Une nouvelle édition à nouveau consacrée à la colère des agriculteurs qui ne faiblit pas. Malgré les tentatives du pouvoir, la mobilisation se poursuit avec une ferme intention d’obtenir des réponses autres que cosmétiques…
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Agriculteurs en colère : les sueurs froides du pouvoir - JT du mardi 30 janvier 2024
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Colère des agriculteurs. Pour Marine Le Pen: "Les pires adversaires des agriculteurs se trouvent dans ce gouvernement"
Marine Le Pen s'exprime ce 25 janvier à l'occasion de ses vœux à la presse. La Présidente du groupe RN à l'assemblée n'a pas manqué de tacler le gouvernement qui fait face à la crise des agriculteurs en colère :
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Paysannerie : Le suicide Français
Par Olivier Perceval
Deux mois avant les agriculteurs allemands, les paysans français contestaient déjà la fin de l’avantage fiscal sur le gazole non routier, d’abord en considérant avec humour qu’on marchait sur la tête (renversement des panneaux routiers). Mais si le prix du gazole a été le déclencheur, les revendications vont bien au-delà. Leur première préoccupation : le pouvoir d’achat. « En 30 ans, le revenu net de la branche agricole française a chuté de 40% » entend-on sur les ondes. La crise économique et l’inflation ont aggravé les problèmes asphyxiant la filière française : les consommateurs se détournent des produits français pour privilégier ceux d’importation, moins chers – même s’ils ne répondent pas aux normes écologiques imposées par l’UE. Cette concurrence déloyale sape la souveraineté alimentaire de la France.
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Colère des agriculteurs: ils sèment un hectare sur la RN165
Lundi 29 janvier, une centaine d’agriculteurs s’est retrouvée sur le barrage de la RN165 à hauteur du Rouillen, près de Quimper, afin de préparer une action coup de poing. Les remorques de 80 tracteurs sont chargées de terre. L’ambition est de se rendre à Troyalac’h pour y semer une prairie permanente sur la RN165.
Crédit photo : DR[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
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À LA RENCONTRE DES AGRICULTEURS : AUJOURD'HUI EN LIMOUSIN, DEMAIN À PARIS ?
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Les autorités ukrainiennes ne savent pas où se cachent plus de 3 millions de soldats potentiels des forces armées ukrainiennes
Dmytro Natalukha, député ukrainien et président de la Commission du développement économique, a déclaré à la télévision que les autorités du pays n’avaient pas pu trouver 3,4 millions d’hommes en âge de porter les armes. Selon le parlementaire, ces personnes n’utilisent pas les services publics et commerciaux qui nécessitent une preuve d’identité.
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Exclu : les comptes de la FNSEA et le naufrage du corporatisme français
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« Un entrepreneur sur cinq gagne moins que le SMIC »
Iris Bridier. La gauche a coutume de penser que les chefs d’entreprise « s’en mettent plein les poches ». Que lui répondez-vous ?
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L'euthanasie de l'agriculture française ?
Dans nombre de communes rurales, il n’y a plus d’agriculteurs, et l’observateur avisé s’étonne presque d’en voir autant sur les routes et les ronds-points aujourd’hui, aux abords de Paris et des autres grandes villes de France. Certains, même, s’en effraient comme si le monde paysan était en lui-même porteur d’un danger sur les logiques métropolitaines et mondialisées de notre époque, ces logiques que l’Union européenne traduit si bien, c’est-à-dire si mal pour les producteurs de base et les équilibres sociaux de nos pays d’Europe. Michel Houellebecq, dans son livre Sérotonine (publié il y a cinq ans) que tout le monde cite aujourd’hui, a bien vu le processus d’effacement des paysans de notre paysage, aussi bien physique que mental (1) : « Ce qui se passe en ce moment avec l’agriculture française, c’est un énorme plan social, le plus gros plan social à l’œuvre à l’heure actuelle, mais c’est un plan social secret, invisible, où les gens disparaissent individuellement, dans leur coin. »
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« Depuis 1971, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur »
Source Boulevard Voltaire cliquez ici
La loi Immigration, adoptée par le Parlement le 19 décembre dernier, a été lourdement censurée par le Conseil constitutionnel le 25 janvier. Guillaume Bernard, historien du droit et politologue, répond aux questions de BV et dénonce un coup d’État du Conseil constitutionnel.
Raphaëlle Claisse : La censure du Conseil constitutionnel sur la loi Immigration vous a-t-elle étonné ?
Guillaume Bernard : Cette censure était prévisible dans la mesure où, depuis une cinquantaine d’années, depuis 1971 plus précisément, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur. Certes, il ne peut pas s’autosaisir, mais il a transformé le contrôle de constitutionnalité tel qu’il avait été prévu en 1958 par Michel Debré.