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  • Gérard Depardieu au sujet des Algériens de Marseille : “ils ne pourraient pas se comporter comme ça en Algérie”

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    Gérard Depardieu était l’invité de l’émission Quotidien sur TMC, le 13 février dernier. Il a ainsi été question de Marseille, ville où l’acteur a tourné la deuxième saison de la série éponyme de Netflix.
    Gérard Depardieu en a profité pour évoquer le comportement des ressortissants algériens qui y vivent :
    Les Algériens qui vivent à Marseille ne pourraient pas se comporter comme ils se comportent à Marseille en Algérie. Jamais vous voyez un Algérien mal se comporter en Algérie parce qu’ils sont vite ramenés au respect par les anciens.
     
     

    Gérard Depardieu à propos des Algériens de Marseille : "ils ne pourraient pas se comporter comme ça en Algérie"

    https://fr.novopress.info/

  • Le ministère de la justice révèle le nombre de détenus étrangers en France

    6a00d83451619c69e201b8d2dab451970c-250wi.jpgLes double-nationalités ne sont pas comptabilisées.

    Sur 69 077 détenus au 1er février 2017, on compte 14 964 étrangers soit plus de 20% des détenus. Les nationalités les plus représentées sont :

    • algérienne 1 954
    • marocaine 1 895
    • roumaine 1 496
    • tunisienne 1 002
    • albanaise 551
    • portugaise 480
    • congolaise 427
    • espagnole 319
    • turque 301
    • surinamaise 271
    • néerlandaise 239
    • géorgienne 237
    • brésilienne 216
    • italienne 213

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME : LA FRANCE TOUJOURS PLUS SOUMISE

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    C’était le 31 octobre 2017, à Strasbourg. Emmanuel Macron, qui adore – semble-t-il – se mettre en scène devant les instances internationales, prononçait un discours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Discours passé relativement inaperçu et durant lequel le Président s’était engagé à ratifier le protocole 16 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Ce protocole facultatif – mais lorsqu’il s’agit de toujours plus de supranationalité, avec Emmanuel Macron, cela devient vite obligatoire – prévoit la possibilité, pour les « plus hautes juridictions » des États signataires de la Convention, de demander « un avis consultatif à la CEDH sur des questions de principes relatives à l’interprétation ou à l’application des droits et libertés définis par la Convention », et sous réserve que cette saisine intervienne « dans le cadre d’une affaire pendante devant elle ». On notera avec intérêt le peu d’enthousiasme – à la différence d’Emmanuel Macron – d’un certain nombre de pays parties à signer ce protocole 16. En effet, depuis 2013, seulement 18 pays l’ont signé sur les 47 membres du Conseil de l’Europe, et certains États ont carrément refusé de signer : la Russie, la Pologne, le Royaume-Uni et… l’Allemagne !

    L’objectif de ce protocole, comme l’exprime pudiquement le projet de loi présenté à l’Assemblée nationale cette semaine, est de « renforcer le dialogue entre les juges de la CEDH et les juges nationaux ». En clair, le but est de poursuivre l’entreprise de soumission de nos juridictions nationales à des instances supranationales, sans aucune légitimité démocratique. Ce projet de loi est donc discuté ces jours-ci à l’Assemblée car Macron a dit, Macron le fait – comme on sait. Et, sans surprise, il sera certainement voté.

    Précisons que les « hautes juridictions », qui seront habilitées à saisir la CEDH, sont le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État et la Cour de cassation. Ainsi, on notera que, curieusement, le Conseil constitutionnel se voit qualifié de « juridiction », alors même que la Constitution le considère comme une institution sui generis qui ne relève pas de l’ordre judiciaire. D’ailleurs, ses membres n’ont pas le statut de magistrats, comme les conseillers d’État. Consulté sur ce projet de loi, le Conseil constitutionnel a, évidemment, donné un avis favorable sur le fait qu’il fasse partie de ce club très fermé qui sera habilité à dialoguer avec la CEDH… Un pas de plus vers le gouvernement des juges, donc.

