
Eric Zemmour face à Yves Michaud sur les policiers, les gilets jaunes…(Vidéo)

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Bernard Plouvier
Le très BCBG Pew Research Center de Washington (D.C.) vient de publier un rapport sur les migrations de populations. Attention ! Ne surtout pas croire qu’il s’agit d’une officine « raciste », populiste ou néo-n’importe quoi de politiquement incorrect.
Le PRC, fondé par Andrew Kohut, dépend d’un organisme caritatif fort bien-pensant : on y adore la divinité « Réchauffement climatique » et l’on y dépense environ 250 millions $ par an au profit de la Croix-Rouge et de la recherche anticancéreuse (où il a effectivement plus de chercheurs que de trouveurs, comme disait « le général micro »).
Le rapport publié ces dernières semaines apporte des estimations chiffrées que l’on ne parvient pas à obtenir des gouvernements de France, Allemagne, Grande-Bretagne et autres États si merveilleusement démocratiques : celles concernant les entrées illégales (donc hors « réfugiés » économiques, climatiques ou chassés par une guerre exotique) dans les 28 pays européens étudiés (Grande-Bretagne incluse), et ce de 2014 à 2017.
En 2014, la fourchette d’entrées clandestines (mais réalisées au vu et au su de tous, « honnêtes » journalistes inclus) était estimée entre 3 et 3,7 millions – majoritairement des mâles de moins de 40 ans. En 2015 : de 3,3 à 4,9 millions. En 2016 : entre 4,1 et 5,3 et, en 2017 : de 3,9 à 4,8 millions. La composition de ces « illégaux » est de plus en plus « mâle jeune », voilà qui va réchauffer les femelles européennes frustrées !
Additionnons et faisons, non pas un rêve, mais un cauchemar : l’on arrive à un total coquet de 14,3 à 18,7 millions d’envahisseurs illégaux en 4 petites années, dont 75 à 80% de mahométans, et chacun sait qu’ils sont tous de doux agneaux.
Ces clandestins proviennent d’Afrique (entrée par l’Italie, la Grèce, Malte ou les pays ibériques), d’Orient (Proche et Moyen ou encore d’Asie du Sud-Ouest, dont de merveilleux Afghans ; entrée via la Turquie, la Roumanie, la Bulgarie, mais aussi tous les ports méditerranéens).
En ce XXIe siècle qui se présente pour les Européens de souche encore plus funeste que le très sombre XXe siècle, une question se pose. Mahomet, l’inventeur d’allah – l’un des nombreux « seuls vrais dieu » - aurait-il créé la divinité capricieuse et tyrannique du succès ? En matière de démographie et d’impérialisme rampant, cela paraît indéniable.
Le futur des Européens se prépare dans le ventre des mahométanes. Demain, tous Dhimmis ou tous esclaves… à dire vrai, il n’y a pas grande différence. Alors pourquoi ne pas décider de mourir en combattant comme l’ont fait ceux de nos ancêtres qui étaient des hommes, pas des larves ?
(Portrait de Charles Peguy, par Jean-Pierre Laurens, Musee des Beaux-Arts, Chartres)
Voici un court passage de Charles Péguy : "Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul devant Dieu"
Un texte où Péguy, venu du radical-socialisme ("Ce Péguy...", disait Bainville) rencontre Maurras, le Maurras de L'Avenir de l'Intelligence, cet "immense petit livre" dont parle Boutang.
Péguy, au soir de sa vie, jeune encore (né en 1873, il est mort pour la France en 1914, il avait 41 ans...) a constaté ce que Maurras avait expliqué, et dont il avait, si l'on peut dire, démonté le mécanisme...
Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés, physiquement. Ils n'ont jamais dialogué ensemble. On peut le regretter, l'histoire ne l'a pas voulu.
Mais, force est de constater qu'ils se sont bien rencontrés, intellectuellement s'entend, sur ce constat terrible et fondamental : l'Argent est devenu Roi, et nous sommes dans "l'âge de fer" qu'avait annoncé Maurras, qu'a constaté Péguy...
"...Je l’ai dit depuis longtemps. Il y a le monde moderne. Le monde moderne a fait à l’humanité des conditions telles, si entièrement et si absolument nouvelles, que tout ce que nous savons par l’histoire, tout ce que nous avons appris des humanités précédentes ne peut aucunement nous servir, ne peut pas nous faire avancer dans la connaissance du monde où nous vivons. Il n’y a pas de précédents.
