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  • Ces conseils régionaux qui soutiennent l’anti-France

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    Dans Causeur de cette semaine, on apprend qu’en 2014, La Fabrique, qui a publié le livre d’Houria Bouteldja « Nous sommes les indigènes de la République » aux relents racistes antiblancs, a reçu de la région Île de France à l’époque présidée par le socialiste Jean-Paul Huchon, la somme de 30.000 euros.

    De son côté, en 2016, Saïd Bouamama, auteur de « Nique la France », a reçu l’aide de la Région Nord-Pas de Calais-Picardie, dirigé par le Républicain Xavier Bertrand.

     A la Une de @Causeur ce mois-ci: l'islamisme à visage citoyen - Associations: quand la France finance sa contre-société > http://bit.ly/2FhrWsx 

    https://fr.novopress.info/

  • Matérialisme, Terreur, relativisme moral… : le côté obscur des Lumières

    Le philosophe Bertrand Vergely remet en cause dans un essai iconoclaste, « Obscures Lumières », l’apport des Lumières à la pensée. Non seulement l’humanisme n’est pas, rappelle-t-il, né avec la Révolution, mais d’après lui les Lumières ont institué un impérialisme de la Raison, qui assassine en l’homme ce qu’il a de spirituel. 

    Qu’oppose-t-on vraiment à l’islam radical aujourd’hui? La morale «Charlie Hebdo», c’est-à-dire le vieux fond anticlérical révolutionnaire revendiquant le «ni Dieu ni maître» de l’anarchisme, sur fond de droit au blasphème! Ce n’est pas ça, la morale laïque. Je suis d’accord pour opposer une morale face à la violence islamiste. Mais quand commence-t-on? Sur la base de quel enseignement, et de quelles valeurs ? 

    Dans votre livre, vous semblez voir dans les Lumières une nouvelle religion, dont vous dites que, contrairement à l’idée reçue, elle est bien plus obscurantiste que le christianisme qu’elle a remplacé. Manifestement cette religion n’est pas la vôtre…

    La religion est ce qui relie les hommes à Dieu. Vivre religieusement conduit à élever sa conscience au plus haut niveau qui soit. Mais les hommes peuvent détourner le religieux, et quand c’est le cas, cela donne les tyrannies et les sectes qui font basculer le religieux dans la violence. La bonne réponse à l’obscurantisme religieux consiste à revenir au religieux authentique, celui de l’homme profond se purifiant de la soif de pouvoir afin de faire vivre une conscience transformée. Au XVIIIe siècle, lors de la Révolution Française, c’est l‘inverse qui s’est produit. Sous prétexte de libérer la société de l’obscurantisme, les révolutionnaires opposent au pouvoir de l’obscurantisme religieux le pouvoir non religieux dit des Lumières. Ils ne suppriment pas la soif de pouvoir, ils la déplacent seulement de son expression cléricale vers une expression laïque. Pour ce faire, ils mettent en place une idolâtrie, celle de l’homme total contrôlant la nature et l’homme par la raison humaine. Au XVIIIe siècle cette idolâtrie débouche sur la Terreur, au XIXe siècle sur le nihilisme intellectuel, au XXe siècle sur le totalitarisme. Être philosophe, c’est tenter de dire et de vivre la vérité. Les Lumières sont à l’origine d’une idolâtrie qui a asservi les hommes et qui les asservit encore. À qui demande de devenir un adorateur de cette idolâtrie, je dis non. Sans moi.

    Comment expliquez-vous que le siècle des Lumières se soit achevé sous le règne de la Terreur ?

    Sous couvert de vouloir lutter contre l’injustice, les penseurs des Lumières ont en réalité voulu créer une humanité entièrement nouvelle. Quand on a comme projet de transformer ce qui fait l’essence de l’humanité, que peut-il se passer? Sur un plan théorique et culturel, on est obligé de se prendre pour Dieu en remplaçant la loi divine par la loi humaine qui devient une nouvelle loi divine. Hobbes dans le Léviathan réécrit le livre de la Genèse en faisant naître l’homme du contrat social et, derrière lui, du Droit humain. Résultat: c’est désormais l’État qui garantit le Droit, devenant en quelque sorte le nouveau Dieu sur terre. Ce qui est l’essence du totalitarisme. Par ailleurs, pratiquement, quand on prétend être la vraie humanité qui va bâtir la nouvelle humanité, on est obligé d’éliminer par la terreur les représentants et les symboles de l’ancienne société et de l’ancienne humanité, l’ancien ne pouvant pas cohabiter avec le nouveau. C’est exactement ce qui s’est passé. Depuis la Révolution Française, tous les régimes révolutionnaires ont été des régimes de terreur dans lesquels on liquidait dans la violence les nobles, les prêtres, les riches, les intellectuels etc … […]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/963333-materialisme-terreur-relativisme-moral-cote-obscur-lumieres

