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  • HAMONISTES, MELENCHONIENS, FILLONAIRES, MACRONEUX & C°

    Pieter Kerstens

    Tous ces adeptes de la secte mondialiste, dont certains sont de vieilles carnes du Régime, ne vivent que pour défendre leurs privilèges d’une époque révolue.

    Ces chacals du système politico-médiatique n’expriment aucune volonté pour rétablir la protection du bien commun dans l’intérêt général. Car sinon, comment expliquer que ni les uns ni les autres ne souhaitent mettre en œuvre des mesures structurelles pour stopper les déficits publics, réduire la dette abyssale qui sacrifie les générations futures, combattre l’insécurité permanente dans les Zones de Sécurité Prioritaires (chaque jour en France 330 voyageurs sont détroussés dans les transports publics) et diminuer drastiquement la pression fiscale à tous les niveaux. Et, en plus, ils ont le culot de nous donner des leçons de bonne conduite ou de morale!

    Tous obéissent aux lobbies de l’immigration/invasion, véritable cancer de notre société qui voit de jour en jour s’étendre ses métastases mortifères, au prétexte que ces « migrants » seraient une chance pour nos peuples vieillissants. Aucun ne propose de relancer une véritable politique de la famille, ni de favoriser la natalité pour un rajeunissement de la nation.

    Aucun ne veut assumer ni reconnaitre les échecs de la société multiculturelle et pluriethnique. Pourtant c’est bien Angela Merkel qui, le 10/09/2010 devant un congrès de la CDU allemande, avait affirmé que « le multikulti avait totalement échoué », aveu repris par la suite par David Cameron et Nicolas Sarközy.

    La mafia socialaud-écolo-libéro-capitaliste (soutenue par le milliardaire Georges Soros) a bien au contraire organisé toutes sortes de campagnes de désinformation et de propagande destinées à nous faire accepter une prétendue cohabitation avec l’Islam modéré (?) au nom du « Vivr’ensemble » et du « Padamalgam », en ouvrant nos frontières à tous, terroristes inclus.

    Il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que partout dans nos rues et dans nos quartiers, nos coutumes, nos lois et nos traditions sont bafouées par le monde musulman, vecteur d’une barbarie omniprésente (habillement féminin réducteur, abattage animal par égorgement, alimentation halal, excision féminine, ou polygamie) niée par nos gouvernements en quête de clients/électeurs. Et l’utopie du métissage à tous les étages est un crime contre nos peuples.

    Cette évolution négative de notre société et la disparition des valeurs ancestrales (qui ont permis à l’Europe de rayonner partout dans le monde au travers des siècles) nous conduiront vers des affrontements inéluctables. L’Histoire fourmille d’exemples et les banlieues s’enflamment.

    Le 23 avril et le 7 mai il sera indispensable de brandir un carton rouge électoral pour éliminer les laquais du Nouvel Ordre Mondial qui nous mènent au fond du gouffre et vers le chaos.

    Méfions-nous aussi des charmants, des charmeurs et des charlatans…

    Ezra Pound écrivait : « Si un homme n’est pas disposé à affronter quelques périls pour ses opinions, ou ses opinions ne valent rien, ou c’est lui qui ne vaut rien ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/02/16/hamonistes-melenchoniens-fillonaires-macroneux-c-5911740.html

