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anti-national - Page 1017

  • Les méthodes de la police républicaine

     


    Les évènements de ces derniers mois auront notamment mis en lumière pour les catholiques naïfs, que la fonction première de la police/gendarmerie n’est pas de garantir l’ordre, mais d’obéir aux ordres. Aux ordres des escrocs et des francs-maçons qui dirigent et asservissent chaque jour la France.
    Non les flics ne sont pas et ne seront jamais nos « amis », car ils garantissent la sécurité du Système. A titre individuel, ils peuvent être patriote, catholique, nationaliste, aimable, généreux, attaché à l’ordre naturel, etc.
    Il n’empêche que plus de 40 heures par semaine ils travaillent au maintien de République dont l’essence même est la haine de la religion catholique et de la nation française. Un bon flic républicain fera, face à ses compatriotes, ce que la gueuse lui demande de faire, même si c’est « quelqu’un de bien ».
    C’est elle qui le nourrit chaque fin de mois, il se conformera à ses exigences.
    Un paroissien « tradi » a même rapporté à contre-info.com qu’il avait discuté avec un policier catholique (présent à la manif du 24 mars) à la sortie d’une messe dominicale et que celui-ci tentait de justifier son attitude et celle de ses collègues.
    Alors non, un policier n’est pas ami, car même s’il n’est pas content de devoir vous frapper, il le fera pour toucher son salaire en fin de mois. AUCUN policier n’a démissionné  afin de ne pas obéir aux ordres, aucun n’a démissionné en signe de protestation. Pour en revenir aux méthodes de la police aux ordres de notre beau pays, voici un témoignage éloquent trouvé sur politiquemagazine.fr :

    Exclusif : le témoignage de Maître Paul Yon, avocat au barreau de Paris, désigné pour défendre plusieurs gardés à vue suite à la « Manif pour tous » du dimanche 26 mai au cours de laquelle 293 personnes ont été interpellées. 231 d’entre elles ont gouté aux geôles républicaines…

    Je tiens à signaler, en préambule, que dans l’ensemble, les officiers de police judiciaire (OPJ) ont été corrects vis-à-vis des manifestants. Mais tous ne l’ont pas été. Comme vous allez le voir avec cet exemple particulièrement éloquent.

    I-Les faits

    Ma cliente, Sophie M.*, avait rejoint un de ses cousins à Montparnasse, prenant un des cortèges de la « Manif pour tous » en marche pour arriver aux Invalides. Près de la station de métro Duroc, son cousin a proféré une insulte à l’égard des CRS, sans doute agacé par la répression policière qui s’est abattue sur les manifestants depuis trois mois, mais ma cliente l’a immédiatement repris et lui a demandé d’arrêter immédiatement. Pensant que l’incident était clos, ils ont tous les deux repris la marche en direction des Invalides.

    Au bout de quelques mètres cependant, une vingtaine de policiers en civil les enjoignait de  les suivre dans une impasse perpendiculaire au boulevard des Invalides. Les policiers leur ont dit qu’ils interpellaient le cousin pour le mettre en garde à vue. Ma cliente s’est alors interposée, en faisant barrage de son corps, tout en essayant de leur faire comprendre que son cousin n’avait jamais participé à une manifestation et que, de plus, il ne connaissait pas Paris. Pour toute réponse, elle s’est alors retrouvée projetée au sol par cinq policiers qui lui ont signifié qu’elle était, elle aussi, placée en garde à vue.

    Il convient de préciser que ma cliente pèse 45 kilos et qu’elle est atteinte d’une maladie génétique qui lui fragilise les vaisseaux sanguins. Un choc au ventre pourrait entraîner une rupture de l’aorte !

    Alors qu’elle était plaquée à terre, ma cliente a expliqué aux policiers qu’il ne fallait pas la brutaliser à cause de sa maladie qu’elle pouvait prouver avec sa carte médicale. Les policiers lui ont rétorqué qu’ils s’en moquaient et qu’elle était placée en garde à vue pour avoir commis le délit de rébellion.

    Une policière en civil a alors effectué sur ma cliente les palpations de sécurité. Cette policière a touché la poitrine et le sexe de ma cliente en lui demandant si ça l’excitait ! Emmenée finalement au commissariat, elle m’a désigné comme son avocat.

    II -La garde à vue

    26 mai 2013 vers 19 heures. La permanence pénale du Barreau de Paris m’annonce que ma cliente est en garde à vue. Je me rends donc au commissariat pour l’assister.

