Le post-colonialisme est ce moment qui « vient après le colonialisme », de la même manière que le postcommunisme est ce qui suit la disparition du communisme comme mode d’organisation de pays. Pourtant, la seule « postériorité » n’épuise pas le sens. Le postmoderne ne désigne pas seulement ce qui vient après le moderne, lequel n’a pas disparu, puisque de nombreux artistes, architectes, écrivains, critiques, hommes politiques, etc. s’en réclament toujours. Ce n’est pas non plus de l’antimoderne ; c’est plutôt un abandon de la téléologie qui sous-tend le grand « récit » de l’art moderne. A Montpellier, l’architecte du quartier Antigone a emprunté des éléments décoratifs à l’architecture classique et néoclassique, laquelle est tenue depuis près d’un siècle pour close ou « ringarde » et inadaptée au monde « moderne ». De la même manière, le post-colonialisme est aussi une négation de l’aire de civilisation ou culturelle d’où le colonialisme a ou aurait émergé, à savoir ce que l’on nomme l’Occident. Au XVIIIe siècle, on aurait dit du mot post-colonialisme qu’il est propre au vocabulaire de l’école. Or le post-colonialisme, ce sont aussi des romans ou des récits, de l’art, de la peinture, de la musique, de la poésie, des écrivains et des écrivaines, Ananda Devi, Nurudin Farah, Edouard Glissant, Chantal Spitz, pour ne citer que ceux-là, en un mot : des « écritures » (1).
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Moyen-Orient V) La souveraineté piétinée !, par Christian Vanneste.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la notion de souveraineté territoriale a connu bien des vicissitudes. Mise à mal par les agressions des pays de l’axe, mais aussi de l’URSS, les invasions et les annexions, la notion paraissait constituer l’un des piliers du nouvel ordre international, du droit dont l’ONU devait être le gardien vigilant. La décolonisation en avait multiplié les bénéficiaires. Au nom du sens de l’histoire, les interventions militaires agressives étaient unilatéralement le fait du bloc soviétique, en Corée, en Hongrie, en Tchécoslovaquie, au Vietnam, en Afghanistan.
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Laïcité : le plan de lutte de Macron contre le « séparatisme »
Le chef de l’Etat doit se rendre à Mulhouse, mardi, pour aborder les questions de radicalisation, d’islam politique et de communautarisme. Une prise de position très attendue depuis le début du quinquennat.
Après les débats sémantiques, place aux annonces. Emmanuel Macron doit commencer à dévoiler, mardi 18 février, à l’occasion d’un déplacement à Mulhouse (Haut-Rhin), son plan de lutte contre le communautarisme. Ou plutôt contre le « séparatisme islamiste », appellation finalement retenue par l’Elysée, après plusieurs mois de tractations et de débats. Une manière, selon l’entourage du chef de l’Etat, d’agréger sous un même terme ces « notions entremêlées » que seraient la radicalisation, l’islam politique et le communautarisme. Et de cibler plus clairement « l’hydre islamiste » dénoncée par Emmanuel Macron au lendemain de l’attentat contre la Préfecture de police, à Paris, en octobre 2019.
https://www.tvlibertes.com/actus/laicite-le-plan-de-lutte-de-macron-contre-le-separatisme
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D'où vient le CORONAVIRUS?
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L’autre droite polonaise
Georges Feltin-Tracol
Quatre faits majeurs ont marqué les élections générales du 13 octobre dernier. La majorité gouvernementale constituée autour du PiS (Droit et Justice) de Jaroslaw Kaczynski est reconduite, ce qui est en soi un événement majeur depuis la fin du régime communiste en 1990.
Si le PiS et ses alliés remportent la majorité absolue des sièges à la Diète, cette entente ne dispose que de 48 sièges sur cent au Sénat désormais présidé par un opposant de centre-droit. Disparue à l’occasion des élections précédentes, l’Alliance de la gauche démocratique retrouve une représentation parlementaire de 49 sièges. Animée par les agrariens du Parti paysan qui sert souvent de force d’appoint aux gouvernements de droite comme de gauche, la Coalition polonaise (30 députés) réunit les centristes de l’Union des démocrates européens, les libéraux-sociaux du Parti démocratique, les régionalistes de Silésie ensemble et les anciens populistes de Kukiz’15 désormais ralliés à la démocratie directe, au conservatisme libéral et à l’intégration européenne.
