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  • Économie : des clignotants partout au rouge dans le monde avant la catastrophe !

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    Alors que Macron et les médias sont toujours très optimistes, les clignotants sont au rouge partout dans le monde. Ray Dalio, le fondateur milliardaire de Bridgewater, le plus gros « hedge fund » au monde, vient de déclarer qu’il estime la crise inévitable d’ici deux ans au plus tard. Ray Dalio nous paraît bien timoré en comparant la situation actuelle avec la période 1935-1940 ; il pense trop États-Unis en oubliant les bombes Europe et Japon.

    La France continue à s’enfoncer dans les dépenses publiques, qui sont passées de 300 milliards d’euros, en 1991, à plus de 1.200 milliards d’euros aujourd’hui. Alors que la fonction publique représente 5,4 millions d’individus, Macron persiste dans l’usine à gaz inutile du prélèvement à la source et envisage la suppression de 120.000 postes en quatre ans, soit 2,2 %, ce qui correspond au simple non-renouvellement des départs à la retraite.

    Le Financial Times reconnaît, aujourd’hui, publiquement dans un article signé par le journaliste John Authers, qu’il a menti en septembre 2008 pour défendre l’intérêt général, car la planète fut à deux doigts d’un effondrement total, en cachant le fait que les banquiers de Wall Street faisaient la queue aux guichets pour retirer leur argent personnel et qu’AIG avait reçu une aide d’urgence de 8,5 milliards de dollars pour payer les CDS (« Credit Default Swap ») qu’elle garantissait.

    Madame Danièle Nouy, responsable de la supervision bancaire à la BCE, a mis en garde contre la prochaine crise en raison de la bulle immobilière provoquée par l’effondrement des taux d’intérêt. Elle a pu déclarer à l’agence de presse lettone LETA : « Nous savons avec certitude qu’il y aura une nouvelle crise. Mais nous ignorons quand et pour quelle raison. »

    Les déficits américains, au-delà des discours rassurants des médias et de Trump sur la croissance, sont passés sous silence par les médias car ils explosent. Le déficit budgétaire américain devrait être de 1.000 milliards de dollars en 2019 !

    « La BCE avance en somnambule vers l’arrêt, en fin d’année, de son programme baptisé QE », a déclaré l’économiste Carsten Brzeski, de chez ING DiBa. Les rachats nets de dette sur le marché vont passer, en octobre 2018, de 30 à 15 milliards d’euros malgré les risques italien, turc, argentin et les tensions commerciales avec Washington. Les taux sont maintenus à zéro et les banques vont continuer à payer un intérêt négatif de 0,40 % sur leurs dépôts excédentaires. Quant au bilan agrégé des principales banques centrales dans le monde, il est passé de 12 % du PIB des pays respectifs, en l’an 2000, au chiffre monstrueux de 40 %, ce qui démontre l’épidémie mondialiste généralisée du laxisme monétaire.

    L’euro est au bord du précipice puisque, selon le dispositif « Target 2 », qui correspond au paiement entre banques centrales, la Bundesbank détient plus de 1.000 milliards d’euros de créances tandis que l’Italie est débitrice de plus de 460 milliards d’euros, qui ne seront probablement jamais remboursés.

    La plupart des banques espagnoles ont déjà perdu la moitié de leur valeur, tandis que la Grèce est en faillite malgré la « fake news » ahurissante que tout va bien. Les prêts à la Grèce ont été reportés à 2032, la Grèce ne payant que les taux d’intérêt, ce qui fut le cas lors de la crise des « subprimes », la crise éclatant lors du remboursement en capital des prêts par les particuliers. La bombe italienne, elle, devient de plus en plus menaçante avec l’augmentation des taux d’intérêt et le programme démagogique du Mouvement 5 étoiles (coût : 115 milliards d’euros).

    Quant à Dominique Strauss-Kahn, il vient de déclarer :« Imaginez que demain la Deutsche Bank ait des difficultés. Ce n’est pas les 8 % de capital dont elle dispose qui vont résoudre le problème. »Pendant ce temps, Goushi Kataoka, un membre inconscient du directoire de la Banque du Japon, appelle à encore plus d’assouplissement quantitatif, alors que la politique en vigueur consiste déjà en un taux à court terme de -0,1 % et un taux sur dix ans de zéro !

