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  • Castaner embrigade les enfants des écoles contre les Gilets jaunes

    A la mode Corée du Nord, le ministre de l’Intérieur Castaner a pratiqué l’embrigadement d’État de petits écoliers français contre les Gilets jaunes :

    « Dans ce mouvement des #GiletsJaunes, il n’y a que des perdants. Parce qu’au fond, on est dans une société de haine. »

    Vidéo intégrée

    Rêv de Presse@Rev_de_Presse

    Elle est terrible cette expression de sur les visages des quand leur parle comme à des adultes à embrigader «Dans ce mouvement des , il n'y a que des perdants. Parce qu’au fond, on est dans une société de haine."

    56 personnes parlent à ce sujet
    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/castaner-embrigade-les-enfants-des-ecoles-contre-les-gilets-jaunes/105201/

  • La civilisation mégalithique est bien d’origine occidentale

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Plus de 35.000 dolmens, menhirs et autres alignements de pierres parsèment le continent européen. Aussi gigantesques qu’intrigants, ces monuments trouveraient leur origine en Bretagne au cinquième millénaire avant Jésus-Christ. Les travaux de recherche ont été publiés par la préhistorienne suédoise Bettina Schulz Paulsson, dans la revue scientifique PNAS.

    Selon ce chercheur à l’université de Göteborg, les sites mégalithiques n’ont pas été réalisés indépendamment les uns des autres.

    Ses travaux ont consisté en l’analyse des datations de restes humains enfouis dans les sites, croisée avec nos connaissances sur l’architecture des constructions, les outils utilisés et les coutumes funéraires. Le chercheur a découvert que les premiers mégalithes sont apparus dans les régions côtières du nord-ouest de la France il y a environ 6700 ans.

    Ces conclusions ont été favorablement accueillies par Michael Parker Pearson, archéologue spécialiste du site de Stonehenge.

    C’est donc en Bretagne, pays des dolmens, qu’est né le mégalithisme.

    Et non pas en Orient comme l’ont longtemps proclamé sans preuve archéologique les tenants de l’origine orientale des grandes civilisations.

    La civilisation à l’origine de ces constructions est à chercher parmi les premières sociétés agricoles du néolithique. Les mégalithes se sont rapidement répandus dans la région bretonne, en l’espace de 200 à 300 ans.

    Puis, dans une première phase d’expansion, dans les îles anglo-normandes, la péninsule ibérique et les pourtours européens de la Méditerranée.

    Par la suite, les constructeurs de Bretagne sont partis conquérir l’Europe, preuve qu’ils étaient de bons navigateurs.

    Dans la première moitié du quatrième millénaire, ces productions de pierres se sont propagées sur le littoral atlantique et jusqu’en Angleterre, en Irlande et en Ecosse. Finalement, c’est durant la seconde moitié du même millénaire que l’Allemagne, les Pays-Bas et la Scandinavie voient les mégalithes apparaître sur leur sol.

    Alors que le site de Carnac attend, depuis 1996, de figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ces travaux universitaires donnent du poids à cette demande.

    Les chercheurs souhaitent maintenant que des analyses ADN permettent à l’avenir de mieux comprendre l’origine du peuple mégalithique et le mode de diffusion de sa culture.

    https://fr.novopress.info/

  • Une seule issue pour les Gilets jaunes : casser le Système à bout de souffle

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    Communiqué de Vincent Vauclin, Président de la Dissidence française :

    « L’issue du mouvement des Gilets Jaunes sera donc nécessairement celle d’une reconquête nationale, sociale et identitaire qui devra trouver sa représentation politique aux marges de ce Système à bout de souffle, là où échappent à la doxa de la pensée unique et au politiquement correct les dissidents du nouveau siècle que sont les nationalistes français. »

  • LE DÉBAT PERMANENT ? ET APRÈS ?

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    Il a beau dire, Macron n'est jamais qu'un politicien comme un autre. 