  • De nouvelles informations compromettantes concernant Macron

    Il était déjà surprenant de constater le silence des médias assourdissant devant un scandale de détournement de fonds publics pour financer la campagne d’Emmanuel Macron. 
    Et pourtant, ce n’est pas tout. En creusant davantage, de nouvelles affaires compromettantes et à peine dévoilées par la presse ressortent. Le leader du mouvement « En marche ! » a par exemple refusé de dévoiler la liste de ses donateurs (source) et la raison semble plutôt évidente. 
    Lors d’un déplacement à Londres, il aurait levé plus de 10 millions de livres sterling à Londres à l’occasion d’un dîner organisé par un cadre de Goldman Sachs (source). Cela pose un problème de taille. 
    La banque d’affaires Goldman Sachs illustre à elle-seule toutes les dérives et excès de la spéculation financière. Elle s’est notamment fait connaître après avoir engrangé des milliards de dollars en misant sur la faillite personnelle des ménages pendant la crise des subprimes. 
    Autre exemple frappant, la banque d’affaires a également parié contre la monnaie unique après avoir maquillé les comptes de la Grèce. 
    Son objectif aujourd’hui est de placer le maximum de personnalités de son réseau au sein des administrations de Bruxelles. 
    La banque a ainsi recruté Manuel Barroso qui a été pendant 10 ans président de la Commission européenne. 
    Son embauche avait provoqué une vive polémique, des interrogations sur une étroite relation entre ce haut responsable politique européen et la banque d’affaires avant son entrée chez Goldman Sachs avaient été émises. 
    Aujourd’hui, elle semble avoir trouvé en l’ancien banquier de Rotschild devenu millionnaire après avoir aidé le suisse Nestlé à racheter une branche de Pfizer aux dépens du français Danone, son candidat idéal. 
    Il faudra certainement se tourner vers les médias étrangers pour être informé sur les réelles intentions d’Emmanuel Macron et ses véritables soutiens envers qui il sera redevable. 
    D’ailleurs, le lanceur d’alerte Julian Assange a affirmé à des médias russes qu’il détenait des informations très compromettantes sur le jeune candidat qu’il aurait recueillies dans les mails d’Hillary Clinton. Les deux personnalités politiques seraient en effet très proches et, drôle de coïncidence, la candidate déchue à la présidentielle américaine est souvent critiquée pour sa proximité très étroite avec Goldman Sachs. 

  • A la une du Monde : « Présidentielle : Marine Le Pen plus forte que jamais »

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    C’est Le Monde de ce soir qui l’affirme sur toute la largeur de sa une : à cet instant de la campagne présidentielle, Marine Le Pen est « plus forte que jamais ». Dans ce numéro daté du vendredi 17 février, Le Monde se base sur la nouvelle vague de l’enquête électorale du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), réalisée par Ipsos-Sopra Steria du 7 au 12  février auprès d’un panel représentatif de 15 874 personnes. Il « témoigne des mouvements importants qui ont bousculé, depuis un mois, le paysage de la campagne présidentielle », en raison de l’« affaire Fillon » et de la désignation de Benoît Hamon comme candidat du Parti socialiste.

    Cette enquête révèle tout d’abord, écrit Gérard Courtois, que « les électeurs expriment une indétermination très inhabituelle à dix semaines du premier tour.A  pareille époque, en  2012, 76  % se disaient certains d’aller voter ; ils ne sont aujourd’hui que 69  %, soit environ 3  millions de moins ». Elle montre aussi que « le candidat de la droite paie au prix fort l’affaire lancinante des emplois présumés fictifs de son épouse et de ses enfants ».

    Or, dans cette campagne inédite « qui tarde à s’engager sur le fond des projets, laisse les Français beaucoup plus perplexes, troublés et hésitants que lors des précédentes campagnes […], ce sont les électeurs de Marine Le Pen qui semblent les plus déterminés ».

    « La candidate du Front national, poursuit-il, consolide patiemment sa situation et paraît plus que jamais assurée de se qualifier pour le second tour. Certes, avec 26  % des intentions de vote, elle n’a pas progressé depuis un mois. Mais elle fait désormais nettement la course en tête et peut compter sur un électorat remarquablement fidèle et déterminé : 74  % des électeurs qui se prononcent en sa faveur assurent que leur choix est définitif, soit un taux bien supérieur à celui des autres candidats (Fillon 61  %, Mélenchon 53  %, Hamon 39  % et Macron 33  %). Si Mme Le Pen apparaît toujours comme la candidate qui « inquiète » le plus, elle est aussi celle qui, aux yeux des Français, « veut vraiment changer les choses ». »

    http://fr.novopress.info/

  • Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde

     

  • La République, née dans le sang, finira-t-elle dans le sang ?

