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  • EMMANUELLE DUVERGER-MÉNARD : « L’ASSEMBLÉE A LEVÉ L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE MARINE LE PEN. ON MARCHE SUR LA TÊTE ! »

    L’Assemblée nationale vient de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Pour Emmanuelle Ménard, cette décision absurde signe l’incohérence de l’Assemblée. Quand on se pose en défenseur de la liberté d’expression, il faut la défendre pour tous, pas seulement pour les copains.

    Emmanuelle Ménard, après Gilbert Collard, l’Assemblée nationale a décidé, aujourd’hui, de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen pour avoir divulgué des photos d’exécution de Daech. Que vous inspire cette décision ?

    Je suis un peu abasourdie par cette décision. Je ne comprends pas l’incohérence de l’Assemblée.
    Hier, le Premier ministre fait une déclaration disant qu’il faut absolument protéger la liberté d’expression, la liberté de la presse et combattre les gens qui menacent Charlie Hebdo, par exemple.
    Les parlementaires applaudissent à tout rompre, debout dans l’Hémicycle.
    Et aujourd’hui, le bureau de l’Assemblée vote pour la levée de l’immunité pour simplement avoir publié des photos. C’était une visée informative pour montrer ce que font les terroristes. Ce n’était pas pour encourager ou faire l’apologie du terrorisme, mais pour montrer la monstruosité des actes de ce genre.
    Je ne comprends donc pas.

    De nombreuses personnalités du Front national ont fait un rapprochement entre le sort du député M’Jid El Guerrab et Marine Le Pen. Ils disent qu’il est moins risqué d’aller agresser quelqu’un avec un casque de moto que de dénoncer le terrorisme de Daech. Qu’en pensez-vous ?

    Je ne veux surtout pas mettre les deux choses en parallèle.
    Les deux événements n’ont rien à voir l’un avec l’autre.
    Toutefois, je comprends que certains puissent trouver qu’il y a deux poids deux mesures.
    Mais je ne veux pas les comparer.
    Dans le cas de Marine Le Pen, nous sommes vraiment dans la liberté d’expression et de la liberté d’information. Ce n’est pas le cas de ce député qui donne des coups de casque sur son adversaire politique.
    La défense de la liberté d’expression, après le discours du Premier ministre, qui suscite une ovation des parlementaires, et le lendemain une levée de l’immunité pour des photos publiées sur un compte Twitter.
    On marche sur la tête !

    La décision de l’Assemblée nationale a fait réagir. Le #soutienMarine est en top tweet sur le réseau social. Il semblerait que la décision ait choqué les internautes et, donc, les électeurs français. Cela vous surprend-il ?

    Je comprends que cela puisse choquer. Moi-même je le suis.
    On ne peut pas se poser en « père la morale » de façon systématique, comme le fait le mouvement En Marche ! dans l’Hémicycle, et avoir des actes en totale contradiction. Ce n’est pas possible !

    Le Premier ministre a rappelé, hier, que la liberté d’expression peut choquer. C’est le propre de la liberté d’expression. Si c’est défendre seulement la liberté d’expression des copains, c’est très facile.
    Donc, quand on défend la liberté d’expression, quand on se pose en défenseur de la liberté d’expression, il faut défendre la liberté d’expression de tout le monde.

    En plus, ici, il ne s’agissait pas de faire l’apologie d’actes odieux, mais au contraire de les dénoncer. Je ne comprends donc pas la logique.

  • Des « violences policières » ...

    L'avez-vous remarqué ?  A écouter les médias - tous les médias - , il y a en France deux types de violences, traitées, présentées, comme symétriques, équivalentes : celles des voyous, des casseurs, des radicaux de l'ultragauche, des enragés des diverses ong dites humanitaires, et il y a - à égalité de traitement - les violences policières ... En version « médias », tel casseur en action ou en fuite subira une « agression » des forces de l'ordre. Éventuellement, on organisera une marche en défense de cette victime des « violences policières », voire en hommage, selon le terme en vogue … Et ainsi de suite. Vous entendrez tout cela sur les médias du service public ... Question de vocabulaire. Et indifférence du Pouvoir. Qui fera taire France Inter ?

