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  • Face aux « valeurs » républicaines, l’internationale populiste ?

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    Par Luc Sommeyre, contributeur de Minurne   

    Cette contribution polémique tente d’analyser le rapport entre le régime républicain et la destruction des identités nationales. Une tribune virulente au ton acéré que nous publions dans un souci de présentation de contributions iconoclastes.

    1789

    La Royauté devait être réformée et adaptée aux évolutions lentes qui font l’Histoire. En aveugles, ses Princes avaient usé le pouvoir.

    Profitant des carences – certes réelles – de l’Ancien Régime, les marchands des bourgs (les bourgeois) ont enivré le Peuple pour lui faire miroiter « le pouvoir du Peuple, pour le Peuple et par le Peuple ». Ils flattèrent avec habileté l’orgueil d’hommes braves, simples, mais pauvres et dans la détresse. Le terreau était propice. Comme toutes les promesses, c’était gratuit ! Abusés par ces envolées hypocrites, de braves gens se sont retournés contre le Roi de France, Louis XVI (qui n’aurait pas fait de mal à une mouche), pour le charger de tous leurs maux, à la manière du « Bouc Émissaire » dont certains Pères de la Révolution avaient forgé la légende. Pour l’avoir manipulée de temps immémoriaux, ils en connaissent tous les détours. Saoulés de vaines espérances, des femmes et des hommes de France, abusés, ont inconsciemment commis l’irréparable : le parricide.

    Ainsi naquit la Ripoublique, « La Gueuse ». Dans le sang de La Terreur.

    D’hier à aujourd’hui

    Les marionnettistes n’ont pas lâché les ficelles. Mais les marionnettes sont usées et les yeux du Peuple recouvrent aujourd’hui une acuité de plus en plus nette. On a simplement changé l’habit des marionnettes mais les manipulateurs sont impuissants à rendre les ficelles invisibles.

    Peu-à-peu, de 1945 à 1990,  l’« Internationale » s’est fondue dans l’antre de la GFI, la Grande Finance Internationale. Lentement mais sûrement, la pieuvre s’est coulée de la Place Rouge à Moscou vers Constitution Avenue à Washington (le siège de la Federal Reserve – que l’on a pris l’habitude de nommer « Réserve Fédérale US » alors que cette institution n’a rien d’américain ; elle est d’essence exclusivement internationale et n’a d’autre vocation que d’établir les bases de l’« Internationale Financière & Marchande »).

    Ainsi naquit, par cette alliance mièvreusement présentée comme contre-nature par des ânes au service de leurs maîtres, le miroir aux alouettes du « Nouvel Ordre Mondial ». Or les tentacules de la Bête Immonde ne peuvent se déployer qu’en détruisant toutes les identités. En détruisant tous les Peuples.

    Ce à quoi on assiste aujourd’hui.

    Mais de quel bois sont faites les baraques de ces marionnettistes ?

    De bois républicain.

    Engluées dans des débats stériles où les décisions sont arrêtées avant les débats, les Républiques de tous poils, désormais brinquebalantes et diversement soutenues par des régimes plus ou moins parlementaires, tiennent toujours au Peuple le même discours. Un discours éculé. Plus personne n’est dupe.

    J’ai « fait Mai 68 ». (Non, pas dans le camp des crasseux.) J’ai encore le souvenir ému du jour où j’ai vivement balancé ma main dans la gueule de Cohn-Bendit au théâtre de l’Odéon (un affrontement de « jeunes » bien sûr – ni Geismar ni Sauvageot n’ont bougé – si j’ai bonne mémoire, c’était un soir de visite de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir). Un vrai plaisir ! Cette offense suprême pourrait encore faire frémir certains « juges » – mal-nommés – mais… dommage : il y a prescription.

    Eh bien oui, en 68, on en a entendu, des slogans ! Les trotsko-anarchistes beuglaient « Il Est Interdit d’Interdire » pour faire entrer dans l’esprit des « jeunes » (qui n’étaient pas encore des « djeunes ») les fantasmes déstabilisateurs de destruction de notre société et de notre identité, dont ils avaient pour consigne de creuser la tombe.

