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La démolition du système scolaire date du Général De Gaulle
L'Homme Nouveau publie une passionnante enquête de Jean de Viguerie sur la crise scolaire en France. L'auteur date la décadence du système éducatif au général De Gaulle. Extrait :
"[...] Revenu au pouvoir en 1958, élu président de la République, Charles De Gaulle se saisit du dossier « instruction publique » et impose deux réformes capitales, la « démocratisation » et la diminution des enseignements dispensés. De Gaulle s’occupe personnellement de la « démocratisation ». Il y travaille en « Conseil privé restreint » avec Jacques Narbonne, son conseiller pour ces questions, Christian Fouchet, ministre de l’Éducation nationale, et à l’occasion, le recteur Jean Capelle. Le projet à l’étude, comme l’autre, celui de la diminution des enseignements, feraient partie d’un plan d’ensemble intitulé « réforme » ou « réforme générale de l’enseignement ». Les deux expressions reviennent de temps en temps dans les notes ou les procès-verbaux. On en parle comme d’un plan déjà élaboré, et sur le point d’être appliqué. Ce plan, tout au moins la partie « démocratisation », est celui du parti communiste présenté aux deux assemblées en 1947 par les députés communistes Langevin et Wallon, et alors rejeté. Il prévoyait de faire passer en 6ème, c’est-à-dire dans le secondaire, tous les élèves de la dernière classe du primaire. De Gaulle l’adopte. Il n’a pas le choix. C’est très probablement l’une des deux conditions de la « paix sociale », l’autre étant l’abandon de l’Algérie. Nous disons « très probablement », n’ayant aucune preuve écrite d’un tel accord. La décision ne tarde pas. L’examen d’entrée en 6ème est supprimé par la circulaire ministérielle du 13 mars 1959. Les assemblées n’ont pas été consultées. C’est une mesure choc, mais on a fait en sorte que le public n’en voie pas l’importance. La propagande officielle la justifie par le principe d’égalité : le baccalauréat, dit-elle, ne sera plus réservé aux enfants de la bourgeoisie. Or, il ne l’avait jamais été. Toutes les classes du secondaire comptaient des enfants de tous les milieux sociaux. On sélectionnait les meilleurs du primaire, si leurs parents le voulaient bien. Toute sélection étant supprimée, la qualité de l’enseignement secondaire ne peut qu’en souffrir. Le ministère tente d’y parer. Il crée en 1962 des « collèges d’enseignement général », d’où les élèves venus du primaire, et s’adaptant mal, pourront accéder soit au primaire supérieur, soit aux enseignements professionnels. L’idée est sans doute ingénieuse, mais ces collèges sont supprimés en 1975.
Diminution des savoirs
À la démocratisation s’ajoute, nous l’avons dit plus haut, la diminution des savoirs fondamentaux. C’est l’autre réforme due au général De Gaulle, et qui est comprise dans ce qu’on appelle au ministère, « la réforme générale de l’enseignement ». Celle-ci ne semble pas avoir été évoquée au « Conseil privé restreint ». Elle est préparée au ministère et publiée ensuite au Bulletin officiel de l’Éducation nationale (B.O.E.N.) dans les années 1963, 1964 et 1965, sous la forme de circulaires ministérielles, et sans intervention (comme pour la démocratisation) du pouvoir législatif. Y sont indiquées les notions dont l’étude sera moins approfondie, ou même facultative. [...]
Après avoir dégradé les enseignements primaire et secondaire, le pouvoir gaulliste s’en prend à l’enseignement supérieur, mais cette fois la réforme est soumise à l’approbation du Parlement et elle est votée le 11 octobre 1968 à la quasi-unanimité des députés. Edgard Faure, ministre de l’Éducation nationale en est officiellement l’auteur, mais on a la certitude que les communistes avaient mis au point le projet. Cette loi donne le gouvernement des universités à des conseils irresponsables où les professeurs sont en minorité, les étudiants, le personnel administratif et technique et les « personnalités extérieures » formant une majorité incapable de promouvoir un enseignement de qualité et de comprendre l’importance d’une recherche scientifique de haut niveau. Parti d’une agitation étudiante (le mouvement du 22 mars) une sorte de révolution mi-étudiante, mi-ouvrière avait profondément troublé et paralysé le pays au cours des mois de mai et juin 68. On a cru, on croit encore aujourd’hui, que la réforme des universités a été de la part du chef de l’État une satisfaction donnée aux « soixante- huitards ». En fait, De Gaulle ne s’était jamais inquiété pour l’université, dont il se souciait peu. S’il s’était inquiété, c’était pour son propre pouvoir. Une fois rassuré par les manifestations en sa faveur, par la promesse du général Massu de le soutenir, enfin par son succès triomphal aux élections législatives, il aurait très bien pu faire voter une réforme universitaire beaucoup moins démagogique. Mais il trouva plus sûr de céder aux directives du parti communiste et de faire adopter son plan. La loi d’orientation de 68, en dégradant l’enseignement supérieur, n’est que la suite et l’achèvement des réformes de l’enseignement préparées par le PC et accomplies depuis 1958 par le gouvernement De Gaulle. 68 n’est pas un commencement mais l’achèvement d’un premier travail de démolition. [...]"