    Ce n'est pas que nous ayons si grand respect pour les forces d'un ordre qui n'est pas celui que nous souhaitons ; qui du reste n'en est pas un vraiment. Ce n'est pas que nous ayons la « religion du flic ». Nous savons assez que le 6 février 1934 ces auxiliaires du régime tiraient sur les patriotes place de la Concorde comme ils tireront trente ans plus tard sur les partisans de l'Algérie Française, ou comme encore cinquante ans après ils gazeront les foules de lamanif pour tous ... Ce n'est pas que le policier soit un citoyen pire que les autres, que son métier ne soit pas honorable, même si l'esprit policier, les méthodes policières comportent leur dose de duplicité et autorisent parfois des procédés douteux, c'est pour l'essentiel qu'il est amené à servir un régime de désordre profond et de décomposition sociale, dont on voit les méfaits tous les jours. L'ordre qu'il protège n'est pas, n’est plus l'ordre légitime. 

    Le paradoxe est que les forces de police défendent aussi le peu qu'il reste d'ordre public, d'ordre social, fût-il devenu indigne et frelaté. Et qu'elles protègent les honnêtes-gens subsistants, contre la déferlante toujours grandissante des voyous et des casseurs indigènes ou, pour nombre d'entre eux,  importés. Il faut prendre la mesure de cette contradiction. 

    Le temps est loin où l'on fusillait en Russie celui qui avait levé la main sur le dernier des policiers du tsar parce qu'il figurait le tsar lui-même. Il n'y a plus de tsar en Russie et surtout plus de roi en France pour incarner la nation. 

    En tout cas, un régime qui laisse ainsi ravaler sa police au rang des casseurs par le service public dépendant de lui ne nous semble pas disposer des promesses de l'éternité.  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien ci-dessous

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/11/07/des-violences-policieres%C2%A0-5996841.html

  • Christophe Billan démissionne de la présidence de Sens commun

    Le président de Sens commun revient sur la polémique née de son entretien dans L'Incorrect, dans lequel il évoquait la possibilité d'une «plateforme» avec Marion Maréchal-Le Pen. Il annonce au Figaro :

    "Je démissionne de la présidence de Sens commun. Le bureau politique et le comité stratégique du mouvement m'ont renouvelé leur soutien à trois reprises et s'apprêtaient à le faire une quatrième fois lundi. Je suis très touché par cette loyauté et par cette cohérence en dépit des charges qui ont été menées contre nous. Mais tant que je reste un point de crispation, Sens commun ne peut pas remplir sa fonction, qui est de peser sur le débat des idées. Il faut que l'on sorte de cette espèce de procès stalinien, de cette tempête dont le but est de réduire au silence Sens commun. Ensuite, je veux recouvrer ma liberté de parole. Je veux que mes mots n'engagent pas Sens commun et pouvoir dire clairement les choses. Mais je reste un adhérent fidèle du mouvement."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les idées à l’endroit : pour ou contre la souveraineté.

  • ÊTRE DE DROITE : L’ASSUMER ET SE DÉBARRASSER DU CENTRE

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    On peut rêver au réveil de la droite. On peut aussi cesser de rêver et se réveiller tout à fait.

    « Qu’est-ce qu’être de droite, en 2017 ? », s’interroge, à la suite d’Emmanuel Galiero du Figaro, Sylvain Chazot du « Lab politique » d’Europe 1 (7 novembre), commentant ainsi un rapport émis par le parti Les Républicains qui consigne, sur quelque 80 pages, les réflexions des militants encartés ainsi que les contributions de personnalités plus ou moins dextero-conservateurs telles que Denis Tillinac, Agnès Verdier-Molinié, Robin Rivaton, Mathieu Bock-Côté, Dominique Schnapper ou François-Xavier Bellamy.