    En 2015, Marion Maréchal-Le Pen, à la tribune de l’Assemblée, avait bien résumé le danger que représente l’emprise croissante de la CEDH sur notre souveraineté en soulignant « la méconnaissance de cette juridiction […] inversement proportionnelle au poids qu’elle exerce sur notre pays ». La députée de Vaucluse poursuivait : « Partie d’une louable intention – la défense des droits de l’homme –, cette juridiction s’est peu à peu érigée en gouvernement des juges étrangers dont les décisions s’imposent dans les législations nationales […] La convention européenne des droits de l’homme sur laquelle s’appuie la Cour était à l’origine un texte général, une proclamation de principe […] Y voyant un levier de pouvoir sans limite, ce texte fut constamment interprété et surtout politisé par la pratique et la jurisprudence des juges de Strasbourg. Une interprétation extensive au service d’un politiquement correct affirmé… » Tout était dit.

    Mme Boyer, députée LR des Bouches-du-Rhône, est montée à la tribune de l’Assemblée ce 15 février 2017 pour, elle aussi, dénoncer les dérives de cette CEDH. Mais plutôt que de dénoncer ces dérives, ne faudrait-il pas plutôt carrément dénoncer cette Convention ? Ratifiée entre deux portes par l’intérimaire Alain Poher en 1974, alors que de Gaulle et Pompidou avaient toujours refusé de le faire, la dénonciation de cette Convention rendrait à la France une grande partie de sa souveraineté juridique.

    Une petite précision, pour terminer : à la Cour de Strasbourg siègent des magistrats de Turquie et d’Azerbaïdjan, grandes patries des droits de l’homme devant l’Éternel, comme chacun sait…

    http://www.bvoltaire.fr/cour-europeenne-droits-de-lhomme-france-toujours-plus-soumise/

  • Proposition de loi visant à reconnaître les crimes contre la Vendée

    6a00d83451619c69e201b7c9501e97970b-250wi.jpgLes députés Emmanuelle Ménard et Marie-France Lorho ont déposé une proposition de loi

    visant à la reconnaissance des crimes commis contre la population vendéenne en 1793-1796 et annulant les lois en exécution desquelles ils ont été commis

    Elles expliquent :

    "Les opérations militaires connues sous le nom de « guerre de Vendée » ont causé la mort d’environ 200 000 personnes dont 170 000 habitants de la Vendée et 30 000 morts parmi les forces chargées de la répression contre la « Vendée militaire ». Au cours des années 1793 à 1796, 20 à 25 % de la population de cette région a péri. Cette guerre a été scandée par des massacres systématiques de prisonniers vendéens, par des pillages et des destructions massives des biens de la population vendéenne (leurs habitations, leurs récoltes, leurs troupeaux), ainsi que par de nombreux actes de barbarie (viols, tannerie de peaux humaines, utilisation de graisse humaine pour fabriquer du savon…). Les expéditions des « colonnes infernales » (de janvier à mai 1794) ont perpétré des crimes qui seraient qualifiés aujourd’hui, selon les cas, de crimes de guerre, de crime contre l’humanité ou de génocide.

    Ces violences ont été ordonnées par plusieurs lois votées par la Convention nationale et exécutées par les armées aux ordres du Comité de salut public, sous la surveillance constante des Représentants en mission, membres de cette même Convention et investis par elle sur proposition de ce même Comité de salut public. Trois lois majeures sont à l’origine de ces faits. [...]

    La Convention de l’ONU pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948, définit ce crime comme étant constitué par divers actes commis dans l’intention de « détruire en tout ou partie, un groupe national, racial, ethnique ou religieux, comme tel ». La jurisprudence des Tribunaux Pénaux Internationaux (pour le Rwanda - TPIR - et pour l’ex-Yougoslavie - TPIY) a précisé l’interprétation de cette définition puisque le crime de génocide peut être défini à partir d’un ensemble d’éléments nationaux, raciaux, ethniques et religieux. Ces critères peuvent s’entendre de manière objective (c’est-à-dire de manière factuelle) mais aussi subjective (c’est-à-dire du point de vue du persécuteur). Cette dernière interprétation s’impose dès lors que le critère racial n’existe que de manière subjective : les races n’existent que dans l’esprit des racistes.

    Pour déterminer si les Vendéens ont fait l’objet d’un génocide, il convient de se demander s’il a existé, ou non, un « groupe vendéen » (dans l’esprit de la Convention, de son Comité de salut public et des armées placées sous leur autorité) dont la destruction totale ou partielle, en raison de sa seule existence, aurait été recherchée. [...]

