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  • Bolsonaro : en termes diplomatiques, c’est un camouflet. En termes populaires, un bras d’honneur…

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    En termes diplomatiques, cela s’appelle un camouflet. Dans le bon peuple, on parlera de bras d’honneur. Pour résumer d’une image triviale, le président Bolsonaro a envoyé le G7 se faire foutre.

    C’était pourtant gentil, cette initiative des grands moralisateurs faite aux petits inconséquents : une enveloppe de vingt millions de dollars pour aider à éteindre les feux qui ravagent l’Amazonie. Les Brésiliens n’en veulent pas. Pas comme ça. Pas avec ce ton condescendant, et on peut les comprendre. Nous continuons, en effet, et particulièrement nous, Français, de poser sur les autres ce regard lourd de jugements moralisateurs, persuadés que nous sommes d’être encore et toujours les Lumières éclairant le monde.

    L’Occident est vieux et le reste du monde crie revanche. Nos nations, gavées, n’ont que des leçons à donner. À tort ou à raison, là n’est même pas le problème. Reste que ces leçons sont devenues insupportables et – nouveauté – le monde ne les supporte plus.

    Philippe Bilger déplorait récemment sur ce site l’impossibilité de débattre quand l’injure a désormais remplacé toute pensée. Aux injonctions succèdent les sommations et les menaces, gloubi-boulga quotidien des réseaux sociaux. Ce mal, profond, a maintenant gangrené la « diplomatie », art autrefois extrêmement subtil fait d’autant de codes que de retenue. Ces temps-là ne sont plus. La diplomatie était moribonde, les tweets impulsifs de Donald Trump l’ont achevée.

    À la proposition des éminences du G7, Jair Bolsonaro et son équipe ont répondu vertement. Grossièrement, même, et l’on ne voit pas ce que le physique de Brigitte Macron venait faire dans l’histoire. Moins impulsive et plus cinglante, la déclaration d’Onyx Lorenzoni, chef de cabinet de Bolsonaro, fait mouche : « Nous remercions [le G7 pour son offre d’aide, NDLR], mais ces moyens seront peut-être plus pertinents pour la reforestation de l’Europe », dit-il, ajoutant cette pique : « Macron n’arrive même pas à éviter un incendie prévisible dans une église qui fait partie du patrimoine mondial de l’humanité, et il veut nous donner des leçons pour notre pays ? » En conclusion : « Le Brésil est une nation démocratique, libre et n’a jamais eu de comportements colonialistes et impérialistes, comme c’est peut-être l’objectif du Français Macron. D’ailleurs, avec un fort taux interne de rejet. » Attrape ça au passage…

    Comme Trump (et comme tous les « populistes » de la planète), Bolsonaro est, pour la classe politique et médiatique dominante, un commode repoussoir. Fustiger la personne évite de s’interroger sur les raisons qui l’ont amené au pouvoir et l’on n’est pas bien sûr, au fond, que la question des incendies qui ravagent l’Amazonie soit le nœud central de cette guerre fort peu diplomatique…

    Les incendies, parlons-en, car il y en a dont on ne parle pas, ou peu, ou plus du tout.

    Jusqu’au début de ce mois d’août, c’est la Sibérie de l’affreux Poutine qui tenait le devant de la scène : en un mois, la superficie de la Belgique partie en fumée, plus de 12 millions d’hectares depuis le début de l’année. La taïga est desséchée, la chaleur intense et le permafrost, en se réchauffant, dégage des tonnes de méthane… Dans ces pays du Nord qu’on aurait crus épargnés, on trouve aussi la Colombie-Britannique, province de l’ouest du Canada. Sur les fameuses cartes de la NASA, il apparaît aussi que l’Afrique brûle plus que l’Amazonie : République démocratique du Congo, Gabon, Cameroun, Centrafrique… Mais il n’y a pas, là, de Poutine ou de Bolsonaro à incriminer, alors on oublie.

    Ça brûle fort dans le cercle arctique, ça brûle fort en Amazonie, ça brûle fort en Afrique, après l’Australie, après la côte ouest des États-Unis… tout cela dégageant des mégatonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Bref, nous sentons le roussi !