    Lu sur Boulevard Voltaire :

    "Une disqualification du candidat de la droite dite classique, des émeutes fomentées par les nouveaux anarchistes, dont le drapeau n’est plus noir mais vire au vert coranique et au rouge sang révolutionnaire. La République tremble sur ses bases. Les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies et qui, selon les sondages, ne seraient pas au second tour des présidentielles. Une police contestée, une justice bafouée…

    Voici les ingrédients d’une recette chimique explosive. La République, née dans le sang, finira-t-elle dans le sang ?

    Au-delà de ces constats politiques, la France, un des plus vieux États-nations du monde, stable car doté d’institutions fortes, est en passe de vivre un de ses soubresauts dont elle a le secret depuis 1.500 ans. De ses pouvoirs régaliens, l’État a perdu sa légitimité de justice et d’ordre. Le quatrième pouvoir n’a jamais été autant discrédité. La parole politique ne porte plus. Même celle émanant de la principale force dite d’opposition.

    Reste l’article 16 de la Constitution de 1958 donnant les pleins pouvoirs au chef de l’État. Voilà le décor de la pièce qui semble s’annoncer. Rien ne naît de manière fortuite. La nature nous l’enseigne. Les « quatre causes » aristotéliciennes nous le prouvent.

    Sans la pénurie de pain, organisée par les Orléans, pas de Révolution française.

    Sans la visite de François Hollande au désormais célèbre Théo, pas de nuits d’émeutes.

    Les contradictions internes du système qui nous régit semblent exploser sous nos yeux. Il faut exacerber ces contradictions pour arriver au précipité chimique de l’explosion : la police, c’est l’injustice et le désordre. La justice, c’est l’iniquité et le laxisme. La police contre la justice. La justice contre la police.

    Les élites mondialisées laisseront-elles le Vieux Continent européen aux mains d’émules d’un Trump ou d’un Poutine « brexisés »? Quels sont leurs choix ? Que se trame-t-il dans les allées de Davos ?

    – Une confrontation Macron – Le Pen ? Une République ingouvernable quelle qu’en soit l’issue. Aucun des deux n’aura de majorité absolue au Parlement.

    – Le risque d’un renversement du régime ou un coup d’État constitutionnel organisé ? 

    Marine Le Pen, bien qu’ayant donné tous les gages de bonne conduite au système, ne peut être acceptable dans les allées du pouvoir mondial. Macron, gonflé à l’hélium médiatique, est trop incertain. Il est le candidat le plus inflammable de tous à l’approche de l’épreuve de vérité. Il ne repose que sur des sondages… Il est, pour nos élites, un pari plus risqué encore que Hillary Clinton. Bref, la formule chimique Fillon carbonisé, Macron gonflé à l’hélium, Le Pen aseptisé, duo police-justice annihilé égale : solution chimique instable.

    Pour arrêter ce processus démocratique au résultat hypothétique, voire accidentel, il ne reste à la République que le recours à l’article 16 qui fera passer l’état d’urgence actuel pour un gentil jeu de société entre amis. Et pour légitimer son recours, il faut un ingrédient : « émeutes en banlieue, saison 2 ». La saison tournée en 2005 s’est jouée sans armes à feu et sans mort… Ajoutez à cela un zeste d’attentats et servez chaud. C’est prêt. Avec l’article 16, le chef de l’État pourrait repousser sine die les élections de mai 2017."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Droite et gauche ? La guerre perpétuelle

    Une chatte n'y retrouverait pas ses petits. Dans les années trente la gauche unanime militait, Léon Blum en tête - « l'une des grandes figures du socialisme français » - pour l'accomplissement de nos devoirs à l'égard des « peuples inférieurs ». Le grand juif, qui par ailleurs plaidait pour l'inceste (voir Du mariage, 1907), mettait ses pas dans ceux de Jules Ferry(1), théoricien de la colonisation philanthropique, en déclarant devant la Chambre le 9 juillet 1925 : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie ». Imaginez que l'on pourrait de nos jours débiter semblables insanités est proprement inimaginable. Sauf à encourir la réprobation unanime et les foudres de lois généralement plus sévères en ce cas que pour tous les crimes de droit commun.