    Emmanuel Macron s'est engouffré dans son grand débat.

    C'est qu'il s'imagine qu'il trouvera une issue au bout de ce tunnel. Personne n'y voit rien ; et qui sait comment ça va finir ? Lui, il a la foi ; il a même la vision. Tout, dit-il, va se clarifier. Il en vient maintenant à estimer que le tunnel en lui-même est une issue ! Aussi a-t-il déclaré péremptoirement qu'il veut rendre le débat « permanent », le prolonger indéfiniment, mieux encore : « l'institutionnaliser ».

    La France ou le débat ?

    Après l'étape du mois de mars où seront censés mis en ordre et présentés les voeux et les doléances des Français sur les sujets proposés au débat d'aujourd'hui, après même le référendum qui se profile à l'horizon comme hypothèse la plus prévisible, il est dès maintenant question de continuer, de relancer encore et encore le débat. Pas la France, pas le projet national, pas une politique de sauvegarde de notre pays. Non, le débat, vous dis-je !

    Le chef de l'État, l'homme qui en principe décide, c'est-à-dire qui se doit précisément de clore tout débat par sa décision, souhaite donc que la France et les Français soient en débat perpétuel. Car, de là, affirme-t-il, les idées ne cesseront de jaillir qui seront comme autant de solutions à tous les problèmes des Français. Et lui-même alors ? Problème ? Solution ? Pourquoi ne pas en débattre, après tout ? Mais non ; justement non ! Et pas non plus ce qu'il a acté ! Alors ? En fait, dès le départ, Macron a ignoré la France et ses intérêts. Il ne pensait qu'à l'Europe de ses rêves et au monde futur de son imagination. Il a méprisé les attentes et les besoins des Français. Il n'a jamais débattu que pour faire valoir ses conceptions « progressistes », seules acceptables, seules acceptées !

    Ce n'est pas un homme politique, absolument pas. Cet énarque n'a que des idées, aussi vagues que sa philosophie ; et en revanche, ou « en même temps », il a la précision du technocrate qui vous accable de ses combinaisons d'administration et d'organisation aussi implacables que vaines et destructrices. Dans son esprit, le débat conduira au triomphe de telles combinaisons qui s'imposeront par leur caractère nécessaire. Ainsi les logorrhées du débat auront la vertu cathartique d'apaiser les passions ; là crise débouchera d'elle-même sur des solutions, les siennes évidemment !

    Le débat, vous dis-je ! Il suffit d'aller de l'avant, de marcher, de parler, de débattre. N'est-ce-pas la formule même du candidat qu'il fut à l'élection présidentielle avec son En Marche ? E.M. comme Emmanuel Macron, souvenez-vous ! C'était lui déjà qui indiquait le sens, celui du « progrès » à l'encontre de tous les « conservatismes ».

    Aujourd'hui il reprend l'opération, mais avec en plus l'autorité du chef de l'État. Il décide du débat, des termes dans lesquels il est contenu, et s'il en fait nommer des garants en principe indépendants mais inféodés au système, c'est bien lui qui en détermine le sens général dont l'achèvement mènera à des conclusions incluses dans les prémisses. Celles qu'il a lui-même posées. Admirable tour de passe-passe d'un sophiste qui prétend parvenir à ses fins de gouvernement par l'habileté intellectuelle de ses brillants raisonnements dont l'irrémédiable défaut est tout uniment de n'être pas en accord avec la vérité des choses, la simple et si complexe réalité. Tel est Macron, tel il a toujours été. Un moderne Gorgias qui se croit maître de la cité par sa parole toute puissante, créatrice de fictives et futures réalités !