Pour la première fois dans l’histoire du monde les puissances spirituelles ont été toutes ensemble refoulées non point par les puissances matérielles mais par une seule puissance matérielle qui est la puissance de l’argent. Et pour être juste, il faut même dire : Pour la première fois dans l’histoire du monde toutes les puissances spirituelles ensemble et du même mouvement et toutes les autres puissances matérielles ensemble et d’un même mouvement qui est le même ont été refoulées par une seule puissance matérielle qui est la puissance de l’argent.
Pour la première fois dans l’histoire du monde toutes les puissances spirituelles ensemble et toutes les autres puissances matérielles ensemble et d’un seul mouvement et d’un même mouvement ont reculé sur la face de la terre. Et comme une immense ligne elles ont reculé sur toute la ligne. Et pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est maître sans limitation ni mesure. Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul en face de l’esprit. (Et même il est seul en face des autres matières.)
Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul devant Dieu.
Il a ramassé en lui tout ce qu’il y avait de vénéneux dans le temporel, et à présent c’est fait. Par on ne sait quelle effrayante aventure, par on ne sait quelle aberration de mécanisme, par un décalage, par un dérèglement, par un monstrueux affolement de la mécanique ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger.
Il ne faut donc pas dire seulement que dans le monde moderne l’échelle des valeurs a été bouleversée. Il faut dire qu’elle a été anéantie, puisque l’appareil de mesure et d’échange et d’évaluation a envahi toute la valeur qu’il devait servir à mesurer, échanger, évaluer.
L’instrument est devenu la matière et l’objet et le monde.
C’est un cataclysme aussi nouveau, c’est un événement aussi monstrueux, c’est un phénomène aussi frauduleux que si le calendrier se mettait à être l’année elle-même, l’année réelle, (et c’est bien un peu ce qui arrive dans l’histoire); et si l’horloge se mettait à être le temps; et si le mètre avec ses centimètres se mettait à être le monde mesuré; et si le nombre avec son arithmétique se mettait à être le monde compté.
De là est venue cette immense prostitution du monde moderne. Elle ne vient pas de la luxure. Elle n’en est pas digne. Elle vient de l’argent. Elle vient de cette universelle interchangeabilité.
Et notamment de cette avarice et de cette vénalité que nous avons vu qui étaient deux cas particuliers, (et peut-être et souvent le même), de cette universelle interchangeabilité.
Le monde moderne n’est pas universellement prostitutionnel par luxure. Il en est bien incapable. Il est universellement prostitutionnel parce qu’il est universellement interchangeable.
Il ne s’est pas procuré de la bassesse et de la turpitude avec son argent. Mais parce qu’il avait tout réduit en argent, il s’est trouvé que tout était bassesse et turpitude.
Je parlerai un langage grossier. Je dirai : Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est le maître du curé comme il est le maître du philosophe. Il est le maître du pasteur comme il est le maître du rabbin. Et il est le maître du poète comme il est le maître du statuaire et du peintre.
Le monde moderne a créé une situation nouvelle, nova ab integro. L’argent est le maître de l’homme d’Etat comme il est le maître de l’homme d’affaires. Et il est le maître du magistrat comme il est le maître du simple citoyen. Et il est le maître de l’Etat comme il est le maître de l’école. Et il est le maître du public comme il est le maître du privé.
Et il est le maître de la justice plus profondément qu’il n’était le maître de l’iniquité. Et il est le maître de la vertu plus profondément qu’il n’était le maître du vice.
Il est le maître de la morale plus profondément qu’il n’était le maître des immoralités..."
Charles Péguy, "Note conjointe sur M. Descartes", 1914, Editions Gallimard, Collection La Pléiade, Œuvres en prose complètes, tome III, pages 1455-1457
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Une grande union de droite se profile à Paris :
22/11/2019 – FRANCE (NOVOpress)
Le cinquième Forum de la dissidence organisé par la fondation Polémia se tiendra le 23 novembre prochain et aura pour thème: « Face à la dictature Macron, les voies de la résistance ».
Lors de cet événement, Romain Espino et Clément Galant participeront au Forum Polémia sur le thème : “La défense des frontières c’est possible ! De l’action à la répression.”
