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  • Alerte aux « revenants », ces djihadistes qui sont de retour en France !

    Cv08BVOXEAEKuP9.jpg-large-230x350.jpg28/10/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Ils étaient partis faire le jihad, ils sont de retour en France ! Tel est le sujet du livre-événement de David Thomson qui paraît le 1er décembre aux éditions du Seuil, en collaboration avec le site Les Jours, et est intitulé Les Revenants. « Depuis 2012, des centaines de Français sont partis rejoindre des groupes jihadistes. Plus de 500 sont toujours sur place, près de 150 ont déjà été tués, mais 250 ont choisi de rentrer » et, comme l’écrit l’éditeur, tous ont des profils différents :

    « Certains sont revenus dégoûtés de la violence du champ de bataille syrien, voire des attentats qui ont endeuillé la France, et cherchent à se faire oublier, dans une liberté très surveillée. D’autres reviennent gravement blessés ou psychologiquement détruits. D’autres encore sont en prison, où leur regroupement pose de nouveaux problèmes qui semblent aujourd’hui insolubles. Certains, enfin, sont de retour pour continuer le jihad sur notre sol. »

    Journaliste à Radio France Internationale (RFI). David Thomson a couvert « les révolutions arabes » et leurs transitions politiques en tant que correspondant régional en Tunisie et en Libye de 2011 à 2013. Depuis 2011, il s’est spécialisé sur les mouvements jihadistes en Tunisie et en France. « Il a publié Les Français jihadistes aux éditions Les Arènes en mars 2014, ouvrage basé sur des entretiens directs avec les jihadistes eux-mêmes, qui retrace le parcours d’une vingtaine de jeunes Français ayant décidé de partir combattre ou de s’installer en Syrie. Pour cette enquête, Les Revenants, il décide de raconter le retour au pays de Français partis faire le jihad. »

    http://fr.novopress.info/

  • Nous ne pourrons faire l’économie d’une réflexion en profondeur sur notre démographie

    Membre du Comité Central du Front National, Agnès Marion est conseillère municipale du 7e arrondissement de Lyon et conseillère régionale à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est la présidente du Cercle Fraternité dont le lancement a eu lieu le samedi 15 octobre à Paris. Le 16, elle est intervenue à La Manif Pour Tous. Concernant la politique familiale, elle fait cette déclaration intéressante au Rouge & Le Noir, montrant que la politique familiale ne peut pas être, telle une vertu devenue folle, décorrélée des problèmes migratoire et identitaire :

    6a00d83451619c69e201b8d232a592970c-250wi.jpg"A travers la défense de la famille, cellule de base de la société qui est par nature le lieu de la transmission, nous avons un moyen de lutter concrètement contre la mondialisation et le déracinement dont elle se nourrit. C’est en effet avec l’histoire de sa famille, de sa lignée, que chaque Français peut s’inscrire dans la grande histoire de France. La France comme une personnalité héritée des siècles, vivante, incarnée, loin d’une conception abstraite de la Nation. Prendre soin des familles françaises c’est donc renouer avec la longue durée dont parle Marine Le Pen, cette mémoire française venue du fond les âges dont nous sommes dépositaires et que nous devons défendre pour la transmettre à nos enfants ! Mais, concomitamment, nous ne pourrons faire l’économie d’une réflexion en profondeur sur notre démographie et les conditions d’acquisition de notre citoyenneté. L’enjeu terrible, dramatique, immédiat qui nous fait face est que la natalité française, qu’il faut défendre, est en même temps le révélateur de l’immigration et des partitions communautaires, prolongés, accentués par les naissances et l‘absurdité du droit du sol. Or, on n’appartient pas à la famille française du seul fait d’être né en France, il faut en partager les mœurs, l’histoire et l’amour du pays et de ses citoyens... Or nous contribuons à entretenir des familles qui ne se vivent pas comme françaises et qui, plus gravement encore, se construisent même contre la France : l’actualité des derniers mois nous l’a tragiquement rappelé à maintes reprises. On ne peut plus faire semblant de penser ou repenser une politique familiale sans poser le problème de l’immigration, du communautarisme et de la francophobie croissante. La question identitaire pèse aujourd’hui sur toutes les autres…"

    Michel Janva

  • (revue Militant) Octobre 2016 - Main basse sur l'agriculture et sa crise

  • Ce que l'opposition wallonne au CETA a dévoilé...