    Mais on a aussi entendu des slogans de bon-sens, noyés dans le magma des éructations libertaires, comme « Élections Piège À Con ».

    Nicolas Sarkozy (digne… « républicain » s’il en est !) l’a parfaitement illustré lors du passage en force du Traité de Lisbonne.

    Eh bien oui, ces soixante huitards-là avaient raison ! Ce slogan n’aurait pas été renié le 6 Février 34 par les clans des nationaux qui tentèrent, voici plus de 80 ans, d’abattre « La Gueuse ». Mais son heure n’avait pas encore sonné.

    Alors, que faire ?

    Résister ? – Certes oui. L’éveil des consciences est un feu sacré qu’il faut attiser sans discontinuer. En ce sens, je rends un vibrant hommage au général Antoine Martinez qui vient de publier sa « Lettre au Président » dans nos colonnes il y a fort peu.

    Se préparer au pire ? – Oui aussi. De discrets réseaux de résistance se sont constitués depuis longtemps partout en France. Et si « le pire » ne se produit pas, les Femmes et les Hommes de France (et d’ailleurs) qui ont formé ces noyaux auront pris d’excellentes habitudes tant pour eux-mêmes que pour le réveil de notre Communauté nationale.

    Mais face à la Pieuvre Mondialiste, qui dispose (encore) de tous les médias et moyens de communication-abrutissement officiels, la Résistance est bien peu armée. Armée aux sens propre et figuré.

    J’ai étudié avec attention tous les commentaires (judicieux mais d’avis divers) postés sur notre journal, particulièrement sous la publication de la Lettre du général Martinez. La possible prise de position des Forces de l’Ordre au sens large (où nous comptons une très importante majorité de soutiens individuels) est sujette à des paramètres que nous ne maîtrisons pas.

    Les plus « confiants » de nos Lecteurs ont raison. Les plus « sceptiques » n’ont pas tort.

    Alors ?

    « Populisme » n’est pas un gros-mot

    C’est bien au contraire la marque de l’attachement réel aux intérêts et au bien-être du Peuple. Du Peuple de notre France comme de partout en Europe. Et partout en Occident. Et ceci, sans haine de quiconque, mais avec la fermeté inébranlable de soutenir et promouvoir « les nôtres avant les autres ». Chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées dit-on dans nos Provinces… Ah le bon-sens paysan !

    Non, les Nationalistes ne sont pas repliés sur eux-mêmes !
    J’évoquais in limine ces « évolutions lentes qui font l’Histoire ».

    La marque des XXème et XXIème siècles est gravée dans l’évolution technologique et particulièrement dans celle de la communication. Sous le règne de SM Louis XVI (ça va vous surprendre) les réseaux GSM et Internet n’existaient pas. Mais non ! Se rendre de Paris à Orléans était une expédition. En 1934, pour aller de Paris à Nice, on devait prendre le Chemin de Fer et prévoir des provisions pour le voyage. Aujourd’hui, monter dans un jet pour visiter un client à Buenos Aires n’est pas un problème.

    Pensez-vous que nous sommes plus benêts que nos fameux « donneurs de leçon » ?

    Nous, Nationalistes, avons tissé des relations d’amitié avec nos voisins européens et relégué dans un triste passé les conflits fratricides qu’on s’est chargé de susciter pour nous détruire mutuellement. Nous avons aussi développé des relations cordiales avec des Peuples non-européens, que nous ferions mieux d’aider à se développer chez eux plutôt que de laisser s’agglutiner leurs miséreux chez nous.

    Nos frontières doivent être rétablies. Mais une frontière n’est pas une barrière. C’est une porte. Et comme l’aurait dit Alfred de Musset, une porte doit être ouverte ou fermée. Selon les besoins.

    De l’Autriche à l’Italie en passant par la Pologne, la Hongrie et tant d’autres nations, nous prenons acte du réveil des peuples d’Europe. Nous, Nationalistes d’Europe, sommes conscients de nos fondements historiques et civilisationnels communs. Nous continuerons à parler allemand en Allemagne, polonais en Pologne et français en France. Et ces « portes » que sont nos frontières dont je parlais à l’instant s’ouvriront à celles et ceux qui viennent nous visiter en amis. Outre les « véritables réfugiés » que nous avons le devoir moral imprescriptible d’accueillir et de protéger en l’attente du retour de la paix dans leurs pays d’origine, je n’exclue nullement les personnes d’origines extra-européennes qui souhaitent apprendre nos civilisations, qui nous respectent et obéissent à nos lois et à nos coutumes.

