Depuis 2017, M. Macron exerce un pouvoir de plus en plus personnel qui subrepticement efface la démocratie en France. Arrivé au pouvoir davantage par un coup d’Etat judiciaire que par le choix des électeurs, il gouverne non grâce à une adhésion populaire, mais par une peur savamment entretenue : peur des violences liées aux manifestations des “gilets jaunes”, violences souvent provoquées d’ailleurs et utilisées pour récupérer l’électorat modéré, puis peur du covid, bien plus efficace pour réduire les Français à la docilité que la peur du “changement climatique”, tentée également, peur de “l’extrême-droite”, enfin, lors des deux élections présidentielles qui ont permis au président d’être élu et réélu face à la candidate du RN dans la crainte de l’instabilité voire du désordre, mais sans réunir une majorité derrière un projet.
actualité - Page 640
-
DÉMOCRATIE DIRECTE… POUR SAUVER LA DÉMOCRATIE !
-
Sandrine Rousseau huée à la manifestation pour les femmes iraniennes : fin de l’imposture morale ?
On a beau dire qu'il ne faut pas se réjouir du malheur d'autrui, il y a quand même des jours, voyez-vous, où on ne peut pas bouder son plaisir. Ce dimanche 2 octobre, une manifestation réunissait, à Paris, les opposants à la dictature iranienne, qui réagissaient (on le sait désormais) à la mort ignominieuse de cette jeune fille, décédée en garde à vue pour un voile mal mis. Curieux enthousiasme dans un pays qui, on ne cesse de nous le répéter, se caractérise par sa tolérance et sa vision quelque peu malléable de la laïcité dans l'espace public.
-
Vouloir renverser Poutine : une logique particulièrement dangereuse
Pierre Lellouche, ancien président de l’Assemblée parlementaire de l’Otan s’inquiète d’une « escalade imprécatoire » qui, selon lui, a transformé un conflit territorial et géopolitique en guerre de civilisation, ruinant tout espoir de négociation et de sortie de crise.
Lire la suite ICI
Source, Le Figaro, 1er octobre 2022
-
Une policière rouée de coups à Alès : ces violences faites aux femmes dont on ne parle pas
De cette femme on ne saura rien, sinon qu’elle arrive de la région parisienne et qu'elle est mère d’un enfant de trois ans. Dans le registre des violences faites aux femmes dont les féministes se fichent comme de leur première pancarte #MeToo, celles infligées aux policières. Comme si ce tabassage en règle était vraiment bien peu de chose à côté de la gifle « conjugale » d’un Quatennens ou la drague lourde d’un Abad.
-
Les fonctionnaires ne sont pas coupables... (réédition actualisée)
Depuis des décennies, je recherche et collecte les documents issus du monde royaliste des années 1870 à nos jours, et j’en suis parfois bien encombré, au risque de les oublier. Mais le travail d’écriture sur ordinateur me permet aussi d’en retrouver la trace et, mieux encore, de les étudier ou de les valoriser, à travers quelques extraits appropriés à l’actualité. Ci-dessous, quelques lignes issues d’un article de 1933 sur les fonctionnaires… (Un article déjà publié il y a une quinzaine d’années, et réactualisé en ce lendemain de grèves et de manifestations des fonctionnaires.)
En rangeant de vieilles revues retrouvées au fond d’un de mes nombreux cartons d’archives, je n’ai pu résister à la tentation d’ouvrir l’une d’entre elles, le numéro de mars 1933 du Bulletin mensuel des groupes d’Action Française de la Mayenne intitulé « Le Maine ».
-
Les bons élèves
Si vous avez aimé le règne de Macron I, vous consommerez, jusqu'à son terme, le règne de Macron II, et puisque la constitution ne permettra pas en tout état de cause, un Macron III, préparez-vous à adorer un nouveau superchampion de la technocratie. Nos ministres intègres s'y préparent.
Dans l'histoire contemporaine de la France, les exemples de ces bons élèves arrivés au sommet de la décision politique ne manquent pas. Leurs cursus républicains étaient supposés prolonger, de droit divin, leur [brillant] curriculum studiorum. De la sorte, l'on n'ose presque jamais se souvenir des méfaits que, concrètement, ils ont tous engendrés leur vie durant par leur gestion calamiteuse.
-
La fausse conscience de l’Occident
Emmanuel Todd*
Si l'on me demandait quel concept caractérise le mieux l'Occident actuel, je répondrais sans hésiter : la «fausse conscience ». Nous ne savons plus ce que nous sommes, ce que sont les autres et ce qu'ils pensent de nous. Nous avons laissé détruire nos industries et nos classes ouvrières. Les inégalités s'envolent et notre niveau de vie baisse. Aux États-Unis, l'espérance de vie des pauvres diminue. La puissance du capital financier y a transformé le système politique en joujou des riches. Partout en Occident, la nouvelle stratification éducative a fabriqué des mondes séparés pour les éduqués supérieurs et les demi-citoyens de l'éducation secondaire. Si les transformations économiques et culturelles ont laissé subsister les institutions de la démocratie, elles en ont détruit les mœurs.
-
Le ministère de l’Économie et des Finances a réclamé en 2021 l’accès en temps réel à toutes les transactions bancaires des Français, la direction interministérielle du numérique a refusé
C’est une demande aussi large que surprenante qui a été faite en septembre 2021 par le ministère de l’Économie et des Finances, relève le site spécialisé Next INpact. Dans une lettre accessible publiquement mais dont aucune promotion n’avait été faite, la direction interministérielle du numérique retoque la volonté de Bercy de collecter, en temps réel, l’ensemble des opérations bancaires des Français.
-
“Kharkov est un théâtre secondaire. L’important est ce qui s’est passé à Odessa” – entretien avec Alexandre N.
Lien permanent Catégories : actualité, entretiens et videos, géopolitique, international 1 commentaire -
Réforme des retraites : comment Macron s’apprête à couler la sécurité sociale