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  • Angela Merkel cherche une alliance contre-nature

    merkel-und-schulz-300x194.jpgAprès deux mois de réunions, tergiversations, de manœuvres en tous genres, Angela Merkel n’a pas réussi à trouver un terrain d’entente pour former un gouvernement. Après un constat d’échec dû à une incompatibilité totale entre les écolos et les libéraux du FDP, elle déclara que de nouvelles élections seraient envisageables [1].

    Une parole imprudente

    À peine ces mots prononcés, elle commença à faire ses comptes en matière de répartition des votes. Dans cette approche, nos politiciens sont bien meilleurs que lorsqu’ils doivent apporter des solutions au quotidien sur les problèmes de société. Et bien vite elle s’est rendue compte qu’elle devait faire « arrière-toute » comme disent les marins. La conclusion était qu’une nouvelle consultation ne pouvait que bénéficier aux « populistes ». Car, comme disait François Mitterrand, fin connaisseur de l’âme humaine, « les vieux pêchés ont de longues ombres » et le dernier gouvernement de coalition formé entre le CDU de Merkel et le SPD de Schulz est loin d’avoir suscité l’enthousiasme populaire…

    Un échec électoral cuisant

    De ce point de vue, les dernières élections ont été une véritable « Bérézina » pour Angela Merkel, dont le parti perdait un quart de ses électeurs – du jamais vu depuis la création de la République Fédérale. Quant au SPD, il faut remonter à 1933 pour trouver un score aussi faible. Chacun des deux pensait que ces mauvais résultats étaient imputables à l’autre, rendant ainsi hautement improbable une nouvelle coalition qui les auraient réunis. Manque de pot, elle s’est mise dans une sorte de « corner ». Soit elle prend le risque de connaître une défaite encore plus cuisante en cas de nouvelles élections, soit elle va chercher une entente avec Schulz qui lui éviterait cette infamie. De son côté, l’intéressé sait que Merkel est dans un état de grande faiblesse et qu’elle ne peut rien lui refuser, y compris un projet de gouvernement très « ancré à gauche » du moins vu par les Allemands, mais en tout cas nettement divergent par rapport à la ligne traditionnelle du CDU.

    Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse

    Après tout, Angela Merkel peut se dire que l’essentiel est de sauver les apparences et d’habiller tout ça du respect « des valeurs de la République » en disant que c’est la seule façon de couper la route au populismeCe sont les gens comme elle qui accentuent jusqu’au point de rupture les tensions entre les gouvernants et les gouvernés. Qu’est-ce que cette attitude qui consiste, après avoir ramassé une claque électorale, à chercher à s’allier avec quelqu’un dont les idées sont opposées aux siennes, uniquement parce qu’on pense que les gens ne vont pas « bien » voter si on les reconvoque ? Et après, on nous parle de « démocratie », d’Europe (pour le bien de laquelle on serait conduit à agir ainsi) !

    Le précédent français des Régionales

    Ce n’est pas la première fois qu’on réunit des adversaires pour barrer la route au populisme, qui n’est (on veut nous le faire oublier) que l’expression du choix d’un peuple encore réputé – mais pour combien de temps ? – souverain. Souvenez-vous en 2015, lors des élections régionales, les socialistes (ou prétendus tels) préférant se faire « hara-kiri » plutôt que de laisser le Front National remporter certaines régions… Où est la « démocratie » dans cette attitude ? L’alpha et l’oméga d’une politique peuvent-ils être réduits à empêcher par tous moyens la montée inexorable de la volonté populaire ?

    Les masques tombent

    Une nouvelle réalité commence à apparaître. Le soi-disant combat droite/gauche n’est, dans les faits, qu’un combat factice de gens appartenant à la même idéologie euro-mondialiste. Ce ne sont que des postures destinées à masquer les objectifs réels et tromper les peuples. La seule cause pour laquelle « ces gens-là » agissent est celle d’un pseudo-libéralisme paré de toutes les vertus, alors que cette doctrine vise essentiellement à faire disparaître les États-nation. Les peuples sont en train de s’en apercevoir, mais… auront-ils le temps de réagir avant qu’il ne soit trop tard ?