    La première audition se passe plutôt bien. L’OPJ essaie de comprendre ce qu’il s’est réellement passé.

    C’est le lendemain, le 27 mai 2013, que tout a dégénéré.

    Le matin, le commissariat m’appelle pour me signifier que Sophie M. va subir un nouvel interrogatoire. Je retourne donc au commissariat où je suis fort mal accueilli car, prétendent les policiers, j’ai deux heures de retard (il y avait tellement de gardes à vue à faire qu’il m’était difficile d’arriver avant).

    L’interrogatoire commence et je me rends compte rapidement que l’OPJ veut à tout prix piéger ma cliente et son cousin. J’interviens pour rappeler à la gardée à vue qu’elle a le droit de garder le silence et qu’elle n’a pas à participer à sa propre incrimination. Cela a le don d’énerver l’OPJ qui m’intime l’ordre, sur un ton très désagréable, de ne pas intervenir.

    Je lui explique que mon devoir, en tant qu’avocat, est de conseiller ma cliente. Celui-ci me menace alors de demander au procureur que le dossier me soit retiré car je « troublais l’audition ». Il me demande de ne plus intervenir… Je me tais jusqu’au moment où je conseille à ma cliente de ne plus répondre aux questions : cela devenait trop dangereux pour elle et pour son cousin. Je lui conseille également de ne pas signer le procès-verbal dans la mesure où l’OPJ avait tout fait pour la piéger et m’avait empêché de la défendre.

    Je précise à l’OPJ que je consigne les évènements : l’interdiction qui m’a été signifiée de défendre et de conseiller ma cliente, la menace d’appeler le procureur de la République pour que l’on me décharge du dossier. Ces observations écrites sont versées obligatoirement dans le dossier et font partie de la procédure.

    Furieux, l’OPJ m’ordonne alors de porter plainte contre lui et fait même venir un de ses collègues pour recueillir ma plainte, ce que je refuse. L’OPJ met alors fin à l’audition et me sort, sans ménagement aucun, de son bureau.

    Je suis donc redescendu au dépôt pour assister un autre client dans le même commissariat. Quelques temps après, je revois alors Sophie M., complètement effondrée et en larme : l’OPJ avait renouvelé sa garde à vue pour 24 heures.

    Me désignant cette fois encore pour la défendre, j’ai donc un autre entretien d’une demi-heure avec elle. Ma cliente m’explique que, après mon départ, l’OPJ s’était mis en colère et avait fait pression sur elle pour qu’elle change d’avocat. Il l’a aussi menacée de faire une perquisition à son domicile si elle ne coopérerait pas avec la justice ! Pour terminer, le dossier ayant pris une telle ampleur selon lui (!), il lui signifiait le renouvellement de sa garde à vue.

    J’ai donc décidé de prendre des conclusions écrites (qui elles aussi sont versées au dossier) dans lesquelles j’expliquais que la garde à vue avait été renouvelée parce que ma cliente avait décidé de ne plus répondre aux questions de l’OPJ (ce qui est prévu et permis par le Code de procédure pénale), que l’OPJ avait exercé des pressions, sur elle et sur moi-même, et que l’enquête avait été menée à charge. J’indiquais enfin que ma cliente était sans nouvelles de ses enfants depuis 24 heures alors que son fils aîné, malade, avait fait deux hémorragies la semaine précédente. Cette situation l’angoissait terriblement.

    A la fin de l’entretien, vers 19 heures, j’ai donc versé ces observations au dossier. Contre toute attente, l’OPJ, en les lisant, m’annonçait qu’il mettait fin à la garde à vue.

    Finalement,  Sophie M. a fait environ 27 heures de garde à vue (du dimanche 26 mai à 16h15 au lundi lundi 27 mai à 19h) alors que son dossier était vide. Un gardien de la paix m’a même confié qu’il ne comprenait pas l’acharnement de l’OPJ à son encontre. Ma cliente est convoquée devant le délégué du procureur dans le courant du mois de juin pour se voir notifier un rappel à la loi.

    Un rappel à la loi mérite-t-il 27 heures de garde à vue ? Poser la question, c’est déjà y répondre !

    http://www.contre-info.com

  • Syrie : le gaz sarin est utilisé par les terroristes qui combattent Bachar el-Assad

    Dans le cadre de son enquête sur les attentats de Reyhanlı (11 mai 2013), la police turque a procédé, lundi 27 mai 2013, à une série de perquisitions chez des militants du Front Al-Nosra, à Adana et Mersin. 12 suspects ont été arrêtés.