  • Macron et Juppé se sont bien rencontrés en secret pendant la présidentielle

    Le futur ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a organisé un rendez-vous secret entre le candidat Emmanuel Macron et l’ex-candidat à la primaire de la droite, Alain Juppé. Cette rencontre s’est tenue entre les deux tours de la présidentielle.

    Dans son édition du 9 mars, Le Figaro révèle une rencontre qui présumait déjà des futures accointances entre la droite juppéiste et la macronie. Un rendez-vous qui sera d’ailleurs dévoilé partiellement dans le futur livre de l’ancienne très proche d’Alain Juppé, toujours première adjointe du maire de Bordeaux, Virginie Calmels, intitulé J’assume.

    Le Figaro atteste qu’Emmanuel Macron et Alain Juppé se sont rencontrés en tête-à-tête pour la première fois grâce à Gérard Collomb. Alors maire de Lyon, il leur avait proposé un endroit discret : les locaux parisiens de la Communauté urbaine de Lyon, situés rue de Villersexel (dans le VIIe arrondissement). En effet, Alain Juppé souhaitait que cette rencontre se fasse dans un lieu discret.

    Cette entrevue s’est déroulée le 1er mai soit entre le premier et le second tour de la présidentielle de 2017 (respectivement les 23 avril et 7 mai). Ils auraient notamment discuté de la nomination d’Edouard Philippe (ancien porte-parole et soutien d’Alain Juppé) comme futur Premier ministre. Toutefois, selon un proche de l’édile girondin, contacté par le quotidien, Alain Juppé ne serait pas à l’origine du choix d’Edouard Philippe comme chef de gouvernement. Celui-ci aurait été acté par Emmanuel Macron le 24 avril, c’est à dire au lendemain du premier tour.

    L’Union européenne : la convergence Macron–Juppé

    En outre, les échanges tenus durant cette rencontre auraient plu à Alain Juppé, notamment le discours pro-européen d’Emmanuel Macron.

    Proches idéologiquement – étant donné la similitude de leurs deux programmes politiques lors des primaires de la droite pour l’un et la campagne présidentielle pour l’autre – ce rendez-vous fut en tout cas officiellement leur première rencontre en face à face.

    Le 27 octobre, les deux élus se retrouvaient de nouveau pour un déjeuner afin d’évoquer la création d’un grand mouvement réunissant les pro-UE contre les eurosceptiques pour les élections européennes de 2019. Quelques jours plus tard, en novembre, Alain Juppé ne tarissait pas d’éloges publiquement le président de la République, envisageant justement un rapprochement pour les européennes.

    Source RT

    https://www.patriote.info/actualite/politique/macron-et-juppe-se-sont-bien-rencontres-en-secret-pendant-la-presidentielle/

  • GABRIELLE CLUZEL : « LA JOURNÉE DE LA FEMME NE SERT RIGOUREUSEMENT À RIEN ET EST FONCIÈREMENT HYPOCRITE »

    Gabrielle Cluzel, auteur du livre Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme, estime que la Journée internationale de la femme ne sert à rien et est foncièrement hypocrite.

    Nous célébrions la journée de la femme ce 8 mars. A quoi sert la journée de la femme selon vous ?

    La journée de la femme ne sert rigoureusement à rien. Je l’appelle d’ailleurs la journée de la flemme. J’ai la flemme en effet de voir égrainer ces hypocrites hommages, ces initiatives dérisoires, et ces délires un peu baroques.
    Je constate qu’on a abandonné le rouge à lèvres cette année. Je m’attendais à une barrette dans les cheveux de la part des hommes ou à des soutiens-gorges rembourrés. Mais apparemment, il n’y a pas eu grand-chose.
    Libération a soldé ses numéros pour ces pauvres filles qui n’ont pas de sous. C’est assez dérisoire. Je pense que c’est inutile, voire vaguement inquiétant. C’est un peu comme les baleines, lorsqu’on commence à avoir sa journée, c’est qu’on est une espèce en voie de disparition. Même si tous les hommes de la Terre se promènent avec une nageoire dans le dos, la cause des cétacés en voie de disparition ne se sera pas pour autant améliorée.
    Soyons clairs, cette journée ne sert à rien et elle est foncièrement hypocrite. 