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Rappel : La cote d'avenir de Marine Le Pen s'envole
Marine Le Pen devient la troisième personnalité que les Français souhaitent voir jouer un rôle important dans les mois à venir. Une première. Dans le même temps, François Hollande s'enfonce.Pour la première fois de l'histoire du baromètre TNS Sofres, Marine Le Pen se hisse sur la troisième marche du podium ex aequo. La présidente du Front national fait jeu égal avec François Fillon, Alain Juppé et Christine Lagarde. Sa cote d'avenir n'est plus qu'à quelques petites longueurs de celle de Nicolas Sarkozy. Pour elle, c'est un nouveau palier. Elle progresse partout: chez les sympathisants PS (+ 1) et chez ceux de l'UMP (+ 7). Le plus inquiétant pour ses adversaires, c'est que Marine Le Pen a fait une rentrée au petit trot, sans éclat, ni scandale. Elle bénéficie surtout de la faiblesse d'un pouvoir socialiste atone et d'une droite qui n'en finit plus de s'étriper sur des questions du passé. Tandis que Marine Le Pen voit sa cote d'avenir crever des plafonds jamais atteints, François Hollande bat son record d'impopularité. Les Français sanctionnent notamment son absence d'autorité. Ses ministres s'invectivent mutuellement. Mieux, pour Marine Le Pen, Manuel Valls se met à parler presque comme elle sur la question des Roms! Une aubaine. C'est l'heure des vendanges pour la présidente du Front national qui attend avec gourmandise les scrutins à venir: les Municipales en mars prochain, où le FN sera en position de provoquer nombre de triangulaires et d'augmenter considérablement le nombre de ses élus. Et surtout les Européennes ensuite où il y a de fortes chances que le parti de Marine Le Pen arrive en tête, devant les listes du PS et de l'UMP. Une séquence noire pour le gouvernement.
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Un procès de Nuremberg pour Poutine ?
« Les nazis russes exterminent les mutins humanitaires d’Alep ». C’est une émission de la télé française, on est le 20 octobre sur Antenne 2. Courageux, les candidats de la droite primaire expliquent comment on va châtier le tzar. Oubliée la présence sacrée et pacifiante de l’OTAN et de l’Amérique en Irak, Libye, Syrie, Colombie ou ailleurs. Il faut détruire la Russie et accueillir du réfugié à la tonne.
Vladimir Poutine devrait se méfier : car il va finir pendu au prochain procès de Nuremberg. Il ne semble pas avoir compris à qui il avait affaire.
Vladimir Poutine sera pendu quand nos preux chars occuperont Moscou mieux qu’Hitler et Napoléon n’avaient su le faire. Il est vrai qu’à l’époque la Russie était vaguement aidée par l’Angleterre ou par le monde anglo-saxon. Mais cette fois-ci « tout le monde » est contre elle et son tzar imprudent !
Adolf Hitler sert ici de modèle à l’occident, et on n’a pas détruit le lieu de naissance de l’ex-monstre pour rien. Fin du repentir.
C’est le philosophe libertarien Butler Shaffer qui explique dans son test sur Hitler (voyez en ligne son brillant The Wizards of Ozymandia) que ses étudiants démocrates pensent comme le führer : ils sont végétariens, contre le tabac, contre le harcèlement sexuel, pour les interventions humanitaires, pour la nature relookée, et pour la colonisation de la Russie annoncée dans Mein Kampf. Ils sont aussi contre la possession d’armes, comme Hillary, et comme Adolf. Des fois que les citoyens voudraient se protéger de la folie étatique en démocratie. Mais les citoyens en France sont là pour tweeter ou pour se faire écraser (impôts, lois, camion fou?).