    Le maître d'oeuvre

    Alors, il est vrai - et on le comprend fort bien - qu'il a pris à bras-le-corps ce grand débat qu'il a programmé, tel un jeune lutteur enthousiaste, comme au premier temps de sa campagne électorale d'il y a deux ans. Il l'anime lui-même et presque seul. Son Premier ministre, ses ministres s'y essayent quelque peu ; il les encourage sur sa lancée ; mais en fait ça ne prend pas vraiment. Et ne parlons pas des députés de La REM, tous plus gourdiflots et godichons les uns que les autres.

    Macron en est réduit à faire le chef et la troupe. C'est ainsi qu'il a toujours fonctionné. Il est plus solitaire que jamais. Le voilà donc en bras de chemise devant les maires ; au fond des régions, à l'improviste et en impromptu toujours bien calculés, avec chacun, avec tous, Gilet jaune à ses côtés. La proximité, quoi ! Des heures d'affilée, toute question épuisée jusqu'au dernier iota technique. Il a réponse à tout ; il sait tout ; il prévoit tout. On s'étonne de telles prestations qui tournent à la performance. Les braves gens sont censés en ressortir ébaudis et convaincus.

    Après les territoires qu'il prétend reconquérir, voici le tour des jeunes et, mieux encore, des banlieues. Il ose affronter ; il reste persuadé que sa dialectique qui s'adapte à tous les milieux l'emportera. Il annule des rendez-vous internationaux et le fait savoir pour répondre aux exigences populaires. Ce qui ne l'empêche pas de réunir à Versailles « en même temps » de potentiels investisseurs étrangers, car s'il prend en charge le souci des Français, il n'abandonne pas pour autant sa croyance aux bienfaits essentiels de la mondialisation. Il est à noter que, dans ses réponses, n'est jamais énoncée la pensée que la France, en tant que nation, pourrait reprendre son destin en main. Tout son art consiste à faire croire que ses vastes conceptions ne sont en rien contradictoires avec l'intérêt de chacun des Français ; il se met à parler de « peuple », de « nation », un vocabulaire qui lui était jusqu'à présent étranger, voire odieux. Il ne faut pas s'y tromper : il est toujours ce même homme qui a prononcé le discours de Davos, celui qui a signé le pacte de Marrakech sur les migrations le u décembre dernier et le traité sur la coopération et l'intégration franco-allemande d'Aix-la-Chapelle le 22 janvier. Macron persiste, signe et resigne.

    Il sera le dernier en Europe à toujours miser sur l'Europe de Bruxelles, de Junker et de Moscovici au point de lui remettre à l'avance tous les attributs de la souveraineté. Son discours est ambigu parce qu'il ne renonce à rien de ses visées, tout en étant obligé de composer avec les réactions violentes qu'elles suscitent naturellement dans le peuple français.

    Un référendum ?

    D'où cette idée que Macron laisse germer dans l'opinion pour la reprendre à son profit, celle d'un référendum qui serait la réponse appropriée au grand débat et lierait « en même temps » le problème français et la question européenne.

    Déjà la date du 26 mai est annoncée, malgré la brièveté de l'échéance ; les Français seraient appelés « en même temps » à voter pour les élections européennes et à répondre au référendum proposé et qui porterait essentiellement sur les réformes constitutionnelles en trois ou quatre points, tirés prétendument du grand débat et censés améliorer la démocratie participative : référendums, proportionnelle, non-cumul, nombre de députés, loi de fiscalité...

    Le tour serait joué. Il fut prévu dans ces colonnes dès le mois de décembre. Ce n'est pas encore fait, tant c'est énorme. Macron pense ainsi obtenir une plus large participation et, selon sa stratégie éprouvée au cours des deux années passées, être le seul adversaire en face du Rassemblement National, évincer ses autres concurrents, battre le populisme, clore l'épisode des Gilets jaunes, éliminer l'opposition, faire passer sa réforme constitutionnelle sans faire appel au congrès et poursuivre sa politique dite progressiste qui va s'ouvrir bientôt aux questions dites sociétales.