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/bolsonaro-en-termes-diplomatiques-cest-un-camouflet-en-termes-populaires-un-bras-dhonneur/

  • Guerre ethnique et raciale dans les quartiers, Grenoble n’est qu’un début !

    Que se passe-t-il à Grenoble ? Il semblerait que des « jeunes gens » se seraient chahutés entre eux, auraient échangé des noms d’oiseaux, et auraient exprimé une certaine colère, comme on dit prudemment dans les médias.Ce n’est tout à fait vrai en fait, si j’en juge par la sortie osée du journaliste Denis MASLIAH du Dauphiné ! 
    Je le félicite car c’est très rare de lire, sous une plume libérée, une réalité qui s’efforce de dénoncer ouvertement ce que moult journalistes de France, tétanisés qu’ils sont, refusent de dévoiler !
    Dans la nuit de dimanche à lundi, ce sont des rixes opposant de jeunes gens issus de cette communauté (noirs) à des jeunes d’origine maghrébine qui ont éclaté à La Villeneuve. 
    Allons donc, ce ne sont pas des blonds aux yeux bleus qui se chamaillent quelque peu pour une jolie du village ? 
    Ce ne sont pas des franchouillards pour un verre de bière ? 
    Pas même des jeunes Blancs qui contesteraient leur blanchitude et feraient un procès à leurs parents ? Serait-ce des allumés du bulbe, des cloches des bois, des tarés de la picole ?


    Allons donc, ce sont des Arabes de nos belles cités de France, tous issus du Maghreb, cette belle région aux couleurs du Sahara, où règnent le couscous et l’islam qui ont tapé à coup de barres de fer, de pierres et que sais-je encore, sur de paisibles Noirs issus de cette belle Afrique si joyeuse, si ludique, si chaude, si musicale !
    Curieux tout de même, cette violence africaine dans nos rues, dans nos villes ! 
    On arrive même à se demander ce que serait la France sans ces descendants ou ces originaires d’Afrique du Nord ou subsaharienne !
    Pourtant, les « humanistes », « les gauchistes », les « écologistes » leurs disent tous les jours : « ne vous battez pas entre vous, ne montrez pas votre violence, vos animosités réciproques, votre détestation, car vous allez faire le jeu du Rassemblement National ! »
    En effet, pour les gauchistes et autres Républicains, on peut se taper dessus, mais en toute discrétion surtout, loin des regards, loin du public, loin des journalistes même si on sait que la plupart ne diront rien, pour ne pas faire le jeu du Rassemblement National !
    Nous avons donc, en France, des gangs, des bandes ethniques qui se confrontent, se battent, se défoncent la tronche au nom de leurs origines, de leurs couleurs et qui sait, de leurs religions ou croyances ! 
    Ne sommes-nous pas là devant une action de racistes pur jus ?
    Imazighen@_Imazighen_

    " Mort aux arabes "
    " Tuons les arabes "
    "Maintenant c'est la guerre "
    Nous ne pouvons plus fermer les yeux face à cette énième provocation soutenu par la @LDNAOFFICIEL
    Explication de cette organisation fasciste sous couvert d'antiracisme en dessous, à derouler ⬇️