Hitler aussi était contre les excès de vitesse. Et il s’est allié aux islamistes rebelles du Caucase pour détruire la Russie. Un modèle je vous dis. Il était antisémite ? Mais le seul pays occidental correct avec la Russie est Israël. Benjamin Netanyahou sait mieux que Juppé ou Lemaire qui a libéré Auschwitz. Il l’a dit d’ailleurs. La France socialiste a voté les pleins pouvoirs à Pétain. Ils étaient même 666 à le faire (voyez mon Mitterrand).
Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes, dirait Céline en 39. Le nez dans le tweeter.
C’est que l’occident ne recule jamais quand il s’agit de principes, d’humanité ou de conscience universelle, et il l’a déjà montré bravement au cours des dernières cent années. L’occident a bombardé l’Europe de fond en comble, il a livré la Chine et la moitié de notre continent au communisme, il a encouragé la destruction turque de notre Asie mineure grecque, saccagé ses empires coloniaux pour que se multiplient les dictatures en Algérie et ailleurs en Afrique noire, il a détruit l’Irak, armé les guerres civiles en Yougoslavie, en Libye, en Syrie (souvent au détriment des chrétiens orthodoxes), et maintenant en Ukraine où le gouvernement insurrectionnel local a établi sa tyrannie et veut déclencher la énième guerre mondiale que l’on imputera à la Russie et à son tzar éternel.
On sera tous aussi vengeurs que l’ex-patron de l’OTAN, ce Rasmussen qui déclencha l’opération des BD sur Mahomet et imposa à son église luthérienne la bénédiction du mariage homosexuel. Il pantoufle chez Goldman Sachs depuis lors, flanqué du Barroso.
Avant de désosser la Russie au nucléaire avec Hillary, on nous aura bien sûr fait renoncer à son gaz et tripler notre facture énergétique avec l’huile de ricin venue du fracturé Far West.
Céline avait aussi tout dit :
« Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit. »
Cette affaire se terminera par une nouvelle session de pendaisons. On regardera tout ça à la télé. Et ce jour-là nous serons tous pendus aux cordes vocales de BHL. Tout cela fera du bruit pendant quelques heures, comme disait Voltaire.
http://www.voxnr.com/4995/un-proces-de-nuremberg-pour-poutine
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« Il faut dire la vérité, la plupart des migrants de la jungle de Calais ne sont pas des réfugiés »
L’évacuation de la jungle de Calais a commencé. Pour Xavier Saincol, le gouvernement socialiste entérine son renoncement à faire appliquer les lois sur l’entrée, le séjour et l’asile alors qu’il s’agit en l’occurrence d’étrangers en situation irrégulière.
Le drame de la Jungle de Calais n’a rien de nouveau, même s’il s’est considérablement aggravé en quatre ans. Il remonte à la fin des années 1990, lié au fonctionnement de l’espace Schengen : la France a ouvert ses frontières européennes et s’est engagée à protéger par tous les moyens celles de la Grande-Bretagne, transformant, le Calaisis en cul-de-sac, réceptacle des migrants qui ont traversé une partie de la planète dans le but de se rendre outre-Manche. L’aggravation soudaine du chaos renvoie au démantèlement de la frontière extérieure européenne, intervenu en 2015, à la suite des déclarations intempestives de plusieurs dirigeants européens, dont Mme Merkel, la chancelière allemande, et M. Junker, président de la Commission : « ouvrons leur les bras ! ». Le flux migratoire sans précédent historique, ne cesse de s’amplifier : après un million d’entrées en 2015, sans doute le même nombre en 2016 alors que plusieurs millions de personnes se pressent aux portes de l’Europe, dans l’impuissance d’une Union européenne qui ne parvient pas à s’organiser pour combattre les trafics criminels et se décompose alors qu’elle devrait au contraire unir ses forces.
Le phénomène auquel nous assistons dans le Calaisis signe l’échec de l’État de droit dans la République française. Il est incompréhensible que l’État ait laissé se mettre en place une zone de non droit de cette ampleur. Pis : la solution qui consiste à évacuer de force la jungle et à répartir les migrants dans des centres d’accueil dans les régions est symptomatique du renoncement à faire appliquer les lois sur l’immigration irrégulière. [....]
