Chaque année à la fin de l’hiver, la France se rappelle, quelques jours, qu’elle a été une grande nation paysanne, d’abord paysanne : c’est le Salon de l’Agriculture qui est l’occasion de ce rappel, de ce souvenir, de cette nostalgie même. Mais c’est aussi le temps des discours convenus des politiques et des officiels du Pays légal, qui viennent caresser les bêtes et leurs éleveurs dans le sens du poil, et qui les oublient la semaine suivante et toutes les autres, sauf, étrangement, en période électorale.
actualité - Page 420
-
La France, vers une nouvelle nation paysanne ?
-
« La remise à la pompe de Total, le roseau rachitique qui cache la forêt de chênes feuillus ! ». L’édito de Charles SANNAT
par 28 Fév 2023 | |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Le pétrolier TotalEnergies a mis en place depuis ce samedi un plafonnement à 1,99 euros sur les prix du diesel et l’essence dans ses stations.
Vrai coup de pouce ou coup de com ? Les explications de Charles Sannat, fondateur du site insolentiae. Ecorama du 27 février 2023, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com
Voici pour le résumé de cette intervention hebdomadaire chez Ecorama.
-
À Toulouse, des migrants recrutés par les réseaux de trafiquants : “des bandes de jeunes venus de Mostaganem (Algérie) prennent le contrôle de la délinquance aussi bien dans la rue que dans les prisons” (MàJ)
27/02/23
Toulouse : des étrangers en situation irrégulière recrutés par les réseaux de trafiquants
-
Macron pédale dans la choucroute en Europe et tente de former une alliance pour le nucléaire
Il y a urgence. En juillet c’est officiellement la fin du tarif règlementé du gaz y compris pour les particuliers avec à la clef des factures qui vont exploser et l’impossibilité pour le gouvernement de faire un bouclier tarifaire comme pour l’électricité sans que cela ne coûte de milliards évitables aux finances publiques, et je ne vous parle même pas de tous nos commerces qui chutent, de nos restaurateurs qui tombent parce que l’électricité est bien trop chère.
Le cabinet de la ministre française de l’Énergie a affirmé le vendredi 24 février sa volonté de boucler la réforme du marché européen de l’électricité d’ici la fin de l’année, défiant ainsi Berlin qui préfère attendre les élections européennes de 2024.
-
[Tribune] L’agriculture en France (II) : vraiment, fait-on tout pour la sauver ?
L’augmentation du prix de l’énergie et des intrants
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les prix de l’énergie et des intrants (engrais, produits phytopharmaceutiques) n'ont fait qu'augmenter. Or, en 2018, la France s’est auto-interdit d’exploiter ses propres gisements de gaz ! Une décision ubuesque qui pèse lourd, aujourd’hui, dans le budget des industriels, des ménages et des agriculteurs.
-
Fabrique Ruralité. Comment l’État conditionne le milieu rural à l’accueil de dizaines de milliers de migrants
-
[Au tribunal] Bobigny : un chauffard meurtrier condamné en son absence
Cette semaine, on s’attendait à voir un peu moins de monde dans les salles d’audience.
Ce sont les vacances scolaires, alors les avocats font renvoyer de nombreux dossiers.
Vendredi dernier, 24 février, une affaire se tient néanmoins. Elle paraît plus intéressante que les autres car elle fait écho à une vive actualité.
-
Alcool à l’Assemblée : la virulence des débats sur la retraite et les séances nocturnes ont accentué la tendance. Un député Insoumis aurait été aperçu vomissant dans une poubelle…
La mythique buvette de l’Assemblée Nationale où seuls les députés ont droit d’accéder
Rupture de stock de Get 27: c’est ce qu’indiquait, la semaine passée, une pancarte affichée à la buvette des députés. La dive bouteille ferait-elle des ravages jusque dans les travées du Palais-Bourbon ? Le sujet a en tout cas été jugé suffisamment sérieux pour être abordé le 8 février lors de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale (…)
-
Naufrage de l’agriculture sous Macron : l’ex-député macroniste Jean-Baptiste Moreau balance (presque) tout !
-
Malaise à la ferme
Yves Thréard
Derrière des paysages bucoliques, l’agriculture française souffre de plus en plus. Quelques chiffres suffisent à planter le décor, à traduire le malaise qui court les campagnes. En moins de dix ans, notre balance commerciale agricole est passée d’un excédent de 6 milliards d’euros à un déficit de 300 millions. Aujourd’hui, notre pays achète un poulet sur deux à l’étranger, importe 40% de ses légumes et 60% de ses fruits. C’est dire si l’excellence française donnée en spectacle au Salon de l’agriculture, grand-messe annuelle qui s’ouvre ce matin, n’est qu’une façade trompeuse. Elle est loin de garantir l’indépendance alimentaire que la crise sanitaire a plus que jamais mise au goût du jour.