    Si les baleines sont une espèce menacée, diriez-vous que la femme aujourd’hui est menacée ?

    C’est évident. La femme est belle et bien menacée. Et le féminisme ne fait absolument rien pour la défendre, bien au contraire. On veut faire de la femme un homme comme les autres. Elle ne le sera évidemment jamais donc on veut la rendre parfaitement insatisfaite. Pour cela, on la dépossède peu à peu de tous les contours qui font son identité. On les dénigre. Je pense notamment à la maternité. Tout ce qui fait sa féminité n’est jamais mis en valeur. Tout cela est tout à fait décrié.
    Je lisais récemment sous la plume d’une philosophe, Olivia Gazalé, que la cause des femmes devait se réduire finalement à la cause de l’oppression des pénétrants contre les pénétrés. Cela la rapprocherait des mouvements LGBT, si j’ai bien compris son livre.
    On est très loin de la cause de la femme. Tout cela va vers un mouvement général d’indifférenciation, il n’y a plus de frontières, plus de limites, plus d’identités et plus de différences entre l’homme et la femme.
    Je dis souvent que le féminisme n’aime pas la femme, contrairement au perfectionniste qui aime la perfection, l’illusionniste qui aime l’illusion, le djihadiste qui aime le djihad. Le féministe n’aime pas la femme, ou alors il l’aime à la façon d’un conjoint pervers narcissique. C’est-à-dire qu’il l’aime en la dénigrant sans arrêt, en lui disant que son voisin, l’homme, est bien mieux, qu’il a de beaux attributs et que sa vie est bien plus fantastique. Tout cela ne risque pas d’épanouir la femme.
    Cessons de nous ennuyer avec la Journée de la femme.
    Je crois qu’il faut aussi que la femme occidentale arrête de regarder son nombril. Je lisais que le Pape François avait récemment accueilli la famille d’Asia Bibi et une jeune femme qui avait été enlevée par les djihadistes de Boko Haram. Il s’agit là de femmes vraiment persécutées. Pour le reste, je crois qu’il faut garder un peu de dignité.

     Ecrivain, journaliste Son blog 
  • Sondages, refondation, Congrès de Lille: ravivons la flamme !

    flamme-fn-300x300.jpgLa formule est heureuse, « les sondages c’est comme le parfum, il faut les humer mais ne pas les boire » notait  l’ancien Premier ministre et président israélien Shimon Péres décédé en 2016. Il faut en effet  toujours les appréhender avec le recul nécessaire. Cette semaine précédent le Congrès du FN à Lille,  des enquêtes d’opinion  sur le FN ont été assez logiquement publiés dans les médias. Dire qu’elles nous satisfassent totalement serait mentir, affirmer qu’elles sont  biaisées, mensongères, totalement  partiales et à charge  serait aussi contraire à la vérité. Bien  évidemment nous ne sommes pas dupes de certaines méthodes employées,  à commencer par la formulation des questions posées qui influence grandement la réponse. Pareillement, les résultats obtenus par les  sondeurs  varient parfois assez sensiblement du fait de l’inévitable marge d’erreur, et il leur appartient  de choisir de publier la fourchette haute ou la fourchette basse du résultat ,  parfois (souvent)  en fonction  de leurs  appétences ou des attentes du (ou des) commanditaire(s). Les responsables des   instituts de sondage ne sont pas non plus des amis de l’opposition nationale mais frayent en général dans les mêmes  eaux que ceux des partis qui la combatte, mais il faut aussi avoir conscience qu’ils engagent aussi leur réputation de fiabilité, de professionnalisme, de sérieux  après la publication de chaque étude, ce qui est tout de même un garde-fou important à toute dérive trop partisane. Et ce,  notamment à l’heure  des réseaux sociaux,  de l’émergence d’une information, de médias alternatifs. Il apparaît enfin que nous avons pu constater ces dernières années que les résultats du FN qui ont été   pronostiqués  par les sondages dans les différentes élections  se sont avérés  assez proches de la réalité.

