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  • Des femmes avortent à l’étranger de bébés à un terme avancé, en toute illégalité, aidées par des organismes payés par nos impôts

    6a00d83451619c69e2022ad39a7168200b-250wi.jpgMarie Philippe a créé il y a dix ans le site ivg.net. Elle est interrogée par FC sur son dernier ouvrage.

    "D’après votre expérience, les femmes ont-elles habituellement des séquelles de leur IVG ?

    Les idéologues de l’avortement soutiennent que les femmes vont très bien. Mais, quand on les écoute, on entend qu’elles ont souvent une blessure affective, parfois sournoise, qui peut se manifester de manière très variable : addiction à la cigarette, l’alcool, instabilité affective, dépressions, scarifications, pensées suicidaires... Elles deviennent dures et ont du mal à assumer leur féminité. Elles nous racontent qu’elles ont des cauchemars, des insomnies, une angoisse profonde, une perte de confiance en elles. Elles peuvent même se sentir sales, criminelles. Ce mot terrible, je ne l’utilise jamais, mais elles disent parfois : « J’ai tué mon enfant ! »

    Elles ont entre 14 et 45 ans et viennent de tous les milieux. Elles veulent savoir comment se passe une IVG. Et ce qui se passe après. Elles veulent aussi se livrer. Nous les écoutons longuement et nous continuons, ensuite, à dialoguer, même après l’avortement, si telle a été leur décision. La très grande majorité de ces femmes aimeraient au fond d’elles accueillir leur enfant.

    Ce peut être des femmes musulmanes qui ont déjà plusieurs enfants, et à qui le corps médical dit : « Fatima, vous êtes sûre ? Vous allez être fatiguée... » C’est plus proche d’une forme de racisme à l’égard de cette population qui est ouverte à la vie que de la compassion ! Des jeunes musulmanes sont enceintes dans le cadre d’une relation hors mariage. Elles sont reniées et mises dehors. Elles vivent un calvaire. D’autres encore, jeunes ou moins jeunes, n’ont pas le courage de se battre contre les pressions de leur entourage. Combien me disent : « Marie, je n’en peux plus, je suis trop seule, personne ne m’aide ! » Ou encore : « J’ai ma vie professionnelle et je ne peux pas mettre en cause ma carrière ! » La France a complètement perdu l’amour des bébés. Attendre un enfant n’est plus une joie, mais un « problème » dont il faut se débarrasser.

    Je reçois aussi de plus en plus d’appels qui proviennent de femmes qui ont avorté à l’étranger de bébés à un terme avancé, en toute illégalité, mais aidées par des organismes payés par nos impôts, et qui se sentent, ensuite, extrêmement mal. Le bébé est parfois avorté à vingt-deux semaines alors qu’il est presque viable.

    Pourquoi estimez-vous que ces femmes sont victimes ?

    Les femmes sont prisonnières d’une contraception qui fonctionne mal. Elles croient qu’avec la pilule, elles n’auront pas d’enfant. C’est faux ! La majorité des femmes qui avortent étaient sous pilule ou stérilet. Elles sont comme assujetties à leur compagnon. Ce sont les hommes qui veulent l’IVG. Les personnes qui m’insultent au téléphone sont le plus souvent des hommes. La contraception leur fait perdre le sens de la paternité responsable. Ils sont comme des gamins qui, à l’annonce d’une grossesse, répondent : « Oh ! mais je ne suis pas prêt ! » Il y a une telle pression hédoniste ! Ce petit bout, c’est la catastrophe. C’est l’homme, la clé de voûte. Quand il dit : « On le garde », alors la femme accepte mieux la grossesse.

    La femme est aussi polluée par un discours ambiant sur le « désir » d’enfant. En fait, ce terme n’a pas grand sens, car il désigne un sentiment versatile. Il place l’enfant dans une position de petit prince, fruit d’un présumé « projet parental » au point qu’on entend qu’il vaudrait mieux, pour lui, qu’il soit avorté plutôt que d’être éduqué par une mère célibataire. La pression sociale est très forte.

    Enfin, elles manquent de liberté à cause d’un manque d’informations sur les conséquences graves de l’IVG. Pire, elles ont des informations fausses, par exemple sur le site du gouvernement, qui disent que l’avortement est sans risque, notamment sur leur fertilité.

    Pourquoi ces femmes ne trouvent-elles pas refuge auprès de leur famille ?

