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  • La fierté blanche dans le développement du monde

    "L'essentiel de la pression pour la construction de chemins de fer en Inde est venu de Londres dans les années 1840. Pendant un siècle, les politiques de base et la gestion finale des chemins de fer indiens ont été émises à partir de Londres."

    Par Ricardo Duchesne

    Nous offrons ici à nos lecteurs une traduction en français de cet article paru le 3 juillet 2018 sur Council of European Canadians. Texte original en anglais de Ricardo Duchesne (photo ci-dessous), sociologue, professeur à l’Université de New Brunswick.

    Les Blancs sont la seule race dont il est interdit d’avoir de la fierté envers leurs ancêtres. Des millions d’étudiants blancs à travers l’Occident se font dire quotidiennement que leur histoire est une litanie de crimes, tandis que les immigrants étrangers se font dire d’être fiers de leur héritage et de croire que sans le racisme blanc et l’exploitation impériale, leur culture se serait épanouie au-delà de tout ce que l’Occident a vu.

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  • Coup de théâtre : Macron assume et provoque !

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    Dans la chronologie de cette affaire Benalla-Macron, la date du mardi 24 juillet 2018 marquera un tournant. Ce soir, le président de la République, dont tous les observateurs, y compris sur Boulevard Voltaire, dénonçaient le silence et vers qui convergeaient, au fur et à mesure des auditions devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, tous les regards, est sorti de son mutisme de façon stupéfiante.

    Cela se passait à la Maison de l’Amérique latine, à Paris, où les députés de La République en marche fêtaient la fin de la session parlementaire… Quelle session et quelle fin ! Avec cette commission d’enquête obtenue de haute lutte en fin de semaine dernière, contre cette même République en marche, par tous les groupes d’opposition. Le président de la République a donc choisi de réserver cette parole que tous les Français attendent à ses seuls fidèles.

    Pour garder une image de l’événement, il vous faudra donc consulter le compte Twitter d’Aurore Bergé, puisque le Président est entré par une porte dérobée, loin des journalistes : la photo montre un Président combatif, à un pupitre blanc entre les robes rouges de Mmes Bergé et Belloubet et la robe bleue de Marlène Schiappa, flanqué des principaux barons de la Macronie. La Macronie en danger.

    Le format et le contenu de l’intervention fleuraient bon son Bonaparte au pont d’Arcole, surgissant où on ne l’attend pas pour entraîner une troupe en déroute :

    Ce qui s’est passé le 1er mai est grave, sérieux. Et ça a été pour moi une déception, une trahison. […] S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction. Ça n’est pas la République des fusibles, la République de la haine. […] S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français.

    On peut saluer le panache du coup du 24 juillet, et il paraît que certains députés de la majorité qui ne respiraient plus depuis une semaine en ont été réanimés. Le Président se donne le beau rôle de la confiance trahie et s’avance en « seul responsable » devant « le peuple français ».

    Mais une fois la poudre du pont d’Arcole dissipée, les questions demeurent, nombreuses, sur le passé de l’affaire et ses suites.

    Sur l’avant-24 juillet, si Emmanuel Macron s’est senti « trahi » par les actes de M. Benalla du 1er mai, on a du mal à comprendre l’adéquation de la « sanction » à une telle « trahison ». Sans compter le nouvel essor que prenait la carrière du sbire depuis le mois de juillet et son omniprésence autour de lui jusqu’aux révélations de la presse du 18 juillet. M. Benalla avait encore, de façon très manifeste, la confiance du Président jusqu’à ce que l’explosion de l’affaire le pousse à le licencier, il y a seulement une semaine. Le coup de la trahison ne marche pas.