    Marine l’a dit, le débat du 3 mai face à Emmanuel Macron a été raté.  La vie  politique est cruelle, il aurait eu pour effet d’impacter les efforts, le long, patient et minutieux travail entrepris par la présidente du FN pour asseoir  dans l’opinion l’idée  de notre capacité à diriger demain le pays d’un main  ferme et sûre. C’est en tout cas  l’analyse qui est faite par les journalistes-spécialistes et autres politologues qui se sont  succédés sur les plateaux pour commenter les deux sondages parus mercredi:  celui annuel  de Kantar Sofres-OnePoint publié par France info et celui d’Elabe L’Opinion en direct pour BFMTV

    Ce dernier indique entre autres  que 34% des sondés  estimeraient  que les mesures prônées par Marine seraient susceptibles  de  réformer le pays, 34% également  qu’elle comprend les Français, tandis que  37% des personnes interrogées  affirmeraient  que ses idées sont bonnes. Cette enquête s’emploie aussi à interroger parallèlement  les Français sur Marine et sur Marion Maréchal . Elles sont  notamment jugées  courageuses (respectivement par 56% et 59% des personnes interrogées) et dynamiques (53%  et 65%)

    La cote de popularité de de Marine reste encore très  forte chez   les sympathisants du FN  indique encore cette enquête: «75% croient en sa capacité à gagner lors de la prochaine élection présidentielle, contre 65% pour sa nièce. Marine Le Pen est aussi tenue pour plus présidentiable: 81% contre 72%. Aussi, pour ce qui est de réformer le pays, 90% des sympathisants frontistes pourraient s’en remettre à la fille de Jean-Marie Le Pen et 79% à sa petite-fille.»

    Enfin,  59% des électeurs du Front National seraient favorables au changement de nom ((20% opposés,  21% sans avis);   41% de l’ensemble des Français penseraient  qu’il s’agit d’une bonne chose, 13% seraient d’un avis contraire, tandis que 46% ne se prononcent pas… ce qui est beaucoup mais pas étonnant  car il s’agit d’y réfléchir un peu posément ce que n’a pas fait forcément  le citoyen lambda.

    Le sondage annuel Kantar Sofres-OnePoint indique de son côté que 70% des sondés  seraient  « en total désaccord » avec les idées du FN ( 24% en total accord), 56% d’entre eux, malgré la dédiabolisaiton,  penseraient qu’il représente « un danger pour la démocratie »; 29% des personnes  interrogées disent avoir déjà voté pour le FN ou envisageraient de le faire ( 66%  disent s’y refuser), 28%  (contre 55% d’un avis contraire) souhaiteraient la candidature de Marine en 2022,  16% des Français  estimeraient  que Marine Le Pen ferait une bonne présidente de la République. Ils étaient   24% lors de la précédente enquête réalisée en février 2017 à le dire… mais moins de deux mois après  ce n’est pas un électeur sur quatre mais un électeur sur trois,  prés de 11 millions de Français,   qui ont  finalement   glissé un bulletin Marine dans l’urne.

    Les attaques dirigées   sur ordre du socialiste allemand  Martin Schulz dans le cadre de l’affaire dite des assistants parlementaires ont eu aussi des effets délétères puisque  « moins d’un Français sur cinq » ( 28% en 2017),  estime que Marine  est honnête et inspire confiance.  « Un Français sur quatre » ( 36% en 2017) penserait qu’elle a « de nouvelles idées pour résoudre les problèmes de la France » - mais  nouvelles en quoi? par rapport à qui?  Et pourquoi faudrait-il  qu’elles le soient forcément? -  et 30%  (42% en 2017) qu’elle peut « rassembler au-delà de son camp. »

    Ce sondage  souligne encore que près d’un Français sur deux (49% des sondés, 69% en 2017) estime que Marine est « capable de prendre des décisions » mais confirme aussi  le basculement de l’ensemble de l’opinion vers des avis partagés et défendus par l’opposition nationale. Ainsi, ils se trouvent en toute logique 92% des sympathisants FN  pour estimer qu’on « ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France » mais ils  sont rejoints  ici par 61% des électeurs de gauche (13 points de plus qu’en 2017) qui partagent  cet avis.  Près de quatre sympathisants de gauche sur  dix ((38%, + 11 points)  trouveraient aussi  qu’il y a « trop d’immigrés en France »,  et un sympathisant de gauche sur  quatre (25%, +11 points),   souhaiterait le retour au franc, comme une majorité des sympathisants frontistes ( 52%, en recul de 12 points par rapport à  2017).

