une forme de guerre au silence, ont perdu la bataille. Car nous pouvons rester silencieux au milieu des plus grands fatras, des agitations abjectes, au milieu des vacarmes et des hurlements de ces machines infernales qui invitent à l'activisme en nous arrachant à toute dimension transcendante et à toute vie intérieure. [...]

    La liturgie est malade. Le symptôme le plus frappant de cette maladie est l'omniprésence du micro. Il est devenu si indispensable qu'on se demande comment on a pu célébrer avant son invention ! Le bruit du dehors, et nos propres bruits intérieurs, nous rendent étrangers à nous-mêmes. Dans le bruit, l’homme ne peut que déchoir dans la banalité : nous sommes superficiels dans ce que nous disons, nous prononçons des discours creux, où l’on parle et parle encore… jusqu’à ce qu’on trouve quelque chose à dire, une sorte de « mélimélo » irresponsable fait de blagues et de mots qui tuent. Nous sommes superficiels aussi dans ce que nous faisons : nous vivons dans une banalité, prétendument logique et morale, sans rien y trouver d’anormal. Nous sortons souvent de nos liturgies bruyantes et superficielles sans y avoir rencontré Dieu et la paix intérieure qu’il veut nous offrir.

    Michel Janva

  • Immigration régulière, immigration illégale : un éclairage en rappel

    FIGAROVOX/EXCLUSIF – Une communiqué du ministère de l’Intérieur et du Logement nie de fait la distinction entre immigration régulière et immigration illégale.

    Alexis Théas redoute l’appel d’air que pourrait susciter cette évolution de la politique d’immigration française.

    Le 1er août 2016, les ministres de l’Intérieur et du Logement ont publié un communiqué passé totalement inaperçu dans la torpeur de l’été mais d’une importance capitale sur le plan de l’évolution des mentalités et de l’idéologie politique française. Ce texte marque une inflexion profonde de la conception française de l’immigration. Jusqu’alors, celle-ci était fondée sur la distinction entre l’immigration régulière et l’immigration illégale. La première, conforme à la loi, était destinée par exemple à accueillir des travailleurs dont la France peut avoir besoin, à former des étudiants dans l’intérêt de la France ou du pays d’origine, ou bien à assurer le principe d’unité familiale. Elle était évaluée à environ 200 000 personnes par an. En revanche, les migrants en situation irrégulière, entrés ou séjournant en infraction avec la loi, devaient impérativement repartir dans leur pays, volontairement ou par la contrainte. Tel était le principe. Cette différence, pour la première fois depuis que l’immigration est devenue un sujet politique au début des années 1980, est désormais niée par l’Etat. Le migrant en situation irrégulière n’a plus vocation à être reconduit dans son pays, mais à être accueilli en France et pris en charge par la puissance publique, au même titre qu’un étranger en situation régulière ou qu’un citoyen français en difficulté.

    La distinction fondamentale entre l’immigration régulière et l’immigration illégale est désormais officiellement condamnée par l’Etat.

    Communiqué du 1er août 2016: «Créé le 25 février dernier à l’initiative de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et d’Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, le comité de suivi du plan de mise à l’abri des migrants sans-abri s’est à nouveau réuni mardi 26 juillet 2016. Présidée par Emmanuelle Cosse, en présence de représentants du Ministère de l’Intérieur, du Ministère de la Famille, de l’Enfance et des Droits des Femmes et de la Préfecture du Pas- de-Calais, cette séance a rassemblé une trentaine d’associations engagées dans l’accompagnement des migrants. Les pouvoirs publics ont tenu à saluer leur travail et leur mobilisation pour faire face à cette crise migratoire sans précédent. A cette occasion, le ministère de l’Intérieur et le ministère du Logement et de l’Habitat durable ont présenté aux associations la Charte de fonctionnement des Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO). Répondant à un souhait partagé de l’Etat et des acteurs associatifs, et rédigée au terme de plusieurs semaines de dialogue avec les opérateurs des CAO, cette charte édicte des règles claires de fonctionnement et décrit les principales prestations délivrées aux migrants sans-abri qui y sont accueillis: conditions d’accueil et de localisation, taux d’encadrement, restauration, évaluation – juridique, sociale et médicale – de la situation des personnes accueillies et accompagnement adapté, sécurité, etc. La prise en charge en CAO doit ainsi permettre aux personnes migrantes sans-abri de bénéficier d’un temps de répit et d’engager, si elles le souhaitent, une démarche de demande d’asile. Elle leur permet également d’avoir accès à une offre de soins adaptée et d’être orientées rapidement vers des structures qui correspondent à leur situation (CADA pour les demandeurs d’asile, etc.). Depuis le 27 octobre dernier, 148 Centres d’accueil et d’orientation ont été ouverts sur l’ensemble du territoire national pour un total de près de 2000 places qui ont permis de mettre l’abri plus de 4700 personnes dans des délais très resserrés.»

    Le principe abroge l’idée de frontière. Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Ce communiqué enterre donc toute notion d’immigration irrégulière. Il abolit le clivage entre légalité et illégalité en matière d’immigration. Il va dans le sens de la loi du 7 mars 2016, dont les dispositions reviennent à rendre très difficiles l’application des mesures d’éloignement. Il proclame que la France a le devoir d’accueillir et de prendre en charge tout étranger sur son territoire, qu’il soit autorisé à entrer et à séjourner ou qu’il ne le soit pas. De facto, le principe ainsi proclamé abroge l’idée de frontière ou de respect du droit de l’entrée et de séjour.

    Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Cazeneuve et Mme Cosse l’ont fait. La question est de savoir quel sera l’ampleur de l’appel d’air que cette transformation profonde de tous les fondements de la politique d’immigration française est susceptible provoquer à terme. Le communiqué annonce une France ouverte, qui n’éloigne plus ses migrants illégaux mais au contraire les accueille. Le potentiel d’émigration est élevé : des centaines de millions de personnes déshéritées et désœuvrées, dans ce monde en ébullition, ne songent qu’à trouver un point d’accueil. Reste à savoir si la France, qui compte cinq millions de chômeurs, de gigantesques problèmes de logement, des centaines de milliers de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, un millier de cités sensibles dévastées par la violence, l’exclusion, le communautarisme, l’islamisme radical, si cette France a les moyens d’accueillir une immigration supplémentaire. Mais pour M. Cazeneuve et Mme Cosse, c’est une autre affaire. Et ce n’est visiblement pas la leur.

    Alexis Théas12/08/2016

    Source : FIGARO VOX – VOX POLITIQUE

    Voir aussi : « Immigration : cette loi votée en catimini qui élargit le droit du sol »

    http://www.polemia.com/immigration-reguliere-immigration-illegale-un-eclairage-en-rappel/

  • A la rue pour avoir refusé d'avorter

    Pendant que le gouvernement fustige la "désinformation" contre l'avortement, des femmes qui veulent garder leur enfant témoigne de l'inhumanité de leur conjoint face à l'arrivée d'un enfant. Exemple avec Julia Paredes, qui se met à pleurer devant la caméra, en racontant l'attitude de son conjoint qui demandait l'avortement :

    Michel Janva