    Il voudrait duper tout le monde, une fois de plus. Cependant, peut-il y réussir ? Les résultats ne sont pas là ; ce n'est qu'un plan et tout s'y oppose, jusqu'aux règles constitutionnelles. L'Europe aujourd'hui est celle de la viande avariée, de la migration continue, du Brexit impossible, de l'Italie qui s'en moque jusqu'à risquer sa survie financière, des pays de l'Est et du Nord qui n'en veulent plus, d'une Allemagne inquiète et fragilisée politiquement et économiquement au point de n'être plus fiable. La France concrètement est un paquet de dettes, une économie poussive qui traîne un chômage de masse, un ensemble de prélèvements qui pèsent près de la moitié de son PIB, les plus lourds des pays de l'OCDE, une société totalement éclatée avec des zones entières irrécupérables où pas un homme politique n'irait se promener, un pays où les services publics se dégradent et qui paye à haut prix des politiques d'État contradictoires où le citoyen se sent continuellement bafoué.

    Non, Macron n'en a pas fini. Et le débat ne saurait être une solution. Le débat n'est pas un sauveur ni un salut. Macron, non plus. La France est orpheline et malheureuse. Les Français l'expriment en quelque sorte confusément. Ils ne se sentent ni gouvernés ni représentés. Jusqu'où faudra-t-il descendre pour qu'ils comprennent ?  

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/17/le-debat-permanent-et-apres-6129469.html

  • Chute annoncée du « califat » de l’EI en Syrie : un simple épisode d’une guerre sans fin, par Franck Deletraz

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    Si la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes et la plupart de ses alliés occidentaux se félicitent depuis plusieurs jours déjà de la « fin imminente » du « califat » de l’EI en Syrie, nous commettrions une grave erreur d’appréciation en pensant que ce conflit est non seulement terminé mais surtout gagné. De par sa nature et celle de notre ennemi, la faculté qu’a ce dernier à « disparaître » pour frapper à nouveau là où l’on ne l’attend pas, ses innombrables relais et bases arrière dans le monde entier, et notamment en Europe, tout porte à croire, au contraire, que la guerre de l’Occident contre la barbarie islamiste, à l’instar de celle du Bien contre le Mal, n’en finira jamais vraiment.

    « Victoire tactique » mais « défaite stratégique »

    Alors que les combats continuaient de faire rage dans Baghouz, dernier réduit officiel de Daech en Syrie, un commandant des FDS indiquait encore samedi que « la victoire sera annoncée dans quelques jours ». Or, tous les services de renseignement savent parfaitement que les djihadistes de l’EI ont, depuis longtemps déjà, minutieusement organisé leur retour à la clandestinité. C’est d’ailleurs là l’une des très justes observations faites récemment par le colonel Legrier, commandant de la Task Force Wagram, dans une tribune publiée par la Revue de la Défense nationale, dans laquelle il parle d’une victoire « tactique » de la coalition, mais d’une « défaite stratégique ». En effet, explique-t-il, « l’ennemi » n’a « pas été autant [détruit] qu’on a bien voulu le faire croire », et il n’a pas été atteint dans « son moral et sa volonté de combattre » puisqu’il a « déployé jusqu’au bout une combativité inébranlable ». En outre, poursuit le colonel Legrier, la « défaite devenue inéluctable, il s’est exfiltré vers des zones refuges pour poursuivre la lutte en mode insurrectionnel, ne laissant sur place qu’une poignée de combattants étrangers ».