    Je suis frappée par le peu de proximité des adolescentes ou des jeunes femmes avec leur mère. Nous leur posons la question : « En as-tu parlé à ta maman ? » Elles disent : « Nous ne sommes pas proches. Depuis que j’ai un copain, la seule chose qu’elle dit, c’est de ne pas oublier ma pilule. » Il y a bien une démission des mères. Aussi, les femmes, à leur tour, n’éprouvent pas le désir de choyer un enfant, de donner la vie. Souvent les mères qui ont elles-mêmes avorté poussent leur fille à faire de même. De façon inconsciente, elles veulent créer un lien à travers cette souffrance vécue comme une malédiction. En revanche, j’observe que celles qui n’ont pas été accueillies du tout, placées dans des familles d’accueil, ressentent un grand besoin d’avoir un enfant pour compenser cet amour qui n’a pas été donné. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’avenir de l’Europe se joue-t-il en Italie ?

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    Par Gérard Dussouy, professeur émérite à l’Université de Bordeaux, essayiste ♦ Les nouveaux dirigeants italiens seront-ils à la hauteur des rôles historiques qui pourraient être les leurs ? C’est la question que doivent se poser les Italiens, face à la grave situation économique et sociale du pays, maintenant que le nouveau gouvernement est entré en exercice .

    Mais c’est aussi celle qui préoccupe tous les autres Européens conscients de l’opportunité que représente l’accession de l’alliance jaune-vert, inédite et improbable, au palais Chigi, dans la perspective d’un changement d’orientation radical de la politique européenne en termes d’immigration, de stratégie monétaire et financière, mais encore de diplomatie.

    Certes, la situation est difficile et complexe, et pour la surmonter, ils devront se garder de tout dogmatisme et, plus que tout, de toute démagogie. Il n’y aura pas de miracle, et les électorats populistes seront forcément déçus, s’ils attendent un redressement spectaculaire immédiat, sans un effort collectif, national. La marge de manœuvre est étroite entre la situation financière délicate de l’Italie et l’intransigeance des marchés et des créanciers internationaux. Cependant, selon nous, la crédibilité du gouvernement Conte et de la coalition Ligue-M5étoiles au pouvoir se jouera avant tout sur la cohérence de ses politiques domestique et extérieure, et sur sa capacité à démontrer du même coup qu’il existe une alternative à la politique d’ouverture tous azimuts de l’Union européenne, et à se rallier par ce biais le soutien d’une partie des opinions publiques étrangères.

    A première vue, le programme de la politique de relance par la consommation envisagé par la coalition au pouvoir laisse perplexes tous ceux qui sont au fait de l’endettement public italien (130% du PIB aujourd’hui et 200% en 2050 sur les bases actuelles), du vieillissement de la population italienne (la deuxième la plus âgée du monde, avec un solde naturel négatif ces deux dernières années), et de la médiocre productivité de plusieurs secteurs de l’économie.

    En effet, la réduction des impôts alors que la collecte de ceux qui existent laisse à désirer, la baisse de l’âge du départ à la retraite sachant que la population active diminue (de 30% d’ici à 2050), au point que la part de la dette globale de chaque actif italien va augmenter de près de mille euros par an, tout au long des décennies à venir, et la mise en place d’un coûteux traitement social du chômage à la française (augmentation des minimums sociaux, sans contrepartie) sont des mesures qui ne peuvent qu’être contre productives. Elles approfondiraient la crise, si elles étaient adoptées, alors que la relance par l’investissement est le meilleur moyen de la résorber en créant des emplois (une façon de conserver aussi ce qu’il reste de jeunesse à l’Italie) et en s’attaquant au sempiternel problème du dualisme régional italien. Ceci en modernisant les infrastructures, en développant les technologies, et en stimulant le réseau des petites et moyennes entreprises industrielles (pmi) qui demeurent l’atout majeur de l’économie italienne.

    Le marasme du Sud continue d’obérer l’équilibre économique de la péninsule, et la recherche opiniâtre de sa fin, avec pragmatisme et rigueur pour éviter les dérives du passé, c’est à dire à l’inverse de ce qui a été entrepris au temps de la Caisse pour le Midi, est une des conditions premières à la relance de la dynamique domestique. Cette démarche aurait aussi l’avantage politique non négligeable de souder la coalition au pouvoir, quand on sait comment la Ligue a appréhendé longtemps la question méridionale. L’investissement industriel et technologique va d’autant plus de soi que grâce à ses pmi l’Italie dispose d’un solde nettement positif de son commerce extérieur (ce qui est loin d’être le cas de la France), et que grâce à l’investissement, elle peut espérer des ré-localisations un peu partout sur son territoire. Aujourd’hui, les exportations italiennes sont pénalisées par la politique de l’Union européenne envers la Russie, et c’est à juste titre que le président Conte a demandé la levée des sanctions prises contre elle.