    Vidéo intégrée
     
    Où sont les associations droit-de-l’hommistes ? 
    La Licra, le Mrap, la LDH, le Cran, la LDNA, et autres associatifs défoncés aux droits, mais pas aux devoirs, et surtout pas à celui de l’allégeance aux lois de ce pays.
    Selon un habitant contacté par le Dauphiné Libéré, « la police a mis plus de 45 minutes à intervenir pour disperser les deux bandes. 
    Il y avait environ cinquante personnes qui s’affrontaient.
    Pourquoi le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) et ceux de la ligue de défense des Noirs africains (LDNA) ne dénoncent-ils pas les Arabes des cités qui leur ont tapé dessus parce que noirs ?
    C’est quoi ces cris d’orfraies contre le soi-disant racisme blanc, et ce silence de plomb quand ce sont des Maghrébins qui leurs mettent une branlée et crament leurs magasins ? 
    Voici la définition du cri d’orfraie qui explique bien des choses : Hurler, pousser des cris stridents (souvent sans réelle justification, avec une certaine disproportion entre l’acte et la réaction). 
    Protester violemment.
    Vous avez de fait la réponse dans la question ! 
    Parce qu’ils ne sont pas considérés comme des Blancs, des Européens. 
    Ce ne sont pas des toubabs, des Céfrancs, des faces de craie sur lesquels on peut taper comme on veut parce que la police regarde ailleurs, et que la justice s’en fout !
    Ce qui se passe à Grenoble, ce sont les prémices de ce qui va se passer dans d’autres villes, dans d’autres cités parce que les Européens, les Blancs qui ont un peu de moyens se tirent en vitesse et laissent, face à face, les « apaches » du cru ! 
    N’y voyez pas de racisme, c’est tout simplement qu’il fait meilleur vivre hors de leur portée ! 
    Il faudra bien qu’un jour nos dirigeants politiques, nos juges, nos responsables de la police prennent conscience que cela finira par inonder leurs beaux quartiers, impliquera leurs enfants, et générera une violence qui fatalement, va dégénérer en batailles de rues interethniques, puis en guerre de quartiers, pour finir en guerre civile ! 
    Le mélange pègre, religion, racisme est explosif et les explosions futures s’entendront jusqu’à l’Élysée !
    Gérard Brazon
  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (37)

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    Aujourd'hui : 39. Bainville vu par Joseph de Pesquidoux, son successeur à l'Académie...

    Illustration : Buste de Joseph de Pesquidoux, par Anne Kirkpatrick.

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

    Elu à l'Académie le 28 mars 1935, et reçu le 7 novembre de la même année, Jacques Bainville n'aura donc même pas été membre pendant un an de l'illustre société, et n'y aura même pas siégé pendant trois mois...
    Lorsque son ami "de six grands lustres de collaboration incessante", Charles Maurras, fut élu a son tour à l'Académie, le 9 juin 1938 (il n'y sera reçu que le 8 juin 1939 !...) cela faisait donc déjà plus de deux ans que Bainville avait disparu : 
    "...Au bon temps, nous nous voyions tous les jours..." écrit Maurras dans la préface qu'il donne au livre posthume de Bainville, "Lectures"; mais il ne leur aura pas été donné de se retrouver, aussi, à l'Académie...