    Concrètement, le « groupe vendéen » peut être défini à partir de traits ethniques (ce sont des ruraux qui défendent un modèle social villageois traditionnel contre des élites urbaines qui veulent la promotion d’une société différente) mais surtout religieux. Devenus hors la loi, la foi catholique a été ardemment défendue par les Vendéens contre un régime qui voulait imposer une nouvelle religion.

    Mais surtout ce groupe se définit, selon la jurisprudence pénale internationale, par le regard stigmatisant des autorités parisiennes qui exigeaient l’anéantissement de cette « race mauvaise », « race rebelle », « race maudite », « race infernale », « race de brigands », « race abominable », « race impure » et qui « doit être anéantie jusqu’au dernier » selon les mots du représentant du peuple Garnier de Saintes, envoyé en mission auprès de l’armée de l’Ouest pour surveiller la mise en œuvre de ce programme.

    Le XIXème siècle est marqué par un déni où l’affirmation de l’idéal républicain n’était pas compatible avec la reconnaissance de la nature criminelle des violences commises par la Terreur en général et des massacres commis en Vendée en particulier.

    À partir des années 1960, il apparaît dans les travaux universitaires que les violences de la Terreur ne pouvaient être excusées au nom de la « théorie des circonstances », mais qu’elles ont bien constitué la mise en œuvre d’une politique délibérée. La République étant désormais la forme du gouvernement de la France, elle n’a plus besoin d’être protégée par un mythe révolutionnaire dans lequel il n’était pas possible de distinguer le bien du mal, la gloire du crime.

    L’article 1 de la présente proposition de loi vise à rétablir la mémoire historique nationale. L’opposition au régime républicain a longtemps été nourrie de la dénonciation des violences criminelles du régime de 1793-1794, c’est pourtant au nom de ce même idéal républicain qu’il convient aujourd’hui de reconnaître la nature criminelle des actes perpétrés à cette époque.

    L’article 2 entend dénoncer la survivance des lois qui ont ordonné le génocide des Vendéens dans l’arsenal juridique français. Elles n’ont, en effet, jamais été abrogées. Pourtant elles sont la négation même des principes régissant la Déclaration des droits de l’homme de 1789.

    L’article 3 vient préciser que cette proposition de loi n’ouvre la voie ni à des sanctions ni à des réparations qui, après deux siècles, seraient dépourvues de sens."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MACRON EN CORSE : UN JACOBIN AU SERVICE DE BRUXELLES

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    Pourquoi aurions-nous à prendre parti pour Macron contre les prétendus « nationalistes » corses, ou, au contraire, pour les seconds contre le premier ? Le succès récent, aux premières élections territoriales de la nouvelle collectivité, des autonomistes (représentés par Simeoni) et des indépendantistes (représentés par Talamoni) sous la marque déposée « nationaliste », est indéniable. Comme l’est l’apparente fermeté de Macron, lors de son voyage récent sur l’Ile de Beauté, face à des revendications inacceptables en tant que telles. Elles sont de trois ordres.

    Des revendications inacceptables

    Les premières sont anticonstitutionnelles. Il en est ainsi de la co-officialité de la langue corse, le français étant l’unique langue officielle de la « république » (article 2 de la Constitution), c’est-à-dire de l’Etat français. Ou du statut de résident, qui aboutirait à dénier aux autres citoyens français l’exercice de leurs pleins droits sur une partie du territoire national. Certes, une modification de la Constitution est toujours possible ; il en a été ainsi en Nouvelle-Calédonie pour favoriser les indépendantistes par la création, sous Mitterrand, d’une catégorie propre à l’archipel de sous-citoyens français auxquels il sera interdit de voter à l’automne prochain lors du scrutin d’autodétermination. Nul doute que, s’agissant du statut de résident, même si c’est la question immobilière que les séparatistes mettent aujourd’hui en avant, c’est à l’exemple néocalédonien qu’ils pensent, dans l’espoir d’un futur référendum sur l’indépendance de l’île.

    Les secondes exigences sont insupportables au plan éthique, puisqu’elles visent à faire passer pour des prisonniers politiques de vulgaires et lâches terroristes, comme l’assassin du préfet Érignac.

