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  • Autopsie du « Système » algérien et désignation des vrais responsables dans le génocide du Rwanda, par Bernard Lugan

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    Le coeur du « Système » algérien est formé par une caste d’officiers supérieurs placés à la tête d’une armée qui dévore 25% du budget de l’Etat. Le double de celui de l’éducation. Jusqu’à ces dernières années, les réseaux affairistes militaires contrôlaient intégralement l’économie du pays. Afin de les affaiblir, Abdelaziz Bouteflika injecta dans le « Système » une cohorte de parvenus lui devant leur fortune, les « oligarques ». Au prétexte de lutter contre la corruption, mais d’abord pour tenter de freiner la revendication populaire, l’armée en a fait jeter certains en prison, ce qui lui permet d’éliminer ou de placer sous contrôle des rivaux économiques.

    La réaction militaire débuta le 26 mars, quand le général Gaïd Salah, vieil et acariâtre chef d’état-major, décida de sacrifier le président Bouteflika et son clan. Il appela alors à la destitution d’un président dont, jusque-là, il avait été le plus fidèle et le plus inconditionnel soutien, clamant encore haut et fort son appui au « 5e mandat », qualifiant même de traitres à la nation ceux qui s’y opposaient… Quant à son gendre, Abdelghani Zaâlane, ministre des Transports et des travaux publics, il était le directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika pour ce même 5e mandat…
    Le sauve-qui-peut des caciques du « Système » prit alors la forme d’une hémorragie. Le RND, parti pourtant servilement associé au FLN, demanda ainsi à son tour la démission du président Bouteflika tout en se précipitant aux pieds du général Gaïd Salah pour l’assurer de sa « loyauté »… Le FLN lui-même fut gagné par ce mouvement.
    Cette manœuvre n’ayant pas freiné la contestation populaire, c’est désormais du « Système » tout entier dont la rue veut se débarrasser. A commencer par le général Gaïd Salah et son clan familial incarné par Karim et Adel Gaïd Salah, ses deux fils qui règnent sur la ville d’Annaba où ils possèdent organes de presse, hôtels et sociétés d’import-export.
    Face à la rue, le « Système » résiste en pariant sur la division de la contestation et sur un essoufflement espéré durant le prochain ramadan. Le tout dans l’attente de l’inévitable confrontation.

    Au début du mois d’avril dernier, les medias déversant ad nauseam leurs habituels mensonges sur la prétendue responsabilité de la France dans le génocide du Rwanda, le président Macron crut devoir recevoir à l’Elysée des associations porte-voix du régime de Kigali. Par pur fait du prince, il leur annonça, sans le moindre débat contradictoire et sans la moindre consultation de la population, qu’en France, le 7 avril serait désormais jour de « commémoration du génocide des Tutsi du Rwanda ». Reprenant le vocabulaire officiel rwandais, le président Macron a parlé de « génocide des Tutsi » et non pas de « génocide du Rwanda ».

    Les Français vont donc devoir commémorer un génocide dans lequel leur pays ne porte pourtant aucune responsabilité. Sauf celle d’avoir accepté le diktat de Paul Kagamé qui était de retirer son contingent militaire du Rwanda, ce qui fut achevé au mois de décembre 1993, soit cinq mois avant le début du génocide.
    Les 400 Français furent alors remplacés par plus de 2600 casques bleus de l’ONU. Commandés par l’incompétent et fragile général canadien Roméo Dallaire, ils demeurèrent l’arme au pied, se terrant même parfois dans leurs casernements, laissant ainsi les génocidaires libres d’agir et les hommes de Paul Kagamé libres de conquérir le pays.
    Mais c’est la France qui est mise en accusation… non l’ONU…

    Bernard Lugan

    Texte repris du site Blog de Bernard Lugan

    https://fr.novopress.info/214499/autopsie-du-systeme-algerien-et-designation-des-vrais-responsables-dans-le-genocide-du-rwanda-par-bernard-lugan/

  • Après le scandale Alstom avec l’américain GE, le scandale PAM : Patriotisme économique, vraiment ?

    Après le scandale Alstom avec l’américain GE, le scandale PAM : Patriotisme économique, vraiment ?

    Du sénateur Sébastien Meurant :

    Alors que, depuis plusieurs semaines, les rumeurs d’une vente de la société Pont-à-Mousson au chinois Xinxing Ductile Iron Pipes se multiplient, je suis sidéré de l’absence de réactions gouvernementales. Mais cela montre, du moins, clairement que cette équipe est bien plus efficace dans le « grand bla-bla » que dans l’action. Elle ne cesse de nous parler d’écologie, elle ne cesse de nous parler d’investissement et de croissance, elle ne cesse de nous parler de « patriotisme européen », mais la réalité est exactement inverse.