    Ce même  baromètre Kantar enregistre aussi  «qu’une majorité de sympathisants LR (51%, + 5) adhère désormais aux constats qu’elle (Marine, NDLR) exprime sans pour autant adhérer aux solutions qu’elle propose. Pour sa part et concernant son image auprès du Grand public, Marine Le Pen continue d’être considérée comme la représentante d’une extrême-droite nationaliste avec 1 Français sur 2 (51%) qui partage cet avis. Un niveau jamais atteint depuis 2010 alors que dans le même temps, les sympathisants LR sont de plus en plus nombreux à la voir comme la représentante d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles (45%, +5).»

    Alors quid de l’avenir alors que débute demain le congrès de refondation du FN à Lille? Ce qui est évident , quand bien même peuvent-ils être contestables ici ou là, c’est que les résultats de ces  enquêtes enregistrent  clairement   le contre-coup d’une déception. Elle est à  la hauteur des espoirs qui se sont portés sur Marine et le FN,  quand bien même,  il faut le répéter, nos avertissements sont  souvent  entendus et  partagés par une majorité de Français et qu’une nouvelle étape historique,  un nouveau palier a été franchi dans notre route vers le pouvoir.

    Nous savons  aussi qu’un sondage n’est jamais que la photographie de l’opinion à un  instant t que la roue tourne vite, que le retournement de l’opinion peut être extrêmement rapide et brutal  sous l’effet  d’une  crise qui va s’amplifier   quoi qu’en disent M Macron et ses amis. Les difficultés, pour ne pas dire les  drames sont devant nous, à moins  d’un changement rapide et complet du désastreux  logiciel euromondialiste qui pilote les destinées de notre pays et de l’Europe.

    Mais ce serait se tromper lourdement que de croire nous en pouvons  rester assis au bord du chemin dans le seul espoir de récolter les déçus du macronisme  et de ses alliés de la droite constructive et antinationale. Il nous faut aller chercher cet électorat  de gauche qui, nous l’avons vu,   migre vers nos positions. Mais aussi et surtout,  et le déplacement du centre de gravité de la politique française l’atteste, l’électorat droitier.  Ces Français des  classes moyennes, de la France périphérique, qui ont basculé pour  beaucoup dans l’abstention sont la clé de nos victoires futures,  il va falloir  les convaincre. Et nous ne  le pourrons qu’en nous livrant à un travail de fond.   Bruno Gollnisch ne cesse de le répéter,  cela passe non par une normalisation-aseptisation de notre discours pour plaire à des élites hors-sol et méprisés par les Français, mais par la définition-clarification de  notre programme et de nos valeurs,  indispensable à  cette refondation voulue et annoncée par les instances frontistes.

    https://gollnisch.com/2018/03/09/sondages-refondation-congres-de-lille-ravivons-la-flamme/

  • Non seulement l’abaissement de la vitesse ne réduit pas les accidents, mais elle les augmente

    Reportage d’Armel Joubert des Ouches sur RITV concernant la mesure visant à abaisser, sur toutes les routes secondaires françaises, la vitesse de 90 à 80 km/h.

    La limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes : un projet nocif pour les Français, la France et son économie from Reinformation.tv on Vimeo.

    Parce qu’il dit vouloir lutter contre le nombre d’accidents et le nombre de morts – 3 522 tués sur les routes de France en 2017 – certain que la vitesse est la première cause de mortalité au volant, le gouvernement avait tenté une expérimentation dans plusieurs départements dont la Haute-Saône. De juin 2015 à juin 2017, l’étude avait consisté à réduire la vitesse de 90 à 80 km/h entre Vesoul et Besançon, et ce sur un tronçon de 14 km. Parce que le gouvernement refusait de rendre public les résultats de son expérimentation – sans doute trahi par de mauvais chiffres – l’association 40 millions d’automobilistes avait repris l’étude à son compte. Elle est parvenue à démontrer que non seulement l’abaissement de la vitesse ne réduisait pas les accidents, mais qu’elle les augmentait… Pour Pierre Chasseray, délégué général de l’association, « Le gouvernement a cherché à cacher les résultats de son expérimentation ».

