
Le 8 août dernier, le FBI menait une perquisition spectaculaire au domicile de l’ex-président des États-Unis Donald Trump. Celui-ci a publié un communiqué dénonçant un acte de « persécution politique ». Si les motifs du FBI concernant la perquisition n’ont pas encore été communiqués, ceux-ci sont finalement assez secondaires : ce qui importe dans cette affaire, c’est qu’elle incarne la rupture dont Trump s’est fait le porte-parole durant son premier mandat et la punition dont il fait désormais l’objet. Alors que tout porte à croire que Trump se présentera de nouveau à la candidature de la présidence en 2024 (et qu’il pourrait bien gagner), il est possible de faire le bilan de Trump et de l’avenir possible de la démocratie américaine, plus proche que jamais d’entrer dans sa période césariste.