    Ainsi le CETA sera-t-il, un jour prochain, signé ! Peut-on vraiment s'en réjouir ? Mais il aura fallu la courte et efficace résistance de quelques Wallons, parlementaires régionaux, mais aussi des Bruxellois et des germanophones, pour que les Européens apprennent que, une fois de plus, l'Union européenne et ses commissaires, députés et financiers, s’apprêtaient à livrer un peu plus les Européens aux multinationales et, surtout, aux juges des fameux tribunaux arbitraux qui pourraient, en définitive, menacer les Etats et les parlements dans leur rôle de décideurs politiques.

    parti socialiste europe.jpgQuelques remarques, néanmoins : tout d'abord, l'absence de la gauche radicale dite de gouvernement dans la contestation de ce traité de libre-échange, en particulier celle de M. Tsipras en Grèce, mais aussi celle qui dirige aujourd'hui le Portugal. Ainsi, tous les beaux discours de cette gauche antilibérale semblent destinés à finir au tombeau des grandes illusions quand l'heure (ou la simple possibilité) d'agir, concrètement, arrive : cela doit servir de leçon à ceux qui, « alibéraux et illibéraux » sincères, ont mis leurs espoirs dans ces partis qui, en définitive, préfèrent le Pouvoir à leurs convictions ou à leurs promesses. La même remarque vaut pour les populistes dits « eurosceptiques » qui n’en sont pas moins de bons libéraux dans la pratique (avec quelques nuances néanmoins)…

    Ensuite, cet accord, pour l'heure « débloqué », montre toute l'hypocrisie des partis et des institutions de l'Union européenne qui, jadis, faisaient campagne pour que l'UE s'impose entre les géants, hier les Etats-Unis et le Japon, aujourd'hui les mêmes Etats-Unis et la Chine : qui ne se rappelle de cette affiche du Parti Socialiste (français) sur laquelle un sumo japonais et un superman états-unien, tous les deux imposants, semblaient être les deux principaux adversaires d'une Europe qui, donc, se devait d'être forte à son tour pour éviter l'écrasement de ses nations ? Or, en signant ce traité, comme d'autres d'ailleurs (moins médiatisés mais tout aussi dangereux, et pas forcément pour les seuls Européens...), l'Union européenne perd toute raison d'être économique, tout simplement, puisqu'elle entre dans le même espace économique, le même marché unique que ses « concurrents », avec les mêmes règles décidées parfois bien au-delà de l'Europe ! 

    Dernière remarque (pour l'heure) qui n'est pas l'ultime, loin de là : l'Union européenne se signale de plus en plus comme une sorte « d'Europe légale » de plus en plus coupée de « l'Europe réelle », celle des nations, des régions de celles-ci, des peuples (au sens civique du terme), des personnes et de leurs modes de vie, de leurs diversités. Jean Monnet, « le pire fondateur de l'Europe » comme ironisent certains, avait voulu cette forme de démocratie représentative qui n'est rien d'autre, dans ce cas-là, que le gouvernement des experts et des groupes de pression qui les payent... Les réactions indignées des députés européens (mais qui connaît « ses » députés européens en France et ailleurs?) et des commissaires européens contre les 3 millions de Belges francophones qui ont osé, un temps, demander quelques éclaircissements (et le mot me semble particulièrement juste) sur ce traité et qui « décideraient » pour 500 millions d'Européens (bientôt 440 après le Brexit) me font sourire : ont-ils, ces messieurs les grands maîtres de l'UE, demandé leur avis aux citoyens, et, dans les campagnes électorales européennes de 2014, ont-ils évoqué ce même traité qui, pourtant, engage la vie et surtout le travail de leurs électeurs et peuples constitués ? Et, ces derniers jours, les pressions, pas forcément amicales, des dirigeants et des médias européens sur les Wallons donnent une drôle d'image de la « démocratie européenne »...