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Le PDG de Facebook veut une “réglementation spécifique sur les contenus nuisibles” en ligne
Pour le patron de Facebook, il est nécessaire de mettre en place une réglementation intermédiaire entre celle qui régit les opérateurs télécoms et celle couvrant l’industrie des médias.
Lors d’une conférence sur la sécurité qui s’est tenue à Munich le 15 février dernier, Mark Zuckerberg a déclaré :
Je pense qu’il devrait y avoir une réglementation spécifique sur les contenus nuisibles (…) Il faut se poser la question du cadre réglementaire que l’on utilise pour ça
Pour le PDG de Facebook : “Il existe en ce moment deux cadres réglementaires : celui des journaux et médias, et celui des opérateurs de télécoms. Pour ce dernier, il est considéré que ‘les données ne font qu’être retransmises par vous’. Vous n’allez pas rendre un opérateur de télécoms responsable si jamais quelqu’un tient des propos préjudiciables à travers une ligne de téléphone. Je pense qu’il devrait y avoir quelque chose entre les deux [cadres réglementaires].”
Mark Zuckerberg a également rappeler employer plus de 35 000 personnes pour examiner le contenu en ligne et faire appliquer les règles de sécurité.
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Joseph de Maistre : Considérations sur la France.
Hors le petit monde catho tradi - qui l'invoque bien plus qu'il ne le lit -, Joseph de Maistre n'a guère bonne presse à ce qu'il est convenu d'appeler l'extrême-droite. Dans un de ses dialogues de Clairvaux avec Cousteau, Rebatet l'exécute sommairement « Joseph de Maistre est disqualifié pour avoir écrit Du Pape. Il justifierait, et je le déplore, l'horreur qu'inspire aux progressistes le beau mot "réactionnaire" »
Je ne tenterai pas de plaider pour Du Pape, qui, même littérairement, est plutôt décevant. Mais je défendrai Les Soirées de Saint-Pétersbourg, le petit Essai sur le principe générateur des constitutions politiques (qu'Evola cite longuement dans le chapitre de Révolte contre le monde moderne sur la royauté traditionnelle) et d'abord les Considérations sur la France.
« Il n’y a plus de souveraineté en France »
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MEDIATEURS et DIPLOMATES, par Frédéric Winkler.
Mon père, tu as apporté dans ces lieux l’art de la guerre de ce monde qui est au-delà du grand lac ; nous savons que dans cet art tu es un grand maître, mais pour la science et la ruse des découvertes, pour la connaissance de ces bois et la façon d’y faire la guerre nous l’emportons sur toi. Consulte-nous et tu t’en trouveras bien. » (Déclaration d’un Sachem au marquis de Montcalm, 5 aout 1757)
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Mercredi 19 février : l'émission Synthèse sur Radio Libertés (télévisée) en hommage à Roger Holeindre
Les précédentes émissions cliquez ici
Le livre "C'est Roger..." cliquez là
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Zoom – Marcel Campion : Avec Bigard, pour un Paris du bon sens !
Entrepreneur, forain depuis l’âge de 7 ans, Marcel Campion est candidat à la mairie de Paris en mars prochain. Lorsqu’un maire, Anne Hidalgo, et ses équipes, tous élus de terrain, finissent par devenir des élus hors-sol, il y a forcément un jour quelqu’un qui se dévoue pour les faire atterrir d’urgence. C’est le projet de Marcel Campion, qui, avec un livre-programme, veut s’éloigner du livre d’Anne Hidalgo (Respirer), verbiage panégyrique et exercice d’autocongratulation digne des meilleurs discours du maréchal Tito ! Aidé de l’humoriste, « le plus antisystème de France », Bigard, Marcel Campion avance sa candidature : une « candidature d’utilité publique ».
Visiter le site de Marcel Campion
Revoir le Zoom avec Serge Federbusch : « L’union des droites va peser à Paris ! »
https://www.tvlibertes.com/zoom-marcel-campion-avec-bigard-pour-un-paris-du-bon-sens