    Quant au déficit public italienencore modéré, il serait inévitablement aggravé dans les deux cas. Mais, les dépenses d’investissement sont toujours moins inflationnistes que les dépenses sociales et que les dépenses de consommation, et elles sont donc moins lourdes de risques monétaires. Ce qui est à prendre avec beaucoup de considération quand on envisage la position de l’Italie dans la zone euro et le risque d’une crise de la dette souveraine italienne (à la fin du mois de mai, en quelques jours, le taux à dix ans des emprunts italiens est passé de 1,9 a 2,25%). Une banqueroute qui ne manquerait d’éclater en cas d’Italexit, lequel n’est en aucune façon un recours pour les raisons structurelles qui ont été décrites au début.

    L’Italie n’a pas le choix. Il lui faut trouver les moyens d’une relance économique qui ne compromette pas un peu plus sa situation financière (la demande du nouveau gouvernement faite à la BCE d’effacer la dette italienne d’environ 250 milliards restera sans effet), et qui soit suffisamment pertinente pour rassurer ses créanciers actuels et potentiels.

    En tout état de cause, la politique économique du gouvernement populiste va conditionner tout le reste, car une Italie mise en faillite ne pourrait faire prévaloir ses vues dans aucun domaine. Une telle impasse serait déplorable pour elle-même, et pour tous ceux qui, en Europe, ont la faiblesse d’espérer qu’à partir du « laboratoire italien » leur aspiration au changement de la politique commerciale de l’Union, à la révision complète de sa politique d’immigration intensive, et à un infléchissement net de sa politique russe, puisse connaître un début de satisfaction.

    Les opportunités existent

    Sur les trois axes politiques à l’instant évoqués, une Italie revigorée par l’investissement et par une gestion saine de son économie pourrait faire front commun avec d’autres États européens (Autriche, Hongrie, Slovénie, Bavière et tous ceux où les phénomènes de saturation exerceront bientôt leurs effets) dans le cadre de l’Union, quitte à créer deux blocs en son sein, plus d’ailleurs au niveau des gouvernements qu’à celui des opinions publiques.

    Car on peut croire qu’à la suite des événements graves qui vont marquer les prochaines années, une large majorité de ces dernières ne tardera pas à se ranger du côté de ce qui pourrait être un bloc Italie-Centre Europe. C’est essentiel parce que l’élargissement européen du combat engagé par les populistes italiens est une condition de sa réussite, car il est clair qu’une Italie trop isolée ne pourra résister longtemps aux manœuvres dilatoires que vont engager tous les acteurs qui veulent les voir échouer.

    L’affaire de l’Aquarius est symptomatique

    Le ministre Salvani a raison d’engager le bras de fer, car il met ainsi les autres gouvernements, qui ne veulent pas s’opposer aux vagues migratoires et qui laissent l’Italie les affronter seule, devant leurs responsabilités. La crise révèle ainsi toute sa gravité. Et comme il ne s’agit là que du premier épisode d’une longue série, c’est une ligne de partage entre immigrationnistes et anti-immigrationnistes qui va se dessiner à travers l’Europe. Salvani doit persister car, avant même les problèmes de politique économique, la grande explication sur le devenir de l’Union va commencer par là.

    L’avenir de l’Europe se joue en Italie

    En cas d’échec du gouvernement populiste, soit à cause de ses choix économiques, soit pour d’autres raisons comme des querelles intimes au cœur de la coalition, ou comme l’incompétence, tout simplement, ce sera une belle occasion de perdue pour tous ceux qui ont voté pour la Ligue ou pour le mouvement cinq étoiles, et pour tous ceux qui, en Europe, auront cru à un premier sursaut populaire contre tous les suppôts de l’idéologie mondialiste ; et lesquels pourront alors accélérer et accentuer les processus humains et économiques de la globalisation.
    En cas de succès même relatif, c’est à dire l’ébauche de politiques cohérentes bien que partiellement effectives, et la démonstration que la dégradation de la société européenne n’est pas inéluctable, les populistes italiens, même s’ils devaient perdre provisoirement le pouvoir, parce que la partie ne sera pas finie, auront montré que les Européens peuvent reprendre leur destin en main.

    Gérard Dussouy

    Source : Metamag

    Crédit photo : Pava [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/lavenir-de-leurope-se-joue-t-il-en-italie/

  • Les trafics de migrants, les États et les mafias

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    Il règne autour de l'affaire de l'Aquarius et plus généralement du chantage humanitaire des officines une désinformation stupéfiante. Revenons sur l'accusation, portée de façon explicite le 18 juin, par Dupont-Aignan à l'encontre contre ce que l'on appelle "les ONG", ou bien encore "les associations". Celles-ci n'interviendraient pas seulement pour secourir, mais aussi pour organiser la marche vers l'Europe de ceux qu'on nous présente pour des réfugiés.

    Cette hypothèse semble se confirmer au vu de diverses vidéos accablantes.