    Comment importer une guerre chez soi

    Des combattants notamment « français » qui, faits prisonniers, continuent de bénéficier de la générosité suicidaire de notre pays. Ainsi, rappelons-le, alors que ces assassins ont pris les armes contre nos soldats, notre gouvernement, craignant de les voir tomber aux mains des autorités irakiennes qui n’hésitent pas à fusiller, se démène aujourd’hui pour obtenir leur rapatriement en France où, nous promet le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, « ils seront tous judiciarisés, et incarcérés » dès leur arrivée. Au total, cela représenterait pas moins de 150 individus, dont 90 mineurs, pour la plupart tellement endoctrinés que certains experts les jugent « irrécupérables »… De quoi améliorer la situation en France où, comme l’a annoncé jeudi Nicole Belloubet, une trentaine de détenus, condamnés pour des liens avec le djihadisme et ayant séjourné dans la zone syro-irakienne, seront libérés en 2019. Evénement pourtant décrit par François Molins, ex-procureur de la République de Paris, comme constituant « un risque majeur » pour la sécurité de notre pays.

    Bref, une situation tellement ubuesque que l’on en vient aujourd’hui à se demander si l’Etat est à ce point stupide qu’il ne voit pas qu’il creuse aujourd’hui notre tombe.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 18 février 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Emmanuelle Gave, la nouvelle personnalité à abattre

    Emmanuelle Gave, la nouvelle personnalité à abattre

    Emmanuelle Gave, la talentueuse et pugnace directrice de l’Institut des Libertés, pressentie pour figurer en position éligible sur la liste des Amoureux de la France aux prochaines européennes, est, depuis quelques jours, prise dans une tourmente médiatique.

    A en croire la presse bien-pensante, elle serait antisémite. Bigre ! D’après ce que j’ai pu lire dans les gazettes, les deux seules « preuves » de son antisémitisme sont la présence de caricatures des années trente dans son bureau et un tweet sur la loi Gayssot.

    S’agissant des caricatures, Emmanuelle Gave a expliqué dans un communiqué (puisque les journalistes qui l’ont « balancée », en parfaite application de la déontologie professionnelle, ont « oublié » de l’appeler pour avoir sa version des faits) qu’elles lui avaient été offertes par un ami et que cela représentait la vision communiste ancienne école de l’homme d’affaires – dérision à l’égard de son père, homme d’affaires réputé. Il est évident que, si l’on n’est pas capable d’apprécier l’humour ou le deuxième degré, on peut difficilement apprécier une caricature. Et il est évident aussi que bien des représentants de la caste jacassante ont le sens de l’humour d’un coquillage. Mais, enfin, si une caricature dans le bureau d’Emmanuelle Gave est la « preuve » de son antisémitisme, il sera aisé de « prouver » que les journalistes de « Charlie hebdo » sont racistes ou ceux de « Libération » « homophobes » !

    Quant au tweet sur la loi Gayssot, Emmanuelle Gave, là aussi, s’en est expliqué. Elle n’est pas négationniste ; elle est contre la loi Gayssot. Je ne connais pas un seul historien qui soit favorable à cette loi stalinienne. Voici quelques années, son abrogation figurait dans le programme de l’opposition RPR-UDF (qui s’est, sur ce point comme sur d’autres, empressée d’oublier ses promesses une fois revenue aux affaires). Je n’arrive même pas à comprendre comment dans l’appareil législatif français, il a pu être promulguée une loi imposant une acceptation littérale des attendus du tribunal de Nuremberg, dont tout le monde sait bien que la moitié des « jurés » étaient des commissaires politiques staliniens. Au point que le tribunal avait essayé de faire endosser la responsabilité du massacre de Katyn (dont chacun sait qu’il fut perpétré par le NKVD) aux nazis. Devrait-on, au nom d’une loi idiote, poursuivre Boris Eltsine pour avoir reconnu la responsabilité de son pays dans son massacre ?

    Il paraît même que le tweet en question reprenait une expression de Simone Veil. Je n’ai pas vérifié, mais cela serait savoureux. Nous avons pu constater à quel point Simone Veil était devenue une « icône » « républicaine », mais à la condition d’avoir le bon goût de se taire. Quand elle défendait, avec nous, militants de la Manif pour tous, le droit des enfants à avoir un père et une mère, les médias entourèrent l’événement d’un silence gêné. Et, parmi les harpies socialistes qui se réclament de son combat pour l’avortement, qui se souvient de ses phrases contre le meurtre de l’enfant à naître ? Dans le cas d’espèce, oui, on peut fort bien être juif et s’opposer à la loi Gayssot. Je dirais même que l’on ne peut pas sérieusement s’opposer au négationnisme en soutenant la loi Gayssot.

