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  • Organiser l'Islam en France (II/III) : la "réponse" d'Outre-Tombe du Père de Foucauld aux nuées de Macron...

    Ce n'est évidemment pas d'aujourd'hui que date le problème de l'Islam en France, et ce n'est pas aujourd'hui que lafautearousseau le découvre : lisez ce que nous écrivions ici-même, le 6 mai 2010 :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2010/05/04/x.html

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/06/organiser-l-islam-en-france-ii-ii-la-reponse-d-outre-tombe-d-6167555.html

  • Le gouvernement allemand songe à retirer le statut de réfugié aux Syriens qui passent leurs vacances en Syrie

    Les Syriens qui se rendent dans leur pays d’origine pour y passer des vacances pourraient être privés de leur statut de réfugié en Allemagne, selon le ministre allemand de l’Intérieur, Horst Seehofer.

    Le ministre allemand de l’Intérieur Horst Seehofer a fait savoir que les Syriens qui passaient leurs vacances dans leur pays d’origine pourraient être privés du statut de réfugié.

    «Si un réfugié syrien passe régulièrement ses vacances en Syrie, il ne peut pas affirmer sérieusement qu’il est persécuté en Syrie. Nous devons annuler son statut de réfugié», a-t-il déclaré dans un entretien au Bild am Sonntag.

    Il a ajouté que l’office des migrations devait suivre les déplacements des réfugiés, précisant que «nous allons procéder au renvoi quand la situation [en Syrie, ndlr] le permettra».

    Sputnik / DW.com

    http://www.fdesouche.com/1249709-le-gouvernement-allemand-songe-a-retirer-le-statut-de-refugie-aux-syriens-qui-passent-leurs-vacances-en-syrie

  • Emmanuel Macron appelle les Français au « courage » et à « se réconcilier »

    E. Macron.jpgLors de la commémoration des 75 ans de Bormes-les-Mimosas, Emmanuel Macron a encouragé les Français à se « réconcilier » et à redevenir courageux. Vaste programme…
    Son discours était attendu. Présent aux commémorations qui avaient lieu samedi 17 août à Bormes-les-Mimosas (Var) pour célébrer la libération de la ville 75 ans plus tôt, Emmanuel Macron a exhorté les Français à la réconciliation après des derniers mois compliqués, avec notamment le mouvement des Gilets Jaunes.
    Le président de la République a déclaré à cette occasion : 

    « Notre pays parfois se divise et nous avons vécu ces derniers mois des moments difficiles de division, parfois de violence, dont il nous faut savoir sortir. Il y a parfois des bonnes raisons d’être en désaccord et il faut les respecter, il y en a d’autres que l’on peut contester, il faut savoir toutefois les entendre ».

    Avant de poursuivre : 

    « Mais il ne faut jamais oublier que quels que soient les désaccords, aux grands moments de notre histoire nous avons su nous réconcilier pour avancer ».

    Sans oublier de saluer à plusieurs occasions « l’héroïsme » des résistants et des soldats qui ont participé à la Libération. Bien entendu, de cette « héroïsme », le président s’est bien gardé d’en évoquer certains épisodes peu glorieux mais aujourd’hui avérés. La narration du « roman national » et les injonctions à la réconciliation doivent être à ce prix…
    Le monde occidental et les « petits abandons »

    Au cours de sa prise de parole, Emmanuel Macron a également donné son point de vue sur le malaise qui traverse notre société :

    « Je crois très profondément que ce que notre pays, notre continent sans doute, et le monde occidental traverse aujourd’hui, est une crise profonde de doute, […] mais réside aussi parfois dans l’oubli du courage, dans l’esprit de résignation, dans les petits abandons ».Pour revenir à sa marotte initiale :

    « Ce qui porte notre pays ce sont ces siècles de bravoure, c’est cette force d’âme, c’est cet esprit de résistance. C’est ce fait qu’il n’y a rien en France au-dessus de la liberté et de la dignité de chacun, cet amour de la France, c’est ce qui doit nous réconcilier ».Ne reste plus pour le chef de l’État et son gouvernement qu’à passer de la théorie à la pratique…
    Source: breizh-info.com
  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (28)

    Aujourd'hui : 31. Le Mémorial, "évangile" malfaisant... (II/III)

    (en guise de complément, et de réponse, au très contestable Napoléon de Secrets d'Histoire, ce jeudi 15 Août...)

