
ENQUÊTE – Les opérations de secours, comme celle menée par l’Ocean Viking, sont accusées par l’agence européenne de contrôle aux frontières Frontex d’«influencer la planification» des réseaux d’immigration clandestine. Les associations, elles, réfutent toute collusion.
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Un cadre de la police aux frontières française le confie au Figaro : «En allant chercher les gens si près des côtes libyennes, certaines ONG rendent un service inespéré aux passeurs puisqu’elles sécurisent les convoyages et contribuent à en minimiser les coûts pour les réseaux.» Selon lui, «les navires prépositionnés reçoivent souvent des appels de détresse alors que les embarcations des migrants sont à quelques milles des côtes libyennes seulement, dans les eaux territoriales du pays».