    Selon l’économiste suisse Egon von Greyerz, « il est trop tard ; les gouvernements sont en faillite et il n’est plus possible de réduire les dettes. Tout gouvernement qui essaie de lancer des plans d’austérité se fait immédiatement renvoyer. Les déficits et l’impression monétaire vont s’accélérer, et on sera en route vers une dépression hyperinflationniste. »

    Marc Rousset

    http://www.bvoltaire.fr/economie-des-clignotants-partout-au-rouge-dans-le-monde-avant-la-catastrophe/

  • Nouvelles révélations du fils de Kadhafi contre Sarkozy

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    Le fils de Kadhafi, Saïf Al-Islam, vient de transmettre un courrier à la justice française dans lequel il reparle du financement occulte par la Libye de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    L’homme – qui est toujours recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité » –, livre sa version des faits dans une lettre de huit pages dactylographiées en arabe, datée du 11 juillet dernier et transmise cet été aux juges français par l’intermédiaire de son cabinet d’avocats britannique.

    Le fils du guide libyen relance la guerre contre l’ancien président de la République française. Dans sa confession confiée aux juges français, Saïf Al-Islam affirme que son père aurait versé 2,5 millions à Sarkosy pour sa campagne électorale, l’argent ayant été remis par Bechir Salah, un des fidèles de Kadhafi, à un collaborateur de l’ex-président.

    Avant la campagne victorieuse de 2007, « Sarkozy avait pour rival Dominique de Villepin, également candidat », écrit Saïf al-Islam Kadhafi. « Or, les chances de réussite de ce dernier étaient maigres, ce qui avait été confirmé par des rapports spécialement commandés à cet effet. Cela avait encouragé l’Etat libyen à s’intéresser à la question du soutien à Sarkozy, qu’il avait effectivement reçu sous la forme d’une somme de 2,5 millions d’euros », ajoute-t-il. 

    « M.Sarkozy a dépêché un représentant, Claude Guéant, afin de recevoir l’argent ; et j’ai appris de Bechir Saleh [le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, ndlr] qu’il avait reçu l’argent en espèces à son bureau. Bechir Saleh m’en a informé, me rapportant une anecdote selon laquelle la valise n’ayant pu contenir les sommes facilement, Claude Guéant serait monté dessus, appuyant avec ses pieds pour la fermer. Claude Guéant serait ensuite reparti en France avec ce montant », accuse encore le deuxième fils de Mouammar Kadhafi.

    Interrogé par Le Monde qui publie les extraits de cette lettre de Saïf al-Islam Kadhafi, Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée devenu ministre de l’Intérieur en février 2011, nie avoir transporté le moindre argent libyen. Pour lui, Saïf al-Islam Kadhafi est seulement animé « d’une soif de vengeance ». 

    Nicolas Sarkozy, lui, conteste vigoureusement avoir reçu de l’argent du régime de Kadhafi. Après sa mise en examen le 21 mars 2018 pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de détournement de fonds publics libyens », il s’en était pris au « clan Kadhafi », une « bande d’assassins » qui « veut se venger d’avoir été délogé d’un pouvoir qu’il tenait par la force depuis trente ans ». 

    Une attaque contre le régime libyen décidée à l’époque par le président Sarkozy qui avait peut-être comme objectif de faire disparaître des preuves compromettantes pour le clan au pouvoir en France…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/nouvelles-revelations-du-fils-de-kadhafi-contre-sarkozy/97808/

  • Mensonges d’État sur la faillite grecque et les dépenses publiques

    Les contribuables européens ont versé 289 milliards d’euros de prêts à la Grèce lors de trois plans de sauvetage, la part française s’élevant à 40 milliards d’euros.

    La dette publique grecque s’élève à 180 % de son PIB et le système bancaire est en faillite puisque 98 milliards d’euros, soit 44,9 % des créances bancaires, sont douteuses.

