Face aux exigences russes, les ministres des affaires étrangères de l’OTAN ont tenté de se concerter, vendredi 7 janvier, lors d’une visioconférence annoncée dans la précipitation. Coups de fil, conférences virtuelles, rencontres de tous niveaux : les Etats-Unis ont entrepris de consulter leurs alliés européens avant d’engager des discussions très incertaines avec la Russie, dimanche 9 et lundi 10 janvier, à Genève, sur l’Ukraine et la sécurité du continent.
Depuis début décembre, les contacts entre Washington, Bruxelles et les capitales européennes se sont multipliés, avant comme après les deux conversations à distance entre le président américain, Joe Biden, et son homologue russe, Vladimir Poutine. Mais rien n’y fait : les Européens enragent d’être tenus à l’écart des tractations à venir et s’inquiètent de l’issue d’un processus mis en place sous la pression du Kremlin, alors que plus de 100 000 soldats russes resteraient massés près de la frontière ukrainienne.