    Illustration : "...apparu dans une île du Levant pour s'éteindre dans une île du Couchant...
    ...De son île perdue, à deux mille lieues de la France, presque sans livres et sans journaux, il sonda mieux que personne l'esprit et le coeur des Français...."

    Le Mémorial, "évangile" malfaisant... (II/III)

    (De "Histoire de Trois générations, avec un épilogue pour la quatrième", Chapitre I, L'évangile de Sainte-Hélène, pages 14 à 20) :

    "...De ces choses, grandes et petites, nul témoin, nul acteur n'avait mieux compris la portée, mieux dégagé le sens général que Napoléon lui-même. Sur son rocher de Sainte-Hélène, il conçut une idée qui valait ses plans de bataille et le Code civil. Pour lui ou pour quelqu'un de sa race il prépara plus qu'un retour de l'île d'Elbe, plus qu'un coup de Brumaire. Devinant le siècle, il allait en façonner, en diriger la pensée à distance. Législateur et capitaine, il se révéla profond psychologue et psychologue d'action.
    De son île perdue, à deux mille lieues de la France, presque sans livres et sans journaux, il sonda mieux que personne l'esprit et le coeur des Français. Par une intuition géniale, il pressentit le mélange de sentiments qui était appelé à se former chez eux et il vit la semence à faire fructifier. En s'écoutant lui-même, en racontant son histoire prodigieuse à Las Cases et à Montholon, il entendait distinctement ce que la France se disait mal encore. Austerlitz et Waterloo, le drapeau tricolore tour à tour triomphant et humilié, la Révolution vaincue par le retour des Bourbons, c'est le principe des nostalgies, celle de la liberté, celle de la gloire, qui vont tourmenter le peuple français. Des désirs un moment étouffés renaîtront. Ils s'aviveront par le regret et par la magie des souvenirs. Dans une sorte de captivité morale, équivalant à celle que subissait l'empereur vaincu, il se formera un état d'esprit nouveau. Sed non satiata. La France n'était pas rassasiée de gloire, même de gloire vaine, coûteuse, payée par des invasions. Les principes de sa Révolution ne cessaient pas de lui être chers. Le désastre final, les traités de 1815, en laissant un sentiment d'humiliation et d'impuissance, inspiraient aussi la passion d'une revanche à prendre par les idées et par les armes. L'empereur voulut que son nom fût le symbole de cette revanche. 
    Ce n'était pas seulement à l'intérieur que la Révolution, continuée par Bonaparte, avait fait faillite. Elle avait échoué au dehors; pour elle, vingt ans de guerre n'avaient pas assez transformé le monde. Le cycle révolutionnaire se fermait chez nous par la restauration de la monarchie, par le gouvernement des prudents et des sages. En Europe, les traités de Vienne et la Sainte-Alliance des rois fondaient la tranquillité du continent sur les anciennes méthodes de l'équilibre , sur une combinaison de droits et d'intérêts propre à garantir chacun et tous contre les exigences des peuples, contre les mouvements nationaux et contre les appétits de domination des Etats. Ainsi d'immenses calamités étaient épargnées à la communauté européenne, où personne ne peut bouger que tous ne se heurtent. Ainsi apparaissaient des horizons sûrs. Mais c'étaient des horizons limités. Le repos, le travail pacifique succédaient à une ère de bouleversements. Etait-ce assez pour contenter les hommes ? Napoléon ne le crut pas. Toujours il avait su parler à la nation française. A Sainte-Hélène, il eut la divination des paroles qu'elle voulait entendre encore.
    Par le système européen qui était sorti du Congrès de Vienne, les ambitions et les passions des peuples - non seulement du peuple français, mais celles des autres, bien plus dangereuses, - se trouvaient comprimées. Napoléon savait que les foules ne se gouvernent pas par la raison, encore moins par le bon sens. Les rois calmaient l'Europe. Il paria pour le réveil et pour l'explosion. Dans sa solitude, il élabora la doctrine qui devait rallier à sa cause les sentiments confus qu'il sentait destinés à grandir. Déjà, pendant les Cent Jours, il avait fait alliance avec les républicains et avec les libéraux. Il avait vu, après la seconde abdication, le grand Carnot pleurer sur son épaule. A ce moment une politique nouvelle lui était apparue, la seule qu'il eût encore à tenter. Les année qui lui restaient à vivre en exil, il les employa à rajeunir l'idée napoléonienne, à changer le plumage de l'aigle. 
