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Grève du 13 janvier : vers un bras de fer général ?
Ils étaient plus de 100 000 contre le passe vaccinal ce week-end, ils étaient nombreux parmi les parlementaires à s’opposer à ce texte. Emmanuel Macron avait donc bien réussi son coup. En désignant comme ennemis les 10 % des Français non vaccinés (enfants compris), le chef de l’Etat avait donc détourné le tir de sa conduite désastreuse de la crise sanitaire. La fameuse technique du bouc émissaire avait encore une fois fait merveille, Emmanuel Macron a donc radicalisé son électorat, le tenant hors d’atteinte des appétits de Valérie Pécresse pour l’instant condamnée à jouer l’équilibrisme sur tous les plans. Politique d’abord en maintenant à flot son improbable tandem avec Eric Ciotti, stratégique ensuite en cherchant une base centre-droit en maintenant un vernis droite dure.
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Les Républicains-Kärcher™ : la fin d’une histoire d’amour…
Pour Valérie Pécresse, le coup est rude. Dans un communiqué rageur, la société Kärcher™ a fait savoir que toute citation de la marque dans un discours politique devait cesser immédiatement. « La marque Kärcher™ n’est l’étendard d’aucun parti politique, mais la propriété exclusive des sociétés Kärcher™ [….] elle s’oppose à ce qu’elle soit associée à tout parti ou courant politique. »
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Les huit principaux actionnaires de Pfizer et Moderna s’enrichissent de 10 milliards de dollars grâce à Omicron
Les huit principaux actionnaires de Pfizer et Moderna ont vu leur richesse combinée augmenter de 10 milliards de dollars dans les sept jours qui ont suivi la découverte du variant Omicron, rapporte le Daily Mail .
Avec la découverte d’Omicron faisant la une des journaux dans le monde entier à partir du 24 novembre, la fortune personnelle du PDG de Moderna, Stéphane Bancel, a augmenté de 824 millions de dollars à elle seule au milieu de la croissance rapide des actions de l’entreprise, le patron de l’entreprise pharmaceutique vendant 10 000 de ses propres actions au cours de cette période pour 3,19 $. million.
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LES DISSIDENTS DE L'ACTION FRANÇAISE : GEORGES VALOIS 2/6
Ce n'est pas, précise Valois, la violence révolutionnaire qui peut effrayer les militants monarchistes, qui comptent dans leurs rangs plus de non-possédants que de possédants. Les monarchistes rejettent la révolution sociale parce qu'elle représente l'extension à la vie économique de l'erreur politique démocratique, parce qu'elle introduirait la démagogie au cœur de la production. Il y aurait sans doute une réaction contre les conséquences de cette démagogie, mais les travailleurs en seraient les premières victimes : « Il se constituerait rapidement, dans chaque groupe de producteurs, une petite aristocratie qui régnerait sur la masse par la terreur et la corruption, embrigaderait une sous-aristocratie par de menues faveurs, et imposerait ainsi à la majorité la même loi de travail qu'imposent aujourd'hui les capitalistes, et en profiterait » (7).
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The Great Narrative, une guerre contre les peuples : épuisement ou repli stratégique ?
Analyse d’Alliance pour la France :
Le narratif imposé depuis deux ans, le « Great Narrative » lancé en 2021 par Klaus Schwab, le président du FEM de Davos, semble arriver à épuisement.
L’OMS, en décembre 2021, a déclaré qu’ « aucun pays ne pourra sortir de la pandémie à coups de dose de rappel ». Elle précise même que cette stratégie a peu de chance d’ « être appropriée ou viable ». L’organisation s’empresse de rappeler néanmoins la nécessité de vaccins qui ont un « impact élevé en matière de transmission et de prévention de l’infection, en plus de prévenir les formes graves de la maladie et la mort ».
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Les libéraux se déshonorent en avalisant le passe vaccinal, par Ivan Rioufol
Où sont passés les libéraux ? Ils devraient être à la pointe des contestations contre la collectivisation des peurs sanitaires et l’intrusion du pouvoir politique dans les vies intimes. En réalité, rares sont les Républicains, parti dépositaire de la pensée libérale, qui protestent contre les atteintes constantes aux libertés, sacrifiées au nom de l’hygiénisme d’Etat. Le spectre d’une société aseptisée, adepte de la ségrégation et de la dénonciation, laisse de marbre les prétendus défenseurs de la démocratie et de la république. Ce lundi, sur Europe 1, le sénateur Claude Malhuret a offert la caricature du dogmatisme, construit sur la haine de l’autre et un monde divisé entre gentils et méchants.
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Un maire se débarrasse du portrait « emmerdant » d’Emmanuel Macron
Dans l’océan de maires restés sans réaction concrète face à la déclaration polémique d’Emmanuel Macron, un élu se révolte. La rébellion se déroule dans la commune de Lavaurette, charmante localité située à 80 doses de Montauban (38 km, en mesure du monde d’avant). Ici comme ailleurs, des non-vaccinés vivent dans l’emmerdement présidentiel.
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Election présidentielle : que manigancent-ils ?
Mardi 11 janvier, Gérald Darmanin, à sa demande, nous précise un communiqué laconique du Conseil constitutionnel, a rencontré Laurent Fabius, président de cette institution.
« Le ministre a évoqué la possibilité que, après concertations, le Gouvernement élabore de nouvelles mesures d’organisation qui apparaîtraient rendues nécessaires par la crise sanitaire, afin de garantir le bon déroulement de l’élection présidentielle. Le Président du Conseil constitutionnel en a pris bonne note et lui a confirmé que l’adoption de telles mesures appelleraient un contrôle constitutionnel, chargé aux termes du premier alinéa de l’article 58 de la Constitution, de veiller à la régularité de l’élection du Président de la République ».
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LES DISSIDENTS DE L'ACTION FRANÇAISE : GEORGES VALOIS 1/6
De Sorel à Maurras
Presque oublié aujourd'hui, Georges Valois fut l'un des écrivains politiques importants du début du siècle. Ayant dû abandonner ses études à l'âge de quinze ans, à cause de ses origines populaires, il avait été rapidement attiré par les milieux de gauche. Il commença par fréquenter différents groupes de tendance libertaire : L'Art social, de Charles-Louis Philippe, Les Temps nouveaux, de Jean Grave, L'Humanité nouvelle, de Charles Albert et Hamon. Parmi les collaborateurs de la revue qu'animait L'Humanité nouvelle figurait notamment Georges Sorel, qui devait exercer sur Valois une influence décisive. « Lorsque Sorel entrait (au comité de rédaction de la revue), écrit Valois dans D'un siècle à l'autre, il y avait un frémissement de l'intelligence chez les assistants et l'on se taisait. Nous l'écoutions. Ce n'étaient pas ses cinquante ans qui nous tenaient en respect, c'était sa parole. Sorel, forte tête de vigneron au front clair, l'œil plein de bonté malicieuse, pouvait parler pendant des heures sans que l'on songeât a l'interrompre ».