    C'est Joseph de Pesquidoux qui fut élu, le 2 juillet 1936 (donc, très peu de temps après sa mort), au fauteuil de Jacques Bainville, le fauteuil 34.
    Reçu le 27 mars 1937, il prononça son éloge, dont voici deux extraits :
    1. "...Jacques Bainville est dès lors en possession de ses puissances intellectuelles. Sans rien abandonner de la tâche quotidienne, il va se mettre à son oeuvre historique. Comme Michelet il fera son Histoire et son Histoire le fera, c'est-à-dire qu'en la creusant dans le sens d'explication et d'enseignement politique où il l'envisage, il s'enrichit incessamment des perspectives qu'elle lui ouvre. Elle est toute dirigée vers l'avenir, toute tendue vers la sécurité et la grandeur de la patrie.
    Plus tôt qu'un autre sans doute il a vu venir la Grande Guerre. Il l'a connue, vécue, il en a été le chroniqueur frémissant de chaque jour, et il a recherché dans les causes les plus lointaines d'où pouvait bien sortir ce choc formidable destiné à nous écraser, en achevant 1870.
    Face à face notre peuple et l'allemand; le Rhin entre nous, le fleuve rapide aux eaux vertes, que les uns ont l'éternelle tentation de franchir, les autres l'éternel souci de surveiller pour en empêcher le passage. C'est notre histoire et la leur depuis nos commencements, depuis que le destin nous a mis en conflit. L'antagonisme a été souvent sanglant. Bainville en souligne les épisodes. L'empire au début était beaucoup plus puissant que le royaume. Il se promettait de le prendre en tutelle. La bataille de Bouvines gagnée par Philippe Auguste brisa cette prétention. C'est pourquoi elle est appelée nationale. Cependant on s'était avisé chez nous des faiblesses de l'Empire allemand : élection du souverain, rivalité des princes électeurs, opposition des intérêts et des peuples. On tira aussitôt parti de ces défauts organiques. On noua des alliances avec le pape, on intrigua avec les princes, soit pour l'élection de l'empereur, soit dans les débats contre lui, on s'immisça par l'or et le fer dans la constitution germanique. Longtemps nous l'avons emporté : tant que la France a eu affaire avec l'Allemagne divisée et morcelée, maintenue telle par l'intervention séculaire de nos armes ou de notre diplomatie. Comme Philippe le Bel répondait seulement aux explications de Guillaume de Nassau prétendant s'affranchir de l'élection, et à son ultimatum : "trop allemand", Henri II professait plus tard : "Qu'il fallait tenir les affaires d'Allemagne en la plus grande difficulté qui se pourrait." La formule a servi de règne en règne. Exploitée par l'inébranlable Richelieu et le fertile Mazarin, elle fut consacrée au traité de Westphalie. On y maintint, dit Bainville, "le morcellement de l'empire, l'élection du souverain, on y ajouta la garantie des vainqueurs".
    Nous connûmes une ère prolongée de sécurité et une hégémonie : la nôtre. Au point de vue de la puissance, de la renommée, des moeurs, des arts, de la pensée. Le soleil de la France ne se coucha point avec le grand roi. Il continua de rayonner sur l'Europe. Et, chose inattendue, l'Allemagne se complut à ces rayons. Elle s'affina selon nos goûts et nos usages. On ne parlait pas de culture germanique alors.... Leibniz écrivait en français, Maurice de Saxe s'offrait à servir sous nos drapeaux... Mais, lorsque Frédéric le Grand eut commencé à forger la couronne de l'Allemagne future, et que, comme pour l'asseoir, sous la poussée des Encyclopédistes, l'intervention préservatrice fit place au principe suivant lequel toute race, considérée comme semblable aux autres, à l'instar des individus, a un droit absolu à son unité et à son accroissement quelques risques qu'elle puisse faire courir, toutes données ont été renversées, et la politique des nationalités dans laquelle nous nous sommes si imprudemment jetés, s'est révélée pour nous duperie humanitaire à fin d'invasion... Si nous en avons magnifiquement rappelé, de 1914 à 1918, grâce au génie de nos chefs et à la vaillance entêtée de nos soldats, alors que, du maréchal de France au dernier poilu ( gardons le mot héroïque et hirsute), ils servaient, en l'encadrant, de moniteurs au monde, nous sommes restés impuissants ou aveugles devant le principe lui-même : l'Allemagne vaincue a conservé et fortifié sa dangereuse unité...
    C'est la grave leçon donnée par Bainville dans son "Histoire de deux peuples".

    2. "...Bainville a mis en lumière la conception qui a guidé la maison de France dans son cheminement parmi les nations. Il la résume dans l'idée du pré carré, dans l'idée de l'unité et de la discipline nationale, et dans celle de l'hérédité. 
    Le pré carré implique la notion d'un cadre en-deçà duquel il ne sera ni assez vaste, ni assez clos et défendu, et au-delà duquel il excédera l'étendue utile et deviendra vulnérable. C'est le concept de nos frontières naturelles : deux montagnes, les deux mers et le Rhin : longue lutte de la monarchie contre la féodalité et contre l'étranger, en vue de la possession de ce territoire intérieur, indispensable à la fois pour atteindre et défendre ces frontières. Nos rois en ont gardé la réputation de rassembleurs de terre. Commines appelait l'un deux : "l'universelle aragne", perpétuellement occupé à tisser en l'étendant sa toile, ou à la rapiécer. A la mort de Louis XI, la Picardie, la Bourgogne, la Provence, le Roussillon, le Maine et l'Anjou étaient incorporés à la trame. D'autres furent aussi des aragnes. Tâche obstinément mais prudemment poursuivie. "Raison garder", disaient-ils. Quand ils l'oubliaient, par l'apanage ou la guerre de magnificence, ce n'étaient que revers. Les frontières, les bornes naturelles les ramenaient aux projets viables. Ils devaient rester des réalistes, soumis à la politique inscrite sur le sol lui-même..."