    Mais, pour la suite de l’affaire non plus, l’intervention bravache d’Emmanuel Macron ne règle rien. Pire : par son « J’assume tout », le Président fait mentir quantité de ses proches – son propre directeur de cabinet qui, cet après-midi même, affirmait avoir été l’auteur de la sanction et ne pas en avoir parlé avec le Président. Mais il fait aussi mentir le Premier ministre qui, cet après-midi aussi, déclarait à l’Assemblée qu’il s’agissait d’une « dérive individuelle » et « non d’une affaire d’État ».

    Quand un président de la République reconnaît qu’il est à l’origine de toute cette affaire, qui a entraîné un tel désordre dans la police, dans l’administration, qui a interrompu le cours normal des travaux du Parlement et donné lieu à la constitution d’une commission d’enquête, il s’agit bien d’une affaire d’État. Et, cette fois-ci, il n’y a plus de doute : d’une affaire Macron. Le principal intéressé vient de le reconnaître lui-même.

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/coup-de-theatre-macron-assume-et-provoque/

  • Des bébés fabriqués dans des éprouvettes : c'est gratuit c'est l'Etat qui paie...

    6a00d83451619c69e2022ad35dba51200c-800wi.jpgAlors que les Etats-Généraux de la bioéthique n'ont pas encore livré leurs conclusions, la République en marche s'est prononcée pour le remboursement par la Sécurité sociale de la procréation médicalement assistée (PMA) ainsi que sur la reconnaissance de la filiation pour les paires de femmes.

    Réuni hier soir en bureau exécutif (une trentaine de membres dirigés par Christophe Castaner), le parti présidentiel a précisé ses positions.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/des-b%C3%A9b%C3%A9s-fabriqu%C3%A9s-dans-des-%C3%A9prouvettes-cest-gratuit-cest-letat-qui-paie.html

  • Zoom : TV Libertés à la découverte de Belgrade et de la Serbie

    Nicolas de Lamberterie s’est rendu en Serbie et plus particulièrement à Belgrade à l’occasion d’une conférence sur le potentiel touristique de la Serbie organisée par Sladjana Novakovic, directrice exécutive de Dest Travel et infatigable promotrice du tourisme en Serbie pour le public francophone. Ce reportage fait découvrir aux téléspectateurs de TV Libertés une nation profondément attachante, qui va de l’avant malgré la guerre injuste et cruelle qui lui a été faite.

    Avec les commentaires d’Alexis Troude, spécialiste des Balkans et auteur du premier guide touristique paru en langue française sur la Serbie-Monténégro, découvrez Belgrade de jour comme de nuit, avant de survoler les autres régions de la Serbie : Novi Sad et la Voïvodine, les monts Fruška gora et bien d’autres lieux encore.

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/24/24488/zoom-tv-libertes-a-decouverte-de-belgrade-de-serbie

  • Forte augmentation de la christianophobie en France

    6a00e008d990398834022ad3a36cd6200b-250wi.pngLe  mois de  juin  a été  l’un des pires  de l’année en matière d’actes de christianophobie avec 34 faits, soit plus d’un par jour ! Le nombre de départements différents touchés s’est élevé à 20…

    Pour ce premier semestre  de 2018 les actes de christianophobie dont nous avons eu connaissance atteignent les 162 et ils ont affecté 61 départements. Par rapport au premier semestre de 2017, ce premier  semestre de 2018 enregistre une augmentation de 18,2  % du nombre des actes de christianophobie !Quant au nombre de  départements affectés, il a augmenté, d’un semestre à l’autre, de 19,7 %…

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Rappel : Le contrôle du langage

