
Dans la Grèce antique, les Jeux olympiques étaient l’occasion d’une trêve sacrée. Les guerres étaient prohibées, tout comme les exécutions capitales. Puis le cours sanglant de l’Histoire reprenait. Ne nous y trompons pas : après l’euphorie olympique et la période estivale, les petites manœuvres politiques vont reprendre, probablement dans le bruit et la fureur pour faire croire qu’il s’agit de « grande » politique. Mais dans l’épisode politique ouvert par les élections européennes et poursuivi par la dissolution, rien n’est grand. Tout n’est que calculs politiques plus ou moins vicieux, notamment de la part du chef de l’État.