    La troisième série d’exigences — les moins choquantes — a trait à la fiscalité, la Corse ayant déjà, du reste, un statut fiscal dérogatoire qui remonte au Consulat, en raison de son insularité. Macron a fait justement observé qu’une éventuelle réforme fiscale entraînerait nécessairement une réduction équivalente des importantes dotations de l’Etat attribuées à l’île.

    Doit-on dès lors applaudir la fermeté de Macron, qui a refusé, apparemment comme un Jacobin pur sucre, toutes ces exigences ? Natacha Polony se trompe lorsque le 9 février dernier, dans FigaroVox, elle écrit qu’ « en opposant un mépris suffisant aux légitimes aspirations corses d’une démocratie plus proche du peuple, Emmanuel Macron est passé à côté de l’Histoire », ajoutant : « On attendait de Gaulle, il n’y eut que Guy Mollet » — pense-t-elle au président du Conseil envoyant le contingent en Algérie pour y organiser la répression ? Dans ces conditions, elle irait encore plus loin que les séparatistes qui se sont contentés, dans un jeu de rôles des plus classiques, de qualifier de « haineux, provocateurs et méprisants » les propos du chef de l’Etat, menaçant, il est vrai, du retour à la situation chaotique qui a prévalu des années 70 jusqu’à une période relativement récente.

    Un problème corse ?

    Il existe un problème corse, dont témoigne l’élection de cette chambre introuvable pour les « nationalistes ». Mais, paradoxalement, ces élections territoriales sont le copié-collé des élections présidentielle et législatives nationales.  Les Corses, en portant au pouvoir une majorité « nationaliste » n’ont fait rien d’autre que de chercher à se débarrasser de leur vieille classe politique vermoulue sur l’île comme les Français, en général, de la leur en élisant Macron et une assemblée En marche. Mais c’est, dans les deux cas, sans enthousiasme puisque l’abstention a frôlé les 48 % au second tour en Corse.

    Surtout, pour nous, qui ne sommes pas jacobins, le problème posé par une population française à forte identité culturelle régionale ne saurait être résolu dans le cadre d’un régime républicain, incapable de décentraliser sans nuire à l’unité nationale. Ou plus exactement, c’est la République qui fait de ces identités régionales autant de problèmes, alors même qu’une monarchie fédérative forte pourrait les laisser s’épanouir sans que leur particularité menaçât l’unité du Royaume. Ce que n’a pas vu Natacha Polony. Et refusent de voir tous ceux qui voudraient en finir avec un jacobinisme effectivement mortifère pour les forces vives de la nation, mais sans remettre en cause les institutions qui le rendent nécessaires.

    Corse… et Européen !

    Ou du moins le rendaient nécessaire. Car ne commettons aucun contresens sur la prétendue attitude de fermeté de Macron. Son jacobinisme, si jacobinisme il y a, n’est au service ni de la République ni, encore moins, de la France. Outre que M. En-Même-Temps s’est dit favorable à une reconnaissance de la Corse dans la Constitution, par un aménagement de son article 72 consacré aux collectivités territoriales, reconnaissance qui ouvrira la boîte de Pandore de revendications régionalistes plus ou moins fondées, il a surtout avoué son désintérêt du maintien de la Corse dans l’ensemble français comme tel, en déclarant : « Personne ne vous reprochera de vous dire Corse et Français, Français parce que Corse, Corse parce que Français, Européen… Dans cette identité indissociable je veux ouvrir avec la Corse cette page pour qu’elle puisse réussir. »  Oui, qu’allait donc faire l’Europe en cette galère ? N’oublions pas que le nouveau manifeste d’En marche, adopté à la fin de l’année dernière, a supprimé toute référence à la France et à la nation : seule l’Europe y subsiste. En étendant l’« identité indissociable » constituée par le fait d’être corse et français au fait d’être européen, Macron met sur le même plan l’appartenance à une institution supranationale et celle à une patrie, une histoire et une culture. Il dilue l’identité nationale et régionale dans le fourre-tour européen. Comme l’a montré l’exemple catalan, l’Europe ne favorise plus, directement du moins, l’éclatement des Etats-nations, à partir du moment où elle les a affaiblis suffisamment pour imposer ses directives. Pourquoi favoriserait-elle, du moins dans l’état actuel des choses — il peut changer —, de nouvelles communautés jalouses de leur jeune souveraineté, quand les vieux Etats ne sont plus jaloux de la leur ? Des régions à forte identité pourraient devenir, dans ce grand espace bureaucratique soumis au mondialisme, autant de grains de sable dans une mécanique désormais bien huilée. Macron, dont l’horizon indépassable est l’Europe, n’est jacobin que dans la mesure où son « jacobinisme » est au service de Bruxelles.