    La tentative des gouvernants de contrôler le peuple en contrôlant le langage n’est pas nouvelle. Petit rappel historique.
    La nouvelle est tombée sur BFM : dans certains collèges et lycées, le « tchip », ce petit bruit de succion qui rendrait fou des professeurs, est maintenant réglementé. 
    Là où le bât blesse, c’est que ce fameux tchip, « concentré de dédain », a été rendu populaire par nulle autre que Madame Taubira. Elle l’avait en effet utilisé pour qualifier ses détracteurs, le rendant populaire au point de devenir habituellement utilisé par les adolescents 
    Je ne m’attarde pas sur l’incongruité d’interdire à certains l’usage d’une onomatopée permise à d’autres sans donner le sentiment d’une liberté d’expression à géométrie variable. En effet, chaque langue forge d’une façon particulière la vision du monde de ceux qui l’utilisent. On voit ce que l’on dit. Je prends l’exemple de l’anglais qui différencie le sheep (dans le pré) du mutton (dans l’assiette). 
    Nommer est une décision humaine intelligente, la première étape de la pensée scientifique et de la pensée tout court. Nommer, c’est distinguer, classer, mettre en ordre le monde, le comprendre et le modifier. C’est, plus simplement, prendre le pouvoir. Il s’agit donc d’une arme redoutable qui peut servir à libérer, magnifier ou à l’inverse, réduire en esclavage, insulter, lancer des propagandes, exclure. 
    Le contrôle du langage est donc important pour nos dirigeants qui sont censés avoir conscience de l’impact des mots. D’ailleurs, mus par une éthique souvent contestable, ils usent et abusent constamment de cette arme dans les promesses qu’ils nous font, les injonctions dont ils nous menacent, les pseudo-vérités qu’ils nous assènent, les visions délirantes de la société dont ils veulent nous convaincre. 
    Il n’est pas innocent dans ce contexte de remplacer un mot par un autre véhiculant une vision différente. Ainsi la « secrétaire » devient « assistante », une « femme de ménage » une « technicienne de surface », un « instituteur » se transforme en « professeur des écoles ». La réforme des programmes scolaires et son lot de remplacements ridicules comme substituer « nager » par « se déplacer de manière autonome dans un milieu aquatique profond » en est également une illustration édifiante. 
    La tentative des gouvernants de contrôler le peuple en contrôlant le langage n’est pas nouvelle : si les Serments de Strasbourg en 842 sont considérés comme le plus ancien document écrit en français, la France jusqu’au 17ème siècle était multilingue (langue vulgaire et latin), ce qui posait problème notamment dans l’assise du pouvoir administratif et judiciaire. Il était indispensable d’unifier la nation autour d’une langue. C’est ainsi que l’ordonnance de Villers-Cotterêts a permis d’entamer ce processus : 
    Article 110 : afin qu’il n’y ait cause de douter sur l’intelligence des arrêts de justice, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait, ni puisse avoir, aucune ambiguïté ou incertitude, ni lieu à demander interprétation. 
    Article 111 : et pour que de telles choses sont souvent advenues sur l’intelligence des mots latins contenus dans lesdits arrêts, nous voulons dorénavant que tous arrêts, ensemble toutes autres procédures, soit de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soit de registres, enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments, et autres quelconques actes et exploits de justice, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties, en langage maternel français et non autrement. 
    Richelieu a créé en 1635 l’Académie française afin, selon les termes de Marc Fumaroli, de « donner à l’unité du royaume forgé par la politique une langue et un style qui la symbolisent et la cimentent ». Ainsi, l’article 24 des statuts précise que « la principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences ». 
    La révolution française a accolé l’idée de nation à la langue pour amener un sentiment d’identité nationale, confirmant le processus qui a été encore accentué par Jules Ferry (l’école obligatoire) et le concept de laïcité. 
    Il est par contre notable de constater que le pouvoir politique a laissé à une institution indépendante, pendant des siècles le soin d’enregistrer, d’établir et de régler l’usage du français. Depuis les années 1970 cependant, le gouvernement, toutes tendances politiques confondues, essaie régulièrement d’étendre son pouvoir en régulant la langue française. 
    Sous Pompidou (Pierre Messmer Premier ministre), a décidé de lutter contre l’invasion ou la prédominance anglaise. À partir de 1972, des commissions ministérielles de terminologie et de néologie sont constituées pour désigner, au besoin créer, des termes français pour éviter un mot étranger. Ces termes s’imposent alors à l’administration. Ainsi baladeur remplace walkman par exemple. 