    Le Salon Beige faisait ainsi connaître à ces lecteurs le 14 juin un document révélant que "La fondation Gefira a enregistré pendant 2 mois les déplacements des bateaux des différentes ONG récupérant des immigrés. Ces ONG vont chercher les migrants au plus près des côtes libyennes. Aucune intervention n'a lieu en pleine mer..."[1]

    Les gardes-côtes libyens préviennent SOS Méditerranée que la présence de l'Aquarius favorise les passeurs : "Vous rendez service aux passeurs. [...] Les passeurs savent que vous êtes là, et donc ils envoient chaque fois plus de gens en mer." Reprise aussi par TV Libertés cette information dérangeante sera éventuellement rapprochée de la censure, de fait, opérée au nom des droits d'auteurs, le 14 juin par Youtube, c'est-à-dire par Google, à l'encontre de cette chaîne insupportablement indépendante des pouvoirs. Big Brother aime si fort notre liberté qu'il l'étouffe en l'embrassant.

    Tout se passe donc comme si de très grosses influences voulaient à tout prix nous apitoyer, presque de force, sur la nécessité d'accorder à ceux qui fuient l'Afrique et l'orient, l'asile que leurs coreligionnaires du Golfe, si richissimes soient-ils, ne leur proposent jamais.

    Or, si l'on en croit les sondages, actuellement 56 % des Français estiment que la France a fait le bon choix en n'accueillant pas elle-même, directement, tout ou partie des 629 passagers de l'Aquarius[2]. Suivre sur ce point l'opinion du peuple souverain ne peut pas être respecté, nous assure-t-on, comme digne de la démocratie. Ce doit être considéré au contraire comme du populisme.

    En Allemagne, un sondage publié le 15 juin montrait que près de 90 % de la population veut plus d'expulsions de clandestins. Sous la pression de ses alliés Frau Merkel se voit contrainte de reculer dans ses projets immigrationnistes. Soulignons aussi qu'au gré des plus récentes élections plusieurs pays ont porté à leur tête des dirigeants aux positions restrictives contre les migrations de masse.

    Mais que sont, en face de l'opinion massive des Européens, les associations actives en faveur de ce trafic de migrants.

    On connaît en France Médecins sans Frontières, fondée en 1971 et qui a même reçu, en dépit de la scission de Médecins du Monde en 1980, le Prix Nobel de la paix en 1999. Elle continue à faire parler d'elle, non plus par de grandes interventions médiatisées comme par le passé, mais par une manière de labellisation des autres petits intervenants.

    Aquarius par exemple est affrété par SOS Méditerranée. Cette dernière structure a été créée en 2015. L'association, sise légalement à Marseille, est dirigée par un marin allemand, Klaus Vogel, et par une activiste française Sophie Beau. Officiellement elle serait financée à 98 % par de petites contributions participatives individuelles recueillies sur internet. Elle se flatte d'avoir aidé à transférer depuis les côtés libyens près de 30 000 migrants depuis 2016. Et malgré le durcissement annoncé des politiques migratoires européennes, l'organisation entend rester fidèle à "sa promesse, celle de sauver des gens".

    D'autres organisations peuvent être citées, qui ont mis à la mer de plus petites embarcations. Par exemple : SeaWatch, association allemande fondée en 2015, Seafuchs ou encore Open Arms, organisation catalane. Au total, tout de même, des structures très légères et relativement inconnues du grand public et/ou impopulaires.

    Il faut donc à tout prix que ces migrations soient perçues comme des appels au secours, jamais comme des trafics.

    Qui les soutient ? Certains voudraient pouvoir prouver l'intervention de George Soros : on ne prête qu'aux riches. Thierry Meyssan ne manque pas d'apporter sa petite pierre à l'édifice conspirationniste. Il dénonce, de son côté, trois personnages qu'il considère comme les "tireurs de ficelles[3]: Peter Sutherland, Gerald Knaus et Diederik Samsom. Explication quelque peu complotiste diront ses détracteurs.

    N'oublions pas de mentionner surtout l'implication de certains pays dans ce qui, dans le cas précis, ne peut être interprété que comme un trafic de migrants.

    Ayant indiqué que deux d'entre eux, au moins, sont officiellement candidates à l'Union européenne, un de mes correspondants me demande si l'un des deux ne serait pas l'Albanie.

    Effectivement, on doit évoquer cette connivence, mais en la situant au niveau des organisations criminelles, très présentes également au Kossovo.

