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  • Secrets d’histoire

    Sous la direction de Jean-Christian Petitfils, un collectif d’historiens apporte un éclairage nouveau sur vingt énigmes de l’histoire de France grâce à des documents parfois inédits et à des preuves indiscutables.

    Les « Enigmes de l’histoire », filmées en noir et blanc et racontées par André Castelot et Alain Decaux, firent la joie du petit écran à une époque où l’unique chaîne de télévision d’Etat exprimait une exigence culturelle aujourd’hui trop rare. Du mystère de Mayerling – l’archiduc Rodolphe, fils de l’empereur François-Joseph, s’est-il suicidé ou a-t-il été assassiné ? – à l’identité véritable de cette Anna Anderson qui, surgie à Berlin dans les années 1920, prétendait être la grande-duchesse Anastasia, fille de Nicolas II, le grand public s’était initié, aux heures de grande écoute, à quelques célèbres mystères du passé. La formule a été reprise, au cours des années récentes, par des émissions programmées à un horaire tardif, alors que ces énigmes, construites selon la logique des enquêtes policières, ont tout pour passionner.
    Sous forme écrite, l’énigme historique est un genre qui a trop souvent nourri une infralittérature aux accents ésotériques ou complotistes. Aussi faut-il se féliciter de la parution d’un volume qui satisfait à la fois la curiosité intellectuelle pour les mystères de l’histoire et les canons de la recherche historique et scientifique. Sous la direction de Jean-Christian Petitfils, historien de la France classique qu’on ne présente plus, les éditions Perrin publient, en coédition avec Le Figaro Histoire, un livre collectif, Les énigmes de l’histoire de France, dont les dix-huit auteurs, outre Petitfils qui signe deux chapitres, se sont partagé vingt sujets. Aucun n’est vraiment neuf, mais tous abordés, ici, en s’appuyant sur des preuves irréfutables et des documents parfois inédits. « N’en déplaise aux détectives amateurs qui se complaisent dans les ronrons de l’histoire et se copient les uns les autres, souligne Petitfils dans son introduction, une des conclusions à tirer de ce livre est que la recherche avance, que les halos légendaires se dissipent, bref que l’on serre toujours plus près la vérité. »
    Si l’ouvrage s’organise chronologiquement, Jean-Christian Petitfils en propose lui-même un classement autour de six grands thèmes. Première catégorie, les énigmes concernant des événements ou des personnages de premier plan. Jean-Louis Brunaux, archéologue et directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la civilisation gauloise, pose la question d’Alésia – non pas du site de la bataille, sa localisation à Alise-Sainte-Reine, en Côte d’Or, étant hors de débat – mais pour comprendre comment Vercingétorix et ses 300 000 combattants ont été battus par un adversaire cinq fois moins nombreux, César ayant avec lui 60 000 légionnaires. L’explication est technique, mais la leçon d’histoire est politique puisque Brunaux estime que le chef gaulois vaincu avait remporté une victoire symbolique en rassemblant 300 000 guerriers appartenant à plus de quarante cités, ce qui réserve à Vercingétorix une place au Panthéon du « roman national » désormais honni par certains. Laurent Theis, président honoraire de la Société de l’histoire du protestantisme français, passe en revue les commanditaires possibles du massacre de la Saint-Barthélemy (Catherine de Médicis ? Charles IX ? Le futur Henri III ? Le duc Henri de Guise ?), tandis que Olivier Wieviorka, un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, revient sur les secrets du rendez-vous de Caluire qui, le 21 juin 1943, permit aux Allemands d’arrêter Jean Moulin, ou que Pierre Pellissier, un ancien journaliste du Figaro, explique pourquoi De Gaulle s’est réfugié auprès du général Massu, le 29 mai 1968, alors que le pays sombrait dans l’anarchie.