    Cette communauté d’esprit et de cœur doit déboucher dès aujourd’hui sur la création, de la Maison Blanche au Kremlin, d’une internationale populiste.

    Luc Sommeyre
    17/03/2018

    Note de l’auteur : Les prises de position ci-dessus n’engagent que votre serviteur.

    Source : Minurne Résistance

    Crédit photo : Domaine public, via Pexels

    https://www.polemia.com/valeurs-republique-internationale-populiste/

  • L’Etat va recruter des délinquants condamnés pour traquer les Français dont les opinions sont jugées déviantes par le gouvernement

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    Bientôt la peine de Momo, condamné pour trafic de drogue, sera de traquer les commentaires des patriotes et de les dénoncer à la justice !  Ils ne reculent vraimenr devant rien… Le Premier ministre Édouard Philippe avait dévoilé lundi dernier un nouveau grand « plan contre le racisme et l’antisémitisme » dont l’objectif vise à retirer de l’internet les opinions que le gouvernement décrètent comme déviantes idéologiquement.

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  • La dictature victimaire a ses commissaires politiques

    6a00d83451619c69e201b7c95b9548970b-800wi.jpgFrançois Bousquet, rédacteur en chef de la revue Eléments, est interrogé sur Boulevard Voltaire. Extrait :

    "Vous consacrez votre dossier à la « dictature victimaire ». Une pandémie mondiale, selon vous…

    C’est la victimocratie, du grec « kratos », qui veut dire « pouvoir ». Autrement dit, la victimocratie est ce nouveau régime dans lequel le pouvoir est détenu par les victimes, réelles ou présumées. Cela leur confère un capital lacrymal, très lucratif, et les place au centre du jeu social. Or, qui dit victime dit coupable. Celui-ci est tout trouvé, c’est le fléau de la « suprématie blanche » : tout individu porteur de ce que les Américains appellent le « white privilege », le privilège blanc censé conférer un ensemble d’avantages invisibles par rapport à ce que vivent au quotidien les non-Blancs (sic). L’objectif, c’est d’abolir ledit privilège dans une nuit du 4 août mondiale depuis les États-Unis, où sévit un néo-maccarthysme hystérique qui n’est pas sans rappeler les délires ubuesques de la révolution culturelle chinoise. Il est l’œuvre de minorités « racisées » et « genrées » ; et s’appelle lutte contre le racisme, le sexisme, l’homophobie et tout ce qui est susceptible d’une suffixation phobique, des handicapés aux islamistes, selon la logique d’emballement victimaire qui commande notre monde.

    Ainsi, tout un chacun, à la condition qu’il soit pourvu d’un stigmate social, est-il invité à s’installer dans une posture victimaire parce que c’est symboliquement la position dominante la plus confortable et la plus rentable. En somme, c’est : Maman, quand je serai grand, je serai une victime ! Ce néo-maccarthysme diffuse partout une culture gémissante de la vindicte publique et de la délation. Au lieu de parler de culture du viol, il serait du reste bien plus juste de parler de culture de la délation. Sur les réseaux sociaux, on est sommé de « signaler un contenu inapproprié » (comprenez : un discours de haine). Le CSA croule sous les signalements (90.000 en 2017). Facebook encourage la dénonciation, Google déréférence à tout-va et Twitter suspend au même rythme. Avec les réseaux sociaux, le moindre minuscule « dérapage » se transforme tout de suite en affaire d’État. Ces réseaux fonctionnent comme l’effet papillon. Un battement d’ailes à Hollywood provoque une tornade dans tous les médias occidentaux. Et un éternuement de Caroline De Haas, un tremblement de terre à Paris, Londres et Berlin. Seuls les Russes sont épargnés. Pourvu qu’ils tiennent !

