Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Zemmour ou Astérix le Gaulois ... Par lui-même

    1600550268.jpg

    « Mes aïeux avaient donné des prénoms français à leurs enfants, lu Victor Hugo et ­endossé les costumes et les robes de Paris...»  

    Éric Zemmour

    2307869059.jpgL'histoire de France coulait dans mes veines, emplissait l'air que je respirais, forgeait mes rêves d'enfant ; je n'imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi. J'ignorais que ma date de naissance serait décisive: je vivais au XXe siècle mais en paix, loin du fracas des deux guerres mondiales, et de la guerre d'Algérie ; je me réchauffais pourtant encore aux ultimes feux de l'école de la IIIe République. J'évoluais entre deux époques, entre deux mondes. Je grandissais dans l'abondance de la société de consommation et pourtant mon esprit vagabondait dans les plaines héroïques d'hier. J'étais abonné auJournal de Mickey, mon corps se gavait de fraises Tagada et de rochers Suchard, mais ma tête chargeait avec les cavaliers de Murat dans les plaines enneigées d'Eylau. Je vivais le meilleur des deux mondes. Je ne mesurais pas ma chance. Nous apprenions tous à lire et écrire selon la méthode syllabique ; mon orthographe était impeccable (à l'exception d'un désamour inexpliqué pour l'accent circonflexe), ma science de la grammaire intériorisée comme une seconde nature ; et l'Histoire attendrait respectueusement que j'entre au collège, à la rentrée 1969, pour cesser d'être une matière à part entière et se contenter du statut marginal d'«activité d'éveil». Notre programme avait été instauré par le grand Lavisse lui-même et ne devait rien à la pédagogie active des « sciences de l'éducation » qui commençaient tout juste à sévir. J'avais encore comme ancêtres les Gaulois, et mon père bénissait cette filiation en se précipitant à la librairie pour acquérir chaque nouvel épisode d'Astérix, qu'il s'empressait de lire avant de me l'offrir. Dans mon école publique de Drancy, banlieue parisienne où mes parents s'étaient installés, on rencontrait pourtant peu de Gaulois authentiques ; un Martin ou un Minot étaient mêlés à beaucoup de noms finissant en i. Je n'ai cependant jamais entendu ces descendants d'Italiens exciper fièrement de leur ascendance de vainqueurs romains pour mépriser ces minables vaincus gaulois…

    Un jour, mon grand-père paternel me montra un des timbres qu'il collectionnait. Un combattant à la mine farouche, la tête surmontée d'un turban, brandissait un fusil. Un seul nom barrait l'image : Zemmour. C'était une tribu berbère célèbre, m'expliqua le vieil homme. Une des dernières à se soumettre à la France, bien après la prise de la smala d'Abd el-Kader, que j'avais étudiée à l'école. Mon sort se compliquait: j'avais été colonisé par la France, et j'avais même farouchement résisté à l'envahisseur. Comme Astérix face à Rome. Les Gaulois étaient devenus des Gallo-Romains, après avoir pris goût à la paix et à la civilisation romaine. Mes ancêtres à moi étaient devenus des Berbéro-Français, après avoir pris goût à la paix et à la civilisation française. Les Gallo-Romains avaient adopté les prénoms latins et endossé les toges romaines, appris à parler et à lire le latin ; ils disaient: « A Rome, on fait comme les Romains .» Mes aïeux avaient donné des prénoms français à leurs enfants, lu Victor Hugo et endossé les costumes et les robes de Paris, jusqu'à cette minijupe si « indécente » que ma mère arborait dans les rues de Paris, à la place des djellabas et burnous arabes que leurs grands-mères avaient pourtant portés.