    Le PIB grec a chuté de 23 % entre 2008 et 2017, tandis que le salaire minimum est passé de 794 à 684 euros, que les prix de l’immobilier ont brutalement chuté de 50 %, que les systèmes d’éducation et de santé se sont effrités, que les jeunes ne pensent qu’à quitter le pays, d’où une amélioration apparente d’un taux de chômage de seulement 20 %.

    Les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI) ont usé d’un subterfuge honteux pour retarder, une fois encore, la faillite inéluctable de la Grèce. Ils ont repoussé de dix ans, à 2032 au lieu de 2022, la date à partir de laquelle la Grèce devra commencer à rembourser sa dette.

    Et que feront les mêmes larrons, de nouveau en 2031, les taux d’intérêt ayant monté entre-temps ? Ils repousseront encore, de nouveau, de dix ans la date de remboursement en affirmant que la Grèce n’est pas en faillite puisqu’elle n’a toujours pas de dette à rembourser ! Les informations sur la Grèce sont un mensonge d’État que l’infosphère, les blogs et les réseaux Internet doivent dénoncer avec force.

    L’Italie, c’est dix fois la Grèce, une situation économique, bancaire et financière catastrophique tandis que, depuis mars 2009, le Dow Jones et l’indice NASDAQ ont progressé respectivement de 300 et de 500 %, soit à un niveau plus élevé, respectivement, de 88 % et 55 % que celui d’avant la crise des « subprimes ». Mais pas un mot dans Le Monde ou Le Figaro pour mettre en garde les lecteurs sur un krach éventuel à venir.

    Nous croulons sous les mensonges d’un système décadent en faillite ! Le déficit public français est de l’ordre de 3 % alors qu’il est, en moyenne, de 0,7 % dans la zone euro. La France, avec 56,4 % des dépenses publiques par rapport à son PIB, est devenue le pays le plus dépensier du monde, alors que le joueur de flûte Macron, pendant sa campagne, s’était engagé à réduire les dépenses publiques d’au minimum 4 points de PIB, soit 100 milliards d’euros.

    La situation est dramatique puisque l’application complète du rapport CAP 22 nous ferait économiser à peine 30 milliards d’euros. La France, face à un déficit public de 59,7 milliards d’euros et de 67 milliards d’euros de sa balance commerciale, a besoin de réformes structurelles pour réduire la dépense publique, retrouver la compétitivité internationale et reprendre des parts de marché qui s’écroulent. Notre niveau de dépenses publiques est de 9 % supérieur à la moyenne dans la zone euro (où il est de 47 %). Le défi des dépenses publiques à réduire est donc, en réalité, de 200 milliards d’euros.

    La Cour des comptes sonne le tocsin pour les dépenses publiques, notre système fiscal est basé sur le foyer et non sur les ressources d’un individu, mais Macron, comme disait Pompidou, ne songe qu’à « emmerder » les Français avec le prélèvement inutile à la source. Le technocrate Macron n’a pas pensé à mensualiser le paiement de l’impôt, ce qui aurait été autrement plus simple et efficace.

    Selon l’Agence France Trésor, chaque augmentation à venir de 1 % des taux d’intérêt augmentera nos remboursements de 2,1 milliards d’euros la première année et de 6,9 milliards d’euros au bout de trois ans.

    Mentez, mentez comme un arracheur de dents jusqu’au jour où tout le monde sait que, comme dans la Pravda de l’URSS, le Système ment ! À la première perte subite de confiance, tout explose !   

    Économiste Ancien haut dirigeant d'entreprise

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-4.html

  • Européennes : RN et LREM au coude à coude, par Pierre Malpouge

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    9197-20180915.jpgLe scrutin s’annonce serré. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info, c’est un duel au sommet qui se profile à l’horizon entre les macronistes et les lepénistes lors des élections européennes de 2019.

    Le Rassemblement national (RN) et La République en marche (LREM) seraient même au coude à coude avec 21,5 % chacun dans les intentions de vote des Français. Quant aux autres partis dits traditionnels, pour eux c’est plutôt « plus dure sera la chute ». Pour tous la tendance est au décrochage de la « cordée » si chère à Emmanuel Macron.