    Mais, comme toujours, les bien-pensants sont des hypocrites qui se moquent totalement du génocide des Juifs, comme de la lutte contre le national-socialisme. S’ils voulaient réellement lutter contre le totalitarisme, ils auraient lutté contre le marxisme-léninisme partout sur la planète (on sait ce qu’il en fut !) ou contre la démocratie totalitaire qui assassine par centaines de milliers les innocents. En réalité, ils continuent à promouvoir les principes du national-socialisme – et l’eugénisme d’ores et déjà pratiqué dans notre belle « démocratie » en est l’un des symptômes les plus frappants.

    Cette accusation d’antisémitisme n’a donc rigoureusement aucun sens. Mais elle pourrait fort bien avoir des conséquences politiques, tant cette accusation, fût-elle complètement fantaisiste, est devenue une sentence de mort publique sans appel possible.

    Mais nous commençons à connaître assez bien la mécanique. Quand une personnalité politique devient « gênante », elle se fait « cartonner » (souvent d’ailleurs par ses propres « amis », jaloux de son succès) et l’accusation d’antisémitisme est régulièrement utilisée pour cela.

    Voici quelques mois, nous avons assisté à la mise à mort de Jean-Frédéric Poisson, principale révélation de la primaire LR pour les présidentielles de 2017. Puisqu’il apportait un discours nouveau, avec une cohérence que les hommes politiques nous ont appris à ne plus escompter de leur part, il fallait l’abattre. Pour lui, ce fut l’emploi de l’expression « lobby sioniste » qui fut l’occasion de la mise à mort – dont notre ami s’est heureusement relevé.

    Emmanuelle Gave est l’une des révélations politiques de ces derniers mois, elle aussi avec un discours original et cohérent, défendant à la fois les libertés économiques et le conservatisme moral. Je l’ai reçue récemment sur TV Libertés et c’est un bonheur de discuter avec elle, tant elle est imperméable au politiquement correct. En particulier, elle a – comme Jean-Frédéric Poisson et cette ressemblance n’a rien d’un hasard – publiquement fait part de son opposition aux délires « sociétaux » qui s’annoncent.

    L’abattre (comme naguère Jean-Frédéric Poisson), ce n’est évidemment pas abattre une antisémite ; c’est abattre une catholique déterminée. Ce sera une bonne occasion de voir si, oui ou non, les catholiques ont encore le droit de s’exprimer dans la vie publique ou s’ils sont déjà des dhimmis avant même que la charia ne soit officiellement appliquée en France !

    On comprend, en tout cas, que la technostructure préfère se débarrasser de ce genre d’empêcheurs de tourner en rond. On ne comprendrait pas que des dissidents se soumettent à cet intolérable diktat. Si Nicolas Dupont-Aignan veut dépasser les 5%, c’est bien simple : il lui suffit de dire qu’il assume la présence d’Emmanuelle Gave et de Jean-Frédéric Poisson en position éligible et que, sans partager toute leur analyse, il estime que ces analyses ont leur place dans le débat public – et représentent même des pans de l’opinion publique indispensables pour le redressement du pays.

    Dans le cas contraire, c’est tout aussi simple : sa liste n’aura aucun intérêt et sera non seulement en dessous du seuil de 5% qui lui assurerait au moins un élu, mais probablement même en-dessous des 3% permettant le remboursement des frais de campagne.