La suite sur Le Figaro.vox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Il-faut-dire-la-verite-la-plupart
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Après Calais, Civitas organise une conférence à Metz et une autre à Strasbourg
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Nicolas Sarkozy voterait François Hollande plutôt que Marine Le Pen
Le front "républicain" est de retour...Après avoir prôné le ni-ni et rompant ainsi avec les années Chirac/Juppé, Nicolas Sarkozy retourne une fois de plus sa veste avec ses déclaration ce matin sur RMC :
Nicolas Sarkozy : Je ne voterai pas pour le FN
Jean-Jacques Bourdin : Donc vous voterez pour M.Hollande ?
Nicolas Sarkozy : Je ne le ferai pas de gaieté de cœur
Nicolas Sarkozy ne devrait-il pas être exclu de la primaire de la droite et du centre car chaque participant doit adhérer à la la Charte de l’alternance qui est ainsi rédigée : « Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France »
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Perles de culture n°94 : "SOS Eglises de France"
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91 % des Français soutiennent les policiers. Le gouvernement agira-t-il enfin ?
Depuis trop longtemps, malgré les appels au secours répétés, la situation sur la voie publique n’a cessé de se dégrader.
Alors que le mouvement de mécontentement des policiers oscille entre récupération gouvernementale et persistance des intéressés, un récent sondage vient confirmer le large soutien que les Français apportent à leur police. En effet, selon un sondage exclusif IFOP pour Atlantico, 91 % de nos compatriotes estiment que les récentes manifestations sont justifiées, dont 60 % tout à fait justifiées.
Ce chiffre très élevé, en dehors du fait qu’il n’est pas sans rappeler les 94 % de soutien obtenus par les forces de l’ordre lors des manifestations de 2001, s’explique autant par la bienveillance des Français envers cette corporation que par une forte demande sécuritaire. Il traduit également, à n’en pas douter, la crainte de l’ensemble de la population française de voir la situation intérieure du pays dégénérer jusqu’à déclencher des émeutes meurtrières, voire une guerre civile.
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Prisons radicalisées : la panique, par Caroline Parmentier
Ils sont complètement paumés. Après nous avoir dit que c’était ce qu’il y avait de mieux, le gouvernement abandonne son dispositif phare de lutte contre la radicalisation en prison avec ses unités spécialisées qui regroupaient les islamistes dangereux. Au contraire maintenant, total revirement, on va les isoler.
Il faut dire que l’expérimentation menée depuis un an s’est terminée le 4 septembre dernier par la sanglante tentative d’égorgement d’un maton à Osny, l’une des vitrines du programme gouvernemental. Les deux principaux syndicats de surveillants, l’UFAP-UNSA et FO Pénitentiaire, avaient réclamé l’arrêt immédiat des frais à Osny, Fleury-Mérogis, Fresnes et Lille Annœullin où se multiplient les tentatives de mutinerie et de prises d’otages. Le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, vient d’annoncer qu’il fermait ces cinq unités dédiées. Curieusement, l’effet pervers de ces regroupements de bêtes fauves ne leur avait pas sauté aux yeux.
La réalité c’est que la déradicalisation à grand renfort « de psychologues, de conseillers d’insertion et d’intervenants extérieurs » ne marche absolument pas. Au contraire elle rendait encore plus furieux ces fanatiques qui n’avaient qu’une idée : égorger les kouffars qui voulaient leur faire renier leur folie religieuse.
Au lieu d’expulser dans leur pays d’origine tous les étrangers détenant un titre de séjour qui se rendent coupables de délits ou de crimes (si cela avait été le cas, l’attentat de Nice n’aurait pas eu lieu), tous ceux qui sont en situation irrégulière et tous les étrangers fichés pour leur proximité avec l’islamisme radical et les interdire de territoire, on va garder à nos frais ces centaines de djihadistes comme autant de bombes à retardement. Ils vont désormais être répartis en France et isolés. Facile à gérer pour l’administration pénitentiaire quand la surpopulation carcérale atteint des records.
Précision rassurante : c’est l’effet de masse qui a poussé le garde des Sceaux à changer de méthode. La Chancellerie redoute dans les semaines qui viennent « une déferlante des détenus terroristes » dans les prisons françaises : « En ce moment, les services incarcèrent une demi-douzaine de personnes par semaine ».
Le budget consacré à la sécurisation des prisons est passé de 30 millions en 2016 à 58 millions d’euros en 2017 (contre 17 millions en 2015). Aujourd’hui qu’on les décapite, c’est la tête des surveillants de prison et des policiers qu’il s’agit de sauver.
Caroline Parmentier : Article et dessin parus dans Présent daté du 27 octobre 2016