    J'avais toujours su qu'être français, c'était précisément ce sentiment qui vous pousse à prendre parti pour votre patrie d'adoption, même si elle avait combattu vos ancêtres. « La patrie, c'est la terre des pères. Il y a les pères selon la chair et les pères selon l'esprit », écrivait André Suarès, autre juif devenu français qui venait, lui, de Livourne, et chez qui je retrouverais, bien des années plus tard, la plupart de mes tourments, de mes analyses et de mes sentiments, rédigés dans une langue d'une pureté cristalline digne de Pascal. Avant même de le lire, j'avais intériorisé sa leçon : être français, quand on n'est pas un fils des pères selon la chair, mais un fils des pères selon l'esprit, c'est prendre parti pour ses pères d'adoption jusques et y compris contre ses pères d'origine. C'est prendre le parti de la raison sur l'instinct, de la culture sur la nature, c'est dire « nous » même quand le nous qu'on est devenu affronte le nous qu'on fut… Je ressentais au plus profond de moi ce que je lirais des années plus tard sous la plume de Raymond Aron: « Je suis ce qu'on appelle un Juif assimilé. Enfant, j'ai pleuré aux malheurs de la France à Waterloo ou à Sedan, non en écoutant la destruction du Temple. Aucun autre drapeau que le tricolore, aucun autre hymne que La Marseillaise ne mouillera jamais mes yeux. »  

    41yBBE3GwHL._SX321_BO1,204,203,200_.jpgExtrait de son dernier livre - qui vient de paraître

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La fabrique de l’islamisme

    2708432773.jpg

    La Grande Mosquée de Paris 

    par Louis-Joseph Delanglade

    Les médias le présentent comme un proche de M. Macron dont « il aurait l’oreille ». Le titre seul de son rapport de 2016, Un islam français est possible, relevait déjà de l’utopie et de la provocation. Voici qu’aujourd’hui M. El Karoui, brillant intellectuel à la solide formation universitaire, passé lui aussi par les guichets de la banque Rotschild, récidive avec La fabrique de l’islamisme. Toujours pour le compte du très libéral et très bien-pensant  Institut Montaigne qui le publie sur son site. 

    On aurait aimé pouvoir créditer M. El Karoui(photo) d’avoir franchi, d’un rapport à l’autre, le pas lexical qui va d’islam à islamisme et attendre en conséquence de lui certaines vérités. M. El Karoui décrit certes fort bien les modalités de propagation de la lèpre salafiste qui gangrène les si mal nommées « cités » par un maillage très intelligent, lequel allie embrigadement intellectuel par internet et embrigadement physique dans les salles de sport. Les résultats sont épouvantables comme le montrent deux exemples fournis par le quotidien La Provence du 11 septembre : 20 à 25% des musulmans de Marseille seraient salafistes ; vingt-et-un mille personnes seraient inscrites en France au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Mais la dénonciation du salafisme reste insuffisante si, comme le fait M. El Karoui, on refuse d’aller au bout de la chaîne des responsabilités. Sans doute parce qu’il pense lui aussi que l’immigration, c’est-à-dire cette immigration-là, est « une chance pour la France », il se garde bien d’identifier la responsabilité première : celle-ci incombe à tous les gouvernements (droite et gauche confondues) qui depuis un demi-siècle ont tous voulu et facilité une immigration de masse, essentiellement islamique. se montrant bien incapables d’empêcher l’entrée et l’installation définitive des indésirables et de lutter efficacement contre les agissements délictueux et terroristes d’une minorité de musulmans ; or, ces derniers, toujours plus nombreux et dangereux, n’existent, qu’on le veuille ou pas, qu’à travers leur communauté d’origine. 

    Rien d’étonnant, dès lors, si les principales propositions du rapport pèchent par hypocrisie et/ou par angélisme. Ainsi en est-il du renforcement de l’apprentissage de l’arabe dans les écoles, collèges et lycées sous prétexte qu’au cours des dernières années « le nombre d'élèves qui apprennent l'arabe au collège et au lycée aété divisé par deux [mais] multiplié par dix dans les mosquées. » La langue arabe est certes une langue digne à tous égards du plus grand intérêt, une langue que l’on doit pouvoir apprendre au même titre que plusieurs autres. Cependant, en proposer très précisément l’enseignement aux enfants de la communauté musulmane, c’est d’abord - quelle ironie ! - les stigmatiser en les renvoyant à leurs origines ; c’est aussi feindre d’ignorer que l’arabe est avant tout, pour des musulmans qui ne sont pas tous, tant s’en faut, « arabes », la langue du Coran. Il serait légitime, d’offrir aux élèves de France la possibilité d’apprendre une langue étrangère au même titre que d’autres ; avec M. El Karoui, on risque plutôt, vu le contexte et l’esprit de la mesure proposée, de conforter une population d’origine étrangère dans son « étrangèreté », lui permettant de se perpétuer davantage encore en tant que communauté étrangère. Peine perdue, de toute façon, car les parents ont donc déjà choisi l’arabe de la mosquée, c’est-à-dire celui de l’islam-isme. 