    Il est permis de l’espérer car certains signes témoignent de ce réveil.

    Le BREXIT, puis l’avènement de Donald Trump aux États-Unis, les élections en Autriche, aux Pays-Bas, dans les pays de l’Europe de l’Est, sont autant de faits qui le démontrent. L’attitude de la Chine (qui commence à contester la suprématie du dollar et du système des banques centrales indépendantes) va dans le même sens. Les fameux traités de libre-échange, donnant un pouvoir exorbitant aux entreprises multinationales n’ont plus « le vent en poupe ».

    Incontestablement, le monde est en train de changer et les peuples entendent bien conserver – voire reconquérir – leur souveraineté.

    Jean Goychman 01/12/2017

    [1] http://reinformation.tv/allemagne-merkel-schulz-grande-coalition-vote-populaire-mille-77610-2/

    https://www.minurne.org/?p=13227

  • Réflexion : Ça veut dire quoi « bien vivre ensemble » ?

    Il y a des jours où tout passe et d’autres où on se dit que c’est ras-le-bol de cette affirmation. Ainsi, on ne cesse de nous rabattre les oreilles avec le « bien vivre ensemble ». Ça veut dire quoi au juste ? Que nous sommes amenés à accepter tout comportement qui ne serait pas tout à fait le nôtre, questions vestimentaire et alimentaire ?

    Habitant dans le sud de la France, il m’est parfois bien difficile de ne pas réagir face à certaines situations, qui ne seraient acceptées nulle part ailleurs. Mais sous prétexte de « bien vivre ensemble », on accepte tout, en faisant parfois semblant de ne rien voir. C’est tellement plus facile de ne pas réagir. Ça évite les problèmes et les remises en question. Personnellement, je ne supporte pas de voir des femmes « déguisées » en fantômes noirs, dont on ne voit que les yeux. Si je ne me retenais pas, je pourrais arracher leur voile, mais, ça ne se fait pas et je me mettrais en danger car personne ne viendrait à mon secours.

    Hé bien non ! Ce n’est pas à nous à subir, mais à faire comprendre à l’autre qu’il y a des efforts à faire pour s’intégrer en bonne intelligence et être accepté. La France est un pays où dominent la générosité et la tolérance. Nous, Français de souche, de génération en génération (ne remontons tout de même pas au Moyen-âge, quoique…), sous le fallacieux prétexte de notre bon cœur et de notre intelligence, nous acceptons tout en essayant de comprendre que « l’autre » a traversé bien des frontières, a subi bien des épreuves et qu’il est juste de l’accueillir avec la plus grande tolérance.

    Cet « autre » a faim, a peur, ne sait pas encore parler notre langue (mais il apprendra) et surtout il arrive avec ses traditions, sa culture, ses habitudes et il fera venir les membres de sa famille dès qu’il le pourra, ce qui paraît tout à fait normal. Il n’est pas bon qu’un homme reste seul.

    Bien sûr, il sait que la France est un pays grand et généreux et qu’elle ne peut certes « accueillir toute la misère du monde » pour reprendre une expression utilisée par un politique qui n’était pas de notre bord, mais permettre aux plus malheureux de survivre,  dans un premier temps, puis de vivre dans un second temps, sous réserve que des efforts aient été faits pour l’intégration, ce qui n’est pas toujours facile, il faut en convenir, d’un côté comme de l’autre.

    Les difficultés économiques actuelles de notre pays doivent cependant nous inciter à de la prudence pour éviter des débordements de toute nature. Il importe également que des structures, tant sociales qu’humaines, permettent le « bien vivre ensemble » dans des régions, des départements, des villes, des quartiers, qui peuvent accueillir et accompagner les nouveaux venus. Ils sont une richesse pour notre pays quand ils arrivent avec un savoir et une bonne volonté pour vivre autrement que là d’où ils viennent, suite à des guerres, des conflits, des problèmes graves divers et variés. Ils peuvent trouver une place dans notre société sous réserve que celle-ci ait la capacité de prendre le temps d’écouter et d’intégrer qui en sera digne.