    2 kg de gaz sarin ont été trouvés.

    Le Front Al-Nosra est la branche levantine d’Al-Qaïda. Les militants s’apprêtaient à utiliser ce gaz sarin à la fois en Turquie et en Syrie. Le gaz sarin est une arme chimique interdite par les Nations Unies en 1991.

    Cette découverte intervient alors que le quotidien français Le Monde, dans son édition datée du 28 mai, la publication d’un reportage en cinq parties de Jean-Philippe Rémy et Laurent Van Der Stockt « attestant » l’usage de gaz par l’Armée arabe syrienne contre la « rébellion » à Jobar (quartier de Damas).

     

    Le reportage reprend le modèle de celui réalisé à Homs, il y a plus d’un an, par Le Monde, traduit dans les principales langues européennes et publié par de grands quotidiens des États membres de l’Otan. Le reportage contient de nombreuses invraisemblances : les journalistes décrivent une guerre chimique au cœur de la capitale qui ne toucherait que les « opposants » ; les personnes atteintes manifestent divers symptômes, mais pas de convulsions ; les photos illustrant le premier article montrent des soins oculaires inutiles en cas d’usage de gaz de combats (qui pénètre par la peau et n’est pas un gaz lacrymogène). Cette pièce de propagande a été diffusée et largement reprise à la veille de la levée de l’embargo européen sur les armes destinées aux groupes armés.

    Source : Réseau Voltaire

  • Victoire capitale : l’Armée syrienne maîtrise totalement la région stratégique d’al-Qusayr…

    Après une offensive de trois semaines, l’Armée arabe syrienne s’est assuré la maîtrise totale de la région d’al-Qusayr… Aujourd’hui 5 juin la télévision officielle syrienne Al-Ikhbariya a pu enfin annoncer : “L’Armée arabe syrienne contrôle totalement la région d’al-Qusayr dans la province de Homs après avoir tué un grand nombre de terroristes et en avoir capturé d’autres… Nos forces armées héroïques ont ramené la sécurité et la stabilité dans toute la ville”.

    AVERTISSEMENT ” Contient des images Choquantes, NON recommandées pour de Jeunes Enfants.

    http://fr.altermedia.info

  • Comme Zemmour, Ménard a le courage de dire non !

    Coïncidence ? Alors que Valeurs Actuelles sort un numéro consacré à Éric Zemmour, la presse se fait l’écho de la candidature de Robert Ménard à l’élection municipale de Béziers, pour y ajouter aussitôt « soutenu par le Front national ».

    Et le 30 mai, dans l’édition de 23 h de BFMTV, alors que ledit Robert était interrogé en duplex, la moitié de l’écran était occupée par des images de Marine Le Pen en campagne électorale…

    Il fallait bien ce soutien pour parler d’un journaliste que ses confrères affectent d’ignorer depuis qu’il a quitté ses attaches de gauche pour tenir son propre cap, avec pour seule boussole la défense de la liberté de pensée. La horde de chiens de garde de la pensée unique ne pouvait décemment pas reconnaître comme l’un des siens un tel trublion. Celui dont on ne parle pas n’existe pas, disait le regretté Vladimir Volkoff dans sa Petite histoire de la désinformation. [...]

    François Teutsch - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Un lycéen de 14 ans accuse la police de l'avoir roué de coups

    Lu dans le Point :

    "Le dimanche 26 mai, Marc, qui est en classe de seconde avec un an d'avance, participe au rassemblement anti-mariage pour tous aux côtés de ses parents et de sa soeur aînée. Sur la place des Invalides, en fin de manifestation, le lycéen perd de vue dans la foule sa famille, qui rentre chez elle sans lui. "Il n'avait pas de téléphone portable sur lui, car nous l'avions oublié à la maison", nous précise sa mère. Marc finit par retrouver des amis avant de continuer la soirée tout seul.

    Un drapeau de pirate à la main, l'adolescent aurait alors essayé de quitter la place des Invalides, mais se serait heurté aux cordons de CRS. Vers 22 h 30, le lycéen aurait décidé de rejoindre la station de métro des Invalides. Selon sa version, il passe alors sans incident un premier barrage de CRS, puis est violemment interpellé avant d'en franchir un second. "Un policier en civil m'a emmené au sol en passant son bras sur ma tête", affirme le lycéen dans sa plainte, dont Le Point.fr a pris connaissance.