    Néanmoins, malgré l'accord de dernière minute des Belges entre eux sur le CETA, il n'est pas certain que la messe soit dite : la résistance wallonne, même défaite, peut être vue comme un signe, voire un signal... La fin de la mondialisation, annoncée par François Lenglet il y a quelques années, pourrait bien être au bout de ce traité mal né et mal accepté : car jamais, au grand jamais, l'histoire n'est finie...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • FRANCE COLONISEE : OBJECTIF ATTEINT.

    Fermer les yeux, refuser de voir, suffit-il à écarter le danger ?

    Deux études récentes, commandées et organisées dans le seul but de rassurer les citoyens français, et de donner raison au slogan gouvernemental « Pas d’amalgame », viennent prouver, si cela était nécessaire, le danger présent, et futur, devant lequel se trouve la France.

    Le premier sondage, publié le 18 septembre par l’Institut Montaigne et réalisé par l’IFOP, sous le titre « Un islam français est possible » nous démontre tout le contraire de ce qu’il souhaitait prouver.

    1029 musulmans ont été intérrogés par l’ex conseiller, Hakim el Karoui, de l’ex premier ministre Jean-Pierre Raffarin. L’un des résultats nous apprend que 28% de l’ensemble, en majorité des jeunes, peu qualifiés, vivant dans des quartiers populaires périphériques des grandes agglomérations, voudraient imposer l’islam comme support de la société française. Vivre en marge des lois de la République et proclamer la « charia », la polygamie, le niqab et la burqa.

    L’islam, disent-ils, est le support de leur révolte, et cette révolte va jusqu’à la rupture, la violence et l’antisémitisme.

    Et 50%, de ces 28%, ont moins de 25 ans.

    En résumé, un jeune français musulman sur 2 est un « radicalisé » en puissance, même s’il ne connaît pas sa religion et ne fréquente aucune mosquée.

    Il souhaite une réislamisation de la famille musulmane qu’il fondera demain.

    Le conseiller d’état Thierry Tuot, l’un des magistrats chargé de conclure dans l’affaire estivale du « burkini » affirme (et l’on s’est bien gardé d'en informer les Français) que « L’islamisme est la revendication publique de comportements sociaux présentés comme des exigences divines faisant irruption dans le champ public et politique ».

    L’islamisme donc s’étendra inexorablement.

    Le second sondage, réalisé au printemps 2016 par l’Institut Randstad et l’OFFRE (Observatoire du fait religieux dans les entreprises), révèle que 2 dirigeants sur 3 notent un durcissement du « comportement religieux » dans l’espace de travail, et que, dans 95% des cas, il est d’origine musulmane.

    Les symboles religieux se multiplient et, également dans 95% des cas, ces symboles visibles sont islamiques.

    Le premier fait religieux visible, dans les entreprises, est, bien entendu, le port du hijab au travail.

    Les conflits ont quintuplé depuis 2013 et les poursuites engagées contre l’employeur sont toujours basées sur le « racisme » et la « discrimination ».

    *Refus des hommes de travailler avec, ou sous les ordres, des femmes.

    *Refus de livrer de l’alcool ou des produits d’origine porcine.

    *Refus de travailler avec des non-musulmans.

    Etc.

    En conclusion, l’école publique est dans l’incapacité, aujourd’hui, de transmettre les valeurs républicaines, en particulier aux jeunes musulmans, pour les ¾ enfants d’ouvriers et d’employés résidants en zones pré-urbaines, qui sont les premières victimes de la désindustrialisation.

    La France compte 66,6 millions d’habitants (sondage INSEE du 1er janvier 2016), mais il est impossible de connaître le pourcentage de musulmans, de noirs, de blancs, de juifs, de catholiques, d’arabes, etc. parmi ces 66 millions, et cela devient un handicap de sécurité nationale.

    Quand un groupe religieux et ethnique s’attaque aux fondements même de notre société, il serait indispensable, afin que cette société puisse se défendre, qu’elle dispose de ces informations concernant son adversaire, pour ne pas dire son ennemi.

    En 2016 on ignore officiellement le pourcentage de la population en provenance du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne par exemple.