    Sous Valéry Giscard d’Estaing (Chirac Premier ministre), en 1975, la loi dite « Bas-Lauriol » rend l’emploi du français obligatoire dans l’audiovisuel, le commerce et dans le monde du travail. 
    Toutes ces dispositions n’empêchent pas l’anglais d’être LA langue. Au cours des années 1990, la gauche décide de renforcer l’ensemble législatif. 
    Sous Mitterrand (Bérégovoy Premier ministre), un nouvel alinéa est ajouté, le 25 juin 1992, à l’article 2 de la Constitution : la langue de la République est le français. 
    La loi du 4 août 1994, dite « loi Toubon » tente d’élargir les dispositions de la loi de 1975 relative à la primauté des termes francophones face aux anglicismes. Elle reconnait le droit de s’exprimer et de recevoir, et l’obligation de rédiger toutes les informations en français. Il est intéressant de noter que le Conseil constitutionnel l’a beaucoup allégée, estimant que l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen interdisait à l’État de déterminer le vocabulaire à utiliser par les médias ou les personnes privées dans l’ensemble de leurs activités. La loi ne peut intervenir que pour les personnes morales de droit public et les personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public (article 5 de la loi). 
    Sous Chirac (Juppé Premier ministre), le décret du 3 juillet 1996 met en place une nouvelle commission générale de terminologie et de néologie. L’accord de l’Académie française devient indispensable pour que les termes d’enrichissement « recommandés » soient publiés avec leurs définitions au Journal Officiel. La prédominance de fait de l’Académie se trouve ainsi confirmée par le droit. 
    La tentative de féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres est une illustration assez marquante de cette volonté de légiférer à tout va. Il a en effet été décidé, dans les années 80, de lutter contre le sexisme dans la société grâce aux mots. 
    Ainsi sera créée une « commission de terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes » pour que « la féminisation des noms de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les femmes ». 
    L’Académie française, non consultée, fait part de ses réserves et indique, arguments à l’appui, que la féminisation risque d’aboutir à un résultat inverse et créer dans la langue une discrimination entre les hommes et les femmes. Elle en profite pour contester enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier ». 
    Une circulaire du Premier ministre Jacques Chirac recommandera, en 1986, de procéder malgré tout à la féminisation, mais cette circulaire ne sera pas appliquée. 
    En 1997 (Présidence Chirac- Gouvernement Jospin), certains ministres du gouvernement préconiseront pour leur compte la forme féminisée « la ministre », ce qui provoquera une nouvelle réaction des immortels. 
    Dans une circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre Lionel Jospin, constatant le peu d’effet du texte de 1986, propose malgré tout d’imposer la féminisation « dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par ailleurs d’usage courant ». Il charge alors une commission générale de terminologie et de néologie de « faire le point sur la question ». Le rapport de la commission en octobre 1998 rappelle qu’une intervention gouvernementale sur l’usage n’est pas recommandée et ne sera pas suivie d’effet. 
    L’incident qui a eu lieu à l’Assemblée nationale il y a peu de temps est assez symptomatique de tout cela. 
    Tout est dit : légiférer la langue de manière aussi directe est juste une perte de temps et d’énergie. Pour influencer les esprits, il faut le faire plus subtilement, ce dont ils ne se privent d’ailleurs pas. 
    Un exemple édifiant est celui d’un morceau de tissu pouvant cristalliser des positions racistes en fonction du nom qui lui est donné et de l’interprétation qui en est faite. 
    Nous nous dirigeons vers une sombre période. Je repense au livre de George Orwell, 1984, dans lequel était décrit le lien entre le contrôle des mots, de leur définition et signification et le contrôle de la pensée réelle du peuple. Il suffit d’observer l’évolution des définitions dans le temps, qui finissent par perdre leur substance, et donner une autre interprétation 
    Restons vigilants ! Nous nous attachons à défendre nos libertés, principalement la liberté d’expression, face à un État qui ne pense qu’à les grignoter, au motif de faire notre bien. Ne nous laissons pas prendre la première d’entre elle, qui est celle de penser.