    Sur 450 contributions, 300 sont consacrées aux questions identitaires et islamiques. « Oubliés le chômage, l’évasion fiscale ou le réchauffement climatique », se désole notre plumitif. Mais, précisément, est-ce que la droite doit systématiquement se mettre à la remorque des partis existants et surenchérir dans de fumeuses et intenables promesses programmatiques déjà entendues et jamais appliquées ? Mais, d’autre part, la droite doit-elle non moins systématiquement se positionner sur un segment (en l’occurrence identitaire) qui la ferait regarder comme son dépositaire attitré et exclusif ?

    On peut douter, d’ores et déjà, sinon de la méthodologie suivie par le parti, à tout le moins de sa stratégie à court et moyen terme. Laurent Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains, l’emportera assurément face aux juppéo-sarkozystes Florence Portelli et Maël de Calan. Au lendemain de cette victoire annoncée, les choses sérieuses commenceront alors pour son nouveau chef. La rupture ou demeurer captif d’un centre marécageux qui s’attachera à l’embourber, lui et ses idées, pour le rendre politiquement correct et euro-compatible, la stratégie à courte vue de ces crapauds du Marais consistant à tourner définitivement la page du Waterloo filloniste et assurer la reconduction des places.

    « Ils ont les élus, nous avons les électeurs », observait naguère un Pasqua goguenard qui ne se faisait plus d’illusions sur une droite déjà en voie de décomposition. Trente ans plus tard, nihil novi sub sole ! Le centre fera le parti, le programme et le futur candidat à la présidentielle de 2022. Que le chiraquien historique, Bernard Accoyer, actuel secrétaire général des Républicains, se complaise dans « le programme de François Fillon [qui] constituait une assez bonne synthèse des sensibilités de la droite et du centre », sans être démenti par Wauquiez, démontre que, dans quelques semaines, tout changera en apparence pour que rien ne change en profondeur.

    Si la droite veut espérer, non seulement gagner les prochaines élections, mais encore perdurer et imprimer sa marque dans le paysage politique français – et donc, sur le plan civilisationnel et sociétal, opérer une authentique contre-réforme intellectuelle et morale –, il conviendrait qu’elle fasse son aggiornamento en coupant les amarres avec ce centrisme dextero-sinistrogyre androgyne, qui est à la politique ce que le transhumanisme est à la génétique, hier juppéo-rocardien ou deloro-barriste, aujourd’hui macrono-philippard, de tout temps cosmopolite et bourgeois.

    Elle pourrait, en parallèle, envisager des alliances conjoncturelles – nationales et locales – avec l’ensemble des forces politiques composant la droite française actuelle – les gaullo-souverainistes du Front national et de Debout la France, les nationaux-identitaires du Parti de la France et du SIEL comme les nationaux catholiques du Parti chrétien-démocrate. Et ne voudrait-elle s’y résigner devrait-elle alors assumer sans fard son étiquette droitière : nationale-identitaire sur le plan culturel, conservatrice sur celui des mœurs, foncièrement attachée aux libertés réelles (abandonnant, sans regrets, le trompe-l’œil de la liberté formelle et platonicienne aux utopistes de la gauche progressiste), indépendante sur le plan diplomatique, régalienne et populaire sur le plan intérieur.

    Assurément, un tel cahier des charges apparaît comme une insurmontable gageure pour une droite qui a longtemps pris l’habitude de se prosterner devant les totems de la gauche, laquelle, profitant de cette position du soumissionnaire, ne s’est jamais privée de lui administrer les tabous les plus stérilisants.

    On peut donc rêver au réveil de la droite. On peut aussi cesser de rêver et se réveiller tout à fait.

    Dans cette alternative, quelle serait la proposition la plus droitière ?

    http://www.bvoltaire.fr/etre-de-droite-lassumer-se-debarrasser-centre/

  • Ces mosquées liées au djihâd réouvertes après l'état d'urgence (novembre 2017)

  • Journalistes de droite, comptez-vous

    stories.virtuemart.product.2846_page_01nsp_106.jpgLu dans Minute :

    J

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Populisme : la deuxième vague européenne. Il y a une vie pour l’identité européenne après Marine Le Pen

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    Par Jean Ansar, journaliste, essayiste ♦

    Les commentateurs de l’idéologie dominante se sont réjouis trop vite. Pour eux, les hésitations dans les négociations du Brexit et l’échec de Marine Le Pen marquaient le reflux des populismes. Ils doivent sacrément déchanter.