    C’est ce qui vous fait dire qu’« on peut plus rien dire », comme le chantait Didier Bourdon des Inconnus ?

    Notre vie ressemble désormais à une addition d’interdits, peut-être même à une addiction à l’interdit. Une nouvelle génération d’inquisiteurs est en train de s’imposer. Ce ne sont plus les austères commissaires politiques à l’ancienne, comme dans feu l’Union soviétique, mais des Robespierrettes féministes, des Torquemada transgenres, des procureurs revêtus de robe arc-en-ciel, des Tontons macoutes antiracistes, des Toussaint Louverture geeks. Un mélange d’Ubu roi, de Harry Potter et de Bisounours… qui finissent par ressembler à des gremlins, ces peluches qui se transforment en petits monstres. Des noms ? Osez le féminisme !, les collectifs LGBT, la LDH, SOS Racisme, la LICRA, le MRAP, le CRAN, le Parti des indigènes de la République (PIR), le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). On dénombre même une Brigade anti-négrophobie. Ces associations font régner un climat de terreur, ou plutôt de tiédeur, dans les salles de rédaction, mises à l’amende dès qu’elles franchissent la ligne jaune. Ce n’est plus tant le législateur – même s’il est déchaîné depuis un demi-siècle (les lois liberticides Pleven, Gayssot, Taubira, Lellouche, Perben II, etc., sont là pour en témoigner) – qui tient aujourd’hui les ciseaux d’Anastasie (du nom de la censure au XIXe siècle) que ces associations. Au fond, la puissance publique sous-traite la censure à des prestataires extérieurs : les associations antiracistes et les ligues de vertu féministes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Radouane Lakdim, un destin français ?, par Caroline Parmentier

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    Le sacrifice héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a bouleversé la France, redonne aux Français le sens de leur identité. L’amour de la patrie, l’idéal de sa mission, l’amour chrétien capable de donner sa vie pour en sauver une autre. Honneur à lui. A travers lui, nous ne sommes plus des soumis.

    Mais son exemple qu’Emmanuel Macron nous brandit aujourd’hui avec lyrisme, va-t-il seulement en tirer la moindre leçon ? Il ne suffira pas de presser les mains de la veuve, de tapoter le dos des parents et de faire une belle rédaction de français lors des obsèques nationales. Le passage à l’acte de Radouane Lakdim, Franco-Marocain de 25 ans, qui a tué quatre personnes et qui a égorgé le lieutenant-colonel Beltrame après lui avoir tiré dessus, comme l’ont confirmé les derniers résultats de l’autopsie, était tout sauf une surprise, contrairement à ce que veut nous faire gober Gérard Collomb.

    Suivi par les services de renseignement depuis 2016 pour radicalisation, fiché « S » depuis l’été 2014, condamné à deux reprises en 2011 et 2015, pour des faits de droit commun, il avait été signalé comme dangereux après un déplacement dans plusieurs pays susceptibles d’être des terrains de formation au djihad. Il a de nouveau été signalé en 2017 pour ses relations avec la mouvance islamiste radicale.

    Nous le savions, nous l’avons répété pendant toute la campagne présidentielle, la présidence Macron ne changerait rien à celle de Hollande en matière de terrorisme islamiste, d’acquisition de la nationalité, de droit du sol, d’islamisation, de submersion migratoire musulmane.

    Fichés « S » et binationaux radicalisés, réseaux salafistes, rien n’a bougé. Lorsque Laura et Mauranne ont été égorgées à la gare Saint-Charles à Marseille en octobre dernier, rien n’a bougé. Il faut une volonté politique pour expulser les binationaux fichés « S », « entamer le bras de fer avec les pays d’origine notamment en agissant sur les fonds de développement mais aussi sur les transferts d’argent massifs qui sont envoyés dans ces pays-là par ceux de leurs compatriotes qui travaillent en France », comme le préconisait Marine Le Pen dans l’interview qu’elle donnait samedi à notre journal. (Présent du 24 mars).