    1) L’eau est, selon les dirigeants, un secteur stratégique. Jusqu’ici, je suis d’accord. Eh bien, qu’en déduit-on ? Qu’il faut brader notre principal équipementier d’eau à une société chinoise, c’est-à-dire une société liée à l’Etat chinois qui est notoirement l’un des plus gros pollueurs de la planète. M. Macron, M. Philippe, M. Le Maire nous assurent tous que, grâce à leur action énergique, la France va retrouver le chemin de l’investissement et de la croissance. On voit ça ! Dans la pratique, les plus beaux fleurons de l’industrie française partent sous pavillon étranger – souvent bradé bien au-dessous de leur valorisation réelle. M. Le Maire dit, paraît-il, qu’il n’est pas opposé au rachat de Pont-à-Mousson par Xinxing. Cela me laisse pantois. Il s’agit tout de même du dernier haut-fourneau français, ce qui va fortement augmenter notre dépendance à l’étranger sur un secteur pourtant dit « stratégique ».

    A entendre les commentaires, on jurerait qu’il s’agit d’une jolie pièce de musée sans grande importance économique. Mais, au-delà de ce dernier haut-fourneau (dont la cession serait par ailleurs hautement symbolique du choix politique de la désindustrialisation), il s’agit aussi d’un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros, de 5 usines en France et 5 autres en Europe, de 2200 salariés en France, et – une paille ! – de 1500 brevets. Pense-t-on vraiment qu’il soit insignifiant de céder une société aussi importante ? D’autant que l’acheteur potentiel, lié à l’armée chinoise, est en surproduction et que cela entraînera logiquement la fermeture à brève échéance des usines européennes. En fait d’investissement, nous proposons à une puissance étrangère de récupérer nos brevets, notre réseau commercial et de partir en claquant la porte : brillante conception du développement économique !

    Il paraît que voter LREM aux prochaines européennes, c’est voter pour l’Europe-puissance. Heureusement qu’on nous le dit, car nous aurions pu croire qu’il s’agissait de voter pour l’Europe-passoire. Au passage, sait-on comment Pont-à-Mousson s’est trouvé en difficulté financière (en France car, au plan mondial, la compagnie se porte bien) ? Tout simplement parce que les lois idiotes par lesquelles nous nous sommes liés nous-mêmes poussent, quand elles n’obligent pas, à choisir systématiquement le « moins-disant » – même quand ce choix ruine nos emplois ou détruit l’environnement. Encore tout récemment, la société du Canal du Midi – pourtant financée sur fonds publics – a refusé d’acheter les tuyaux de Pont-à-Mousson et préféré les tuyaux d’un fabricant indien de bien moins bonne qualité. A long terme, c’est un choix absurde, même au strict plan économique. Mais c’est un choix malheureusement habituel.

    On me dit : on ne peut tout de même pas nationaliser. Mais il existe mille autres solutions. A commencer par celle qui consiste à exiger la réciprocité dans les accords commerciaux. Si, au lieu d’ânonner les mantras des années 1990, nous regardions un peu le monde évoluer, nous verrions que le temps des accords bilatéraux et réciproquement bénéfique est revenu. C’est « l’ancien monde » qui croit encore dur comme fer que l’abaissement unilatéral de nos frontières est systématiquement positif.

    En abandonnant à Bruxelles la quasi-totalité des négociations en matière commerciale, nos gouvernants ont fait le choix délibéré de la désindustrialisation et du chômage de masse. Pour ma part, je ne m’y résigne pas et je continue à considérer que la France, si elle n’était pas asservie à des lois ineptes et, plus encore, à des dirigeants qui se moquent comme d’une guigne des Français, a parfaitement les moyens de se défendre dans la compétition économique mondiale.

    Ce que nous ferons de Pont-à-Mousson pourrait bien devenir un cas d’école…

    https://www.lesalonbeige.fr/apres-le-scandale-alstom-avec-lamericain-ge-le-scandale-pam-patriotisme-economique-vraiment/

  • Allemagne : suppression de l’interdiction de naturalisation pour les étrangers vivant dans des mariages polygames ?

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le projet de « loi modifiant la loi sur la citoyenneté » a été adopté par le Conseil des ministres au début du mois d’avril.