    Selon l’A.F.P., la « mesure phare » serait la création d'une Association musulmane pour l'islam de France. Avec pour objectif, selon M. El Karoui, « de créer une organisation neutre, indépendante des pays d'origine, indépendante de ceux qui tiennent aujourd'hui les mosquées  pour prélever une toute petite somme d’argent [dite « taxe halal »] sur chaque acte de consommation et réinvestir cette somme d'argent dans le travail théologique, parce que c'est la mère de toutes les batailles. » M. El Karoui veut ignorer la toute nouvelle Association pour le financement et le soutien du culte musulman, laquelle a pourtant deux avantages décisifs sur son projet : celui d’exister déjà contrairement à la sienne et celui d’avoir été créée par des musulmans et non par le gouvernement français. On n’en finitpas en effet, dans ce pays, de vouloir s’ingérer dans le modus vivendi de la communauté musulmane. Ainsi viennent de s’achever, ce samedi 15, les « assises territoriales de l'islam de France » : messieurs les  préfets de la République étaient invités à « faire émerger des propositions inédites » pour permettre au pouvoir exécutif de donner au plus tôt « à l'islam un cadre et des règles garantissant qu'il s'exercera partout de manière conforme aux lois de la République » (propos de M. Macron devant le Congrès). Comment ne pas être sceptique ? On sait bien que n’ont été un succès ni le Conseil français du culte musulman fondé par M. Sarkozy ni la mission de M. Chevènement à la tête de la Fondation des œuvres de l'islam de France. 

    Pour combattre l’islamisme, on prétend donc réguler l’islam et promouvoir un islam de France. L’islam en tant que religion « totalitaire », les musulmans en tant que communauté de plusieurs millions de personnes, accepteront-ils vraiment, sauf à se renier, de renoncer à « un mode de vie régi par les lois religieuses » (formulation de M. Zemmour), à des façons d’être et de vivre souvent incompatibles moins avec les « valeurs de la République » qu’avec celles d’une culture millénaire qui n’est pas la leur ? En clair : si des musulmans, dispersés ou en communauté(s) réduites et discrètes, peuvent peu ou prou vivre en France, l’idée qu’il puisse exister, globalement, un « islam de France », composante de la nation française, paraît une contradiction dans les termes. Si c’est bien au nom de cet utopique islam que M. El Karoui veut combattre l’islamisme, il y a fort à parier que son rapport restera lettre morte ou donnera naissance à une usine à gaz supplémentaire et que la situation continuera d’empirer.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/17/la-fabrique-de-l-islamisme-6085074.html

  • La rentrée tragique de Macron se poursuit – Journal du lundi 17 septembre 2018

    Politique / La rentrée tragique de Macron se poursuit

    Affaire Benalla qui n’en finit pas, propos méprisants à l’égard des Français et premiers remous dans la majorité… Le président de la République est décidément dans une mauvaise passe… 3 Français sur 5 pensent que son bilan est négatif.

    Politique / Marine Le Pen fait sa rentrée à Fréjus

    Après une légère diète médiatique, la présidente du Rassemblement national a lancé un nouvel élan dimanche à Fréjus, dans le Var, pour aborder la campagne des européennes.

    Justice / Affaire Méric : Entre émotions et politique

    Social / Cette très chère rentrée des étudiants français

    Serveur TVL :

    Lien dailymotion

  • Nieppe 2018 : une belle journée de résistance nationale et identitaire près de Lille

    3370177098.jpg

    La 6e Journée régionale Flandre Artois Hainaut de Synthèse nationale s'est déroulée dimanche 16 septembre à Nieppe près de Lille. Comme chaque année, les militants et sympathisants nordistes de la cause nationale se sont déplacés nombreux pour assister à cette réunion organisée par notre revue. Notons la présence aussi de plusieurs élus locaux, ce qui prouve l'intérêt grandissant que suscite notre action dans la région.

    Le thème de cette journée était : "Face au formatage de la pensée dominante, la réinformation est une priorité militante". Il faut dire que l'actualité récente et l'inique verdict dans le procès Méric a donné du "grain à moudre" aux orateurs. Nous sommes en effet là devant la parfaite illustration du thème de la journée.