    Deuxième catégorie : les morts mystérieuses. Qui a armé le bras de Ravaillac ? Jean-Christian Petitfils reprend ici l’hypothèse qu’il avait développée dans L’Assassinat d’Henri IV, mystères d’un crime (Perrin, 2009) : le meurtrier n’aurait-il pas été manipulé par des agents de l’archiduc Albert d’Autriche, dans le cadre d’un plan conçu à Bruxelles ? Qui a tué le duc d’Enghien, fusillé dans les fossés de Vincennes en 1804 ? Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, essaie de démêler le vrai du faux, Bonaparte ayant qualifié cette exécution de « crime inutile » avant d’un revendiquer la responsabilité. Le dernier Condé s’est-il réellement pendu à une espagnolette du château de Saint-Leu, en 1830, ou était-ce un crime maquillé en suicide ? Pierre Cornut-Gentille, avocat et historien, fournit la clé de l’énigme qui est à chercher du côté de certaines pratiques inavouables. Et Zola, retrouvé un matin de 1902 asphyxié par des émanations d’oxyde de carbone ? Alain Pagès, professeur émérite à la Sorbonne-Nouvelle, a découvert, au prix d’une véritable enquête, la raison de sa mort.
    Dans la troisième catégorie figurent les chapitres consacrés aux trésors enfouis et aux sociétés secrètes. Le médiéviste Alain Demurger, spécialiste des ordres religieux militaires, décrypte les innombrables mythes et fantasmes qui accompagnent l’histoire des Templiers, et de leur introuvable trésor. La Cagoule, mystérieuse organisation anticommuniste des années 1930, avait-elle les moyens et l’intention de perpétrer un coup d’Etat d’extrême droite ? Olivier Dard, professeur à la Sorbonne et spécialiste d’histoire politique, relativise le sérieux des projets des cagoulards. L’abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château, dans l’Aude, mort en 1917, était-il le détenteur d’un fabuleux trésor ? Jean-Jacques Bedu, un historien qui a hérité des archives de l’étrange ecclésiastique, fait le point sur une légende qui a été relancée par le Da Vinci Code de Dan Brown.
    Les origines mystérieuses de certaines figures fournissent une quatrième catégorie d’énigmes. Spécialiste de l’histoire des femmes sous l’Ancien Régime, Joëlle Chevé s’efforce de comprendre qui était sœur Louise-Marie-Thérèse, une religieuse de couleur, bénédictine au couvent de Moret, près de Fontainebleau, à la fin du règne de Louis XIV, et qui, protégée de Mme de Maintenon, recevait fréquemment la visite de hauts personnages de la Cour. Quant à Napoléon III, s’il était le fils d’Hortense de Beauharnais, était-il celui de Louis Bonaparte, roi de Hollande ? Afin de lever définitivement les doutes émis dès la naissance du second empereur des Français, son biographe, Eric Anceau, professeur à la Sorbonne, s’en remet aux analyses ADN déjà effectuées et dont les résultats mériteraient une contre-expertise, tout en soulignant que « la recherche en paternité de Napoléon III n’a en aucune manière influé sur le cours de l’histoire ».
    Cinquième catégorie d’énigmes : les survivances. Jeanne d’Arc a-t-elle vraiment brûlé sur le bûcher ou a-t-elle réapparu sous les traits de Jeanne des Armoises ? Etat-elle la fille d’Isabeau de Bavière ? Jacques Trémolet de Villers, avocat et auteur d’une édition des minutes du procès de Rouen, démonte les légendes qui ont couru sur la Pucelle. Et que valaient les prétentions de Naundorff et de tous les faux Dauphins qui ont prétendu être fils de Louis XVI et Marie-Antoinette ? L’historien Philippe Delorme expose les conclusions sans appel tirées des analyses ADN effectuées en 2000 sur le cœur de l’enfant-roi mort dans la prison du Temple.
    Quelques vieux secrets d’Ancien Régime représentent la dernière catégorie d’énigmes rassemblées dans ce volume. Jusqu’où allaient les relations entre Anne d’Autriche et Mazarin ? Directeur du Centre historique des archives du château de Vincennes, Thierry Sarmant étudie – avec pudeur – ce lien fait d’amour et de politique. Qui était le Masque de Fer ? Jean-Christian Petitfils, qui a publié un livre sur le sujet, possède une réponse précise. Que dissimulait l’affaire des Poisons (traitée ici par Claude Quétel) qui jeta une ombre sur le Roi-Soleil, ou l’affaire du Collier de la Reine, qui ternit irrémédiablement la réputation de Marie-Antoinette, alors qu’en l’occurrence elle était innocente, comme le rappelle Hélène Delalex, conservateur du patrimoine au château de Versailles ?
    Amateurs de grande histoire ou de petites histoires apprendront beaucoup dans ce livre qui pique l’imagination. A travers ces vingt énigmes se vérifie une grande loi, valable dans le passé comme de nos jours, et qui conservera demain sa pertinence : rien n’est jamais écrit d’avance, car l’imprévu et l’inexplicable peuvent survenir à chaque instant, et la raison pure ne peut tout éclairer, car toute aventure humaine conserve sa part de mystère.