    La France n’est pas n’importe quel pays, elle qui fut Royaume et dispose d’une histoire extraordinairement riche, dont peu de pays peuvent se prévaloir. La France se distingue en tous points et mérite toute notre fierté, de la dynastie des Mérovingiens, à celle des Valois en passant par les Carolingiens et les Capétiens.

    Il reste à espérer que cette histoire de France restera enseignée dans tous les lieux d’enseignement public et privé. Nous le valons bien et la question du « vivre ensemble » ne doit pas se poser. Elle s’impose naturellement. Question de respect et d’intelligence !

    Solange Heisdorf

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/divers/2602-reflexion-ca-veut-dire-quoi-bien-vivre-ensemble

  • LES ECOLOS NOUS EMMERDENT !

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    Pieter Kerstens

    Cette caste malfaisante inonde depuis des décennies les médias de sa propagande mensongère dans trois domaines principaux, parmi d’autres : l’arrêt des centrales nucléaires, l’immigration clandestine et l’interdiction des véhicules diesel.

    L’énergie nucléaire est la moins polluante et la moins chère.

    Mais en exploitant la crédulité et l’émotivité des populations désinformées, ces talibans de l’énergie « renouvelable » nous imposent le dogme du danger atomique, par assimilation mémorielle à Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl ou plus récemment Fukushima, alors que les causes en sont diverses et totalement infondées quant au fonctionnement des centrales existantes en Europe.

    Ils taisent également les recherches scientifiques de ces 20 dernières années dans le domaine du nucléaire.

    MYRRHA est au niveau mondial le premier prototype d’un réacteur nucléaire piloté par un accélérateur de particules.

    Particularité : en tant que source externe de neutrons, cet accélérateur de particules maintient la réaction en chaîne de la fission nucléaire. Il s’agit d’un réacteur sous-critique : le cœur ne contient pas assez de substance combustible pour entretenir spontanément la réaction en chaine.

    Cette technologie nucléaire innovante est sûre et facile à contrôler. Lorsque l’accélérateur de particules est arrêté, la réaction en chaîne stoppe automatiquement endéans une fraction de seconde.

    En raison de différences significatives avec les réacteurs existants, on peut parler d’un réacteur de recherche particulièrement innovant :

    • MYRRAH fonctionne avec des neutrons rapides, pilotés par un accélérateur. Grâce à ces neutrons rapides, le combustible est utilisé plus efficacement dans le réacteur, ce qui réduit la quantité de déchets radioactifs.
    • Le refroidissement de réacteur s’effectue au moyen d’un alliage de plomb et de bismuth.
    • Le réacteur est sous-critique et de ce fait, facilement contrôlable.

    Cette technologie emploie le concept proposé en 1937 par le prix Nobel Glenn Seaborg, dit « spallation nucléaire ». Il est actuellement en développement au Centre d’Etude de l’Energie Nucléaire à Mol en Belgique, mais peu de politiciens en parlent, par obligation du « politiquement correct ». Pourtant il serait urgent de voter les crédits indispensables à la construction de plusieurs de ces réacteurs en Belgique, avant 2030.

    Par ailleurs, une équipe de scientifiques internationaux développe le concept de fusion nucléaire, en construisant le projet ITER à Cadarache, avec un réacteur Tokamak qui pourra produire 10 fois plus d’énergie que les modèles EPR et cela, sans gaz à effet de serre, ni émissions de CO2 ou de particules fines !

    Les particules fines (en suspension dans l’atmosphère et d’un Ø inférieur à 10 micromètres) sont essentiellement issues des combustions de matières fossiles non seulement produites par les humains, mais en très grande majorité par la nature.

    A partir de 80 microgrammes/m3, l’alerte pollution est déclenchée à Paris, où la moyenne annuelle de la pollution a été mesurée à 24µg/m3 en 2014 (source OMS).

    Cette moyenne annuelle est de 22 µg/m3 à Londres, de 23 à New-York, de 93 à Mexico, de 121 à Pékin, de 135 au Caire, de 286 à Delhi, de 320 à Ahvaz en Iran, de 448 à Rawalpindi au Pakistan, ou encore de 540 µg/m3 à Peshawar, ville de 1,8 million de Pakistanais.

    Qui sont les pollueurs ?