    Ainsi, se succédèrent à la tribune : Luc Pécharman, délégué régional de Synthèse nationale, qui ouvrit la séance, Arnaud Raffard de Brienne qui a écrit plusieurs livres qui font références sur la désinformation, Marie-Jeanne Vincent, de l'excellent site Nous sommes partoutqui mène un combat exemplaire à Calais (là aussi, la désinformation des médias aux ordres va bon train) prirent la parole lors de la première session.

    Puis, au cours de la seconde, le Dr Jean-Pierre Cousteau, fils de Pierre-Antoine Cousteau et neveu du commandant, qui fait un énorme travail en collaboration avec les Editions Via Romana pour faire connaitre l'oeuvre de son père, nous a fait un passionnant exposé sur la vie de celui-ci. Vint ensuite l'aspect purement politique de la réunion avec le discours très "militant" de Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France. Enfin, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, a conclu la journée en revenant sur le procès Méric en dénonçant la manipulation de l'information sur ce sujet. Il insista aussi sur la nécessité de s'engager, chacun selon ses possibilités et dans le domaine qui l'intéresse le plus, pour notre cause. Jamais la situation a été aussi propice au développement de notre combat. Cela dépendra de la mobilisation de chacun...

    La journée s'est déroulée dans une ambiance à la fois studieuse, militante et sympathique. La 7e journée est dores et déjà programmée pour le dimanche 28 avril 2019. D'ici là, nombreux seront nos amis du Nord qui se déplaceront le dimanche 14 octobre à Rungis, près de Paris, pour assister à notre 12e Journée nationale et identitaire...

    41871719_1409040332562778_5424286718364745728_o.jpg

  • Le plan de lutte contre la pauvreté est un leurre

    Capture-19-734x475.png

    Malgré l’amélioration des conditions économiques mondiales des derniers mois, notre pays stagne et ne parvient pas à recoller aux « premiers de cordée » que sont les pays du nord de l’Europe, et notamment l’Allemagne. La dégradation qui se dessine au niveau planétaire, avec les tensions géopolitiques, ne sera pas de nature à inverser cet immobilisme.

    Pourtant, avec l’arrivée aux commandes d’un jeune et fringant Président, au printemps 2017, on nous annonçait avec enthousiasme l’avènement d’une nouvelle façon de faire de la politique, plus entreprenante, plus ouverte sur les technologie de l’avenir et, donc, plus performante. Or, il semblerait, finalement, que rien n’y fasse et notre stagnation s’apparente, dans ce contexte, à un affligeant recul. Le tissu industriel continue à se dégrader, l’inflation renaît, le taux de chômage ne se réduit pas de façon durable et significative et la dette recommence à croître.

    Aussi n’est-il pas illégitime de s’intéresser aux causes de ce qui ressemble à une cruelle désillusion, sinon à un condamnable échec.

    Jadis, nous avions une gauche et une droite qui, au fil du temps, avaient fini par se ressembler, au point que rien ne les distinguait en dehors des serments électoraux, tout étant défini au niveau de l’Union européenne et rien au niveau national – ou si peu. Or, comme chacun le sait, les promesses n’engageant que ceux qui y croient, rien ne changeait jamais globalement, le tout glissant lentement mais sûrement vers un ultralibéralisme tournant le dos au système que notre pays avait mis des lustres à établir, misant sur la solidarité et une certaine idée de l’équité en matière de répartitions des richesses.

    En réalité, la seule chose qui, aujourd’hui, ait véritablement changé est qu’à l’inverse d’hier, le pouvoir agit ouvertement et sans le moindre scrupule en allant au bout d’une politique qui ressemble étrangement à celle d’avant. Il a dit ce qu’il allait faire et il fait ce qu’il a dit. Il a annoncé qu’il casserait le système de protection sociale (ce qui n’avait jamais été osé jusque-là) et il le fait (ce qui avait été discrètement envisagé mais entamé sans publicité). Son action a été menée avec une violence jamais égalée qui s’est faite en s’affranchissant des règles démocratiques les plus élémentaires sur des sujets aussi fondamentaux.

    Il a emprunté le chemin de l’ultralibéralisme à pas redoublés, sans se soucier des conséquences à court terme pour les moins nantis, favorisant toujours les plus riches au prétexte qu’ils seraient créateurs de richesses et écartant l’idée qu’ils ne puissent avoir que le souci égoïste de leur enrichissement. L’effet de ruissellement ne restera probablement qu’une vue de l’esprit, à moins qu’il n’ait été qu’un engagement aux intentions mensongères.

    Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, aujourd’hui comme hier, la « fracture sociale » se creuse. Alors, déterminé mais pas aveugle, et surtout pas en manque de ressources illusoires, le pouvoir sent bien qu’il faut calmer les esprits et il propose un plan de lutte contre la pauvreté.

    Mesure phare du dispositif : favoriser le retour à l’emploi. Excellente idée ! Sauf que ce retour dépend de deux facteurs que le gouvernement ne maîtrise pas, ou mal : la croissance, l’inadaptation des besoins du marché de l’emploi avec le niveau et la nature des qualifications des demandeurs. Dès lors, toute modulation du barème des aides sociales liées au travail, ou plutôt à son absence, revient à priver les ayants droit de ressources vitales, à accroître le niveau de la pauvreté et à creuser les écarts. Ce chemin conduit exactement à l’opposé de l’endroit où l’on prétend nous mener.

    Accessoirement, promettre la création de plus de places dans les crèches est aussi une belle idée, sauf que tous les gouvernements l’ont eue sans qu’elle se concrétise réellement sur le terrain.

    Bref ! Si l’on ajoute à ce constat de carence le volume des « affaires », force est de constater que le nouveau monde ne diffère de l’ancien que par la forme de son discours.

    Jean-Jacques Fifre

    http://www.bvoltaire.fr/le-plan-de-lutte-contre-la-pauvrete-est-un-leurre/

  • La Manif pour Tous continuera et développera encore davantage d’actions, y compris dans la rue

    La Manif pour Tous continuera et développera encore davantage d’actions, y compris dans la rue

    Le patron de la République En Marche, Christophe Castener s’est entretenu devant ses troupes et a rappelé le fervent attachement de la Républque En Marche à la PMA et à la congélation d’ovocytes. Ludovine de La Rochère réagit au micro de Boulevard Voltaire :

  • Lyon : le père qui avait amené les agresseurs de son fils au commissariat incarcéré

    prison.gif

    Nous avions rapporté il y a quelques jours l’histoire de cet homme qui était allé cherché les agresseurs de son fils et, aidé d’amis, les avait amenés au commissariat non sans les avoir molesté.

    « Le jeune homme [son fils] avait été forcé de se déshabiller par deux agresseurs âgés de 17 et 18 ans. Ces derniers lui avaient ensuite dérobé la totalité de ses effets personnels. Son père avait alors monté une expédition punitive avec deux amis presque quadragénaires.

    Le père, âgé de 39 ans, a été mis en examen et placé en détention provisoire, rapporte Le Progrès.

    Continuer la lecture

  • Approximations, mensonges et fausse symétrie

    agora.jpgLors de son grand meeting de  rentrée politique hier à Fréjus (Var), Marine n’a pas manqué de pointer les menaces, de  désigner l’adversaire (l’idéologie portée par Emmanuel Macron et l’Europe de Bruxelles) et d’afficher les  hautes ambitions du Rassemblement national , en ce moment historique  ou nos idées sont déjà au pouvoir en Pologne, en Hongrie, en Italie…La présidente du RN  a cité  le sondage Odoxa  sur les intentions de vote aux élections européennes de mai 2019 ,  publiée vendredi  par Le Figaro. Il  qui indique qu’avec 21% des intentions de vote, la liste RN fait d’ores et déjà quasiment jeu égal avec  celle de LREM (21,5%),« les anciens partis (étant) relégués au rang de figurants ». De quoi apporter de l’eau au moulin du conseiller régional RN de PACA  Philippe Vardon,  lorsqu’il constate qu’« aujourd’hui, c’est le camp Macron/Merkel qui est isolé et nous qui nous inscrivons dans ce grand mouvement européen. » Un  statut d’opposant principal, confirmé par les enquêtes d’opinion,  les propos de M. Macron lui-même et implicitement validé par les persécutions  juridico-financières dont l’opposition nationale est aujourd’hui la cible.  Car c’est un vent mauvais pour le Système, un vent de fronde qui souffle désormais sur la macronie. Un autre sondage, Kantar Sofres OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI,  diffusé hier, indique que moins d’un Français sur cinq – 19%-  juge positif le bilan de l’ action d’Emmanuel Macron depuis son élection. « Le recul est très net,  constate Le Figaro , puisque la chute par rapport à la même enquête publiée en janvier 2018 fait état d’une baisse de 19 points d’avis positifs et d’un bond de 23 points d’avis négatifs (…).  C’est l’amélioration du pouvoir d’achat qui vient en tête des attentes des Français (55%) devant la baisse du chômage (40%) , la diminution des impôts (39%) et la maîtrise des problèmes de l’immigration (29%). »