    Pour une fois, le courage et l’habileté politique sont du même côté. Nous verrons bien, dans les jours qui viennent, s’ils font, ensemble, le poids contre le politiquement correct…

    Guillaume de Thieulloy

    https://www.lesalonbeige.fr/emmanuelle-gave-la-nouvelle-personnalite-a-abattre/

  • Eudes Baufreton : « Nous voulons une commission d’enquête parlementaire sur les dérapages des grands chantiers de l’État »

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    Eudes Baufreton, de Contribuables associés, explique pourquoi le retour de la taxe carbone est une très mauvaise idée. Il pointe des gaspillages et des dérapages budgétaires monstrueux sur de grands chantiers publics (Canopée des Halles, etc.).

    La taxe carbone avait été le point de départ des gilets jaunes. Aujourd’hui, 86 députés signent une tribune dans Le Figaro en souhaitant la voir revenir. Ces derniers arguent notamment qu’au Canada, cette taxe carbone existe déjà et que la plupart des contribuables sont prêts à l’augmenter. Selon vous, cet exemple est-il pertinent ou est-ce jouer au pompier pyromane ?

    En effet, c’est jouer au pompier pyromane et c’est surtout biaiser la réalité. En Colombie-Britannique, le taux d’imposition est nettement moindre qu’en France. Le problème, aujourd’hui, en France, est que cette taxe carbone intervient dans un contexte de matraquage fiscal avéré. Je rappelle que, depuis 2012, les impôts sur les ménages ont augmenté de plus de 60 milliards d’euros. En France, c’était la goutte de gazole qui a fait déborder le vase. Dit autrement, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

    L’initiative de ces 86 députés est louable, mais en France inapplicable…

    On a tous envie d’être dans un pays moins pollué. Encore faut-il que les pays voisins et la Terre ne le soient pas. On a bien compris qu’Emmanuel Macron, les députés de sa tendance et le gouvernement souhaitent faire de la France un exemple écologique pour être leader, parce qu’il faut bien exister quelque part aujourd’hui. Malheureusement, nous n’existons plus économiquement. Il a probablement trouvé que la grandeur de la France, aujourd’hui, passait par l’écologie. Si le point de départ est d’un bon sentiment, je pense que, dans les territoires, on pratique l’écologie de manière bien plus pragmatique et bien plus réelle. J’ai l’impression que l’écologie vue de Paris est un peu un sport de bobo.

    Vous avez sorti un dossier sur le racket programmé des automobilistes. La hausse du diesel faisait, évidemment, partie des revendications des gilets jaunes, ainsi que la baisse aux 80 km/h. Qu’est-il sorti de cette étude ?

    L’automobiliste est finalement une vache à lait fiscale. Il rapporte 61 milliards d’euros par an en taxes diverses et variées à l’État. C’est quasiment autant que l’impôt sur le revenu. Finalement, à travers l’automobile, c’est une manne fiscale.
    On pourrait penser que cet argent sert au service des automobilistes, de la voirie et de la prévention routière. En réalité, cet argent va assez peu à ce service-là. Il sert, globalement, à financer les dépenses de l’État qui sont tout autre que celles-ci.
    Je prends l’exemple des contraventions. Il y a, à peu près, 450 millions d’euros de contraventions. Il faut savoir que seuls 10 % reviennent au territoire, qui est chargé de l’entretien des routes. Je crois que tout est dit dans cet exemple.

    Un cœur rose surmontant un lampadaire à Paris a coûté la bagatelle de 800.000 euros. Est-ce ce genre de chose que vous dénoncez ?