    Les ayatollahs de l’écologie à tous les étages, relayés par les médias complaisants, ne cessent de désigner les Européens en particulier comme les premiers responsables de la pollution de la planète, nous accusant quasiment d’être des « criminels ». Ça suffit !

    Ces vieux adeptes du « Peace and Love » taisent les effets des tempêtes solaires sur le réchauffement climatique, ainsi que la pollution climatique conséquence des éruptions volcaniques qui, elles, dégagent des millions de tonnes de CO2 et des millions de m3 de gaz sulfureux et toxiques tous les ans dans l’atmosphère.

    Selon une récente étude de Global Carbon Project, publiée dans le quotidien espagnol El Pais ce 21 décembre, les émissions de CO2 ont progressé de 1990 à 2016 de 22% dans le monde. Les détails sont instructifs :

    • En Europe, on constate une diminution de 35% au Royaume-Unis, de 14% en France, de 16% en Belgique, de 17% en Italie, de 24% en Allemagne, de 37% en Russie, de 20% en Finlande et de 2% en Suède ; mais elles augmentent de 4% en Hollande, de 13% en Espagne et de 26% en Norvège !
    • En Asie on observe une augmentation du CO2 de 4% au Japon, de 141% en Corée du Sud, de 235% en Indonésie, de 208% aux Philippines, de 293% en Inde, de 316% en Chine, de 772% au Viet- Nam et de 1339% au Népal …
    • En Amérique du Nord, l’augmentation de CO2 a été de 4% aux Etats-Unis, de 21% au Canada et de 46% au Mexique.
    • En Amérique du Sud, les émissions de CO2 ont progressé entre 1990 et 2016 de 45% au Venezuela, de 86% en Argentine, de 141% à Trinidad et Tobago, de 134% au Brésil, de 162% au Chili et de 222% au Pérou.
    • En Afrique et au Moyen Orient, seul le Zimbabwe a réussi à diminuer ses émissions de CO2 de 30% entre 1990 et 2016. La hausse est de 154% au Maroc, de 185% en Egypte, de 105% au Koweït, de 161% au Nigeria, de 50% en Afrique du Sud, de 242% en Arabie Saoudite, de 360% dans les Emirats, de 487% à Oman, de 218% à Madagascar, de 600% en Angola et de 9580 % en Namibie !
    • En Nouvelle Zélande, les émissions de CO2 ont augmenté de 41% et en Australie de 43%.

    Mais malgré ce constat irréfutable, les Khmers verts européens s’obstinent à nous montrer du doigt comme de vilains pollueurs, refusant tout effort pour diminuer nos consommations énergétiques et polluantes.

    Les immigrés clandestins, réels hors-la-loi, n’ont rien à foutre chez nous.

    La gauche bien-pensante, bourgeoise et bohême, se montre tolérante et complaisante, pour ne pas dire complice envers les laquais de l’Islam, comme Tariq Ramadan ou Edwy Plenel, qui eux, combattent par tous les moyens les prétendus « islamophobes » réels ou supposés. Ces chrétiens de gôche, soi-disant humanistes, prêchi-prêcheurs de l’accueil des immigrés de la planète entière, nous obligent d’en héberger quelques-uns dans notre salon, quand eux-mêmes habitent dans des logements administratifs, aux frais de la princesse.

    Par ailleurs, il est tout de même curieux de lire que les députés écologistes qui siègent au Parlement Européen acceptent sans broncher que cette institution bruxelloise tolère que ses 751 députés dépensent 95.000 euros chaque année, sans avoir besoin de les justifier.

    C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres et de leur imposer ses principes, alors qu’on ne se les applique pas à soi-même !

    Il est interdit d’interdire.

    Ce slogan imbécile cher aux soixante-huitards qui ont infiltré toutes les sphères de l’Etat et de la bureaucratie européenne, ne semble plus d’actualité maintenant quand ceux-ci se trouvent aux commandes.

    Ces saltimbanques, clamant jadis le « volem viure al pais », imposent leurs utopies sectaires d’Oslo à Malaga et de Nantes à Bucarest. Partout, ils veulent bannir le diesel ! Les voitures de Monsieur Tout le Monde… car on parle moins des camions et des autres transports polluants.