    Car contrairement à l'autre État impliqué, à savoir la Turquie, ce pays relativement petit ne dispose que d'une administration policière très faible. Quand on le cite on doit toujours se représenter la faiblesse de son pouvoir central. Province ottomane jusqu'en 1913, le Pays des Aigles a certes connu au XXe siècle deux périodes d'unité. Ce fut pendant une dizaine d'années sous le règne relativement bienfaisant du roi Zog, de 1928 à 1939. Puis, régna l'abominable dictature communiste d'Enver Hoxha, de 1945 à 1985. En dehors de ces deux périodes, peu démocratiques d'ailleurs, le gouvernement de Tirana s'est trouvé impuissant à juguler les héritages claniques, bases matérielles du recrutement des mafias.

    Dans la Turquie d'Erdogan, en revanche, on peut redouter, d'abord, que le régime se durcisse encore plus au lendemain du vote du 24 juin. Ce ne sera pas pour le bonheur du peuple. Car non seulement ce pouvoir ne jugule pas les réseaux criminels et les structures de corruption, mais il en constitue l'incarnation visible, il les renforce, il les structure. À plusieurs reprises l'opposition turque a cherché à déjouer ou à dénoncer les trafics liés à la famille d'Erdogan elle-même. Mal en a pris aux journalistes courageux.

    Les complicités turques et albanaises doivent être aussi comprises au regard des filières islamiques, abritées par les confréries, tels les Naqshbandis[4].

    Remarquons enfin que la Commission européenne pense obtenir un accord sur les questions migratoires lors du Conseil européen de Bruxelles des 28 et 29 juin. Fasse le Ciel qu'il réponde aux dangers qui s'accumulent sur nos pays tragiquement désarmés parce que désinformés et culpabilisés.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Cf. l'article "Les ONG, ces négriers des temps modernes"

    [2] sondage réalisé par OpinionWay pour les médias Public Sénat, Les Échos et Radio Classique.

    [3] Cf. son article "Les tireurs de ficelles de la crise migratoire" sur le réseau Voltaire

    [4] Qu'on me permette de renvoyer à mon article publié dans Histoire et Liberté, n°65, juin 2018.

    http://www.insolent.fr/

  • A lire absolument : Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression de Victor Serge

    9782355220203.jpgEntre les deux parties de ce texte dont le thème est la répression, l'écart est si large que leur signature par un auteur unique a quelque chose d'improbable - à moins que la notion même d'auteur soit ici sujette à particulière caution.
         La première partie (chapitres 1, 2 et 3), la plus longue, est publiée en novembre 1921 dans trois livraisons de l'hebdomadaire Le Bulletin communiste, tout juste fondé par Boris Souvarine, alors membre du comité exécutif de la IIIe Internationale. Victor Serge les a envoyées de Moscou, où il travaille au commissariat des Affaires étrangères.
         Le départ est une longue description du fonctionnement de la police secrète tsariste, l'Okhrana. Ses archives désormais ouvertes révèlent, outre des techniques qu'on pourrait dire classiques - filatures, écoutes téléphoniques, interceptions de courrier, procédés anthropométriques  -, une utilisation extraordinaire de l'infiltration et de la provocation : "La provocation, en atteignant une telle ampleur, devint par elle-même un danger pour le régime qui s'en servait et surtout pour les hommes de ce régime. On sait par exemple que l'un des plus hauts fonctionnaires du ministère de l'Intérieur, le policier Ratchkovski, connut et sanctionna les projets d'exécution de Plevhe et du grand-duc Serge. Stolypine, bien au courant de ces choses, se faisait accompagner dans ses sorties par le chef de la police Guerassimov dont la présence lui paraissait une garantie contre les attentats commis à l'instigation des provocateurs. Stolypine fut d'ailleurs tué par l'anarchiste Bogrov qui appartenait à la police." A cette belle illustration de la dialectique policière, Victor Serge ajoute : "La provocation, malgré tout, prospérait encore au moment où éclata la révolution. Des agents provocateurs touchèrent leurs dernières mensualités dans les derniers jours de février 1917 - une semaine avant l'écroulement de l'autocratie."
         C'est sur cette étude de l'Okhrana que se fondent les conseils de Serge aux révolutionnaires internationaux, en cette année où l'Allemagne l'Italie et même la France sont secouées par l'exemple russe : "La science des luttes d'un demi-siècle d'efforts et de sacrifices, les militants des pays où l'action se développe aujourd'hui vont devoir, dans les conditions créées par la guerre, par les victoires du prolétariat russe et les défaites du prolétariat international [...], se l'assimiler en un laps de temps beaucoup plus court ; elle leur devient nécessaire dès aujourd'hui." On doit cesser de respecter la légalité bourgeoise ("Le fétichisme de la légalité fut et reste un des traits les plus marquants du socialisme acquis à la collaboration des classes"et se préparer à l'existence illégale/clandestine pour ne pas être pris de court et détruit par une mise hors la loi. Et les conseils pratiques que Serge détaillait il y a près d'un siècle prennent aujourd'hui comme un air d'actualité : se considérer en permanence comme filé, écrire le moins possible ("ne pas écrire est mieux"), se défier des téléphones, savoir se taire, ne répondre à aucun interrogatoire sans être assisté d'un défenseur, "ne pas céder au penchant, inculqué par l'éducation idéaliste bourgeoise, d'établir ou de rétablir 'la vérité' ", se garder de la manie de la conspiration : "La plus grande vertu du révolutionnaire, c'est la simplicité, le dédain de toute pose même... révolutionnaire."
    Préface d’Éric Hazan
    Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression, Victor Serge
    Photo de la couverture : policiers en civil lors des manifestations CPE de 2006