    Tout à fait. Dernièrement, nous avons travaillé sur les dérapages des coûts budgétaires des grands chantiers de l’État. Je pense, notamment, à la Canopée des Halles dont le budget de départ était de 250 millions d’euros pour une facture finale à 1 milliard 200 millions d’euros. Plus d’un milliard d’euros de dépassement.
    On a également repéré un certain nombre de bâtiments dont on peut se poser la question de savoir pourquoi, à l’arrivée, ils coûtent fois 2, fois 3, fois 10 par rapport au coût de départ.
    Il y a des pratiques inexpliquées pour lesquelles on cherche les explications. Nous avons collaboré avec le député Philippe Vigier à l’élaboration d’un texte de loi. Il demande une commission d’enquête parlementaire pour être très précis, afin d’étudier la raison pour laquelle il y a des dépassements budgétaires. Cela paraît anodin, mais pas vraiment, puisque juste sur cet exemple de la Canopée des Halles, de la réfection du Grand Palais ou du musée des confluences à Lyon, cela représente, déjà, quasiment trois milliards d’euros. C’est le montant de l’augmentation de la CSG pour les retraités.
    D’un côté, on prend de l’argent aux retraités et, de l’autre côté, cet argent part dans des gaspillages. Ce n’est pas acceptable, aujourd’hui, en France. Le problème n’est pas d’avoir de l’argent pour la dépense publique mais d’avoir trop de dépenses publiques qui correspondent à des gaspillages de mauvaises pratiques. Ce n’est pas acceptable aujourd’hui !

    http://www.bvoltaire.fr/eudes-baufreton-nous-voulons-une-commission-denquete-parlementaire-sur-les-derapages-des-grands-chantiers-de-letat/

  • Nous devons regarder ce qui s’est passé en Pologne pour mener mieux nos combats actuels face à l’islamiste

    Nous devons regarder ce qui s’est passé en Pologne pour mener mieux nos combats actuels face à l’islamiste

    Pierre-Etienne Penot, docteur en Histoire contemporaine et chargé de cours à l’ICES, organisait le mois dernier un colloque sur Solidarnosc et l’effondrement du communisme. Il répond L’Homme nouveau sur ce sujet. Extraits :

    La Pologne de Solidarnosc a-t-elle encore quelque chose à nous dire aujourd’hui ?

    J’insiste sur ce point, il ne s’agit pas d’une histoire froide que l’on observe de loin, quelques décennies plus tard. Nous pouvons, nous devons regarder ce qui s’est passé en Pologne pour mener mieux nos combats actuels face aux nouveaux totalitarismes et fondamentalismes, surtout islamiste. Comme les Polonais face au communisme, nous devrions être capables de nous unir parce que ce qui nous menace est bien plus important que ce qui fait nos différences. La leçon polonaise est celle de l’unité et de la solidarité. […]

    On parle de Solidarnosc comme d’une révolte, à minima, voire d’une révolution, deux termes assez étrangers à l’Église catholique qui a pourtant très largement soutenu ce mouvement historique. Comment l’expliquez-vous ?

    Il faut mesurer cette dimension fondamentale de l’Église polonaise de l’époque, qui avait un caractère révolutionnaire, transgressif même, pour des raisons historiques qui remontent au XIXe siècle au moins. À cette époque, les catholiques polonais étaient persécutés et la culture du pays était largement menacée mais les églises étaient les derniers lieux où l’on pouvait parler polonais, discuter de politique. Sans l’Église, c’est clair, la Pologne aurait disparu. De la même manière, dès 1945, l’Église a retrouvé ce rôle de gardienne de la culture polonaise, en devenant l’interlocuteur principal de l’État communiste. Adam Michnik expliquait dans L’Église et la gauche, quand Jean-Paul II est venu en Pologne en 1979, quel’Église était un « facteur déstabilisateur » pour le pouvoir en place. Et de fait, les grèves ouvrières se faisaient sous le portrait du pape et le drapeau du Vatican ! Il s’est passé, à cette époque, quelque chose de proprement hallucinant…

    Des prêtres, beaucoup de prêtres sont morts à cette époque et j’ai vu, enfant, du sang devant les églises. Sans l’Église, sans la Pologne, l’Europe n’en serait pas là aujourd’hui.

    https://www.lesalonbeige.fr/nous-devons-regarder-ce-qui-sest-passe-en-pologne-pour-mener-mieux-nos-combats-actuels-face-a-lislamiste/