    Parfois il eut l'illusion qu'il travaillait pour lui-même et que, chassant les rois, les peuples viendraient le délivrer, enflammés par ses promesses. En tout cas, il travaillait pour son fils, il travaillait pour l'avenir. Il donnait à la cause napoléonienne un fondement plus vaste et plus solide que sa personne et son génie. Il l'associait à une force universelle. Tôt ou tard, quelqu'un des siens devait profiter de cette alliance entre les souvenirs d'Austerlitz, les aspirations des peuples et les regrets de la Révolution. 
    C'est peut-être de Sainte-Hélène que Napoléon aura eu le plus d'action sur les destinées de la France. Là-bas il a préparé la démocratie impériale, le règne 
    de Napoléon III, les malheurs qui ont suivi. Le premier Empire, terminé par deux invasions, avait été liquidé par Louis XVIII dans les conditions les meilleures que pût espérer la France, alors que de folles entreprises avaient amenées quatre armées ennemies sur notre territoire. La France telle qu'elle était en 1789, avant ses aventures, ne se retrouvait plus tout à fait intacte. Du moins, l'essentiel était sauf. Nos anciennes frontières étaient à peu près respectées. Le vieux péril germanique, conjuré au XVIIème siècle, après tant de luttes, par les traités de Westphalie, ne reparaissait pas à nos portes. Nous gardions le contact et la protection du Rhin. Il n'y avait pas de puissante Allemagne unie pour menacer à toute heure la paix et notre existence. L'élément positif laissé par vingt ans de guerre nous restait aussi. C'était un capital de gloire accru, une réputation de valeur militaire qui enseignait de quoi les Français étaient capables, qui conseillait aux convoitises étrangères de ne pas s'y risquer. La France, à l'abri du danger allemand, son grand danger de toujours, pouvait vivre, prospérer, se développer conformément à son génie. Avec un peu de prudence, cette situation était facile à maintenir. Avec du temps, de la patience, elle fût devenue encore meilleure. Les dernières conséquences de Waterloo eussent été réparées. Sur tous les points, sans irriter ou blesser aucune nation, nos limites naturelles pouvaient être atteintes. Il suffisait de laisser faire ceux qui savaient, ceux qui prévoyaient, ceux qui possédaient les saines méthodes et les traditions éprouvées. 
    Le vade mecum diplomatique rédigé par La Besnadière, sous l'inspiration de Louis XVIII et de Talleyrand, pour nos représentants au Congrès de Vienne, traçait très exactement la ligne de conduite qu'il y avait à suivre pour épargner à la France l'invasion de 1870 et celle de 1914. Il n'était pas possible d'être plus pénétrant. Cette instruction mémorable, dont la clairvoyance a été admirée trop tard, disait en quelques mots le suffisant et le nécessaire :
    "En Italie, c'est l'Autriche qu'il faut empêcher de dominer; en Allemagne, c'est la Prusse. La constitution de sa monarchie lui fait de l'ambition une sorte de nécessité. Tout prétexte lui est bon. Nul scrupule ne l'arrête. La convenance est son droit. Les Alliés ont, dit-on, pris l'engagement de la replacer dans le même état de puissance où elle était avant sa chute, c'est-à-dire avec dix millions de sujets. Qu'on la laissât faire, bientôt elle en aurait vingt, et l'Allemagne entière lui serait soumise. Il est donc nécessaire de mettre un frein à son ambition, en restreignant d'abord, autant qu'il est possible, son état de possession en Allemagne, et ensuite en restreignant son influence par l'organisation fédérale..."