    Il doit maintenant faire l’objet d’un débat parlementaire. Selon un rapport de l’agence de presse dpa, le ministre fédéral de l’Intérieur Horst Seehofer (CSU, droite bavaroise) souhaitait ancrer l’interdiction de la naturalisation pour les étrangers polygames dans cette réforme ce que le ministère de la Justice dirigé par Katarina Barley (SPD, gauche) a refusé d’approuver.

    https://fr.novopress.info/214487/allemagne-suppression-de-linterdiction-de-naturalisation-pour-les-etrangers-vivant-dans-des-mariages-polygames/

  • Réunion publique à Rocquigny (08) : discours de Marine Le Pen

  • Le père de la députée Insoumise Muriel Ressiguier, un amateur des Brigandes ?

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    Lengadoc info cliquez ici

    Lengadoc Info est allé à la rencontre du groupe de musique identitaire Les Brigandes après que l’un de ses membres ai été convoqué par la commission parlementaire contre les « groupuscules d’extrême droite ».

    Lengadoc-info : Antoine, vous êtes le porte-parole du groupe Les Brigandes qui a été convoqué le 25 avril dernier devant la commission parlementaire présidée par Muriel Ressiguier (LFI) dans le cadre de la commission d’enquête sur les « groupuscules d’extrême-droite ». Pouvez-vous nous expliquer comment cela s’est déroulé ?

    Antoine : Nous avons tout d’abord reçu un mail, (même pas un courrier avec accusé de réception, un simple mail !), qui visait à convoquer notre directeur artistique, Joël Labruyère, qui est également l’auteur-compositeur des chansons des Brigandes. Celui-ci étant malade et en incapacité de déplacement, ils se sont tournés vers Marianne, la chanteuse-leader de notre groupe, mais qui, ayant accouché quelques jours auparavant, ne pouvait pas se déplacer non plus. Ils ont lourdement insisté puis se sont finalement reportés sur Irène, l’une des chanteuses que vous pouvez voir dans certaines émissions.

    Lengadoc-info : Quelle a été la teneur des questions auxquelles vous avez dû répondre en tant que groupe de musique ?

    Antoine : Irène nous a rapporté avoir été assez effarée par les questions qui lui avaient été posées et surtout par la façon dont celles-ci avaient été orientées. Représentez-vous cela comme un procès d’idées. Une forme d’interrogatoire mené de façon à ce que les réponses, quelles qu’elles puissent être, finissent toutes dans une seule petite boîte portant l’étiquette ô combien pratique d’ « extrême-droite ». Une caricature grossière qui ne vise aucunement à ouvrir un débat ou à entendre les personnes convoquées mais bien à porter une accusation pure et simple d’illégalité sur elles et leurs propos pour pouvoir dissoudre, sans autre forme de procès, le groupe dont elles font partie.

    Pour vous donner un exemple, parmi nos clips indéniablement provocateurs, il en est un qui s’intitule « On vous emmerde », plusieurs livres interdits y figurent, et à un moment donné, une couverture, certes particulièrement sulfureuse, apparaît à l’écran. Eh bien, l’une des premières questions qui aura été posée à Irène fut : « Lisez-vous Mein Kampf dans votre groupe ? ». (Magistrale illustration d’un reductio ad hitlerum fort convaincante !) Dans la même veine, par rapport à la chanson « Foutez le camp », elle aura eu à essuyer des « Êtes-vous xénophobes ? » ou « Êtes-vous anti-républicains ? »… Autant de clichés reprenant la propagande noire dont notre groupe avait fait l’objet dans les colonnes de journaux peu scrupuleux (voire suffisamment mal intentionnés ou du moins à la déontologie douteuse pour exposer des détails sur nos enfants !).

    En résumé, ils vous convoquent pour pouvoir noter sur leur petite feuille qu’ils vous ont rencontré et accorder à leur mascarade une forme de crédit, de crédibilité, mais les réponses que vous pourrez leur donner ne revêtiront aucune espèce d’importance. Tout ce qui compte, c’est que vous puissiez être jugé pour non-conformité à leur idéologie et donc rentrer dans la case fourre-tout qui s’y oppose dans leur esprit et qu’ils ont construite à cet effet en l’affublant du nom d’extrême-droite.

    Lengadoc-info : A ce propos, on a été assez étonnés d’apprendre que les entretiens lors de la commission parlementaire se soient déroulés pour certains à huis-clos. Alors que certaines séances étaient disponibles en live sur internet, pourquoi vous, et d’autres groupes avez eu droit à ce huis-clos ?