    L’entrée d’identitaires européens en Allemagne puis le « à droite toute » de l’Autriche et de la Tchéquie prouvent que ceux qui veulent rester ce qu’ils sont montent toujours en puissance sur un continent menacé par l’immigration et l’islamisme.

    Certes le mouvement Catalan s’inscrit dans une vision plus à gauche d’une identité régionale rêvant d’indépendance, mais le plus d’autonomie de la Lombardie et de la Vénétie rejoint le mouvement général de ceux qui veulent assumer un destin historique européen.

    Madame Merkel par son immigrationnisme suicidaire aura eu un mérite, réveiller les Allemands et en finir avec la vitrification idéologique de la guerre mondiale. C’est partiel mais incomparable avec ces dernières années de totalitarisme anti raciste.

    L’Autriche qui avait déjà défié l’Europe est à nouveau dans une gouvernance de toutes les droites.

    L’ÖVP, parti conservateur chrétien, a remporté une victoire historique en raflant 31,7% des voix, suivi par le parti social-démocrate et le FPÖ (parti d’extrême droite) au coude à coude. Ainsi, le jeune Sebastien Kurz (31 ans) pourrait devenir très prochainement le plus jeune dirigeant d’Europe. Les récentes positions et déclarations de l’ÖVP laissent présager une très probable alliance avec les forces d’extrême droite. Pendant la campagne électorale, le Parti conservateur a affiché des orientations politiques très proches de celles du FPÖ, celui-ci allant même jusqu’à dénoncer un « plagiat » de son programme.

    Par ailleurs, Sébastien Kurz a promis le changement, laissant sous-entendre qu’il mettrait fin aux longues années de coalition entre les sociaux-démocrates et les conservateurs. Il faut dire que depuis les années 1990, le renouvellement de la communication du FPÖ porte ses fruits, puisque le parti d’extrême droite progresse à chaque élection nationale. Le FPÖ ne cache pas sa volonté de se rapprocher des gouvernements les plus conservateurs et xénophobes d’Europe, tels que la Hongrie et la Pologne et maintenant la Tchéquie.

    Le parti d’Andrej Babis vient, lui, de remporter les élections législatives en République tchèque. Son mouvement, l’ANO (Action des citoyens mécontents), fondé en 2013, a recueilli 1,5 million de voix, trois fois plus que le parti de droite libérale (ODS), arrivé deuxième. Et parmi les 200 députés élus, Andrej Babis a réalisé le meilleur score, en Bohême centrale où il se présentait. Juste derrière l’ODS, deux partis anti-systèmes, radicalement différents, réalisent une percée spectaculaire : les Pirates (10,8 %) et l’extrême droite du SPD (10,7 %). D’après Radio Praha, « Andrej Babis maintient le flou artistique sur le contenu concret de son programme, naviguant entre une volonté de rigueur budgétaire, une suspicion nouvelle à l’égard de la construction européenne et un rejet de plus en plus marqué de l’accueil des migrants ». Au soir de sa victoire, Babis a déclaré avoir « de toute évidence un allié en Autriche”, M. Kurz, “qui partage nos idées sur l’immigration », une référence au discours de fermeté sur l’immigration tenu par le futur chancelier à Vienne.

    L’immigration reste au cœur du mouvement protestataire et anti-élites européens. Ce thème marque la scène politique de part et d’autre du continent : Autriche, Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Finlande, Grande-Bretagne etc… En France, le succès d’Emmanuel Macron n’efface ni le niveau de l’abstention ni le score du Front national. À Varsovie et à Budapest, des partis nationalistes sont au pouvoir.

    La Tchéquie va-t-elle se rapprocher des leaders hongrois et polonais du groupe de Visegrad ? Ce n’est pas encore le retour de l’Autriche Hongrie mais ça y ressemble.

    Jean Ansar 24/10/2017

    Source : metamag.fr

    https://www.polemia.com/populisme-la-deuxieme-vague-europeenne-il-y-a-une-vie-pour-lidentite-europeenne-apres-marine-le-pen/