    L’Institut Montaigne l’estime à environ 5,6% (3 millions), alors qu’Azouz Begag, ancien ministre de l’égalité des chances (2007) l’estime à environ 15 millions (plus de 20%).

    Dans le meilleur des cas (si l’on peut dire) 50% des 28% sur 3 millions font 420.000 « dangers potentiels » pour notre pays, et ce sera difficile de se protéger.

    Dans le pire des cas (on peut le dire) 50% des 28% sur 15 millions font 2.250.000 « dangers potentiels) et dans ce dernier cas la France est perdue.

    Il est raisonnable de supposer que ce dernier chiffre est plus proche de la réalité, et ce n’est pas fait pour nous rassurer, car, dans ce dernier cas, seule une guerre sainte pourrait, peut-être, nous sauver.

    Il n’est pas besoin d’être armé pour « coloniser » un pays : l’argent suffit. Qui offre les 3 à 5000 euros nécessaire (alors qu’ils représentent plusieurs années de salaire) pour payer les « passeurs » des migrants ?  

    Nos gouvernants, d’où qu’ils viennent, occultent ce grave et mortel danger pour notre civilisation.  Ils refusent d’admettre qu’il s’agit là d’un plan préparé de longue date pour « nous coloniser » insidieusement.

    http://magoturf.over-blog.com/2016/10/france-colonisee-objectif-atteint.html

  • Allemagne : une école primaire force les enfants à chanter "Allah Akbar"

    6a00d83451619c69e201b8d232ccc5970c-800wi.jpgLe père d'une l'élève de l'école primaire de Garmisch-Partenkirchen a découvert que sa fille avait été forcée d'apprendre une prière islamique. Il a affirmé qu'elle avait été «forcée» par les enseignants à mémoriser des chants islamiques et a transmis le document à l'agence de presse autrichienne unsertirol24. Le texte est le suivant :

    La directrice n'a pas confirmé l'incident mais a déclaré que l'école émettrait une déclaration écrite détaillant sa position au cours de la semaine à venir.

    Michel Janva

  • De Calais au "sang pourri des français" : Les plans de l'hyperclasse expliqués

  • Chronique de livre : Bruno Favrit "Vitalisme et vitalité"

    Bruno Favrit, Vitalisme et vitalité

    (Editions du Lore, 2006)

    Il est parfois bon de parcourir les bibliothèques d’autrui. Ainsi, c’est en explorant une bibliothèque où le paganisme et les traditions d’Europe ont bonne place que je tombai par « hasard » sur une brochure du nom de Présence Païenne. Son auteur, Bruno Favrit, sans jouir (hélas) de la renommé d’un Jean Mabire ou d’un Christopher Gérard, n’est pas un inconnu et encore moins un débutant.

    Collaborateur à la décapante revue non-conforme Réfléchir & Agir, Bruno Favrit compte une quinzaine d’ouvrages à son actif, principalement des essais sur le paganisme et des romans. En fin connaisseur de la Grèce antique – particulièrement de l’œuvre de Platon – et de la philosophie de Friedrich Nietzsche, l’auteur synthétisait dans la brochure susnommée une vision solaire du paganisme traversée par un vitalisme bienvenu en ces temps moroses d’apathie existentielle et de nihilisme. Quelle ne fut pas ma surprise et ma joie lorsque je découvris que Bruno Favrit avait précisément consacré un ouvrage à la question du vitalisme, et pas n’importe lequel: celui de la Grèce antique. Vitalisme et Vitalité, c’est donc son nom, est un essai dont la lecture devenait par conséquent indispensable…

    « La Grèce comme creuset de la civilisation occidentale est un fait avéré […] Son vitalisme se tient là, dans le champs de tous les possible. C’est ce que nous proposons de méditer à une époque où la sclérose, la limitation, la législation n’ont jamais été aussi pesantes ». Redécouvrir des racines enfouies au plus profond de nous-mêmes à une heure où, justement, plus rien ne doit avoir de racines, ni de sens, où l’existence de chacun se résume à un parcours linéaire allant d’un point A à un point B. Nous autres Européens avons la chance de pouvoir puiser le vitalisme nécessaire quant à notre sauvegarde dans nos nombreuses traditions et cultures : c’est pourquoi nous incarnons la diversité dans l’unité. Néanmoins, la racine prépondérante de notre civilisation Européenne est incontestablement la Grèce antique (« Tout est parti de la Grèce ») qui fut un point de départ pour des domaines tels que l’Art, la Philosophie (qu'elle soit tournée vers la métaphysique ou le politique), la Religiosité et le Sacré, la Science, etc. C’est ce que propose d’étudier la première partie de cet essai.