    Le pire, dans l’indécence le disputant à l’incompétence, est venu de Christophe Castaner, secrétaire d’Etat du gouvernement et patron de LREM. 48 heures après les faits, il déclarait sur Europe 1 qu’il convenait d’accueillir en France les djihadistes de retour de Syrie, prétendant qu’une telle mesure permettrait « d’identifier le risque » ! On ne l’identifie déjà pas ou mal, la preuve. Nos services de sécurité sont dans l’incapacité de suivre tous les fichés « S ». C’est vrai qu’il n’y en a que 20 000 à surveiller…

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 26 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Dimanche 13 mai : Fête nationale de Jeanne d'Arc

    2772073719.pngLe 13 Mai prochain, la Dissidence Française organise son grand rassemblement en hommage à Sainte Jeanne d’Arc, Martyre et Patronne France.
    Nous invitons tous les patriotes à se joindre à ce rassemblement traditionnel autour de la figure de celle qui, envers et contre tout, leva haut le drapeau national pour libérer la France de l’occupant.
    Nous rendrons hommage à cette figure centrale de l’Histoire de notre pays, en qui l’on trouve encore aujourd’hui une source de foi et d’inspiration inépuisable.
    Plusieurs organisations et personnalités seront présentes à cette occasion, et nous comptons sur chacun d'entre vous pour prendre part à ce grand rassemblement !
    RDV LE DIMANCHE 13 MAI 2018, À 10 HEURES DEVANT LA STATUE EQUESTRE DE JEANNE D’ARC, PLACE DES PYRAMIDES, 75001 PARIS.
    Tous à Paris le 13 Mai prochain !

  • Défendre l’intérêt national à l’heure de la mondialisation et de l’invasion culturelle

    6a00d83451619c69e201b8d2e5d62c970c-320wi.jpgLe site ParisNormandie.fr offre à ses lecteurs une "Enquête à Rouen sur Génération Identitaire". Chose suffisamment rare pour être soulignée, ce reportage est objectif et donne la parole à de nombreux militants. Pas de sous-entendu, pas de procès d'intention, pas de jugement péremptoire du journaliste :

    "À Rouen, La Vague normande lancée en 2009 a intégré la nouvelle marque Génération identitaire à sa création en 2012. Localement, ils sont une vingtaine de membres actifs. Reconnaissables à leurs sweats jaunes, ils font parler d’eux au travers d’actions médiatiques : début mars ils s’en prennent à des associations accusées d’« encourager la venue de nouveaux clandestins » en Europe. L’hiver, une fois par semaine, ils mettent en pratique leur devise « Les nôtres avant les autres » lors d’une maraude à la rencontre des SDF du centre-ville (...)

    Le groupuscule, essentiellement masculin, recrute les moins de 30 ans. Mais beaucoup n’attendent pas leurs 18 ans pour sympathiser (...) Nina raconte vouloir « défendre l’intérêt national à l’heure de la mondialisation » et de l’« invasion culturelle ». Elle évoque pêle-mêle « l’insécurité [qui] monte » et ces « petits commerces qui n’arrivent plus à vivre de leur travail ».

    « Politiquement, nous sommes des gramscistes de droite », éclaire Matthieu Bontant. Antonio Gramsci, philosophe marxiste italien du XXe siècle, a théorisé « le combat culturel ». « Notre but est de préparer le terrain à nos idées pour que les gens soient prêts. C’est la politique de l’extrême gauche depuis des années. Il nous faut exister dans la société. » Leurs idées sont centrées sur la préservation des traditions, une culture et une identité européenne qui seraient menacées par la mondialisation (avec l’américanisation des sociétés) et l’immigration (...)

    Dans leur local, dont l’adresse est tenue secrète, en centre-ville historique, on se remémore sur un panneau d’affichage les venues, à Rouen, d’Éric Zemmour et de Philippe de Villiers. La bibliothèque regorge d’ouvrages sur l’histoire de la Normandie. Dans la pièce principale, un livre publié par Les Identitaires est placé en évidence : « 30 mesures pour une politique d’identité et de remigration ». « Le principe de remigration a été inventé par les Identitaires », rappelle Matthieu Bontant. Souvent, celui-ci désigne le retour dans leur pays d’origine des immigrés, en remontant sur plusieurs générations. À Génération identitaire, on parle d’« incitation » à quitter le pays à travers plusieurs mesures à destination de « cette population française entre guillemets qui rejette la France » : fin de la double nationalité suivie de la fin des aides sociales aux non-Français, interdiction des minarets..."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Arnaud Beltrame était en prépa à Saint-Cyr-l’Ecole : c’est Libération qui a l’air bête !