    Mais la gauche a évolué. Si l'inceste reste à la mode - on le voit à travers la production cinématographique et la télé-réalité -, le commerce avec l'Afrique sub-saharienne ne se pratique plus à base de verroteries contre bois d'ébène. À la suite des Chinois aussi communistes qu'avisés, les échanges prennent de nos jours l'allure d'un troc modernisé sous la dénomination "gagnants-gagnants", ressources naturelles contre infrastructures. Bref tout le monde est content et les «sorciers blancs » ne sont plus les bienvenus que dans l'étroit domaine de l'entraînement footballistique.

    Gauche souvent varie

    L'on voit par cet exemple que l'empire du bien, quoique monopolistique, n'en est pas pour autant monolithique. Les grands ancêtres, les constituants de 1791,1793 et 1795 arc-boutaient leur projet révolutionnaire sur une batterie de droits et devoirs dont on n'ose plus, ou à peine, parler aujourd'hui tel le droit de propriété patrimoniale. Un droit qui a fondu comme neige au soleil, rongé qu'il est par des fiscalités cannibales. Lesquelles réussissent presque aussi bien, et plus silencieusement que les confiscations brutales mises en œuvre par Lénine et la forte troupe de commissaires politiques rameutée en 1917 dans les bas-fonds de New York par Trotski pour exercer le pouvoir dans la radieuse Russie rouge. De façon très similaire, le « revenu universel » de M. Hamon, cette « chic idée », ne pourra être financée qu'aux moyens de prélèvements toujours accrus. Déshabiller Pierre pour vêtir Paul est un principe intangible de la gestion socialiste des Affaires directement inspiré d'Antoine de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Né en 1743, le grand homme fut guillotiné le 8 mai 1794 par des gens qui ne voulaient sans doute pas de témoins gênants. Pierre-André Coffinhal-Dubail, président du tribunal révolutionnaire, en prononçant la sentence de mort, s'était exclamé : « la République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ». C'était bien vu, ce pourquoi dans la République moderne il suffit que les foules se persuadent que les « riches paieront » et que la création monétaire suivra. Il est vrai que nous ne sommes plus très éloignés de la débilité profonde, mais nous ne sommes pas à ça près... Au demeurant des experts internationaux ont constaté un affaissement sensible du quotient intellectuel (QI) moyen des Hexagonaux(2). Rien de surprenant donc.

    Ce préliminaire pour dire que, dans les temps de confusion qui sont les nôtres, il devient bien difficile de savoir et de comprendre ce qui est à gauche (ou à droite) et ce qui ne l’est pas autrement que dans les grandes lignes et indépendamment de toute « fracture sociale » : le peuple est en effet devenu quelque peu réactionnaire, surtout ce qui demeure du monde rural. Le peuple, peu ou prou, suit les populistes, ces démagogues droitiers, et vote mal ; quant à la CGT, ancienne courroie de transmission du PCF, elle s'est spontanément et insidieusement droitisée!