    François Marcilhac

    https://www.actionfrancaise.net/2018/02/12/macron-corse-jacobin-service-de-bruxelles/

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [IV]

    La production automobile de masse

    Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

    1ère partie : l’Homme Masse

    « De Caillaux à Giscard » : le système libéral

    En effet, si la production élimine progressivement la masse, la consommation lui reste soumise. Quand les belles âmes s'indignent que certains proposent de renvoyer chez eux les immigrés, un calcul cynique explique l'appui qu'elles reçoivent des « médias «. Il ne faut pas laisser partir des consommateurs. Tout ralentissement des achats serait catastrophique. La massification ne s'explique pas que par le travail à la chaîne. Une transformation plus profonde peut-être s'est opérée. Pendant des millénaires, l'homme produisait pour consommer. Il fallait se nourrir, se vêtir, mais aussi satisfaire d'autres besoins, d'ordre spirituel, militaire ou intellectuel, construire des temples et des palais, entretenir des prêtres, des sorciers, des guerriers, des administrateurs. Désormais l'homme consomme pour produire. Les besoins étant, pour l'essentiel, satisfaits, l'organisation rationnelle du travail et le machinisme n'ont pas épuisé leurs capacités productives. Il convient donc de susciter le désir de marchandises qui ne sont pas nécessaires. La publicité s'en charge et rapidement le désir se transforme en besoin. L'habitant des villes peut sans difficulté, se passer d'une automobile, disposant de transports en commun confortables et souvent plus rapides. Qui ne possède pas sa voiture particulière passe pourtant soit pour un miséreux soit pour un attardé. Le conformisme et l'individualisme se conjuguent pour obliger à consommer, fut-ce des objets parfaitement inutiles, les gadgets. Si la consommation se ralentit, pour une raison ou pour une autre, que les gens ont moins d'argent, que la mode change, que la saturation apparaît, il faut fermer des usines et mettre des gens au chômage. Toute diminution du niveau de vie de la masse entraîne une crise économique. Si l'on veut assurer un développement harmonieux de la production, chaque individu doit pouvoir continuer de se procurer les produits de la grande industrie, qu'il soit en bonne santé ou malade, jeune ou vieux, riche ou pauvre.

    Le système libéral n'a pu fonctionner qu'aussi longtemps que la production de masse n'affectait qu'un secteur, le textile. Quand la demande l'emportait sur l'offre, les patrons devaient embaucher et accepter de payer des salaires plus élevés, des entreprises mal gérées parvenaient à subsister puisqu'elles trouvaient des débouchés. Le moment venait nécessairement où l'offre finissait par dépasser la demande. Les stocks s'accumulaient, les prix baissaient. Les entreprises mal gérées disparaissaient, les autres subsistaient en réduisant les salaires de ceux qu'elles conservaient. Peu à peu, les stocks s'écoulaient et la crise se résorbait. L'économie en sortait assainie. Seules les entreprises les mieux équipées, les mieux administrées subsistaient. Grâce aux gains de productivité qu'il leur avait fallu réaliser, elles produisaient à meilleur marché, elles avaient amélioré la qualité et la diversité de leurs fabrications. Ainsi les crises cycliques représentaient un facteur de progrès.

    Ce mécanisme ne fonctionnait qu'en raison de la structure de la consommation. Le budget des familles ouvrières, essentiellement consacré à la nourriture et au logement, comportait, sans doute, quelques achats de produits manufacturés (vêtements, meubles, quincaillerie) mais seulement en période de relative aisance, quand il était possible d'économiser. Les classes aisées absorbaient l'essentiel de la production. En temps de crise, elles continuaient d'acheter, moins sans doute mais suffisamment pour que s'écoulent les stocks. Certes, les ouvriers, réduits au chômage, survivaient dans les conditions les plus pénibles. Quelques philanthropes s'efforçaient d'adoucir leur sort mais personne, en dehors de catholiques sociaux et de socialistes, ne s'indignait d'une situation qui s'accordait à la nature des choses.