Venez nombreux !
Réservez vos billets ici C’était dans les années 70. La cigale contre la fourmi. Lorsque le démographe Alfred Sauvy alertait les écomomistes : si nous ne faisons pas plus d’enfants, le système des retraites va s’effondrer ! Claude Sarraute, dans Le Monde, balayait d’un revers de main les réflexions du « radoteur » : je paie mes cotisations, j’aurai droit à une pension ! Cette génération de fourmis trop gâtée par les efforts de ses parents n’a rien vu venir, rien entendu, rien compris. Elle s’est voulue consommatrice, bénéficiaire et non redevable de l’avenir. 50 après, on y est ! L’implacable réalité économique frappe les baby-boomers de plein fouet. On l’a appris cette semaine : en 2025, notre système de retraites passe dans le rouge avec un déficit programmé de 10 milliards d’euros. Qui va payer ? Bien sûr, des solutions sont envisagées sur la pointe des pieds pas le gouvernement : rallongement du temps de travail, du nombre de trimestres nécessaires, baisse des pensions, recul de l’âge pivot. Pour Emmanuel Macron, la priorité c’est la manière de présenter le menu aux Français. Personne n’y comprend rien mais personne n’est dupe : le coup du système à points servira de variable d’ajustement. C’est François Fillon qui a lâché, en 2016 : « Le système par points, ça permet une chose qu’aucun politique n’avoue : baisser chaque année la valeur des points et donc le niveau de pension. » Aux politiques, donc, de se contorsionner et d’inventer des techniques de com’ pour désamorcer la bombe sociale ; aux Français de se serrer la ceinture. Sans qu’aucune solution pérenne ne soit jamais envisagée pour l’avenir de toute une génération à la manière d’Alfred Sauvy : la nécessaire relance de la natalité française. Mécaniquement, compte tenu de l’allongement de la durée de vie, l’équilibre n’est plus possible. Le nombre de retraités ne va cesser d’augmenter (16,3 millions en 2018 pour 24,5 millions en 2070), tandis que les Françaises font de moins en moins d’enfants (moins de 1,88 par femme). Les actifs de demain ne seront pas assez nombreux. Loin d’encourager la natalité, le rapport Delevoye aggrave la situation des familles nombreuses. Grandes perdantes de la réforme, elles sont laissées sur le bord de la route, comme si elles ne comptaient pour rien dans le système. Elles sont pourtant l’investissement nécessaire dans l’avenir. Pas d’enfants, pas de retraites ! Les mères de famille seront sacrifiées : leurs trimestres acquis lors de la mise au monde de leurs enfants rayés d’un trait de plume (4 à 8 trimestres par enfant, selon le secteur privé ou public). Les bonifications de 10 % allouées aux familles nombreuses sont également supprimées. Remplacées par une majoration de 5 % par naissance. Au bénéfice des familles monoparentales moins nombreuses. Nos politiques s’adaptent au paysage sociologique, les familles à enfant unique sont majoritaires en France : 44,9 %, contre 3,8 % pour les familles de 4 enfants ou plus, mais ne cherchent pas à inverser la tendance. Même si c’est, objectivement, une bonne chose pour l’avenir des Français. Constater, remédier plutôt qu’agir dans l’intérêt de tous. L’encouragement et le soutien à la natalité sont sujets à proscrire. Sauf s’il s’agit de PMA. L’intérêt national est concentré sur la procréation de quelques couples de lesbiennes ou quelques femmes isolées. Pas sur l’avenir des Français. Rien n’a changé depuis Claude Sarraute. L’aveuglement du vieux monde ne cherche qu’à satisfaire la génération présente. Sans souci de ses enfants. Personne ne souhaite inverser la vapeur. Malgré la réalité économique qui se révèle à travers la faillite des retraites. La submersion migratoire suffira-t-elle pour remédier au financement des retraites ? C’est sans doute là-dessus que certains comptent. Jeu dangereux aux conséquences incalculables pour les générations à venir.
Faillite des retraites : ils n’ont rien voulu savoir…
La crise sociale, les syndicats en embuscade contraignent le président de la République, Édouard Philippe et Jean-Paul Delevoye à souffler le chaud et le froid et à brouiller les pistes.