    Mardi 6 mars 2018, Bernard Darniche, l’ancien pilote de rallye aux multiples victoires a été auditionné par un groupe de travail au Sénat. Il était accompagné de Thierry Modolo. Durant près d’une heure, ce dernier a tenté d’expliquer l’absurdité d’un projet qui provoquerait l’inverse du résultat recherché. Depuis des mois, Bernard Darniche fulmine contre le gouvernement estimant que l’on ment aux automobilistes.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pour François-Bernard Huyghe, la loi contre les fake news pourrait «renforcer la méfiance chez beaucoup de gens»

    RT France propose un entretien avec François-Bernard Huyghe après les premières fuites sur la loi Macron contre les fake news.

    «Chez beaucoup de gens, ça peut renforcer la méfiance et inciter encore plus à aller chercher de l’information “alternative“» selon le directeur de recherche à l’IRIS.

  • MAIS IL EST NOIR !

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    « Je crois que la ligue de Matteo Salvini est un rempart important contre le racisme. La discrimination apparaît justement quand l’immigration clandestine se répand, en ce qu’elle est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. Plus de faux réfugiés arrivent – je parle d’eux ainsi car très peu d’entre eux fuient véritablement la guerre – et plus le chaos s’amplifie dans le pays, ce qui a justement pour conséquence tous ces comportements racistes. » » Ainsi parle Toni Iwobi, le premier sénateur… noir de la République italienne, élu dimanche dernier pour le parti de la Ligue – la Lega – menée par Matteo Salvini. On a tellement lu et entendu partout, en Italie et en Europe, que la Ligue est un parti d’extrême droite-xénophobe-raciste, et un peu beauf, il faut bien le dire, que l’on se dit, un petit sourire en coin, que ce Toni Iwobi a tout d’un alibi sorti du chapeau in extremis au début de la campagne électorale par ce gros filou de Salvini. On vous laisse en juger.

    Arrivé en Italie en 1976 avec un permis de séjour pour poursuivre des études – il est, alors, ingénieur en informatique –, Toni Iwobi, catholique d’origine nigérienne et issu d’une famille de dix enfants, cumule les petits boulots (plombier, éboueur) pour s’en sortir. Il s’établit à Bergame et milite dans les rangs de la Ligue lombarde dès les années 90, attiré par leur approche du fédéralisme. Conseiller communal de la ville de Spirano dès 1995, il devient le responsable… Immigration et Sécurité du parti en 2014, au début de l’ère Salvini. À tous ceux qui seraient tentés par un raisonnement binaire et fallacieux – les anti-migrants sont tous racistes -, il répond tranquillement que « ce n’est pas du racisme de défendre la culture, les traditions, les frontières, c’est du bon sens ».

    C’est peu dire qu’il s’est attiré de solides inimitiés à gauche, qui voient évidemment en lui un traître. Un député italien de gauche, Jean-Léonard Touadi, lui aussi d’origine africaine, a pu dire de Tony Iwobi qu’il était atteint « d’une forme de syndrome de Stockholm, servant ainsi de caisse de résonance à ses geôliers ».

    Un tombereau d’insultes se déverse régulièrement sur lui, car celui dont le slogan de campagne était « Stop à l’invasion » bouscule trop d’idées reçues. Il lève le coin du voile de la gigantesque supercherie « buonista » de la gauche italienne pro-migrants, qui « est la cause des milliers de morts en mer, des menaces à la sécurité du pays, et de fortes tensions sociales », lâche-t-il lors d’une interview à Affari Italiani. Car l’immigration, lui, il sait ce que c’est : « C’est une chose sérieuse, elle est fondée sur le travail et sur la volonté personnelle de s’intégrer. »

    Il y a deux jours, Mario Balotelli, ancien joueur de foot de l’équipe de Milan, d’origine africaine lui aussi, s’est lâché sur Instagram en publiant un post pour le moins douteux à propos du nouvel élu de la Ligue : « C’est moi qui suis aveugle ou on ne lui a pas dit qu’il était noir ? »

    En italien, on appelle ça un autogoal.

    http://www.bvoltaire.fr/mais-il-est-noir/