    Jean Sévillia

    Les Enigmes de l’histoire de France, sous la direction de Jean-Christian Petitfils, Perrin / Le Figaro Histoire, 400 pages, 21 euros.

    http://www.jeansevillia.com/secrets-dhistoire/

  • Le dîner du CRIF à 900 euros le couvert déductible d’impôts

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    Comme nous l’avions annoncé, le 7 mars au soir s’est tenu, en présence du président de la république Emmanuel Macron, le 33ème dîner annuel du CRIF. Le lieu ? La pyramide du Louvre. Ça ne s’invente pas…

    Le couvert était facturé 900 euros ! Habilement, le CRIF présente la facture du dîner en signalant que 800 euros seront considérés comme un don ouvrant droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %.  Ainsi, les participants-donateurs peuvent potentiellement déduire du fisc 528 euros. Les contribuables sont de cette manière mis à contribution pour financer la soirée du CRIF.

    Seuls les 100 euros restants correspondent véritablement au prix du repas.

    Mais le vice-président du Crif, Yonathan Arfi, tient à préciser que de nombreuses personnalités (ministres, religieux, diplomates, députés, maires, politiques…) sont invitées et ne versent ainsi pas un centime au bénéfice du CRIF. On verserait presque une larme devant tant de générosité désintéressée.

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    Le dîner du CRIF a été instauré en 1985. «L’ambition de l’organisation créée en 1943 est clairement affichée: il s’agit de porter la voix politique des juifs de France et d’instaurer un dialogue avec les pouvoirs publics. Dès sa création, le Crif a voulu s’inspirer de l’exemple américain de l’American Jewish Committee pour exister en tant que lobby.», lit-on sur le site de la chambre de commerce franco-israélienne.

    «C’est un moment de rencontre et de dialogue entre les institutions juives et les responsables politiques», confirme au Figaro Hervé Mariton, député-maire Les Républicains de Crest (Drôme), et lui-même de confession juive.

  • Résultat des votes allemand et italien : krach en vue !

    Par Marc Rousset

    Le résultat des votes allemand et italien montre que la victoire, en Europe, des droites nationales patriotes et populistes est en vue ! Pas bon du tout pour les profits et les cours de Bourse.

    Madame Merkel estime, à tort, que les États-Unis font fausse route avec le protectionnisme, des taxes douanières américaines de 25 % sur l’acier, de 10 % sur l’aluminium, des représailles chinoises sur le sorgho et le soja américain, des représailles européennes sur les Harley-Davidson, le bourbon et les Levi’s. La nécessaire fin du libre-échange mondialiste, excellente nouvelle pour les peuples et les emplois des pays occidentaux, n’en est pas une pour les Bourses.

    Quant au fonds américain Bridgewater, il a détrôné George Soros. Il vient de miser 22 milliards de dollars sur un krach dans les douze à dix-huit prochains mois. Il estime qu’on est proche de la fin d’un cycle, que le niveau des dettes publiques et privées, des crédits aux ménages aux États-Unis est démentiel, que les entreprises européennes sont très menacées suite à leur exposition aux marchés américains et internationaux. Il spécule donc à la baisse pour la moitié du DAX allemand (7,3 milliards de dollars), 4,5 milliards de dollars pour les entreprises françaises, 3 milliards pour les entreprises italiennes. Enfin, ce fonds a tout particulièrement dans son viseur la Deutsche Bank et les banques italiennes gangrenées par les créances douteuses telles que Intesa Sanpaolo.