    Tout changea lorsque l'introduction du travail à la chaîne permit la production de masse. Ford et non Lénine, fut le grand révolutionnaire du début du siècle. Rompant avec la pratique patronale des bas salaires, il comprit que ses ouvriers étaient aussi ses futurs clients et qu'il convenait qu'ils gagnent assez pour acheter des voitures. La production de masse débouchait sur la consommation de masse. Ce qui allait modifier totalement la structure de l'économie. Ainsi la production de masse suppose l'immobilisation de capitaux considérables que l'autofinancement ne suffit plus à réunir. Entre le moment où le constructeur décide de lancer un nouveau modèle de voiture et le moment où celui-ci sort des chaînes, il s'écoule plusieurs années. De même l'innovation technologique devient l'affaire de bureaux d'études, qui mobilisent des équipes de chercheurs. Les entrepreneurs doivent faire appel aux banques, leurs fonds propres ne suffisant plus. Mais l'appareil financier recherche le profit à court terme. L'argent immobilisé ne « travaille pas » ou du moins trop lentement pour rapporter. Le banquier emprunte les sommes qu'il prête. Il faut que le capital dont il dispose soit toujours disponible. Ainsi l'entrepreneur a besoin de crédits à long terme et le banquier ne peut consentir que des crédits à court terme, sinon le taux d'intérêt deviendrait si élevé qu'il découragerait l'entrepreneur. Comment en sortir ? Par des artifices comptables qui transforment le court terme en long terme.

    Cette contradiction en a engendré une autre. L'investissement ne saurait être supérieur à l'épargne, c'est-à-dire à la part du revenu national soustrait à la consommation, d'une manière ou d'une autre. Cette vérité de bons sens convient à une économie de type classique où l'entrepreneur utilise ses propres capitaux ou ceux qu'il se procure en multipliant le nombre de ses associés grâce à des souscriptions d'actions. Vaut-elle encore, quand il lui faut investir à très long terme ? Il est conduit dans ses choix à anticiper. Le modèle que prépare le constructeur risque d'être périmé avant d'être mis en vente, de ne pas correspondre à l'évolution des goûts et des besoins de la clientèle.

    Et surtout, il est obligé de vendre à crédit. L'acheteur d'une voiture a rarement les moyens de payer comptant. Lui aussi anticipe. Il dépense l'argent qu'il n'a pas encore mais dont il compte disposer, pour autant que ses revenus continuent d'augmenter. Les organismes financiers, en principe, utilisent l'épargne reçue en dépôt d'une manière ou d'une autre (dépôts à vue, emprunts obligatoires, gestion de portefeuilles etc.…) pour financer ces diverses anticipations. Tout semble donc rentré dans l'ordre, mais à condition que les banquiers ne commettent aucune erreur, qu'ils ne se montrent ni trop timorés, car ils casseraient l'expansion, ni trop laxistes car ils cesseraient de la contrôler. En théorie, ces excès inverses devraient se compenser. Ce qui se révélerait exact si chaque opérateur prenait ses décisions par un calcul rationnel. Les risques d'erreur s'annuleraient à peu près. Les choses ne se passent pas ainsi en pratique. Il existe un effet d'entraînement. A certains moments, les banquiers, emportés par l'euphorie, prêtent avec trop de facilité, à d'autres, ils s'effraient et resserrent le crédit, étranglant les entreprises.