    Démonétisé dans les mêmes proportions qu’un François Hollande à la même période, Emmanuel Macron perd de sa superbe auprès de toutes les catégories socio-professionnelles et de toutes les clientèles électorales. Président pro-business aux résultats économiques les plus mauvais de la zone euro comme l’a rappelé Marine, c’est aussi pour se démarquer de son image de président des riches que l’ancien banquier a multiplié les annonces   pour tenter de recoller les morceaux avec le peuple de gauche.

    Le chef de l’Etat vient ainsi de reprendre à son  compte, du moins sur le plan sémantique,  le vœu du candidat socialiste à la présidentielle de 2017,   Benoit Hamon, celui  d’un   Revenu universel d’activité, mesure  présentée le 13 septembre lors de l’annonce d’une plan  de lutte contre la pauvreté.  Dans Challenges  Delphine Granier étrille la manœuvre  : « À l’heure où le revenu universel multiplie les adeptes à travers le monde et jouit d’une aura progressiste de l’Afrique à la Silicon Valley, un homme politique en difficulté doit aisément être tenté d’afficher le label du revenu universelMais le dispositif voulu par Emmanuel Macron porte bien mal son nom…» Laurence Dequay dans Marianne  ne dit pas autre chose:  « ce revenu universel… n’a rien d’universel, au sens où l’entendent communément les économistes et les promoteurs du revenu de base universel. En effet, il ne s’agit pas d’une allocation qui serait versée à chacun, pour mieux vivre et ne pas être contraint d’accepter n’importe quel job payé au lance-pierre. Non, le revenu universel d’activité à la mode Macron est plutôt une nouvelle mouture de l’allocation sociale unique annoncée pendant la présidentielle, accordée sous condition de ressources…»

    Relevons que chez les libéraux de droite  le débat fait également  rage sur les éventuels  bénéfices et l’efficacité   du Revenu universel. Dans les quatre vérités hebdoClaude Goudron s’interrogeait: «Comment peut-on croire que notre pays, déjà le plus  so­cial-dépensier  du monde, avec une dette de plus de 4000 mil­liards d’euros (2170 + dette so­ciale avec les retraites des fonctionnaires non budgétisées + les dettes des entreprises natio­nalisées) pourrait se permettre cette nouvelle folie qu’est le re­venu universel ? Nous avons déjà condamné nos enfants et petits-enfants à payer toute leur vie nos incompétences, voire notre lâcheté. Y rajouter de 300 à 600 milliards d’euros  supplémentaires par an reviendrait à plomber également tous les deux  ou trois  ans une génération suivante !»

    Mais au nom d’un libéralisme bien compris, et dans la même publication François Schoenfelder , y voit au contraire  une arme contre le socialisme.   Le revenu universel (RU) permettrait selon lui  «  de faire les transitions d’un emploi à un autre ; il complétera les faibles émoluments ; et il pourra servir de revenu de base. Il réhabilitera aussi la famille, avec la possibilité pour l’un des conjoints de s’occuper de l’éducation des enfants. Son financement, même à 1 000 euros, ne pose aucun problème avec la flat tax (impôt à taux unique). Il ne faut évidemment pas l’ajouter aux 700 milliards de dépenses sociales ou publiques. Il devra, au contraire, se substituer à une très grande partie d’entre elles  (…). Trop d’État finit par tuer l’État. Le RU, c’est évidemment donner une plus grande responsabilité aux individus. C’est le contraire de l’assistanat collectiviste permanent qui les conditionne de la naissance à la mort. Chacun pourra organiser sa vie plus librement. Le RU participera à la croissance fondée sur les commandes et la consommation. L’impôt sur le revenu et la TVA, seront plus rentables (…). »