    Et les khmers verts ne manifestent JAMAIS devant les aéroports d’Europe pour interdire le vol des avions, énormes sources de pollutions diverses !

    Pas de BLOCAGE des PORTS pour interdire que les énormes porte-conteneurs ne puissent accoster en Europe.

    Ces monstres marins, comme les superpétroliers, sont la première source de pollution au monde (l’équivalent de toute la circulation automobile mondiale), car ils consomment du fuel lourd, le plus polluant des combustibles. Mais motus dans les médias, ce n’est pas porteur…

    Et quel est le rôle des vents qui portent la pollution dans les cieux ? Les éoliennes vont la disperser ? Partout ? Dans les pays voisins ? Plus de frontières pour les nuages toxiques qui nous arrivent des pays de l’Est ?

    La Norvège pour sa part, vient de bannir les vieux navires de croisière à partir de 2019 afin de protéger les fjords inscrits au patrimoine mondial du pays.

    Nos extrémistes verts quant à eux ont réussi à convaincre les gouvernements, actuellement au Pouvoir, d’interdire de circulation les véhicules diesel dans nos cités, dénommées Zones de Basses Emissions, au prétexte d’assainir l’atmosphère et d’améliorer la santé publique.

    Ainsi, pour prendre Bruxelles en exemple, comme capitale de l’Europe (plus exactement capitale de l’Eurabia, car grande est la présence d’Arabes dans nos rues), ce sont 40.000 propriétaires de voitures diesel qui ne pourront plus rouler dans la Région Bruxelloise (19 communes et environ 1,3 million d’habitants) dès le 1er Janvier 2018 !

    Et au 1er  janvier 2020, 500.000 autres propriétaires de véhicules diesel seront eux aussi interdits d’accès à la capitale.

    Ces prophètes de l’énergie renouvelable ignorent superbement les incidences sociales, économiques et financières de leurs ukases. Ils nous vantent les bienfaits de la voiture électrique, sans prendre en compte sa faible autonomie, son bilan CO2 catastrophique (recyclage batteries et composants), ni l’explosion des coûts indispensables à la production d’électricité supplémentaire et à l’installation d’un maillage serré de milliers bornes d’alimentation.

    Ils se bercent d’illusions et leurs chimères vont encore nous coûter des dizaines de milliards d’euros, à l’exemple des portiques de contrôle pour les poids lourds véritable fiasco et monument à ériger au nom de l’imbécilité socialaud-écolo-bobo.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un an de Trump et toujours pas de guerre mondiale

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    De Jérusalem à Pyongyang, esquisse d'un bilan par Matthieu Baumier

    Alors que le président des États-Unis a soulevé un hypocrite tollé en reconnaissant la réalité de Jérusalem comme capitale d’Israël, et que l’ONU annonçait le 17 décembre 2017 examiner – à la demande de l’Égypte – la possibilité d’une résolution contre cette reconnaissance, comment la crédibilité des États-Unis en matière de politique étrangère est-elle perçue à l’issue de cette première année de pouvoir de Donald Trump ?

    Les États-Unis ne cessent de perdre leur crédibilité en matière de politique étrangère. C’est ce qu’écrit, dans un article de la revue Foreign Affairs, l’universitaire de Princeton Keren Yarhi-Milo, dont l’essai à paraître mi-2018 est attendu1. Selon elle, ce fut déjà le cas avec Obama. Et cela s’accentuerait avec Trump : « Trump suffers from a credibility gap » (« Trump souffre d’un déficit de crédibilité »), écrit-elle. Pour des raisons psychologiques. L’usage veut, dans les milieux opposés à Trump, aux États-Unis comme en Europe, de lui accorder un cerveau plus proche de celui de Stallone dans Rambo que de celui d’un « sage » néo-new âge/new-yorkais nourri au quinoa, au cannabis et aux algues bio depuis sa plus tendre enfance. La côte Est des États-Unis et Paris ne parviennent toujours pas à accepter la victoire d’un Trump.

