Les bons esprits s'acharnent à évacuer une réalité, pourtant patente et permanente : celle de la survivance, et même la prospérité, au XXIe siècle, de l'ombre sanglante du communisme.
Responsable de la Chine et de l’Asie au sein de l'Institut des Études de Securité de l'Union européenne, Alice Ekman [1] remarque ainsi que l’hypothèse selon laquelle la Chine ne serait plus communiste "est tellement répandue qu’elle n’est plus questionnée. L’hypothèse inverse, qui considérerait que la Chine pourrait être, ne serait-ce qu’encore un peu, communiste, est souvent balayée d’un revers de main".