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/28/notre-feuilleton-estival-un-ete-avec-jacques-bainville-6171803.html#more

  • Boris Johnson à Macron : “Si vous organisez un référendum, il faut suivre les instructions des électeurs”

    Boris Johnson à Macron : “Si vous organisez un référendum, il faut suivre les instructions des électeurs”

    Boris Johnson a effectué un rappel sur le respect de la démocratie et la confiance en politique en faisant une allusion au déni de démocratie qui a eu lieu en France en 2008 après le référendum de 2005 :

    Fabienne Vaulot@FabienneVaulot

    .@BorisJohnson : « Comme vous l'avez dit Emmanuel, il est essentiel d'avoir de la confiance en politique. Si vous organisez un référendum, il faut suivre les instructions des votants. C'est pourquoi nous devons sortir de l'UE le 31 octobre, avec ou sans accord. »

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    En mars 2019, Emmanuel Macron avait insulté le peuple britannique en remettant en cause le résultat du référendum sur le Brexit :

    Si la situation est aussi confuse, c’est parce que “le peuple britannique s’est exprimé en n’ayant pas tout en tête” lors du référendum de 2016, a estimé Emmanuel Macron, s’en prenant violemment aux Brexiters:

    “Le peuple britannique a fait un choix souverain dans le cadre d’un référendum sur la base d’une quantité de mensonges. Ceux qui avaient prôné ce schéma ont disparu de la scène politique et ont laissé à d’autres le soin de le mettre en oeuvre”, a dénoncé le locataire de l’Élysée.

    https://www.lesalonbeige.fr/boris-johnson-rappelle-a-macron-le-deni-de-democratie-en-france-suite-au-referendum-de-2005/

  • Fatou Diome : « La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce »

    […]

    Vous estimez donc que le mouvement de la décolonisation de la pensée et des savoirs, porté par un certain nombre d’intellectuels africains et de la diaspora, n’est pas une urgence ?

    C’est une urgence pour ceux qui ne savent pas encore qu’ils sont libres. Je ne me considère pas colonisée, donc ce baratin ne m’intéresse pas. La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce. Par ailleurs, la décolonisation de la pensée a déjà été faite par des penseurs tels que Cheikh Anta Diop, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor ou encore Frantz Fanon. Avançons, en traitant les urgences problématiques de notre époque.

    […]

    Cette histoire dramatique, loin d’être un chapitre clos, continue pourtant de marquer le présent des Africains et les relations avec d’anciennes puissances coloniales…

    Pour moi, il y a plus urgent. La priorité, c’est l’économie. Faisons en sorte que la libre circulation s’applique dans les deux sens. Aujourd’hui, depuis l’Europe, on peut aller dîner à Dakar, sans visa. Le contraire est impossible ou alors le visa vous coûtera le salaire local d’un ouvrier. Pourquoi attendre une forme de réparation de l’Europe, comme un câlin de sa mère ? Pourquoi se positionner toujours en fonction de l’Occident ? Il nous faut valoriser, consommer et, surtout, transformer nos produits sur place. C’est cela l’anticolonisation qui changera la vie des Africains et non pas la complainte rance autour de propos tenus par un de Gaulle ou un Sarkozy.

    […]

    Quel regard portez-vous sur le durcissement de la politique migratoire européenne ? Dernier acte en date, le décret antimigrants adopté par l’Italie qui criminalise les sauvetages en mer…

    L’Europe renforce sa forteresse. Mais qui ne surveillerait pas sa maison ? Les pays africains doivent sortir de leur inaction. Pourquoi n’y a-t-il pas, par exemple, de ministères de l’immigration dans nos pays ? C’est pourtant un problème majeur qui touche à l’économie, la diplomatie, la santé, la culture. Si l’Afrique ne gère pas la situation, d’autres la géreront contre elle. Elle ne peut plus se contenter de déplorer ce que l’Europe fait à ses enfants migrants.

    […]

    L’intégralité sur Le Monde

    https://www.fdesouche.com/1251611-fatou-diome-la-rengaine-sur-la-colonisation-et-lesclavage-est-devenue-un-fonds-de-commerce

  • Incendies au Brésil, le règne de la désinformation

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    C’est une vieille tactique de la gauche que d’avancer derrière des victimes, et cette fois elle fait fort, puisque la victime n’est autre que la nature, la planète et son atmosphère, en bref la vie, symbolisée par la forêt amazonienne. Le responsable de ce crime contre l’humanité et objet de toutes les haines n’étant autre que le président populiste du Brésil, Jair Bolsonaro.