    http://www.oragesdacier.info/

  • LIBERTÉ CHÉRIE, QUE DEVIENS-TU SOUS MACRON ?

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    Il semblerait que rien ne va plus en Macronie. La liberté de la presse, si chère à l’évangile révolutionnaire des droits de l’homme, lesquels ont allègrement bafoué les droits de Dieu, vient d’en prendre un coup. Ou plutôt, sa mise à mal s’accélère.

    Si le pouvoir tient au chaud, grâce à de stupéfiantes subventions, la presse dite mainstream, sans oublier la nuisance de publicités de plus en plus envahissantes, il va essayer par tous les moyens de limiter la liberté de penser autrement. Face à la pensée officielle, au politiquement correct, à tous ces journalistes qui prennent ouvertement parti pour l’immigration massive – parlant, par exemple, des clandestins de l’Aquarius comme de naufragés, ce qu’ils n’ont jamais été -, face à ce bourrage continu de nos crânes, il y a tous les médias alternatifs, des médias sans moyens, et que la grande presse désigne, avec dédain et par paresse intellectuelle « fachosphère ».

    Aujourd’hui, c’est le quotidien Présent qui, après trente ans de bons et loyaux services à la défense de la catholicité, de la droite et des valeurs chrétiennes, risque de mettre la clef sous la porte. Jean Raspail, abonné de la première heure, vient de lancer un cri d’alerte. C’est, depuis vendredi dernier, la chaîne TV Libertés de notre ami Martial Bild (un site d' »extrême droite », soulignait Paris Normandie) qui vient de se voir, sans préavis, retirer quatre années d’archives et sa diffusion quotidienne par YouTube. À la demande de qui ? La question est posée.

    La loi que l’Assemblée macronienne est en train de concocter sous la férule du ministre de la Culture est la loi de tous les dangers, de toutes les craintes. Macron veut absolument revoir la loi sur la liberté de la presse votée par le Parlement le 28 juillet 1881. Cette loi était parfaitement adaptée à la situation actuelle. Il suffisait d’y ajouter l’expression de « presse numérique » et le tour était joué. Mais non, Mme Nyssen souhaite que les chaînes de Radio France « chang[ent] la mentalité des Français ». Autrement dit, elle veut nous rééduquer. Ce n’est plus « Radio Kremlin », c’est Radio-Paris revu et corrigé par le jupitérisme.

    Cette loi sur les « fake news », ces fausses nouvelles pourtant diffusées très allègrement par nos médias mainstream, n’a qu’un seul but : réduire au minimum l’influence des réseaux sociaux. Une loi qui nous conduit tout droit vers la réélection de Macron et vers une dictature soft.

    http://www.bvoltaire.fr/liberte-cherie-deviens-macron/

  • Les mondialistes aux commandes de la gay pride à Varsovie

    On connaît le procédé : pour saper un pays, il suffit de le pervertir. Les mondialistes aimeraient donc transformer la Pologne en une nouvelle Sodome. Le samedi 9 juin, les officines mondialistes ont tout mis en place pour donner de la visibilité une gay pride à Varsovie.

    Dès qu’un internaute polonais faisait appel au moteur de recherche Google.pl, un drapeau arc-en-ciel apparaissait. Et Google avait son char dans le défilé LGBT.