    Ainsi, selon le sondage, Les Républicains (LR) ne totaliseraient que 14 % des intentions de vote. Viennent ensuite les partisans de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon avec 12,5 % d’intentions de vote. Pour les autres, c’est chute libre et même vertigineuse notamment pour le Parti socialiste (PS) qui ne recueille que 4,5 % des voix, idem pour les « amis de Benoît Hamon », ces deux partis étant devancés d’un demi-point par les écologistes (5 %), eux-mêmes devancés par les partisans de Debout la France (6 %) de Nicolas Dupont-Aignan. Quant aux Patriotes de Florian Philippot, ils atteignent péniblement 1,5 % d’intentions de vote. C’est dire si le RN et LREM tiennent le haut du pavé et laissent un grand fossé entre eux et les partis concurrents à la ramasse.

    C’est donc vraisemblablement un duel du genre revanche de la présidentielle qui s’annonce entre Marine Le Pen et les sherpas du macronisme. Un duel entre pro-européens et eurosceptiques dont l’avantage pourrait basculer du côté du Rassemblement national. Et ce d’autant plus que, outre le fait que les macronistes n’ont toujours pas trouvé leur tête de liste (le nom de Daniel Cohn-Bendit circule mais est loin de faire l’unanimité et a du mal à passer auprès des Français qui estiment à 65 % que ce serait un mauvais choix), Emmanuel Macron a du mal à lester son bilan en matière européenne : refus par le Parlement européen des listes transnationales, budget de la zone euro au point mort et, surtout, difficulté de la France à prendre le leadership sur la crise migratoire, massive et incontrôlée qui déferle sur l’Europe.

    C’est justement sur ce dernier point, juste après la question du pouvoir d’achat, que Marine Le Pen a toutes ses chances d’obtenir la première place aux européennes.

    Les pays européens veulent-ils conserver leur identité et leur culture, ou veulent-ils d’une Europe, et donc d’une France, multiculturaliste et communautariste ? Pour une majorité de Français et d’Européens confrontés chaque jour aux faits et gestes des « gentils » « migrants » et autres chances pour la France et leur Europe, n’en déplaise aux bonnes consciences et autres dhimmis au ventre mou, c’est la première option qui est la bonne.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 14 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le plan pauvreté d’Emmanuel Macron s’adresse d’abord aux « quartiers prioritaires »

    Le plan pauvreté d’Emmanuel Macron s’adresse d’abord aux « quartiers prioritaires »

    De Caroline Parmentier dans Présent :

    Le « bonus territoire » comme son nom ne l’indique pas, n’est pas réservé aux Français. Il est réservé aux « territoires ». C’est-à-dire aux « quartiers prioritaires » dans lesquels certaines catégories de population sont fortement représentées : hommes ou femmes ayant deux parents immigrés, descendants d’immigrés d’Afrique, etc.

    Le plan pauvreté de Macron sera doté de « huit milliards d’euros, répartis sur quatre ans » avec un système de financement « bonus » : un « bonus territoire » de 1 000 euros par place et par an pour les nouvelles places en crèche créées dans les quartiers prioritaires, un « bonus mixité » allant jusqu’à 2 100 euros par an pour les structures qui font davantage de place à la mixité sociale, et un « bonus handicap » de 1 300 euros pour l’accueil des enfants en situation de handicap. « Aujourd’hui seuls 5 % des enfants de quartiers défavorisés sont accueillis en crèche, contre 20 % ailleurs », souligne le président.

    Et vous, aurez-vous votre cadeau Bonus ?

    Le plan veut également mettre en place un meilleur accès à la cantine « en développant les repas à un euro » ainsi que la distribution de petits déjeuners aux élèves d’écoles maternelles et primaires situées en zone prioritaire, comme le préconisait un rapport de la Délégation à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes remis en mars. Lesquels petits déjeuners avaient été supprimés de toutes les maternelles de France dans les années 2005 parce qu’ils favorisaient prétendument l’obésité. Autre mesure phare : la mise en place d’une formation continue à destination des 600 000 professionnels de la petite enfance pour qu’ils puissent « favoriser l’apprentissage du langage avant l’entrée à l’école maternelle » et ainsi « réduire les inégalités liées à l’origine sociale ».