  • Camp Maxime Real del Sarte Université d'été 2018

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    150 nuances de Maurras : des repères pour le XXIe siècle

    Cent cinquante ans après la naissance de Charles Maurras, la France a connu de nombreuses mutations, le contexte et les enjeux auxquels notre pays est confronté ont bien évidemment changés. Pour autant, demeure le souci du bien commun et de l’homme dans toutes ses dimensions.

    Le rôle de l’Action française n’a jamais été de réciter un catéchisme, mais bien plutôt de réfléchir aux conditions d’un redressement. Face aux défis que notre époque impose (Union européenne, PMA/GPA, immigration, écologie, question sociale etc.), la pensée maurrassienne fournit un certain nombre de repères.

    Le cinquantième anniversaire de Mai 68 nous offre également l’occasion d’un regard rétrospectif sur une époque charnière dans la rupture anthropologique, qui a accouché de multiples velléités de transgression de la nature humaine (antispécisme, transhumanisme, etc.), qu’il nous importe de défendre comme condition du politique.

    Bénéficiez d'un tarif préférentiel
    pour toute inscription avant le 31 juillet !

      Je m'inscris  

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    Conférences 

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    Vous ne pouvez participer à notre camp d'été ?

    Permettez à un jeune d'y prendre part !

    La génération qui vient a besoin d'un enseignement solide, d'une formation continue pour décrypter l'actualité, s'engager dans le débat et servir la cité. 
    Avec 120 euros vous permettez à l'un de nos jeunes de partager avec ses camarades une semaine de formation exigeante et complète.

      J'aide un jeune  

    CMRDS : du 19 au 26 août

    Camp de formation Maxime Real Del Sarte, pour étudiants, lycéens et jeunes travailleurs (15-35 ans)
    Conférences magistrales, cercles d'étude, ateliers pratiques, sport et camaraderie !

    Tarif préférentiel pour toute inscription avant le 31 juillet :
    - 100 euros (adhérents)
    - 130 euros

    Tarif normal pour les inscriptions à partir du 1er août :
    - 120 euros (adhérents)
    - 150 euros

    Il vous est également possible de ne venir que quelques jours : 25 euros la journée

    UDT le 25 août

    Université d’Été de l'Action française, ouverte à tous :
    25 euros 

    Informations pratiques

    - A proximité de Roanne (gare SNCF à 5 kilomètres, navettes organisées)
    - Arrivée souhaitée entre 15h et18h le dimanche 19 août
    - Départ possible entre 9h et 13h le dimanche 26 août

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    Action française

    10, rue Croix-des-Petits-Champs

    75001 Paris

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Donald Trump et l’Iran : quel pilote à la Maison-Blanche ?

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    Donald Trump demeure, à ce jour, le président américain à la fois le plus seul et le plus (mal ?) entouré. Dans un environnement façonné par la « destinée particulière », là-bas théorisée depuis 1845, voulant que le Nouveau Monde ait vocation à régenter l’Ancien Monde, il fait figure d’anomalie, ignorant manifestement tout des règles d’un sérail dont il n’a jamais fait partie, nonobstant ses milliards. Bref, il ne joue pas le jeu et fait voler les codes en éclats ; quitte, parfois, à naviguer à vue.