    La société Accenture, dirigée par le Français Pierre Nanterme depuis son siège de Dublin, en Irlande, était également de la partie. L’ensemble du personnel de l’antenne polonaise de cette multinationale a reçu ce message : « Pour la troisième année de suite Accenture Poland est fière de participer à la Parade de l’égalité de Varsovie, soulignant ainsi notre engagement constant en faveur de l’inclusion, de la diversité et du droit de chacun à être vraiment lui-même au bureau comme en dehors du bureau. Marchez avec nous ! Date : samedi 9 juin 2018. Heure : 14h30. Lieu / Immeuble Proximo II (hall d’entrée), ul. Przyokopowa 26. CLIQUEZ ICI POUR VOUS INSCRIRE. Inscrivez-vous ici pour devenir un Allié et contribuer à faire du bureau un endroit meilleur pour vos collègues LGBT. »

    La marque américaine de crèmes glacées et sorbets Ben & Jerry’s, était partenaire officiel de ce défilé homosexuel, et a installé un hologramme d’arc-en-ciel LGBT place du Saint-Sauveur à Varsovie, insistant sur sa page Facebook sur son aspect « incassable ». Cette dernière allusion fait référence au fait que les précédents arcs-en-ciel en fleurs artificielles ont systématiquement été détruits par les opposants à cette propagande homosexuelle. Quant à la symbolique de l’installation de cet arc-en-ciel aux couleurs LGBT devant l’église du Saint-Sauveur à Varsovie, elle avait été inscrite dans le programme « culturel » de la présidence polonaise du Conseil de l’Union Européenne, lorsque l’actuel président du Conseil européen Donald Tusk était Premier ministre.

    Un « village de l’égalité » avait également été installé au lieu d’arrivée de cette Gay Pride polonaise. On y trouvait les stands des sociérés Accenture Pologne, Google Pologne, Microsoft Pologne, MTVPologne, Sony Music Pologne, NielsenIBM Pologne, Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland.

    Par ailleurs, les organisateurs de ce défilé homosexuel l’avouent : « C’est grâce à l’engagement et au soutien des postes diplomatiques étrangers en Pologne – y compris sur le plan financier – que nous pouvons organiser cet événement sous la forme rêvée et exactement comme nous l’avions planifié. »

    Une lettre ouverte de soutien a même été signée par les ambassadeurs de 40 pays (dont la France) et remise en mains propres aux organisateurs par l’ambassadeur d’Autriche. Les ambassades des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont fait défilé leur délégation officielle. Et l’ambassade de la République d’Irlande, gouvernée par un Premier ministre homosexuel, était partenaire officiel de l’événement.

    http://www.medias-presse.info/les-mondialistes-aux-commandes-de-la-gay-pride-a-varsovie/93381/

  • Cruauté du gouvernement anglais : le patriote dissident Tommy Robinson transféré dans une prison pleine d'islamistes

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    Source Breizh info cliquez là

    Le journaliste dissident Tommy Robinson – qui a fait de l’alerte sur l’immigration et l’islamisation du Royaume-Uni son cheval de bataille, se trouve en prison depuis le 25 mai dernier.

    Pire encore, il vient d’être déplacé dans une prison peuplée majoritairement de musulmans alors que de nombreuses voix s’élèvent pour demander sa libération.

    Désormais, c’est sa sécurité, et sa vie, qui sont mises en danger en raison des décisions de la justice anglaise.

    Lors de son transfert dans la nouvelle prison, un de ses proches explique que les prisonniers ont tapé au mur toute la nuit, hurlant le nom de « Tommy Robinson », le menaçant de mort. Un contrat a été placé sur sa tête, avec une récompense pour quiconque parmi les prisonniers le tuera.

    Sa famille et son entourage ont depuis fait savoir qu’ils travaillaient activement, avec des avocats, pour tenter de changer la situation qu’ils décrivent comme « vraiment inquiétante ».

    Des parlementaires américains ont écrit aux autorités britanniques, tandis qu’au parlement européen, c’est  la député britannique – anciennement proche de l’UKIP et désormais indépendante - Janice Atkinson  qui a tenté d’évoquer la situation de cet activiste, avant que son micro ne soit tout simplement coupé au moment où elle évoquait la forte présence musulmane dans la prison.

    Des interventions diplomatiques seraient en cours. En attendant, une manifestation se déroulera à Londres, le 14 juillet, pour exiger sa libération, dans un contexte particulièrement tendu. Ses soutiens dans toute l’Angleterre commencent en effet à ne plus supporter l’autoritarisme des autorités concernant le cas Tommy Robinson.

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  • Il faut libérer Tommy Robinson !

    Par Pierre de Meuse

    Il y a quelques années, nous avions fait partager aux lecteurs de LFAR une information concernant le scandale de Rotherham, où plus d’un millier de jeunes anglaises, souvent mineures et même des enfants de 11 ans, avaient été violées et prostituées par des membres de la pègre pakistanaise, avec le silence complice des autorités craignant le développement du racisme.

