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Revenu universel et « inconditionnel » : l’irresponsabilité de certains de nos hommes politiques
La France aura, en 2021, un déficit de 137 milliards d’euros pour à peine 300 milliards de recettes. Sa dette est montée, en 2020, à 114 % du PIB, avant, peut-être, d’atteindre 140 %, en 2025, si on en croit les prévisions les plus pessimistes. Pourtant, des hommes politiques viennent d’exiger la mise en place d’un (très coûteux) revenu universel. D’une part, 110 députés proposent de réfléchir à la création d’un « filet de sécurité inconditionnel et universel ». D’autre part, 19 présidents de départements (socialistes) ont signé un texte dans Le Monde demandant l’instauration d’un « revenu universel, inconditionnel, automatique, ouvert aux jeunes à partir de 18 ans et dégressif suivant les ressources ».
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Plus loin que la Manif pour tous
Le numéro 1 de la revue Limite vient de paraître et le premier tirage est épuisé. L'une des animatrices de cette nouvelle revue de la nouvelle génération, Eugénie Bastié, par ailleurs journaliste au Figaro.fr, nous explique la politique de Limite et au fond nous montre en même temps les limites de la politique…
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Affaire Zecler – Loopsider et la police
Joli coup réalisé par le média en ligne Loopsider, dont la vidéo sur l’affaire du producteur Michel Zecler molesté par trois policiers a atteint 12 millions de vues en moins d’une semaine. Si le comportement des policiers semble inapproprié (?), on ne peut s’empêcher de s’interroger sur la temporalité de l’affaire et sa diffusion.
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Le Bien Commun n°24 de Décembre 2020 disponible.
Le numéro sera bientôt disponible en ligne ici : https://lebiencommun.net/kiosque/
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FRANCE : Et si on regardait la réalité en face?
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La dramatisation du covid-19 poursuit d’abord un but politique
Les Maires pour le bien commun ont publié une analyse politique de la crise du Covid. Extraits :
L’épidémie actuelle est un fléau qui tue les personnes vulnérables et qu’il faut combattre efficacement. Mais au-delà de l’aspect médical, cette étude résumée s’interroge sur l’exploitation financière et politique de l’épidémie. Les quatre constats ci-dessous, factuels, peuvent alimenter le lecteur cherchant des données objectives: les références lui permettent d’approfondir l’information n’ayant pas pu trouver place dans ce résumé.
1 L’épidémie est dramatisée par une manipulation avérée de l’information
A) Le nombre de morts annoncé est très surestimé
Le docteur P. El Baze explique dans France Soir le 16 septembre 2020 que le chiffre de morts annoncé sur les sept premiers mois de 2020 est au moins le double du chiffre réel. En effet sur cette même période il n’y a eu que 16 300 morts de plus en 2020 qu’en 2019 :
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Confinement, vaccin : la stratégie de la peur – JT du lundi 7 décembre 2020
Au programme ce soir, retour sur le Covid-19… Après la course effrénée aux vaccins, les voix s’élèvent pour préparer le terrain de Noël. Le nombre de contaminations serait trop élevé pour prévoir un déconfinement le 15 décembre prochain… Un ballon d’essai pour mesurer la docilité des Français.
Et à ce sujet, nous vous emmènerons au cœur de la manifestation de samedi dernier organisée par Florian Philippot, le président des Patriotes, devant le ministère de la Santé.
Nous reviendrons également sur une autre manifestation, celle contre la loi Sécurité globale. Samedi, ils étaient encore plusieurs dizaines de milliers à s’être mobilisés partout en France. Mais encore une fois, les revendications ont été éclipsées par les violences commises par les Black Blocs.
https://www.tvlibertes.com/confinement-vaccin-la-strategie-de-la-peur-jt-du-lundi-7-decembre-2020
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Du triumvirat Macron, Darmanin, Castaner, il n’en restera qu’un !
Lundi 30 novembre, Gérald Darmanin a été auditionné par la commission des lois de l’Assemblée nationale sur le sujet très sensible – aïe ! – des violences policières. On ne lui connaissait pas une vision philosophique du monde ni une proximité de pensée avec ce grand penseur catholique qu’est Gustave Thibon. Et pourtant…
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Le génie celte
• Recension : Le monde celtique, Miranda Green, Flammarion, 1996.
Au IVe siècle avant l'ère chrétienne, la "koïnè" celtique s'étend sur une grande partie de notre continent, des Balkans aux îles Britanniques. Cette communauté culturelle s'exprime tant par l'exubérance de son art que par ses rites funéraires. Ces vestiges archéologiques, ainsi que les "scéla" heureusement recueillies par les moines irlandais, mais fâcheusement passées au crible de leur esprit évangélique, nous permettent d'appréhender cette civilisation de tradition essentiellement orale. Quiconque a contemplé torques, fibules et autres reliques celtiques ne peut plus se contenter de récits grecs et romains qui laissent entrevoir un peuple rude aux coutumes barbares. Ouvrons Le monde celtique [The Celtic World, 1995] de l'historienne Miranda Green, auteur de plusieurs ouvrages de bonne vulgarisation (dont un remarquable The Sun Gods of Ancient Europe, Batsford Ltd, Londres, 1991) et découvrons, au fil d'une riche iconographie, un art d'une finesse extrême. Vivant en symbiose avec la nature, l'artiste celte en saisit l'âme et en dégage l'aspect intangible et éphémère et traduit ses émotions en un foisonnement de spirales et d'entrelacs. Tout un monde baroque et mystérieux s'éveille alors sous nos yeux : des visages insaisissables surgissent d'entre vrilles et volutes, des animaux se métamorphosent en monstres fantastiques, des têtes d'oiseaux se cachent dans les lobes des triscèles. Asymétrie et opposition apportent force et tension à cet art de l'illusion et de la surprise, à la puissante symbolique. Expressions des croyances et des aspirations de la société celtique, ces émouvants Vestiges pallient quelque peu la désespérante absence de sources écrites.
► Anne Ramaekers, Antaios n°11, 1996.