    En Italie, nombre de petites banques pléthoriques sont en difficulté. Elles croulent sous des montagnes de créances douteuses, des prêts bancaires souscrits par des entreprises et des particuliers qui ne parviennent pas à les rembourser en raison de la crise économique.

    Les prêts pourris avoisinent les 1.000 milliards d’euros dans les bilans des banques de la zone euro, soit 6,2 % du montant total des prêts, contre 1,3 % aux États-Unis et 0,9 % au Royaume-Uni. Si les banques européennes comptabilisaient les prêts pourris dans leurs comptes à leur juste valeur, le levier d’endettement serait de 23,3 pour le Crédit agricole, 29,0 pour BPCE-Natixis, 38,3 pour BNP Paribas et 38,9 pour la Société générale (autrement dit, 1 euro de capitaux propres pour 38,9 euros d’engagements). La Banque Lehman Brothers avait un effet de levier de 32 lorsqu’elle a fait faillite en septembre 2008.

    De 2000 à 2017, le PIB américain est passé de 10.600 milliards de dollars à 19.300 milliards de dollars, soit une augmentation de 8.700 milliards de dollars, tandis que la dette publique du gouvernement américain augmentait plus vite, pendant la même période, de 15.000 milliards de dollars. 

    Le déficit du gouvernement américain, en 2017, est de 1.200 milliards de dollars, soit plus que le PIB australien. La valeur de l’actif net du gouvernement américain (ses actifs moins les dettes) est de -20,4 milliards de dollars – la faillite totale, donc, pour une société privée. Mais, plus effrayant encore, si l’on tient compte des dépenses futures et des revenus futurs des caisses de retraite et d’assurance publiques américaines, l’actif net du gouvernement américain est dans le rouge pour 50.000 milliards de dollars de plus, soit -70 000 milliards de dollars !

    S’il a fallu des décennies, à la Banque du Japon, pour faire gonfler son bilan jusqu’à 5.000 milliards de dollars, il aura fallu seulement huit ans à la Federal Reserve américaine pour faire bondir le sien à 4.500 milliards de dollars. Les marchés ne sont pas prêts pour le franchissement, par les obligations américaines sur dix ans, du seuil des 3 % et un dollar qui plonge, a déclaré Thomas Buberl, directeur général d’Axa.

    Draghi nous annonce que la BCE ne peut pas stopper ses achats obligataires car les taux du Bund allemand sur dix ans pourraient doubler à 0,79 %, avant de doubler à nouveau et de s’envoler ! Or, à l’automne, les achats devraient normalement cesser et les taux directeurs augmenter.

    De 2007 à 2018, les taux d’emprunts d’État ont dégringolé, en moyenne, de 4,2 % à 0,9 %. Une hausse des taux de 1 % alourdirait la note, pour l’État français, de deux milliards par an, tandis que le cours des obligations baisserait de 10 %. Powell et Draghi font face à la quadrature du cercle pour augmenter les taux. Krach en vue !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le retour en force des idées de droite est une réalité constatable mais encore inachevée

    6a00d83451619c69e201b7c9568fff970b-800wi.jpgDans Liberté Politique, Guillaume Bernard soutient que le mouvement dextrogyre est bien à l'oeuvre, malgré les résultats électoraux de l'an passé :

    "[...] La grande coalition libérale macronienne, réunissant droite et gauche modérées, en est la parfaite illustration : elle a réuni les tenants du libéralisme économique (réforme du Code du travail) et du libéralisme culturel (acceptation de la PMA). Il est certain que les idées authentiquement de droite, si elles se déploient à nouveau dans l'espace public (affirmation de la défense de l'identité et des racines culturelles, retour vers un certain conservatisme sociétal, réticence vis-à-vis des incertaines « valeurs républicaines », exaspération vis-à-vis de la repentance, etc.), sont encore électoralement minoritaires. Il est impossible de revenir, en quelques années, sur quatre siècles de développement et d'imprégnation sociale de la philosophie politique moderne.