    Voilà qu’une affaire similaire se produit à Telford, avec un caractère pédophile encore plus marqué et la présence de plusieurs meurtres, mais la même indifférence policière, judiciaire, médiatique  et administrative. Indifférence partagée par les médias français, à tel point qu’un journaliste aussi engagé à gauche que Claude Askolovitch remarquait sur France Inter que sans le site anti-immigrationniste « François Desouche », personne n’en aurait rien su en France. Il s’étonnait également que « les jeunes Anglaises violentées ne percent pas le mur de notre compassion ». On aurait cherché en effet vainement  une star balancer ainsi des « porcs » à la peau trop sombre, ou le site « me too » laisser la parole aux victimes de cette dégradation insoutenable. Ces pédophiles profitent pourtant de l’effroyable misère morale et culturelle des « lower classes » britanniques que les « autorités morales » devraient dénoncer. C’est que le black-out est imposé sans aucune honte Outre-Manche. Ainsi la députée travailliste Naz Chah a osé déclarer publiquement, sans être  désavouée par son parti : « ces filles devraient la fermer pour le bien de la diversité ». Dans le même temps la journaliste de gauche  Sarah Champion a été exclue du Labour  Party pour avoir osé briser l’omerta. Dans le même temps 75% des mosquées britanniques ont refusé de condamner ces abus pédophiles .

    4284419699.jpgDu reste, le procès en cours a été placé sous la procédure de la « reporting restriction » qui interdit d’en parler sous peine de sévères sanctions.  Cette ordonnance conservatoire du juge est en principe destinée à préserver la sérénité des débats. En fait la raison profonde de ce black-out médiatique est la crainte de voir la construction sociale britannique devenir la proie de graves conflits. Il est donc interdit de dénoncer les crimes commis par certaines populations car  le "vivre ensemble" britannique risquerait d’en être fragilisé. Plus profondément, le principe de non-discrimination en vigueur en Grande Bretagne comme en France interdit d’apercevoirles prédispositions de certaines cultures à favoriser certains comportements : il édicte un réquisit d’aveuglement. Ce que l’on peut légitimement analyser comme une dissolution de l‘ordre social due à une trop grande mixité doit être réduit à une foule de faits divers auxquels on doit s’interdire de prêter une signification. Un exemple : lorsque la députée conservatrice locale, Lucy Allan, réclama une enquête, elle fut ainsi accusée d’attiser les tensions interraciales en désignant un gang indo-pakistanais. Cette situation est rendue plus aiguë encore par le fait que la Grande Bretagne, à la différence de la France, encourage le communautarisme, pour les différentes ethnies qui composent le kaléidoscope insulaire, à l’exception, bien entendu, des britanniques de souche. Les médias sont donc mobilisés pour exercer la « pédagogie diversitaire » afin de « guérir les mentalités  européennes de leurs pesanteurs ». La falsification du réel devient alors un devoir des autorités. Il existe pourtant des hommes assez courageux pour braver la censure de ce « pays de liberté » qu’est le Royaume Uni. Au premier rang d’entre eux se trouve le jeune journaliste Tommy Robinson, fondateur de l’ « English Defence League », qui a osé « couvrir » le procès de Telford malgré le black-out imposé par le juge. Tommy Robinson a donc été interpellé et, dans une hâte exceptionnelle, condamné à  13 mois de prison ferme, sans que le prévenu ait pu choisir son avocat ni bénéficier d’un procès équitable. La presse n’a pu relater cette procédure d’exception car les juges ont appliqué à sa condamnation une nouvelle « reporting restriction », sans aucune raison autre que le désir d’écraser toute protestation. De plus, Tommy a été transféré à la prison de  Leicester, dans un secteur peuplé de 71% de criminels musulmans dangereux, sur l’ordre du nouveau ministre de l’Intérieur, Sajiv Javid, d’origine pakistanaise. Cette situation le met en permanence en danger de mort. A son arrivée, les prisonniers ont d’ailleurs fait un énorme tapage, hurlant : « A mort Tommy Robinson ».

    Certes, on pourra dire que ce jeune activiste n’est pas dans notre style, et que l’hostilité à l’Islam ne constitue pas un programme politique. Cependant il nous semble que nous sommes tout de même concernés par cette répression qui n’est qu’une partie de ce que nous subissons et qui a pour but de bâillonner toute résistance à la société de l’indifférenciation. De plus le courage de ce jeune homme est impressionnant. Naturellement les organismes de défense des journalistes se sont fait remarquer par leur silence.  

    Une pétition circule actuellement en faveur de la libération de Tommy Robinson. Elle a reçu l’appui de personnalités aussi diverses que Samantha Markle, demi-sœur de Megan Markle, Donald Trump Jr, fils du président américain, Yvan Rioufol ou Renaud Camus. Elle a déjà recueilli plus de 600 000 signatures.

    Vous trouverez ci-dessous le lien permettant de pétitionner en faveur de la libération du jeune journaliste :

    https://www.change.org/p/theresa-may-mp-free-tommy-robinson

    Pierre de Meuse est Docteur en droit, conférencier, sociologue et historien.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/