    Antoine : De notre point de vue, il n’y a pas de huis-clos quand il s’agit du préfet de l’Hérault ou la présidente de la Ligue des droits de l’homme de Montpellier, Sophie Mazas. En gros, des personnes qui vont dans le sens de la commission. Pour eux, c’est filmé et diffusé. Par contre, pour les groupes qui sont accusés, car il s’agit de ça, si on les filme et qu’on diffuse leurs propos, ces derniers peuvent avoir le dessus au niveau des arguments voire même ridiculiser les membres de la commission. A la fin, la commission pourra dire qu’elle a auditionné les groupes en question, elle pourra remettre ses conclusions mais sans que les propos des groupes n’aient été diffusés. Toutes les auditions à charge ont été diffusées et tout ce qui aurait pu être à décharge ne l’a pas été.

    Lengadoc-info : Quel a été le ressenti de votre porte-parole quant à la personnalité de la présidente de la commission Muriel Ressiguier ?

    Antoine : Irène l’a trouvée particulièrement désagréable vu qu’il s’agissait d’un procès d’intention. Il s’agissait d’un tribunal idéologique déguisé en commission d’enquête démocratique. Quant à la présidente, cette dernière a deux ennemis majeurs dans l’Hérault : la Ligue du Midi et les Brigandes. Il faut savoir que Muriel Ressiguier a des intérêts personnels directs ou par personne interposée avec la Ligue du Midi et les Brigandes. La compagne de son père habite à la Salvetat, petit village où nous habitons, son père s’est déjà rendu à une de nos expositions de peinture dans le village de la Salvetat. Nous avons de très bons rapports avec eux et ça, pour elle, ça lui reste en travers de la gorge. Il y a donc un motif personnel qui se rajoute au motif idéologique. On se retrouve donc face à quelqu’un qui n’est pas du tout neutre.

    Lengadoc-info : Votre chaîne YouTube a été supprimée il y a de cela quelques mois alors que c’était votre seul moyen de diffusion sur les réseaux. Pensez-vous qu’une censure est mise en place au-delà de la compétence des Etats ?

    Antoine : C’est évident ! Depuis janvier-février 2019 il y a une augmentation des actes de censure. Des procédures de dissolution ont été entamées par l’Etat, ce qui est préoccupant, mais ce qui est particulièrement alarmant, ce sont les décisions prises par les géants d’internet (YouTube, Facebook…) appelés communément les GAFA. Ces derniers ont des règles propres que l’on ne peut pas attaquer avec la législation nationale. Ils agissent donc comme bon leur semble. Ainsi vous pouvez trouver des clips de rappeurs français qui tiennent des propos clairement racistes et haineux sur YouTube avec des millions de vues alors que certains clips des Brigandes sont considérés par YouTube comme des incitations à la haine raciale alors qu’il n’y a jamais eu aucune condamnation de la part de la justice française. Le rappeur peut donc « Niquer la France » alors que les Brigandes ne peuvent pas dire « Foutez le camp ! ».

    Ce qui est comique avec la présidente de cette commission c’est qu’elle est issue de la France Insoumise, les soi-disants ennemis du grand Capital, mais ils n’hésitent pas à collaborer avec Macron, la marionnette des Rothschild, pour dissoudre le Bastion Social et ils n’hésitent pas à collaborer avec les GAFA pour accentuer la censure sur les réseaux sociaux.

    Lengadoc-info : Etes-vous pessimistes ou optimistes pour l’avenir ?

    Antoine : Plutôt pessimistes. Les Français bougent uniquement quand leur assiette est vide. On ne pense pas que les choses vont s’améliorer de manière spontanée. Le pouvoir d’achat c’est une chose mais il n’y a pas que ça : le Grand Remplacement, la technocratisation du monde, la destruction de la nature, la destruction des genres, peut-être même à terme la destruction de l’espèce humaine. Quand on voit un Trump aux Etats-Unis ou un Orban en Hongrie, ils peuvent réformer tout ce qui s’écroule mais ils ne peuvent pas inverser le courant de l’histoire mondiale. C’est pour ça que nous sommes plutôt pessimistes, surtout en France qui est, depuis la Révolution, le laboratoire de l’oligarchie mondialiste.

    Lengadoc-info : Si vous êtes pessimistes, doit-on s’attendre à l’arrêt de votre production musicale ?