    Par Gabrielle Cluzel

    Nous avons aimé cette tribune parue hier dans Boulevard Voltaire

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous).  LFAR

    Le calendrier, parfois, a de ces ironies… Libération peaufinait sans doute depuis des semaines son dossier sur les classes préparatoires de Saint-Cyr-l’École – à ne pas confondre avec l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, sise à Coëtquidan, les premières étant censées préparer à la deuxième.

    On avait trouvé les témoins à charge, descendu du grenier de bons vieux amalgames ayant déjà fait leurs preuves, trouvé un titre-choc : « Lycée Saint-Cyr : une machine à broyer les femmes ». Allez, les gars, c’est parti, on publie jeudi soir : les garçons de Saint-Cyr-l’École sont de méchants-misogynes-qui-vont-à-la-messe-en-latin-le-dimanche-à-Versailles-et-collent-des-autocollants-de-la-Manif-pour-tous. Et France Info, en bonne copine, a fait écho, fustigeant des « élèves masculins, catholiques ultra-conservateurs, proches de l’extrême droite, homophobes, misogynes et donc hostiles à la présence des femmes dans l’armée ». Fermez le ban.

    Sauf que, vendredi matin, l’article n’a fait que fort peu de temps les gros titres. Toute la France avait les yeux rivés sur un Super U de l’Aude où un officier de gendarmerie avait obtenu d’un forcené islamiste de relâcher une caissière de 40 ans, mère d’une petite fille de deux ans et demi, en échange de sa personne. Et au terme de trois heures de face-à-face, y avait laissé la vie, dans les conditions tragiques que l’on sait.

    Un officier de gendarmerie qui, justement – son profil Facebook l’indiquait -, avait étudié… à Saint-Cyr-l’École. Issu de cette pépinière de « misogynes broyant les femmes », il avait donc sciemment fait don de sa vie pour sauver l’une d’entre elles. 

    Toc, toc, toc, il y a quelqu’un, chez Libé ? Il n’y a pas comme un problème, dans votre démonstration ? Cela ne mériterait pas un erratum, des excuses, une amende honorable, un semblant de contrition ?  

    Une enquête honnête aurait pu faire mention de cette « tradition » d’accueil peu amène – voire parfois très grossière – des filles voulant embrasser la carrière militaire perpétrée par certains. Mais aurait rajouté que si ces mufles vont à la messe le dimanche, ainsi que c’est écrit, ils n’ont pas tout compris : comme le dit évidemment sans détour le père Christian Vénard, aumônier militaire bien connu des lecteurs de Boulevard Voltaire« une tradition qui n’est pas empreinte de charité est une mauvaise tradition ».

    Sans excuser, bien sûr, ce comportement, cette enquête aurait pu au moins en partie l’expliquer, de façon très concrète et sans tabou idéologique, par l’amertume que peut susciter une discrimination positive féminine : à l’entrée de l’ESM de Saint-Cyr, convoitée par ces jeunes comme le Graal, les barèmes sportifs du concours sont moins élevés pour les filles, comme une barrière que l’on abaisserait obligeamment. Ce qui n’est pas toujours compris : soit un certain niveau physique – comme dans d’autres matières – est indispensable au métier, soit il ne l’est pas. Mais il ne peut l’être pour certains et pas pour d’autres. Imagine-t-on demander à l’oreille un service aux djihadistes pourchassant nos militaires sur le terrain : « Attendez un peu, comptez jusqu’à 100 pour leur laisser de l’avance, celles-ci sont des femmes ! »

    Et, surtout, Libération aurait dû brosser un portrait complet. Et préciser que si cette « tradition » de misogynie stupide perdure chez certains, elle ne doit pas occulter les mille autres – cultivant le courage, l’honneur, la ténacité, le sacrifice, le devoir – qui ont sans doute contribué à modeler, à l’âge où l’adolescent se mue en homme, Arnaud Beltrame. « Si on doit un jour ne plus comprendre comment un homme a pu donner sa vie pour quelque chose qui le dépasse, ce sera fini de tout un monde, peut-être de toute une civilisation », écrivait Hélie de Saint Marc, sorti de Cyr en 1947. Comme tous ses camarades, passé comme lui par Saint-Cyr-l’École ou par l’EMIA, Arnaud Beltrame a lu Hélie de Saint Marc. Et il l’a montré.   