    Si elles pouvaient être satisfaisantes, les victoires souverainistes lors des référendums de 2005 en France (rejet du TCE) ou de 2016 au Royaume-Uni (Brexit) étaient le résultat de la convergence de forces politiques disparates. Elles ont toutefois traduit le souhait populaire d'un retour au contrôle de son espace territorial et normatif. L’élection de Donald Trump aux États-Unis, avec pourtant une minorité de suffrages populaires, s'explique par la structure fédérale de ce pays. En Autriche, en revanche, le candidat du FPÔ n'a pas réussi à l'emporter seul contre toutes les autres formations politiques. Le retour en force des idées de droite est donc une réalité culturellement et même électoralement constatable mais encore inachevée.

    Les deux principaux partis politiques classés à droite (LR et le FN) n'ont pas encore intégré ce qu'implique le mouvement dextrogyre. Ils essayent désespérément de maintenir leur unité et espèrent réussir à tuer l'autre lors des prochaines échéances électorales pour rester seul à la droite du parti macroniste dont la force procède tant de sa cohérence doctrinale (le libéralisme) que de sa position centrale sur le spectre politique (ses opposants étant dans l'incapacité de s'entendre). Leurs logiques partisanes sont mortifères ; leurs stratégies ne cherchent qu'à défendre des intérêts de boutique et tentent de paralyser les initiatives de décloisonnement comme celles initiées par Robert Ménard (Oz ta droite), par l'opération « Vos Couleurs » ou, plus récemment, par Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson (les Amoureux de la France).

    LR et le FN ne se préoccupent nullement de favoriser une salutaire clarification doctrinale: Laurent Wauquiez tente personnellement un discours comparable à la « ligne Buisson » mais s'associe à des « progressistes »; Marine Le Pen se débarrasse de Florian Philippot mais ne change fondamentalement rien à sa posture. Aucun d'eux ne cherche à mettre en œuvre une recomposition du spectre politique sur la base d'un programme commun que, pourtant, l'essentiel du peuple de droite souhaite :

    • défense de l'identité (contre le multiculturalisme) et du patrimoine hérité (contre l'impérialisme islamique et le constructivisme laïcard);
    • restauration de l'autorité de l'État, notamment en matière de sécurité (en opposition à la culture de l'excuse) et de contrôle des frontières (par opposition au mondialisme libre- échangiste) ;
    • promotion de la souveraineté nationale (contre l'européisme) et de la puissance de la civilisation européenne dans le cadre d'une conception réaliste des relations internationales ;
    • affirmation des libertés, notamment économiques, des corps sociaux (contre l'étatisme bureaucratique et fiscaliste) par l'application du principe de subsidiarité;
    • maintien d'une conception traditionnelle en matière de mœurs et de bioéthique (contre le « progressisme » et le matérialisme).

    La guerre à droite dont j'ai parlé dans mon dernier ouvrage, c'est donc bien la concurrence entre les organisations mais, surtout, l'opposition entre la base et les caciques, la première étant explicitement ou virtuellement classique, les seconds assurément modernes. La refondation de la droite semble donc nécessiter une prise en main de la question par le « pays réel ». Puisque l'offre politique est défaillante, le peuple de droite va sans doute devoir se résoudre à la remplacer. L’ouvrage apparaît sans doute colossal, mais quelques principes élémentaires peuvent y aider:

    • apprendre à travailler, au niveau local, d'une manière transpartisane (retrouver l'élan de LMPT), dans le cadre d'actions concrètes (école, association de protection du patrimoine, œuvre caritative, etc.) rendant palpable pour tous, même celui qui se désintéresse de la politique, le bien commun;
    • faire confiance au principe de subsidiarité qui a fait et fera naturellement, par les œuvres accomplies, émerger des chefs locaux, puis nationaux, enracinés. Prétendre souhaiter et attendre un chef n'est qu'un prétexte à l'inaction. D'ailleurs, si Jeanne d'Arc a pu lever le siège d'Orléans, c'est parce qu'il y avait d'abord des résistants dans la ville;
    • se souvenir qu'il ne s'agit pas de promouvoir des idées rationalistes abstraites, mais de dévoiler et de faire prendre conscience à nos concitoyens de l'ordre cosmologique des choses que la modernité a cherché à étouffer, mais qu'elle ne peut détruire.