    Macron a su reconnaître le succès international de la jeune Greta Thunberg, et, comme dans une ascension du Tourmalet, il a donc décidé de lui « prendre la roue » en se positionnant comme défenseur du poumon vert de la planète et en aboyant comme un roquet mal dressé contre le président du Brésil, allant jusqu’à le traiter de « menteur ». Mais Bolsonaro a parfaitement cerné le personnage : « Je regrette que le président Macron cherche à instrumentaliser un problème intérieur au Brésil et aux pays amazoniens pour un profit politique [passage généralement caviardé par nos médias], avec un ton sensationnaliste, et en utilisant des photos vieilles de 16 ans [passage généralement également caviardé], qui ne contribue en rien à régler le problème. »

    Pas seulement le Brésil

    Maintenant, qu’en est-il de ces feux de forêts qui ravagent le Brésil ? Tout d’abord, ils ne ravagent pas que le Brésil mais également le Venezuela, le Paraguay, la Colombie, le Pérou, la Bolivie du socialiste Morales, où le phénomène a atteint les proportions d’une crise nationale, la Guyane française (terre macronienne) qui a vu une augmentation du phénomène de 100 % en un an ; et aussi la Sibérie, le Groenland, l’Alaska ; et en Afrique, l’Angola et le Congo, où l’on dénombre plus de feux de forêts qu’au Brésil. De ces pays, de ces catastrophes naturelles, personne ne parle. Au lieu de cela, on assiste à une avalanche et à une surenchère d’informations tragiques, concernant seulement le Brésil, accompagnées d’une multitude de schémas et de chiffres qui ne cessent de changer et qui sont parfaitement invérifiables. Il en est de même pour les photos ou les vidéos, les fameuses « images », qui proviennent pour la plupart d’un autre contexte ou d’un passé plus ou moins lointain. Il n’importe, « répétez le mensonge et il deviendra vérité », tout est bon pour attaquer le populiste Bolsonaro.

    Déforestation et feux de forêts sont deux phénomènes qui parfois se recoupent, mais pas nécessairement. Les feux de forêts peuvent avoir de nombreuses origines, toute la zone connaît une exceptionnelle sécheresse qui dure depuis quatre mois, la moindre étincelle, le moindre mégot mal éteint peuvent déclencher une catastrophe. Par ailleurs, les incendies en Amazonie, comme ailleurs, peuvent démarrer spontanément, comme l’ont observé les explorateurs du siècle passé, notamment l’Anglais Peter Fleming, lors d’un orage électrique aux nombreux éclairs ; ces feux sont considérés par les spécialistes comme faisant partie d’un processus d’« autorégénération » de la forêt. Certes, il est impossible de nier que certains fermiers et spéculateurs cherchent à profiter du manque de règles et d’un non-respect des lois pour provoquer des incendies et libérer des terres (pratique déjà courante sous les communistes Lulla et Roussef, mais personne ne pipait mot). Mais de là à en rendre responsable Bolsonaro, investi il y a seulement sept mois, un Bolsonaro auquel on impute même les feux dits « burn off » déclenchés dans des zones vides de forêts par les fermiers sur leurs terres afin de les revitaliser, une pratique commune à tout le continent.

    Déforestation

    La déforestation, elle, existe bel et bien, c’est un phénomène global, et son arithmétique est simple : la population du globe croît à vue d’œil, et il faut de plus en plus de terres pour les consacrer à une agriculture intensive afin de nourrir toutes ces bouches. Le Paraguay est un cas d’école de ce processus. Il y a encore quarante ans, les pistes qui conduisaient de la capitale Asunción aux deux grandes villes que sont Pedro Juan Caballero, 400 kilomètres au nord, et Ciudad del Este, 400 kilomètres à l’est, étaient recouvertes d’un tunnel ininterrompu de verdure comme elles traversaient les forêts. Aujourd’hui, hormis quelques palmiers épars, il n’y a plus un seul arbre sur ces deux trajets, et les forêts disparues ont été remplacées par des cultures de soja.