    Antoine : Absolument pas ! Pessimistes ne veut pas dire défaitistes. Nous tâchons de voir froidement la réalité en restant lucides et ne pas perdre nos énergies dans des combats qui ne mènent à rien. La nature mène le monde et c’est toujours l’effort qui l’emporte. Nous voulons nous battre pour ce qui est vrai, pour ce qui est juste, pour ce qui est beau. Et ça, ça passe par les chansons des Brigandes pour toucher le cœur des gens. Notre façon de vivre en clan peut aussi servir de modèle pour d’autres personnes. Notre combat ne vise pas à changer le système, on ne s’appelle pas Rothschild ou Goldman Sachs. Notre combat vise à réveiller des gens et à proposer des alternatives de vie, réveiller des sentiments d’identité chez les gens, tout ça ce sont des petites victoires. Et malgré la censure ça continue puisque notre dernier album est sorti il y a maintenant 2 semaines. Nous travaillons déjà sur un neuvième album. L’absence de clip sur YouTube ne nous empêchera pas de produire des chansons et de les diffuser auprès de ceux qui apprécient notre travail.

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  • Escroqueries à la CAF : pourquoi le gouvernement reste-t-il si discret sur les fraudes ?

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    Si vous prétendez que les fraudes aux allocations familiales sont nombreuses et qu’elles peuvent impliquer des étrangers, vous vous ferez traiter aussitôt de fabulateur ou de xénophobe. Et pourtant, les faits viennent parfois vous donner raison. On apprend ainsi, dans Le Parisien, qu’une bande organisée de Roumains vient d’être démantelée : elle avait escroqué la CAF de Valenciennes d’1,7 million d’euros d’aides sociales.

    Une paille, par rapport au chiffre avoué par les responsables de la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF), pour l’année 2018 : plus de 300 millions d’euros, pour 44.897 cas officiellement détectés ! Mais rassurez-vous : si le chiffre a doublé depuis 2013, ce n’est pas parce que les manœuvres illicites augmentent, c’est, selon le directeur général de la CNAF, « le signe d’un meilleur ciblage des contrôles ». Mince consolation, car on se demande combien de fraudes restent encore inconnues.

    La majorité des fraudes (73 %) proviendraient de fausses déclarations ou d’omissions, 8,5 % de faux et usages de faux, 18,4 % de fraudes à l’isolement (ah, qu’en termes galants ces choses-là sont mises !). Mais cela ne représente que 0,35 % des allocataires : « L’immense majorité des personnes qui se trompent ne sont pas des fraudeurs. » D’où le « droit à l’erreur », introduit par la loi intitulée « pour un État au service d’une société de confiance ». On est content de savoir que les Français ne sont pas des fraudeurs – ce dont on ne doutait pas –, mais, alors, quelle est cette minorité qui parvient à escroquer, en un an, plus de 300 millions d’euros ?

    En l’occurrence, dans l’affaire en question, ce sont des Roumains, deux hommes et leurs compagnes, qui sont soupçonnés d’avoir monté, rien qu’en 2017, 1.200 dossiers frauduleux. Sous le statut d’auto-entrepreneur, de jeunes femmes déclaraient qu’elles étaient enceintes pour toucher des indemnités de la CAF. Apparemment, cette bande comptait des faussaires, puisqu’elle fabriquait de fausses cartes d’identité roumaines et de faux certificats de naissance. Mais notre gouvernement ne va tout de même pas faire preuve de discrimination à l’égard de ressortissants de l’Union européenne.

    Selon Le Parisien, au terme de plus de deux ans d’enquête, la police judiciaire de Lille et la police aux frontières de Valenciennes ont pu appréhender une partie de la bande… dans le Bas-Rhin, où ils montaient une autre affaire. Les donneurs d’ordre ont été arrêtés en Roumanie, en attendant leur transfert devant un juge français. Il ne s’agit pas d’être alarmiste, mais force est de constater que ce sont des étrangers – fussent-ils européens – qui sont les auteurs de ces fraudes.

    Ce genre de pratiques ne recouvre qu’une petite partie des fraudes sociales. Selon la sénatrice centriste Nathalie Goulet, la fraude aux numéros de Sécurité sociale, attribués sur la base de faux documents, serait évaluée à 14 milliards par an. Quand Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan ont dénoncé ce chiffre, voici quelques mois, on les a traités de tous les noms. On ne pouvait en faire autant avec une honorable parlementaire centriste. Le secrétaire d’État au Numérique a, d’ailleurs, assuré de la détermination du gouvernement à « lutter massivement contre la fraude documentaire ». On se demande bien pourquoi, en décembre, l’Assemblée nationale a voté contre la remise d’un rapport d’information sur le sujet.

    Emmanuel Macron et son gouvernement, si sensibles à la lutte contre les fausses nouvelles, ne contribuent-ils pas eux-mêmes à la désinformation en n’exigeant pas une transparence totale sur ces pratiques frauduleuses ?

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/escroqueries-a-la-caf-pourquoi-le-gouvernement-reste-t-il-si-discret-sur-les-fraudes/