    On sait que la gauche, incarnation du Progrès, est urbaine, jeune, nomade et branchée, qu'elle est enfin auréolée des couleurs de l'arc-en-ciel. Elle est gay friendly, ouverte et sans préjugés. En un mot elle abhorre les stéréotypes, qu'ils soient de genre ou raciaux, puisque les races n'existent pas(3), que le clair et le sombre sont interchangeables, que tous se valent et qu'un humain est avant tout un humain dans l'égalité la plus parfaite, « en dignité et en droits ». Nul n'est donc plus irremplaçable, l'ère des hommes providentiels est révolue ! Au cours de la campagne des "primaires" socialistes, il nous a été abondamment ressassé que "l'équipe", et elle seule, reste susceptible de l’emporter. Il faut jouer collectif, hors de la tribu point de salut. Ce pourquoi Trump est si détesté puisqu'il en est un démenti vivant, qu'il a fait cavalier seul et pour gagner, n'a fait équipe qu'avec lui-même (en tout cas il a parcouru la quasi-totalité de son cursus honorum hors Parti). Un loup solitaire, vous dis-je, un dynamiteur de système, bref : « un fou furieux fasciste » comme dît sur la station publique France Inter le 31 janvier 2017.

    Un complexe écheveau d’idées et de postures

    Nous essaierons à partir de là de patiemment démêler l'écheveau où s'entortillent les faux tenants et aboutissants de la gauche et de la droite. Les premiers se présentant comme la matérialisation exclusive du Bien (humanisme), c'est-à-dire l’anti-égoïsme, l’incarnation du socius (l'individu générique), opposé aux misérables individualistes ne vivant que pour soi (le bourgeois selon St Marx, version renouvelée de l'idiot des anciens Athéniens, celui qui ne s'intéresse pas à la vie de la Cité).

    Pour éviter de tomber dans les chausse-trappes sémantiques qui s'ouvrent à tout moment sous nos pieds, commençons par déblayer pratiquement le terrain ; très concrètement ce qui est à droite (par opposition à la gauche), ce sera par exemple tout ce qui déclenche des concerts de protestations dans les rues des grandes villes des États-Unis lorsque des cohortes de viragos ménopausées (rappelons qu'a contrario 53 % de l'électorat féminin s'est prononcé en faveur de Donald Trump) ou de migrants virulents dénoncent sous les yeux avides des caméras leur nouveau président. Tout autant caricaturaux (et vains, mais navrants) sont les commentaires déchaînés de notre intelligentzia médiatique contre le choix des électeurs et grands électeurs américains.

    Ainsi en partant d'un corpus assez restreint  mais parfaitement lumineux -, l'on peut se faire une idée assez précise de ce qu'est aujourd'hui la gauche, ce qu'elle admet comme politiquement correct (l'admis et l'admissible, ce qui ne doit jamais être border line)... et ce qui ne l'est pas, ce qui est haïssable parce qu’exorbitant de cette non-pensée dominante sourdement terroriste. De ce point de vue l'on aperçoit distinctement qu'être à gauche n'est pas du tout une question de "sensibilité" (ce qui ne veut d'ailleurs strictement rien dire), mais une question de ligne jaune, ou rouge et même de dead line. Des frontières invisibles à ne franchir sous aucun prétexte. Soit, dans le désordre (car il s'agit ici des multiples facettes d'une seule et unique surplombante interdiction), le sexisme, le racisme, la xénophobie, l'homophobie, toutes les mauvaises manières que s'est cru permis d'afficher M. Trump. Qualités très négatives servies dans l'emballage d'une insupportable grossièreté : celle qui lui est attribuée par décret médiatique et une vox populi uniquement représentative des minorités agissantes. Mais qu'importe ! Seul compte d'affirmer de façon péremptoire avec toute l'autorité de la chose jugée par les arbitres officiels des élégances et des bonnes mœurs. Gens du spectacle, actrices (de préférence aux acteurs), richissimes sportifs de haute volée, intellocrates décavés. Pour ces personnages exemplaires (qui ne succombent jamais à la débauche, l'alcool, la drogue, cela se saurait), le nouveau président des États-Unis est l'archétype de l'homme de droite, soit un personnage odieux qui n'a ni le bon goût ni la décence de se prosterner devant les idoles, et en particulier devant Mammon. Il est vrai qu'étant déjà riche à milliards, la vénalité ne sera pas assurément son plus grave défaut.