    Que s'est-il passé en 1929 ? La prospérité a conduit les industriels, les particuliers et les banquiers à anticiper sur un progrès supposé indéfini tant de la consommation que de la production. Les industriels ont succombé au vertige du gigantisme, les particuliers ont multiplié les achats à crédit - y compris les achats d'actions  et les banquiers ont trop utilisé les artifices comptables qui permettent de transformer le court terme en long terme, si bien que les Etats-Unis investissaient plus qu'ils n'épargnaient. Tout fonctionnait convenablement parce que la bourse de New York drainait les capitaux du monde entier. Il a suffi que le flux d'épargne diminue, même légèrement pour provoquer la catastrophe. Il fallait donc réajuster l'épargne et l'investissement. Les économistes libéraux ont immédiatement présenté une solution d'apparence raisonnable. Il suffisait de diminuer les salaires et même, de l'opinion de Rueff, de supprimer purement et simplement les allocations de chômage, en un mot de pratiquer une politique de déflation. C'était oublier que désormais la consommation de masse fournissait le moteur de la production de masse. Quand on fabriquait quelques milliers de voitures par an, la misère du peuple n'empêchait pas les stocks de s'écouler peu à peu et puisqu'il fallait bien les reconstituer, les commandes relançaient la production. Il n'en va plus de même, quand le stock se chiffre par millions de voitures. L'économie avait changé d'échelle et les libéraux, enfermés dans leurs abstractions ne s'en étaient pas aperçu. La solution fut trouvée non par un théoricien mais par deux hommes de terrain, l'allemand Schacht financier d'Hitler et Morgenthau, le principal conseiller de Roosevelt. L'un et l'autre partirent d'une idée simple. La mécanique libérale ne fonctionnait plus, les stocks ne diminuaient pas parce que les achats des classes aisées n'avaient plus qu'une influence marginale sur le marché. La production de masse ne reprendrait que si l'on donnait à la masse les moyens de consommer d'où une politique de grands travaux financée artificiellement. Il fallut néanmoins la seconde guerre mondiale pour surmonter la crise, les armements constituant une production dont la consommation n'est pas entravée par des considérations budgétaires.

    Ni Schacht ni Morgenthau n'avaient pu s'inspirer de la célèbre « general theory of employment, interest and money » de John Maynard Keynes, publiée seulement en 1936. Cependant, l'inspiration demeurait la même. Les uns et les autres substituaient à une conception statique de l'économie, où les équilibres se rétablissaient automatiquement, une « description dynamique » selon l'expression de Keynes. Les classiques visaient en fait un état quasi stationnaire. Ce qui donnera, sous une forme journalistique, la « croissance zéro » préconisée par le club de Rome, croissance zéro de la production et de la démographie. Mais l'expérience montre assez qu'il n'y a jamais d'état quasi stationnaire. En économie, comme dans les autres domaines, qui n'avance pas recule.   •  (A suivre - A venir : « De Caillaux à Giscard : Le système libéral » suite)

    Illustration ci-dessus : Pierre Debray au rassemblement royaliste des Baux de Provence [1973-2005]

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [I]

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [II]

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [III]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Relaxe « surprise » de Bendaoud, par Franck Deletraz

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    9052-20180216.jpgUne chose est sûre : Jawad Bendaoud pourra remercier les gros médias. A force d’insister sur son interview surréaliste de novembre 2015, ses bouffonneries insupportables, et de le présenter comme une « petite frappe », ceux-ci auront en effet donné un prétexte à une justice noyautée par le Syndicat de la magistrature pour prononcer mercredi la relaxe de cet homme qui a logé les djihadistes responsables de la mort de 130 personnes lors des attentats de Paris.

    Conscient de sa dangerosité, le parquet – qui a immédiatement fait appel de cette décision – avait pourtant requis contre lui quatre ans de prison. Mais le tribunal correctionnel présidé par Isabelle Prévost-Desprez, estimant que l’enquête n’avait pas permis d’établir que Bendaoud avait conscience d’héberger des islamo-terroristes et que lui-même n’en était pas un, a décidé de le remettre en circulation dès mercredi soir. Tout comme Youssef Aït Boulahcen qui, bien que condamné à quatre ans de prison dont un avec sursis pour « non-dénonciation de crimes terroristes », a pu repartir libre, faute de mandat de dépôt délivré par le tribunal…

    Très en colère, la mairie de Saint-Denis, qui s’était portée partie civile dans cette affaire, a en tout cas fort justement dénoncé cette relaxe qui, a-t-elle souligné, « renvoie dehors un délinquant multirécidiviste dont les pitreries ne doivent pas masquer la réelle dangerosité ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 16 février 2018

    https://fr.novopress.info/209610/relaxe-surprise-de-bendaoud-par-franck-deletraz/

  • Jawad : un criminel en liberté - Journal du Jeudi 15 Février 2018

  • Le bras d’honneur d’Orban à l’UE : gardez vos migrants musulmans, on ne les prendra pas