    La preuve par le récent imbroglio perse. L’ayatollah Ali Khamenei commence par prévenir qu’il « ne faut pas jouer avec la queue du lion ». Message certes viril, mais qui demeure dans les normes diplomatiques. Réponse de Donald Trump, dans un tweet adressé au président iranien Hassan Rohani : « NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ÉTATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L’HISTOIRE EN ONT CONNU AUPARAVANT. NOUS NE SOMMES PLUS UN PAYS QUI SUPPORTE VOS PAROLES DÉMENTES DE VIOLENCE ET DE MORT. FAITES ATTENTION ! » L’emploi des majuscules n’est pas dû à la rédaction de Boulevard Voltaire, mais à celle de la Maison-Blanche, précisons-le.

    Après, ce que le président américain n’évoque pas, hormis la « queue du lion », c’est cette menace à peine voilée de Téhéran selon laquelle l’exportation du pétrole des pays du Golfe pourrait bien se trouver bloquée au détroit d’Ormuz ; soit 30 % du trafic mondial. Là, c’est du lourd méritant mieux que ces rodomontades. Alors, que veut Donald Trump ? Que veut son administration ? Et veulent-ils forcément atteindre les mêmes objectifs ?

    Il paraît avéré, à en croire les sources du Figaro et les nôtres, que Donald Trump ait voulu rencontrer, huit fois au moins, son homologue Hassan Rohani, en marge de la réunion de l’ONU, à l’automne dernier. Démarche qui, manifestement, est restée lettre morte. Pourquoi ? Ce revirement serait-il destiné à calmer ceux qui s’insurgent de son rapprochement avec Vladimir Poutine ? Avec Trump, tout est toujours possible.

    Du côté iranien, l’explication est plus aisée, à en croire les déclarations d’Ali Khamenei, relayées par le quotidien libanais L’Orient-Le Jour : « Comme je l’ai déjà dit, nous ne pouvons pas faire confiance aux États-Unis pour leurs propos et leur signature, donc les négociation avec les États-Unis sont inutiles. » Khamenei était contre l’accord nucléaire, mais autorisait aussi Rohani à tenter de le conclure. Si Rohani réussissait, cela devenait le succès de Khamenei. Si Rohani échouait, cela demeurait l’échec de Rohani. L’actuelle situation d’entre-deux présente ceci de pratique que de permettre au Guide de ménager à la fois franges « conservatrice » et « progressiste » de la population et de son gouvernement. Et, surtout, de conserver une marge de manœuvre vis-à-vis de son propre « État profond » : milices de la révolution de 1979 et fondations d’anciens combattants de la guerre contre cet Irak alors armé par… l’Occident, qui monopolisent depuis une large partie de l’économie iranienne.

    Donald Trump n’est pas loin de se trouver dans la même posture, tiraillé qu’il est entre ces divers pouvoirs qui l’entourent, quand ils ne le cernent tout simplement pas. Éminent représentant de ces derniers : Mike Pompeo, équivalent de notre ministre des Affaires étrangères. Ancien directeur de la CIA, proche du Tea Party, il est réputé pour être un des « faucons » les plus déterminés de l’administration américaine, n’hésitant pas à menacer Téhéran, à mots à peine couverts, d’une guerre en bonne et due forme. Un messianisme qui épouserait le cynisme de son patron du moment ? Rien n’est moins sûr.

    Les journalistes de L’Orient-Le Jour avancent encore cette hypothèse : « L’idée de l’administration Trump est simple ; tenter de profiter des tensions sociales qui semblent se multiplier en Iran, sur fond de difficultés économiques aggravées par l’annonce du retour des sanctions américaines qui fait partir de nombreuses entreprises étrangères. Elle compte s’appuyer sur une date symbolique, les quarante ans de la République islamique, l’an prochain. » Bonne chance, tant il est vrai que l’administration américaine avait brillé à l’époque…

    En d’autres termes, voilà qui pourrait s’apparenter à des ingérences dans la politique d’un pays tiers. Un peu comme ce qui est reproché à la Russie lors de l’élection du même Donald Trump. Ou quand le lion plus haut évoqué se mord la queue à son tour.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/donald-trump-et-liran-quel-pilote-a-la-maison-blanche/