    « Dommage de ne cibler que les écoles d’éducation prioritaire, alors qu’il y a des situations de grande pauvreté partout », pointe Marie-Aleth Grard, d’ATD Quart Monde. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/le-plan-pauvrete-demmanuel-macron-sadresse-dabord-aux-quartiers-prioritaires/

  • Blocage des universités : l’UNEF veut remettre ça !

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    C’était au printemps dernier. Des « zétudiants-diants-diants » en lutte, expression consacrée, là encore, contre la réforme Parcoursup, rêvaient de rejouer 68. Entre « cours alternatifs » et leçons de choses dispensées par les cheminots en grève alternative, ils votaient « la bordélisation des examens » et saccageaient les universités occupées. Particulièrement touchées celles de Toulouse, Nanterre, Tolbiac et Montpellier.

    Il est évidemment faux de dire LES étudiants, car ces casseurs-là n’étaient qu’une poignée, comparés à la population qui fréquente en France l’enseignement supérieur, mais leur pouvoir de nuisance, ou plutôt de destruction, s’est révélé inversement proportionnel à leur représentation.

    En juin, on estimait le montant des dégradations à cinq millions d’euros. Les travaux chiffrés et entrepris, le coût a été revu à la hausse : fin août, madame Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé une facture de sept millions d’euros. « J’aurais préféré que cet argent permette de mettre en place de nouvelles pratiques pédagogiques ou permette des recrutements », disait-elle au micro de RTL, ajoutant : « On a connu des occupations de bâtiments, on a connu des assemblées générales, on n’avait jamais vu des gens venir casser dans les universités. »

    Casser, et sans doute aussi piller, puisqu’on apprend qu’en plus des réparations de maçonnerie, peinture, etc., il faut remplacer non seulement « des milliers de chaises » mais parfois, aussi, « tout le parc informatique ».

    Dans sa grande mansuétude, l’État annonce, par la voix de son ministre, que « le coût des réparations sera pris en charge par le ministère ». Et c’est qui, l’État ? Vous et moi, les taillables et corvéables à merci, les vaches à lait qui n’en ont plus à force d’être traites.

    Que les casseurs cassent, le contribuable paiera… c’est ça, la politique ! Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? C’est, à l’évidence, la position de l’UNEF qui, le jour de la rentrée, appelle à Nanterre – l’une des universités les plus touchées avec un million d’euros de dégâts – à renouveler les blocages du printemps dernier. « Pour nous, cette bataille n’est pas finie », annonce Victor Mendes au micro de France Info« le printemps n’était qu’un avant-goût de la mobilisation et des luttes qu’on va mener contre ce gouvernement. On exige l’inscription de toutes les personnes recalées sur Parcoursup. On pense que ce qu’on a connu, les mouvements de grève dans les universités, c’est exactement ce qu’il faut refaire cette année pour que le gouvernement recule sur toute la ligne. » Ben tiens.

    Mendes est un pseudo-étudiant de 21 ans que Les Inrocks eux-mêmes qualifient d’« enragé », c’est dire. Un activiste du NPA, un « permanent de la révolution » (sic), chevelu touffu et jean crasseux, le mégaphone vissé au creux de la main, l’écume à la bouche. C’est la figure montante de l’UNEF, où il espère sans doute se forger la carrière que des études poursuivies mais jamais rattrapées ne lui offriront pas. L’extrême gauche est encore et toujours la pouponnière des cadres du PS, quand bien même cette gauche-là est moribonde.

    Jean-François Balaudé, le président de l’université, est inquiet : « La communauté universitaire a été très éprouvée par les événements du printemps, leur durée, avec les dégradations. On ne comprendrait pas que la mobilisation prenne la forme qu’elle a prise entre avril et juillet. Je pense qu’il y a moyen de s’entendre sur ces sujets-là. »

    Personnellement, je vois bien un moyen, en effet : virer Mendes et ses épigones. Car on ne me fera pas croire que ce type-là est réellement étudiant. Encore moins, s’il y est inscrit, qu’il suit les cours et passe avec succès ses examens.

    Il faut avoir le courage de faire du ménage. C’est, d’ailleurs, ce que réclament la grande majorité des étudiants qui, eux, demandent seulement à travailler.

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/blocage-des-universites-lunef-veut-remettre-ca/