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  • LA FRANCE EST LE PAYS LE MOINS RACISTE DU MONDE

    Encore des accusations de racisme ! Après Deschamps, voici venu le tour d’Antoine Griezmann, la coqueluche de la nouvelle équipe de France, celle finaliste de l’Euro. Jusqu’où peut aller la chasse aux sorcières ? On peut se permettre d’en rire franchement quand on voit la composition de notre équipe nationale, qui fait la part belle aux joueurs d’origine immigrée.

    Ces mises en demeure permanentes du peuple de France commencent à bien faire ! S’il y a bien une nation, en Europe et ailleurs, qu’il est absurde de taxer de xénophobie, c’est bien celle-là. De par notre position géographique, nous n’avons jamais eu une philosophie isolationniste de pays insulaire comme l’Angleterre ou le Japon. L’Alsace, la Normandie, le pays basque sont des régions  » mixtes  » qui ont apporté au trésor français leur richesse culturelle et à leurs voisins un peu de l’esprit franc. Puis, historiquement, il convient de rappeler que nous sommes le produit d’un mélange de traditions celtes et latines, auquel s’est greffé ultérieurement un pouvoir germain, et donc une nation intrinsèquement multiculturelle.

    Qui voudrait retirer à notre histoire l’apport de ses grands immigrés l’appauvrirait terriblement. C’est la spécificité de notre patrimoine, qui embrasse bien des genres, ouvert aux influences. Sans Lully l’Italien, musicien en titre de la cour de Louis XIV, célébrant la monarchie et aujourd’hui un de ses glorieux symboles, sans le Polonais Chopin, sans Rousseau ou Picasso, toutes nos Histoires de l’Art seraient à refaire ! Et Napoléon ! Aussi, dans un autre domaine, Platini et Zidane, ce dernier ayant tout de même réussi l’exploit de faire chanter la Marseillaise au pays entier en 98 !

    Ce qui nous ramène à Griezmann. Grizou, le  » bon Français « , qui fait la nique à Benzema… Pourtant, portugais par sa mère, il n’est pas le type du franco-français nommé Le Coq. Ces suspicions sont nauséabondes. Et au-delà de son cas particulier, qu’est-ce qui peut bien les distinguer, ces expatriés qui ont participé au grand œuvre ? Déjà ils ont été formés par le goût et l’idéologie français, profondément français avant tout, dans leur tempérament, dans leur approche. Ils se sont abandonnés à la vue française du monde, ils se sont dépouillés pour devenir français pleinement, comme dans ses attendrissants tableaux médiévaux que l’on appelle des Vierges de Miséricorde où Marie abrite sous son manteau des échantillons de la société tripartite, ainsi Marianne peut prendre sous son aile qui le désire pourvu qu’il ait l’humilité de supporter son joug.

    En définitive, à partir de quoi fait-on un Français, et à partir de quand est-on naturalisé ? Est-ce une adhésion totale au tronc commun des valeurs catholiques et républicaines ? Est-ce une question d’origine, de générations, ou de services rendus à l’État ? Sans doute, c’est simplement quand on se pense Français, quand on se sait l’être, et que les autres nous reconnaissent comme tels.

    http://bvoltaire.com/france-pays-raciste-monde/

  • Le mouvement dextrogyre à l’épreuve des élections de 2017

    6a00d83451619c69e201bb09e1b51d970d-800wi.pngEntretien avec Guillaume Bernard, auteur de La Guerre des droites aura bien lieu. Le mouvement dextrogyre :

    Les élections de 2017 ont plus que déçu, c’est un euphémisme, l’électorat de droite, qu’il ait été filloniste ou mariniste. Certains en ont donc conclu que le « mouvement dextrogyre » que vous avez théorisé n’était qu’une vue de l’esprit.

    Je maintiens que le mouvement dextrogyre est sous nos yeux. Mais, pour pouvoir prendre position à son sujet, encore faut-il savoir de quoi il s’agit. Il m’est difficile de vous cacher un certain agacement quand j’entends des commentaires venant de la part de ceux qui, à l’évidence, n’ont pas pris la peine de lire mon livre. Il est toujours à leur disposition et continue, d’ailleurs, de se vendre. S’ils font cet effort de lecture, ils pourront constater que, au-delà des questions électorales que je ne traite qu’en quelques pages, j’essaie surtout d’identifier et d’expliquer les positions philosophiques classique (de droite) et moderne (de gauche) à propos des questions politiques essentielles (identité, construction européenne, insécurité, économie, famille, bioéthique, etc.).