    Vendredi dernier, Jair Bolsonaro a donné le feu vert à l’armée pour qu’elle lutte contre les incendies et les éventuels incendiaires ; tandis que son conseiller Filipe Martins déclarait : « L’Amazonie sera sauvée par les Brésiliens et non par la rhétorique hystérique et mensongère des médias aux ordres, des bureaucrates transnationaux et des ONG. »

    Pierre Barbey

    Article paru dans Présent daté du 26 août 2019

    https://fr.novopress.info/215256/incendies-au-bresil-le-regne-de-la-desinformation/

  • la 9e Grande Fête médiévale de La Chapelle-d’Angillon les 31 août et 1er septembre 2019

    La 9e Grande Fête médiévale se déroulera les 31 août et 1er septembre 2019 au château de La Chapelle-d’Angillon, dans le Cher. Il s’agit d’une forteresse qui a pour origine un donjon carré construit au XIe siècle. Des bâtiments ont été ajoutés à ce donjon initial pour former un ensemble fortifié de plan trapézoïdal. Ce château abrite un musée consacré à Alain-Fournier (l’auteur du Grand Meaulnes) ainsi qu’une collection sur l’Albanie du XIXe siècle.

    Lors des festivités, des démonstrations de béhourd sont prévues : il s’agit de combats avec armures et armes médiévales, régis par des règles précises d’engagement. Les combats se déroulent en duel ou en équipe. Lors des combats collectifs, une équipe l’emporte quand elle met ses adversaires à terre. Afin d’éviter les blessures, les coups d’estoc ainsi que les coups derrière les genoux, aux pieds et à la nuque sont interdits.

    D’autres divertissements seront présentés : jonglerie, lancer de haches, escrime, tir à l’arc, ainsi que les animaux de la ferme, la fauconnerie et un marché médiéval de 70 échoppes. Un accro-voile à escalader et un atelier blasons sont prévus pour les enfants. Trois buvettes et quelques échoppes proposeront des spécialités médiévales comme l’hypocras et l’hydromel.

    Le samedi soir, un son et lumière exceptionnel est prévu avec un spectacle équestre et un feu d’artifice. Un banquet médiéval (les Ripailles) avec des animations aura lieu le samedi soir dans la cour du château et sous la galerie Renaissance. L’accès aux Ripailles se fait sur réservation car les places sont limitées.

    L’année dernière, un spectacle sur Jeanne d’Arc avait été organisé. Cette année, les bénévoles de l’Association universelle des amis de Jeanne d’Arc distribueront des tracts pour faire connaître leur projet : il s’agit d’ériger une statue de Jeanne d’Arc à Saint-Pétersbourg. Le projet est bien avancé : le modèle de la statue est décidé et son emplacement a été validé par les Russes. Une Jeanne d’Arc brandissant un étendard devrait prendre place dans le quartier de l’amirauté à Saint-Pétersbourg en mai 2020.

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    Plus d'info ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La 7e université d’été d’Academia Christiana, sous le signe de l’engagement

    La 7e université d’été d’Academia Christiana, sous le signe de l’engagement

    Communiqué d’Academia Christiana :

    Notre septième Université d’été vient de se clore. Plus de 200 participants ont suivi cette semaine de formation : des conférences variées (littérature, philosophie, économie, politique, culture), des activités sportives, un concert, des visites culturelles et de nombreux moments de convivialité.

    Quarante bénévoles ont permis la réussite de cet événement. Chaque jour, nos équipes de cuisine préparaient entre 200 et 300 repas avec des produits frais achetés à des producteurs locaux.

    Le mot d’ordre de la semaine a été : « engagement ». Sortons des querelles politiques stériles, engageons nous pour le bien commun à l’échelle locale et construisons de petites communautés pour continuer notre oeuvre de transmission des valeurs qui fondent la civilisation européenne.

    Chaque participant a été exhorté à s’impliquer dans une structure locale et à en en créer si celles-ci sont manquantes.

    Comme l’a rappelé un élu local durant cette semaine, l’avenir de notre pays dépend de sa jeunesse. Tous les domaines sont à reconquérir : il faut construire, proposer et se mettre au travail dès maintenant. Thucydide écrivait : « Il faut choisir : se reposer ou être libre. »

    https://www.lesalonbeige.fr/la-7e-universite-dete-dacademia-christiana-sous-le-signe-de-lengagement/