« Il a fallu faire un choix et l’Elysée n’a pas tardé à faire celui de la FNSEA. Face à l’invitation des Soulèvements de la Terre au grand débat organisé au Salon de l’agriculture en présence d’Emmanuel Macron, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, avait refusé d’y participer. Difficile d’organiser ces discussions sans le syndicat agricole majoritaire en peine crise des agriculteurs et sur leur propre terrain. La présidence est alors revenue sur sa décision et a finalement décidé de ne plus convier les Soulèvements de la Terre à l’événement. Retour sur un rétropédalage diplomatique. » Organiser un nouveau « grand débat » au salon de l’agriculture en y invitant Soulèvement de la terre était, de toute évidence, le moyen le plus sûr de remettre le feu aux poudres.
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De crise en crise, de provocation en provocation, le chaos permanent est-il voulu et recherché et si oui, pourquoi?
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J.D. Vance (sénateur Républicain de l’Ohio) : « J’aimerais que les élites européennes écoutent leurs citoyens pour une fois »
Lors du récent sommet de Munich sur la sécurité, le sénateur américain J.D. Vance, un républicain de l’Ohio en poste depuis un an, était la mouffette de la garden-party. Vance, un allié de Trump, est depuis longtemps un sceptique déclaré de l’implication américaine dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, et il a irrité ses collègues du GOP du Sénat les plus établis pour sa critique pénétrante de la conduite de Washington dans cette guerre par procuration.
Pourtant, sa critique fait son chemin. Politico, la voix du courant dominant de Washington, a admis cette semaine que “J.D. Vance n’a pas tort” lorsqu’il affirme que les États-Unis ne peuvent pas produire de munitions et d’armes pour continuer à soutenir l’Ukraine. Immédiatement après la conférence de Munich, le Financial Times a publié une tribune sévère de M. Vance appelant les Européens à assumer une plus grande part du fardeau de leur propre défense. M. Vance a notamment écrit : “Nous devons à nos partenaires européens d’assumer une plus grande part du fardeau de leur défense : Nous devons à nos partenaires européens d’être honnêtes : les Américains veulent des alliés en Europe, pas des États clients, et notre générosité à l’égard de l’Ukraine touche à sa fin. Les Européens doivent considérer la fin de la guerre en Ukraine comme un impératif. Ils doivent continuer à reconstruire leurs capacités industrielles et militaires. Et l’Europe devrait réfléchir à la manière dont elle va vivre avec la Russie lorsque la guerre en Ukraine sera terminée”
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Deux ans après le début de l’opération militaire spéciale, l’Occident est totalement paralysé
Le 24 février 2022 a été le jour qui a changé à jamais la géopolitique du XXIe siècle.
Il y a exactement deux ans ce samedi, le 24 février 2022, Vladimir Poutine a annoncé le lancement – et décrit les objectifs – d’une opération militaire spéciale (OMS) en Ukraine. C’était la suite inévitable de ce qui s’était passé trois jours auparavant, le 21 février – exactement 8 ans après le Maïdan de 2014 à Kiev – lorsque Poutine a officiellement reconnu les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.
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13 heures de Macron… Un culte de la personnalité ?
La France n’est pas la Corée du Nord, pas encore.
Evidemment, jamais en Corée le grand leader Kim n’aurait pu tolérer se faire siffler ou huer et n’aurait été obligé de composer avec sa population à ce point.
Pour autant, pour retrouver le calme nécessaire à la propagande présidentielle et aux plans de communication des services du Palais, il aura fallu environ 1 000 CRS, empêcher les gens de rentrer dans le pavillon N°4; et 35 gardes du corps.
La France n’est pas la Corée du Nord, pas encore, mais nous sommes déjà un peu Cuba.
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Crise agricole : le jeu de dupes de la FNSEA
A propos de la crise agricole, Yann de Kérimel a été interrogé dans L’Homme nouveau. Extrait :
[…] Quand on veut bien y passer du temps, on se rend compte que le syndicat majoritaire, la Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles (FNSEA), n’est pas dirigé par les revendications de ses membres de la base. Il a monté un système de cogestion avec le ministère de l’Agriculture, l’agroindustrie, les coopératives, Groupama (société d’assurance mutuelle française née dans le monde rural, NDLR), la Sociétés d’Aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), le Crédit agricole, la Mutualité sociale agricole (MSA)… Le groupe Avril (groupe agro-industriel français, NDLR) est lié à la FNSEA et détient des parts dans bon nombre d’agro-industries d’autres pays mais est aussi responsable de l’importation d’huile de palme, des silos par lesquels passent les importations et exportations, etc.
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Crise agricole… les masques tombent, le roi est nu.
Bernard Germain
Hier j’avais terminé mon article peu avant 12 H 30, alors que Macron discutait à l’étage avec quelques dizaines de représentants des différentes structures agricoles tout en m’interrogeant sur le fait de savoir si Macron allait « déambuler » ou pas dans le salon. Sachant que dans le contexte du moment, « déambuler » aurait constitué une énorme provocation vis à vis des agriculteurs.
Le suspense n’a pas duré longtemps. Macron, le président à l’égo surdimensionné est allé « déambuler » comme si de rien n’était, mais nous allons y revenir. Pour l’instant, reprenons le déroulement de cette matinée.
Avant ce débat avec quelques dizaines d’agriculteurs choisis par les organisations professionnelles, il y en avait eu un autre moment des plus instructifs, à propos du « grand débat » qui a fait pschittt. Une question revenait en boucle : « Macron et ses services ont-ils invité ou pas les « soulèvements de la terre », cette organisation « éco-terroriste » dont le gouvernement a demandé la dissolution, refusée finalement par le Conseil d’État ? »
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[Dans vos commentaires] « Merci à vous, Charlotte, Eugénie, Gabrielle, Laurence, Sonia… »
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Ultramarines : qui sont ces supporters qui agressent des jeunes de droite ?
Violenté, déshabillé et laissé seul sur le bord de la route. Ce 19 février, au terme de la 25e journée de Ligue 2 au cours de laquelle les Girondins de Bordeaux affrontaient, à l’extérieur, l’équipe d’Amiens, un adolescent de 17 ans a été agressé par des supporters bordelais, membre des Ultramarines, dans le bus qui le ramenait chez lui. Selon plusieurs sources, le jeune homme aurait été contraint par deux supporters, âgés de 23 et 24 ans, de montrer son compte Instagram. Les deux Ultramarines auraient découvert qu’il suivait et soutenait Éric Zemmour et le Rassemblement national. Sur fond de « divergence d'idéologie politique », l’adolescent a alors été frappé, mis torse nu, humilié et débarqué au péage de Virsac sans ses affaires. Près d'une heure après les faits, sa mère a fini par le retrouver en localisant ses écouteurs sans fil. Le jeune garçon présentait plusieurs hématomes (trois jours d’ITT).
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Propagande mensongère de l’OTAN
Je ne voulais pas revenir si vite sur leur propagande, mais un de leur petits soldats s’est distingué par son zèle. Ce document circule depuis un certain temps sur internet, après avoir pris le temps d’y répondre, faire circuler la réfutation est faire œuvre de salubrité publique :
Première question : Demandez qui a payé pour établir ce document ? Probablement, une des officines de public relations US depuis le début, cette guerre est menée comme une opération de propagande et non comme un conflit sérieux. Comme si les opérations allaient se décider en fonction des sondages d’opinion en Occident.
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VILLAGE RUSSIE - ADIIVKA - NOUVELLES DE CE MATIN, PRISE EN CHARGE DES CIVILS PAR L ARMEE RUSSE.