    Le bras d’honneur d’Orban à l’UE : gardez vos migrants musulmans, on ne les prendra pas

    Bon sang, si l’Europe avait des dirigeants comme en Hongrie, l’Europe, et la France en particulier, seraient restées ce qu’elles étaient : des pays purement de civilisation judéo-chrétienne, des pays où rèignerait la paix, avec des écoles où on enseignerait l’Histoire du pays, où la JUSTICE serait rendue, où les touristes voulant visiter la Tour Eiffel ne se trouveraient pas nez à nez avec à un mur de vitres blindées, où la capitale de la France redeviendrait la ville des lumières. 

    Jack

    « La Hongrie d’abord ». Orbán promet de « combattre ceux qui veulent changer l’identité chrétienne de l’Europe »

    8 février 2018, par Victoria Friedman sur Breitbart, retranscrit sur le site de Pamela Geller le 9 février

    L’Union européenne menace de forcer la Hongrie à accepter les migrants musulmans. À cela, le courageux Premier ministre hongrois Viktor Orbán déclare : « Notre présidence a pris position : nous ne pouvons pas céder à l’extorsion. Pour nous, la Hongrie passe d’abord. Nous combattrons ceux qui veulent changer l’identité chrétienne de la Hongrie et de l’Europe ».

    Bravo. Viktor Orbán dit qu’il ne participera pas au suicide de l’Europe. Tous les dirigeants européens devraient dire la même chose, mais ils veulent faire l’inverse.

    Faisant écho au cri de ralliement « America First » du président américain Donald J. Trump, le Premier ministre conservateur Orbán a critiqué son collègue belge Charles Michel qui a déclaré que les pays d’Europe centrale seraient forcés d’accepter les migrants dans des termes décrits par le parti hongrois au pouvoir Fidesz comme une « extorsion ».

    « La présidence du Fidesz a examiné hier l’annonce du Premier ministre belge, selon laquelle les pays d’Europe centrale, y compris la Hongrie, seront obligés, si nécessaire par la force, d’accepter des migrants », a déclaré mercredi le Premier ministre hongrois.

    « Selon leur plan, cela se fera en juin au sommet des Premiers ministres à Bruxelles » a ajouté Viktor Orbán : « Notre présidence a pris position : nous ne pouvons pas céder à l’extorsion . Pour nous, la Hongrie passe d’abord »… «Nous combattrons ceux qui veulent changer l’identité chrétienne de la Hongrie et de l’Europe ».

    Dans une interview au site d’information belge Le Soir, le Premier ministre Michel a évoqué l’envoi d’un « ultimatum » aux pays du groupe Visegrád qui « rejettent la solidarité ».

    L’ultimatum serait que si un consensus n’était pas atteint lors du Conseil européen de juin, les réformes prévues seraient adoptées à la majorité qualifiée, ce qui ferait passer outre la position de dissidents (tels qu’autres mouvements anti-migration de masse, nations pro-souveraineté).

    En réponse aux commentaires du ministre belge, le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, a déclaré : « La Hongrie ne deviendra pas un pays d’immigration, n’a jamais admis et n’admettra jamais d’immigrants illégaux » lors d’une conférence de presse mardi.

    Péter Szijjártó a ajouté que les commentaires du Premier ministre belge étaient « révoltants » et « scandaleux », car « c’est la première fois que Bruxelles planifie ouvertement de faire passer le quota de réinstallation obligatoire par la force tout en ignorant totalement la volonté de certains Etats membres ».

    « La Hongrie n’a jamais admis et n’admettra jamais d’immigrants illégaux, qu’il y ait ou non des pressions dans ce sens le long des frontières ou de Bruxelles », a-t-il ajouté.

    Traduction pour Résistance républicaine par Jack

    https://gellerreport.com/2018/02/hungary-first-orban.html/ 

    Note de Christine Tasin

    On n’a vraiment pas de chance. On n’a ni Trump, ni Orban, et on a Macron… Mais sans doute que les Français l’ont mérité…

    http://resistancerepublicaine.eu/2018/02/11/le-bras-dhonneur-dorban-a-lue-gardez-vos-migrants-musulmans-on-ne-les-prendra-pas/