     Ecrivain, journaliste Son blog

  • Opposition anti-éoliennes : PARTOUT !

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    Lire Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici

  • Retraite : l'impasse

    J’emprunte cette formule savoureuse à Jacques Bichot, professeur des universités à Lyon 3 et spécialiste de la protection sociale en générale, et des systèmes de financement des retraites en particulier. A cette occasion, je veux rendre hommage à son livre consacré à la question du financement des retraites. Sur un sujet aussi abscons, Jacques Bichot a produit un véritable petit bijou. Dans un style croustillant et limpide, il mène une analyse implacable, montrant notamment comment la démagogie partagée par tous les gouvernements aboutit à ne pas traiter une question sur laquelle nous avons pourtant les données depuis au moins trois décennies. « La préparation des retraites françaises au choc démographique prévisible depuis trente ans a ainsi consisté à les fragiliser en leur assénant une série de chocs démagogiques. Ronald Reagan, lui, faisait voter en 1983 une loi disposant que l'âge de la retraite (65 ans, aux Etats-Unis) augmenterait régulièrement à partir de l'an 2000 - ce qui, a fortiori, excluait une diminution entre 1984 et 2000. Dire que les dirigeants français n'avaient pas de mots assez durs pour cet "ancien acteur de série B" et pour le "court-termisme" américain ! » [Bichot, p. 21].  S’il est une question sur laquelle on ne pourra pas dire que l’on ne savait pas, c’est bien la question des retraites. On ne pourra retarder indéfiniment l’inévitable. La France ne dispose pas d’une potion magique qui aurait échappée à l’ensemble des autres pays industrialisés, lui permettant de ne pas faire les efforts que les autres ont dû faire. Tous les pays développés ont affronté la question de la pérennité du système de retraite fondé sur le principe de la répartition, en réponse aux évolutions lourdes qui affectent les tendances démographiques, notamment l’allongement de la durée de la vie et le vieillissement de la population. Or ces évolutions sont de nature à déstabiliser l’équilibre du système de financement des retraites par répartition, système qui a été mis en place en 1945 à une époque où l’espérance de vie d’un français plafonnait à 65 ans (précisément l’âge officiel de départ en retraite). L’alignement des régimes spéciaux sur le régime général n’y changera rien, car les régimes spéciaux vont intégrer un régime potentiellement condamné. L’argument qui consiste à dire que les français sont attachés à leur système de retraite par répartition est un argument spécieux dans la mesure où il vaut mieux éviter d’être attachés à quelque chose qui vous entraîne dans le gouffre. On ne résout pas les problèmes économiques et sociaux à l’affect. De fait, il sera difficile de renverser les tendances démographiques surtout si l’on continue d’adopter des lois et cautionner des comportements qui contribuent à réduire la base réellement active de la population totale. Ainsi, l’allongement des études, dans des filières qui contribuent à désorienter une masse croissante de jeunes fuyant les filières à vocation professionnelle (sous le fallacieux prétexte de bannir la sélection), et l’abaissement de l’âge de la retraite se cumulent pour rendre plus problématique la survie du système de répartition. On remarquera au passage que la réforme des universités et la réforme des retraites vont de pair, et qu’il est proprement suicidaire de s’opposer aux deux. Car nos orientations éducatives et sociales s’ajoutent aux tendances démographiques longues pour fragiliser encore plus le système de répartition auquel nous nous disons pourtant attachés, faisant des français les acteurs de leur propre faillite et nous interdisant de surcroit d’envisager les seules solutions de remplacement qui s’imposent. [1] Bichot J. [2008] Urgence retraites. Petit traité de réanimation. Le Seuil, Paris.

    http://caccomo.blogspot.fr/2018/02/retraite-limpasse.html