Par Olivier Perceval
« Cela fait donc six mois que Boualem Sansal est l’otage des hiérarques algériens. À 80 ans, souffrant d’un cancer, notre ami paye au prix fort sa liberté. Sa détention est un scandale et tout homme attaché aux valeurs de simple humanité ne peut qu’en éprouver indignation et révolte. C’est un fait qu’il y a déshonneur, comme l’a dit implicitement le président Macron, dès lors qu’un État embastille un homme, un écrivain de surcroît, parce que cet homme use de son droit naturel, imprescriptible, à dire ce qu’il pense », affirme Arnaud Benedetti dans Le Figaro cette semaine.