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/20/notre-feuilleton-estival-un-ete-avec-jacques-bainville-6170450.html

  • Open Arms, une ONG humanitaire ? La bonne blague (pas bonne du tout, en fait...)

    En refusant l'offre d'accueil de l'Espagne, les militants d'Open Arms démontrent qu'ils ne sont pas dans une démarche humanitaire mais politique.
    En affrontant Matteo Salvini l'objectif est de faire plier celui qui refuse l'immigration imposée.

    Tiens bon, Mattéo !

    Forza, Salvini !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’affaire Yann Moix est révélatrice du pseudo-travail des journalistes et de l’entre-soi médiatique

    L’affaire Yann Moix est révélatrice du pseudo-travail des journalistes et de l’entre-soi médiatique

    Yann Moix accuse depuis des années ses parents de l’avoir maltraité. Il sort d’ailleurs un roman (pourquoi un roman d’ailleurs ?) dans lequel il relate les horreurs qu’il aurait subies. Tout le monde le croit sincère puisque personne ne dit le contraire… Estimant que cela est trop, son père révèle sa part de vérité et notamment que Yann Moix a été une sorte de Tanguy :

    “S’il avait vraiment été un enfant battu, qu’on ne l’avait jamais aimé sa mère et moi, croyez-vous qu’on lui aurait payé ses études jusqu’à Sciences Po ? Car Yann a un peu joué les Tanguy, vous savez… On a acheté un appartement à Paris pour qu’il loge le temps de ses études, on a payé son loyer et ses charges jusqu’à au moins ses 30 ans. À l’époque, ma femme et moi on ne partait pas en vacances, notamment pour pouvoir payer à nos deux fils des voyages d’études aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, Autriche ou Irlande… Aurait-on fait tout ça, s’il n’y avait pas d’amour (?)”

    Mais la réflexion la plus intéressante est au sujet des journalistes qui n’ont visiblement jamais pris la peine de contacter ses parents ou proches pour savoir si Yann Moix n’affabulerait pas :

    “Depuis peut-être cinq ans que Yann a commencé à livrer publiquement sa version de l’histoire familiale, seuls deux médias se sont donnés la peine de nous contacter, nous, ses parents. Il y a cette journaliste de l’émission Sept à Huit, sur TF1, et vous, La Rep. Vous êtes les seuls. Je me demande comment travaillent les autres rédactions pour ne pas se dire, peut-être devrait-on aussi leur donner la parole.”

    Très révélateur de cette caste médiatique qui se protège mutuellement en permanence…

    https://www.lesalonbeige.fr/laffaire-yann-moix-est-revelatrice-du-pseudo-travail-des-journalistes-et-de-la-protection-de-lentre-soi/

  • Visite de Poutine : pour une politique étrangère indépendante !

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    Il est heureux que le Président de la République Emmanuel Macron reçoive Vladimir Poutine avant le G7 au fort de Brégançon.
    Mais il est urgent que la France lève les sanctions contre la Russie qui sont contraires à tous nos intérêts économiques, politiques, culturels et diplomatiques.

    Comment peut-on croire que des sanctions puissent forcer la Russie à modifier sa politique sur la Crimée qui est intrinsèquement russe depuis la Grande Catherine, c’est une faute géostratégique.

    Nous devrions d’autant plus le savoir que nous l’avons payé très cher lors de la guerre de 1854- 1856, avec 100.000 soldats tués ou morts de maladie ; la fin de la guerre actée par le Traité de Paris qui marque l’arrêt des prétentions russes sur l’Empire Ottoman – l’homme malade de l’Europe – ne remet pas en cause l’appartenance de la Crimée à la Russie .

    Quant à la position de Moscou sur l’Ukraine, elle est fondamentalement différente dans la mesure où il y a un marge de manœuvre possible pour négocier avec Kiev pour garantir aux Ukrainiens l’intégrité de leur territoire contre l’autonomie du Donbass pro-russe.

    La question fondamentale est de savoir si et quand la France retrouvera une politique étrangère indépendante au lieu d’être paralysée par des sanctions multilatérales prises sous la pression de certains ultras européens, qui voient dans Poutine un nouveau Staline .

    N’en déplaise aux ultras européens, la Russie fait partie de l’équilibre européen, rien ne se fera sans elle pour assurer la paix en Europe !

    Cela ne préjuge en rien de notre position sur la situation interne en Russie.

    Maintenir la Russie dans un ghetto de sanctions , c’est aussi la pousser dans les bras de Pékin dont les dérives agressives sont de plus en plus visibles dans la crise de Hongkong .

    Le G7 doit accueillir à nouveau la Russie et redevenir le G8 !

    Il ne s’agit pas d’embrasser Vladimir Poutine sur la bouche, pas plus d’ailleurs que Donald Trump, mais de regarder les réalités en face : c’est au gouvernement français et à lui seul de défendre nos intérêts qui sont spécifiques; ils ne peuvent pas se confondre avec ceux d’autres puissances même et surtout alliées !

    L’indépendance de la France est le fondement de notre liberté !

    Jacques Myard

    https://www.bvoltaire.fr/visite-de-poutine-pour-une-politique-etrangere-independante/