
C'est l’un des drames majeurs de notre mouvance la plupart des sympathisants et des militants "consomment" en quelque sorte leur militantisme. Leur engagement manque de profondeur, de sérieux, de conviction et il s'apparente souvent à un grand jeu de rôle. Ils militent comme on va au spectacle, en dilettante. À un point tel que qu’on peut légitimement se demander s'ils ont véritablement envie de gagner.
Il est vrai que les idées dites d'extrême-droite sont par définition élitistes, aristocratiques, nietzschéennes, évoliennes, même si elles sont au service exclusif de la communauté populaire. Or, la plupart des militants censés porter ces Idées-là sont les purs produits, eux aussi, de la société de consommation et du spectacle dont ils ont bien du mal à s'affranchir. Ils sont bien souvent, comme la masse Informe qui compose le peuple français, pourris par l'hédonisme, Le matérialisme, l'esprit de jouissance, l'Individualisme, l'embourgeoisement et le cerveau embrumé par le discours véhiculé par l'Éducation nationale, les médias, l'Église... On peut même penser que La victoire de nos Idées les dérangeraient eux aussi, tant il est vrai que les gens n'aiment pas beaucoup que l'on tente de les tirer vers le haut quand Ils sont tellement bien (du moins le croient-ils) vautrés dans le fumier du monde moderne.

On doit évidemment, d'abord, s'entendre sur les mots. Celui de terrorisme était employé par la presse parisienne au temps de l'occupation pour désigner la résistance. Un quart de siècle plus tard, dans les années 1970, on accolait toujours ce mot à celui de palestinien. Depuis les accords d'Oslo de 1993 et quel que soit l'avenir promis au plan de paix et à la carte des deux États twittés ce 28 janvier par Donald Trump, cette assimilation automatique n'existe plus dans le langage quotidien.






