![Comment internet a déstabilisé les médias](https://lesalonbeige.fr/wp-content/uploads/2023/10/capture-decran-2023-10-31-a-193957-1050x1584.png)
De Vincent Badré dans le numéro de juillet de Permanences consacré aux médias :
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De Vincent Badré dans le numéro de juillet de Permanences consacré aux médias :
« Les ventes massives de bons du Trésor américain ébranlent le système financier international
Ils étaient considérés comme la valeur la plus sûre du monde. Ils ne le sont plus. Depuis des semaines, les ventes incessantes des bons du Trésor américain mettent à mal la stabilité financière internationale. C’était automatique. Une sorte de réflexe pavlovien ancré depuis plus de cinquante ans. À chaque crise financière ou géopolitique, tous les investisseurs se réfugiaient dans ce qui paraissait la valeur la plus sûre au monde : les bons du Trésor américain. »
« Face à l’intensification du travail, les jeunes plongent dans un malaise profond : « Je m’enfonçais dans le travail, je n’avais plus de distance » » proclame le titre de cet article du Monde qui revient sur les états d’âmes d’une jeunesse inadaptée au travail en général et au monde du travail en particulier ce que le journal n’ose pas dire.
« Tâches absurdes, rythme intense, précarité de l’emploi, absence de seniors pour les guider… les transformations du monde professionnel génèrent de la souffrance chez les jeunes salariés. Le nombre d’arrêts-maladie explose chez les moins de 30 ans. »
Cet article de l’analyste principal d’Al-Jazeera montre à quel point le monde arabe ne joue pas la carte du «terrorisme» supposé mais il y a en fait une ouverture possible, la proposition des conditions de paix et de cohabitation qui méritent le dialogue alors que l’on tente de nous faire croire qu’il n’y a d’issue que dans la mort de l’un des deux camps. Ce qui empêche ce dialogue est désigné de plus en plus clairement en fond de la politique des gouvernements israéliens à savoir la mauvaise foi des «soutiens occidentaux» d’Israël, les États-Unis en priorité. Quand on voit la «coalition» de ceux qui à l’ONU ont voté contre l’aide à Gaza derrière les USA, on mesure mieux l’isolement réel de ces derniers (Autriche, Croatie, Tchéquie, Fidji, Guatemala, Hongrie, Israël, Iles Marshall, Micronésie, Nauru, Papouasie Nouvelle Guinée, Paraguay, Tonga, et USA). Sans avoir encore une issue on découvre l’effondrement de ceux qui ont trompé les Palestiniens y compris après des accords d’Oslo (on retrouve la même attitude dans tous les conflits latents ou «chauds» cette impunité dans le viol des accords dans lesquels les États-Unis ou les Occidentaux s’étaient portés caution). Nous sommes au cœur des violences devant ce constat si l’on veut la paix il faut que les États-Unis et leurs vassaux occidentaux laissent la place à d’autres négociateurs en travaillant sur le dialogue dans la neutralité comme l’a fait la Chine dans le cas de l’Iran et de l’Arabie saoudite.
Danielle Bleitrach
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Les derniers propos tenus par le Porte-parole du ministère chinois de la défense ne sont pas très tendres diplomatiquement parlant.
Voilà ce qu’il vient de dire et ce que l’Ambassade de Chine à Paris s’est empressée de relayer…
« Les États-Unis sont accros à la guerre. L’histoire des États-Unis remonte à 240 ans, mais 16 ans sans guerre ! Les États-Unis ont également construit plus de 800 bases militaires dans 80 pays/régions du monde entier.
Partout où la machine militaire américaine est déployée, des gens souffrent.
« La politique de la France se joue-t-elle dans les banlieues ? » La question est posée dans le titre de l’article de Frédéric Sirgant évoquant les prises de position d’Emmanuel Macron sur le conflit Israël-Hamas, prises de position qui ne peuvent faire abstraction de la réalité sociétale de notre pays. Mais en lisant nombre de vos commentaires de la semaine écoulée, c’est à se demander si, finalement, il y a encore une politique de la France !
Selon des informations concordantes, l’AFP aurait donné consigne à ses rédacteurs de ne pas utiliser le mot « terroriste » au sujet du Hamas. Désormais, massacrer en masse des centaines de femmes et des enfants pare qu’ils sont juifs, des personnes âgées en les brûlant et les égorgeant, exterminer à l’arme blanche ou par le feu des civils désarmés pendant une fête ou dans les maisons, aller chercher des nouveau-nés pour les torturer devant leurs parents ne relèverait donc plus du terrorisme. Bref, répandre la terreur n’aurait plus de rapport avec le terrorisme. Mais dès lors, pourquoi qualifier de terroristes les tortionnaires de Charlie Hebdo, de la porte de Vincennes, du Bataclan ou de Nice? Et les auteurs du 11 septembre 2001? Nous voilà au cœur du problème, un organisme chargé en principe d’informer qui se transforme en officine idéologique de nature extrémiste et totalitaire, sur un mode orwellien, justifiant implicitement, par le choix des mots ou leur bannissement, les pires atrocités commises. Confondre l’information et la propagande, qui plus est banalisant une tuerie de masse: nous voici de nouveau au coeur de l’esprit totalitaire.
MT