    En  mars 2016 sur LCI, Marine avait insisté sur les problèmes « de faisabilité et de financement »dudit revenu universel telle que le concevait M. Hamon et s’inquiétait aussi de la la philosophie générale sous-tendue par cette mesure, vue par beaucoup  comme une officialisation de l’assistanat,  une  déresponsabilisation/marginalisation accrue  des citoyens. «  Les classes moyennes françaises, notait la présidente du FN,  sont systématiquement les victimes des choix qui sont opérés. De plus en plus de gens obtiennent des aides sociales, mais ce sont toujours les mêmes qui ne les obtiennent pas et qui les financent. Ce ne serait pas le cas avec le revenu universel où tous les citoyens auraient un revenu, quel que soient leurs richesses. (…) Ça serait un bouleversement, car l’objectif est de remplacer l’intégralité de toutes les autres aides qui sont versées aujourd’hui. Ces dernières peuvent avoir un effet pervers car les Français de bonne foi peuvent se dire que s’ils travaillent, ils vivront moins bien que s’ils perçoivent des aides. Ça n’est pas sain.»

    Ce qui n’est pas sain non plus, c’est l’hémiplégie intellectuelle  du président de la république sur   la guerre d’Algérie et de son cortège de souffrances.  L’Obs l‘a relayé comme l’ensemble des médias français, M Macron  s’est rendu le 13 septembre au domicile de Josette Audin. « Il a reconnu devant elle la responsabilité de l’Etat dans la mort de son mari, Maurice Audin, mathématicien, membre du Parti communiste algérien (PCA), militant anticolonialiste, qui a été arrêté, torturé et tué par l’armée française en 1957, pendant la bataille d’Alger (…) La France n’avait jamais jusqu’alors accepté que la vérité soit dite, et avait maintenu la fable de l’évasion de Maurice Audin pendant plus d’un demi-siècle (c’est seulement en 2014 que François Hollande avais admis que Maurice Audin était mort durant sa détention).  Relevons que  c’est le très  immigrationniste   mathématicien et député LREM Cédric Villani,  qui s’est emparé du cas Maurice Audin (au nom de considérations historico-morales  très très faiblardes , indécentes  diraient  certains ) et qui pressait le  président de la République de  faire un geste….

    Nous l’avions  rapporté sur notre blogue  en décembre 2012,  au nom de la réconciliation franco-algérienne, M. Hollande avait rendu  hommage, lors de sa  visite  d’Etat en Algérie,  à  Maurice Audin dont une place porte le nom à Alger (comme à Paris). Ce dernier fut complice actif  des terroristes du FLN,  des poseurs de bombes qui tuèrent, mutilèrent des dizaines de nos compatriotes civils, hommes, femmes et enfants pendant la bataille d’Alger. Arrêté à son domicile par les paras à Alger le 11 juin 1957;  Maurice Audin ne fut en effet  jamais retrouvé..

    Bruno Gollnisch  faisait mine de s’interroger sur twitter jeudi dernier:   « Macron va-t-il présenter les excuses de l’Etat aux familles des Français d’Algérie tués rue d’Isly, abandonnés aux égorgeurs du FLN, enlevés, massacrés, comme les malheureux harkis ? »Non bien sûr, le en même temps macronien  à ses limites… Approximations,  mensonges et fausse symétrie qui  sont  plus généralement les marqueurs des 16 premiers mois  du successeur de François Hollande à l’Elysée. Rien de nouveau sous le soleil.

    https://gollnisch.com/2018/09/17/approximations-mensonges-et-fausse-symetrie/

  • Marine Le Pen lance sa campagne pour les européennes

    marinelepen-salvini-600x275.jpg

    Marine Le Pen et Matteo Salvini, souriant ensemble sur une même affiche, donnaient le ton. A huit mois des élections européennes, le Rassemblement national faisait sa rentrée politique dimanche à Fréjus.

    Marine Le Pen a ainsi battu en brèche la politique migratoire folle de l’Union européenne.

    Cette submersion est organisée méticuleusement. Alors je le dis clairement, avec nous l’Aquarius n’accostera plus sur les côtes françaises“, a promis la présidente du parti.

    Marine Le Pen a fixé les deux objectifs de son parti :

    En France, dépasser la liste mondialiste d’Emmanuel Macron et comme en 2014 sortir en tête de cette élection. En Europe, constituer avec nos alliés et les autres groupes anti-européistes une majorité pour rompre avec la déliquescente Union européenne.