    La gauche mondialiste et ses fétiches

    Revenons sur la liste des fétiches que n'honorerait pas comme il se doit l’homme d'État américain. Primo, le féminisme (le matriarcat triomphant et la dictature qui l'accompagne)... Deusio, l'amour immodéré de l'Autre, l'Étranger paré de toutes les vertus et promesse de l'avenir, le migrant, acteur économique hypernomade aux dires de nos penseurs en mutation sociétale(4)… Tertio, le vrai tolérant, adepte profond de ta tolérance, ne voyant l'humain que dans son universalité (unité) et non dans ses différences, notamment sexuelles ; sous cet angle la notion archaïque de normalité (et les déviances associées) s'abolit ; ne demeure alors que le côté pathologique de l'inadapté (le réac) aux nouvelles normes ; celui que la société supporte à présent plus qu'elle ne le tolère tout en lui rabotant assidûment le droit d'expression : les délits d'opinion en effet se diversifient à mesure que les vaches sacrées se multiplient et tiennent le haut du pavé ; parce qu'offenser telle ou telle minorité proactive devient un crime de lèse-majesté donnant lieu à de nouvelles qualifications juridiques spécifiques vouées à être inscrites dans le marbre de la Loi...

    Donner son sentiment sur tel ou tel sujet tabou au regard des fétichismes en vogue, est vite regardé comme un délit d'entrave(5), une forme sournoise de révisionnisme : la Vérité établie par arrêté ministériel étant, à l'instar de la République, Une et Indivisible. Ne pas adhérer à ce dogme est plus qu'une faute, c'est un péché contre la Mémoire sélective, celle de ceux qui réécrivent l'histoire depuis deux siècles en jouant au bonneteau avec les soi-disant Valeurs de la démocratie, un coup à droite, un coup à gauche, passez muscade. Nous l'avons vu plus haut lorsqu'il s'agissait de hiérarchie anthropologique et de mission républicaine ; d'éveil des peuples premiers. Ce qu'a su si bien faire jusqu'à ce jour l'Amérique habitée par la mission messianique de diffuser la démocratie à coup de B52.

    Léon CAMUS. Rivarol du 2 février 2017

    1).« Il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. [...] Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». Jules Ferry à la Chambre des députés le 28 juillet 1885.

    2).QI moyen : 98. À titre de comparaison : Hong Kong et Singapour: 108. Données issues d'une recherche menée entre 2002 et 2006 dans quelque 80 pays par les professeurs Richard Lyon (Royaume-Unis et Tatu Vanhanen (Finlande).

    3). Le généticien lyssenkiste, Albert Jacquard (1925-2013) s'est rendu célèbre en affirmant que « les races humaines n'existant pas » il faut se prononcer (sic) en faveur de la société multiraciale » ! Cf. Éloge de la différence, l981. Son collègue, André Langaney, considère pour sa part que « la notion de race est dépourvue de fondements et de réalité scientifique », les différences génétiques étant non repérantes. Dès lors, « toute tentative de classification en races humaines est soit impossible, soit totalement arbitraire... car dans l'espèce humaine, l'idée de "race" ne sert à rien ». 

    4). Michel Lussault, Géographe, cofondateur de la revue Tous Urbains. Professeur à l'université de Lyon, conseiller de Ségolène Royal, ministre de l’Environnement sur France Culture le 17 janvier 2017. Un acteur économique d'autant plus à bas coût, taillante et corvéable à merci qu'il vit dans l'illégalité.

    5). Arrivé par la porte du droit du travail (art. L. I 2328-1), le délit d'entrave se complétera bientôt, dans le domaine numérique, par un délit « d'entrave à l’IVG » passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende. L'Assemblée nationale l'a en effet adopté en deuxième lecture le 26 janvier 2017.