    Cela dit, le mouvement dextrogyre consiste dans le glissement des idéologies de droite vers la gauche en raison, d'une part, de l'effondrement de l'idéologie collectiviste et, d'autre part, d'un regain d'intérêt et de diffusion des idées classiques. L'évolution du spectre politique depuis plusieurs années – y compris les élections de 2017 ! – l’illustre parfaitement : ce qui est « de » droite se réaffirme en tant que tel (il y a même une progression électorale) tandis que ce qui n'est qu' « à » droite (mais pas de droite) glisse vers le centre. Je n'ai jamais expliqué que le mouvement dextrogyre consistait et se réduisait à une « droitisation » de l'électorat. Et, ce, pour une raison très simple : tout ce qui est classé à droite n'est pas de droite ou, pour le dire autrement, toute une partie de ce qui est sur la droite du spectre politique est philosophiquement moderne et donc beaucoup plus compatible avec la gauche qu'avec ce qui est ontologiquement de droite.

    Donc, oui, il y a dans les médias, dans l'opinion publique, une progression des idées qui sont authentiquement de droite. Il faut avoir la mémoire courte pour ne pas se souvenir que les questions de l'immigration, de l'identité, de la définition des corps sociaux (autant la nation que la famille) étaient totalement taboues il y'a quelques années encore. Elles ne le sont plus. Si ces idées n’ont pas été défendues lors des élections de 2017, ce n’est pas de la faute des analystes ou des électeurs mais des hommes politiques ! Le mouvement dextrogyre est bien en œuvre. Si ce concept met en évidence une évolution constatable, celle-ci est en cours et n’est pas encore achevée.

    Le mouvement dextrogyre suppose la classification des forces politiques selon le clivage droite-gauche. Pourquoi ?

    Électoralement, le clivage droite-gauche s’est cristallisé sous la Ve République en raison du mode de scrutin mis en place en 1962 (majoritaire à deux tours avec uniquement deux candidats au second tour) dont l’effet a été amplifié par ce qu’il est convenu d’appeler le phénomène majoritaire (la démobilisation du camp ayant perdu la présidentielle conduit à la victoire des candidats du nouveau chef de l’État à l’occasion des législatives). Sous les régimes précédents, le clivage était plus flou dans la mesure où les partis politiques modérées pouvaient s’allier avec des forces connexes de l’autre camp et ignoraient les organisations extrêmes de leur bord.

    Pour autant, il possible d’identifier, depuis la Révolution, des forces politiques dont l’idéologie est de droite ou de gauche. René Rémond a, dans les années 1950, proposé une classification des courants de droite : les droites réactionnaire (légitimiste, catholique sociale), bonapartiste et orléaniste. L’épigone de la seconde est, au XXe siècle, le gaullisme. Quant à l’orléanisme, il est incarné par le courant libéral. Depuis, d’autres classifications ont peu être proposées (par exemple : droites populiste, autoritaire et libérale) mais ne remettent pas en cause, pour l’essentiel, l’identité idéologique de ces courants classés sur la droite du spectre politique. En fait, c’est l’appartenance à la droite du bonapartisme et de l’orléanisme qui a été discutée. Il a été montré par Frédéric Bluche que ceux-ci ont été, au XIXe siècle, des centres : le premier par synthèse, le second par rejet des extrêmes (réactionnaires d’un côté, républicains de l’autre).

    Ce n’est qu’en raison de la vie politique et du développement des idées socialistes collectivistes qu’ils se sont retrouvés sur la droite du spectre politique. D’ailleurs, dans une récente étude renouvelant l’analyse de la gauche (en ne la réduisant pas aux courants communiste, socialiste et radical en action depuis la IIIe République), Jacques Julliard n’a t-il pas montré que le courant libéral était (avec les gauches jacobine, collectiviste et libertaire) l’une des forces de ce camp ?

    A suivre

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/12/le-mouvement-dextrogyre-%C3%A0-l%C3%A9preuve-des-%C3%A9lections-de-2017.html