    Le mouvement dextrogyre met en exergue que, d'un côté, tout ce qui est « à » droite n'est pas forcément « de » droite et, de l'autre, que la pensée classique (la « vraie » droite) regagne du terrain.C'est donc moins à l'union des droites qu'à l'unité de la droite(actuellement éparpillée entre différents partis) qu'il semble possible d’œuvrer."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Djihad silencieux » : la France, première étape d’un califat mondial

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    L’échec de la restauration du Califat par Daesh en Syrie et Irak occulte un autre projet islamique, autrement plus insidieux, et ambitieux.

    C’est ce que montre une série de vidéos du journaliste israélien Zvi Yehezkeli, ancien membre des services secrets de l’Etat hébreu, série intitulée « Fausse identité, le djihad silencieux ». En 2012, Yehezkeli avait déjà produit un documentaire retentissant sur le djihad européen, intitulé « Allah Islam », infiltrant les milieux djihadistes en Belgique, France et Grande-Bretagne. Il vient de récidiver avec ce documentaire appliquant les mêmes techniques d’infiltration, mais cette fois-ci dans le milieu des Frères musulmans, en Europe et tout particulièrement en France, considérée par l’organisation comme la première étape du Califat mondial
    Cette série est née d’une commande de l’Etat français

    Sans préciser de date, Yehezkeli indique que les services du renseignement français ont commandé, auprès d’une société privée israélienne composée d’anciens membres des services secrets de l’Etat hébreu, un rapport sur l’activité des Frères musulmans en France et de leurs pseudopodes que sont l’UOIF et le CCIF. La série prend directement appui sur ce rapport. Deux ans et demi de préparation pour plusieurs mois d’immersion en milieu islamique : incontestablement, un travail de pro du renseignement.

    Quels sont les enseignements principaux de ces vidéos

    Pour Yehezkeli, dans la conscience planétaire islamique, l’échec de la restauration du califat par Daesh en Syrie-Irak prouve les limites du djihad armé. Du moins dans l’état actuel du rapport de forces entre le « Dar al Islam », la maison de l’islam, et le « Dar al Harb », autrement dit toute partie du monde non encore soumise à la charia. Les temps ne sont pas encore mûrs pour le djihad armé. C’est donc vers un autre type de djihad que s’oriente l’islam dit politique, le djihad de la prédication, également appelé « djihad silencieux ». Lequel s’appuie sur le « consentement au djihad » des élites européennes, consentement, voire complicité. Il s’appuie en même temps sur la naïveté des opinions publiques européennes, largement entretenue par des médias aux ordres du Qatar.

    Conclusion de Yehezkeli : les Français n’ont pas encore compris qu’ils sont sous la menace d’un « djihad silencieux », dont la réussite, hélas à peu près certaine, ouvrira la porte au véritable djihad, celui des armes…

    https://fr.novopress.info/

  • Notre-Dame-des-Landes: qui a le plus menti, finalement?

    L’annonce de l’abandon du projet d’aéroport du Grand Ouest a résonné comme une victoire des zadistes installés illégalement à Notre-Dame-des-Landes. Mais le mythe d’un retour à la nature cache des réalités moins reluisantes. Dix questions sur un abandon.

    Édouard Philippe a tranché, l’aéroport de Nantes-Atlantique sera agrandi. La zone d’aménagement différé de 1 600 hectares (ZAD, rebaptisée « zone à défendre »), gelés depuis les années 1970 dans la perspective d’un nouvel équipement, n’a plus de raison d’être. Les élus locaux, les quatre exploitants agricoles qui refusaient l’expropriation et les zadistes ont fait plier les pouvoirs publics. Reste maintenant à faire plier quelques faits, particulièrement têtus. Le tour en dix questions.

    Lire la suite

  • Olivier Piacentini, essayiste de droite libérale - Vive l'Europe, Daniel Conversano, mars 2018