    Il y aurait énormément de chose à dire sur ce berceau civilisationnel que fut la Grèce antique. Nous l’avons dit plus haut : son influence est prépondérante. Or, il s’agit ici d’un essai et non d’une étude universitaire, l’excellente connaissance du sujet conjugué à un esprit de synthèse s’imposent donc. Heureusement, Bruno Favrit manie les deux parfaitement et la lecture de Vitalisme et Vitalité n'en est que plus agréable. Dans la sous-partie « La tradition et les idées » l’auteur développe les thèmes des dieux, des mythes et des différentes écoles de philosophie présocratique avec des figures telles Pythagore, Anaxagore, Parménide, Héraclite et post-Socratique en la figure de Platon. Bien que cité de nombreuses fois, on regrettera cependant l’absence d’une partie consacrée à Aristote, philosophe, au coté de son maître Platon, d’une importance et d’une influence pourtant capitale…

    La mythologie et la religiosité des anciens grecs sont bien entendu à l’honneur. En bon nietzschéen, Bruno Favrit nous gratifie même d’une partie dédiée à Dionysos, expression d’une autre facette du vitalisme européen, celui là-même que le christianisme, poison de l’âme européenne, n’a cessé de diaboliser. D’autres grands thèmes sont pareillement étudiés lors de cette première partie (à savoir les mœurs et l’éducation à Sparte, l’expérience de la guerre et l’expérience métaphysique) dont nous pourrions en résumer la quintessence via la citation suivante : « L’union et la volonté comme moteur de l’action, c’est donc la leçon que nous donne la Grèce. Elle n’appelle pas seulement à ce que l’homme tende à s’identifier aux dieux, mais à ce que la société toute entière s’organise autour de cette idée, davantage du reste qu’une idée : une interprétation du monde. »

    La deuxième partie de l’ouvrage, « De l’homme empêché à l’homme vitalisé », se veut être « le constat d’une déréliction, ses causes et ses effets, et une relecture du monde à travers le prisme vitaliste ». Sont désignés par l’essayiste comme ennemis de l’être et, en ce qui nous intéresse, de l’être européen: l’idéologie du progrès, les monothéismes, l’eudémonisme, le règne de l’Opinion, l’irénisme et l’égalitarisme. L'auteur revient également sur la notion capitale à ses yeux (et nous souscrivons entièrement à son point de vue): le Mythe. Mythos qu’il oppose au Logos. Les mythes, les légendes, et les contes font partie intégrale de notre identité d’Européens, un auteur comme Robert Dun s’attachait particulièrement à ces derniers. Nous avons ici matière à inspirer nos vies et la jeunesse. Plutôt Siegfried et Héraclès qu’Iron Man et Captain America !

    Vitalisme et Vitalité de Bruno Favrit est un essai roboratif, loin de la lourdeur des écrits académiques et de celle du « dernier homme », emprunt de poésie parfois, chose normale pour ce lecteur de Nietzsche ! Ils sont d’ailleurs nombreux aujourd’hui à remettre au goût du jour cette philosophie vitaliste (voir Rémi Soulié et son Nietzsche ou la sagesse dionysiaque). Le renouveau vitaliste sera une étape majeure quant aux retrouvailles avec notre être européen, cette fameuse « âme européenne ». Notre imago mundi est certes politique mais elle est aussi métaphysique, et cette métaphysique se doit d'être vitaliste, c’est à dire « plus que vie ». L’essai de Bruno Favrit est un appel. Espérons qu’il sera entendu !

    Donatien/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/