    Marc aurait alors été violemment menotté par trois fonctionnaires. "À aucun moment je ne me suis débattu, ni n'ai essayé de m'opposer à cette interpellation", jure l'adolescent. Marc affirme ensuite avoir reçu des coups de pied dans la tête, sans pouvoir déterminer si ceux-ci étaient "volontaires ou s'il s'agissait juste de piétinements". La suite tient du mauvais film. "Un policier m'a ensuite sauté dessus en positionnant son genou sur mon thorax tout en me donnant un coup de tibia au niveau du sexe." Marc aurait ensuite été transporté à l'écart de la foule vers un arbre. "Un policier en civil de type maghrébin m'a alors claqué la tête contre l'arbre avec violence", affirme le lycéen. Un geste que le fonctionnaire aurait, selon lui, justifié ainsi : "Ça t'apprendra à foutre la merde..."

    À moitié assommé, Marc aurait d'abord été installé sur un trottoir, puis dans un fourgon de CRS, avant d'être conduit en voiture sérigraphiée au commissariat du 18e arrondissement de Paris, rue de l'Évangile. La famille du lycéen est alors contactée. Marc est ensuite conduit au commissariat d'Ivry-sur-Seine, où un médecin l'examine et lui délivre une incapacité temporaire de travail de trois jours. L'adolescent est ensuite auditionné en présence d'une avocate. Finalement, Marc fera l'objet d'un simple rappel à la loi pour non-dispersion après la manifestation.

    "L'histoire de Marc n'est pas un cas isolé", affirme Me Triomphe, l'avocat de la famille. "Nous disposons de nombreux témoignages évoquant des brutalités policières. Cela traduit un sentiment d'impunité inquiétant." En regardant des vidéos postées par les manifestants sur Facebook, Marc aurait identifié l'un de ses agresseurs présumés. Une nouvelle plainte du lycéen devrait être déposée devant le procureur de la République de Paris vendredi après-midi, avec une centaine d'autres par une quinzaine d'avocats du barreau de Paris. [...]"

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • De quoi la référence au « populisme » est-elle le nom ?

    On parle en permanence du danger « populiste ».
    Et si cette référence masquait l’incapacité des élites à prendre en compte la rupture avec des classes populaires qui contestent les politiques menées ces dernières années, tant par la droite que par la gauche ?
    Christophe Guilluy donne son analyse, dans « Marianne », n° 841 du 1er au 7 juin 2013.

    Se poser la question du « populisme », obsédante aujourd’hui dans le débat public, c’est déjà tomber dans le piège de la mise à distance des classes populaires. Cet a priori récurrent permet de délégitimer leur discours. En effet, l’approche de la crise par le « populisme » vise à décrédibiliser les réactions des classes populaires et, in fine, à occulter les causes du rejet des classes dirigeantes. Cette rhétorique vise à écarter la responsabilité des partis de droite et de gauche depuis une trentaine d’années. Il s’agit, en fait, de rendre illégitime la contestation des choix économiques et sociétaux effectués par les organisations ayant exercé le pouvoir, quelles que soient leurs étiquettes.
    Si la mise en avant du « populisme » s’est généralisée parmi les élites, c’est parce qu’elle permet d’imposer un diagnostic « par le haut », en décrédibilisant le diagnostic « par le bas », celui des classes populaires. Or, contrairement à ce que l’on croit, le diagnostic rationnel, objectif, est celui des classes populaires, car ce sont elles qui vivent au quotidien, depuis trente ans, les effets de la mondialisation (stagnation ou déflation salariale, précarisation, chômage, fin de l’ascension sociale) et de son corollaire lié à l’immigration (aléas de la cohabitation, quartiers difficiles, problèmes de logement, déshérence de l’école, instabilité démographique, …).
    À la limite, on pourrait inverser le propos et dire que le « populisme » est le code de conduite des classes dirigeantes, car elles mentent sciemment aux classes populaires depuis des décennies sur leur projet néolibéral.
    Ainsi, contrairement à ce que l’on écrit et dit un peu partout, le diagnostic « par le bas » (désigné comme « populiste ») n’est pas le fruit d’un emportement irréfléchi, d’une radicalisation irrationnelle ou d’une protestation superficielle. Il s’agit bel et bien d’une analyse objective des retombées de choix économiques et sociétaux précis.
    Pourtant, à l’exception de quelques intellectuels, comme le philosophe Vincent Coussedière, auteur d’un livre intitulé Eloge du populisme, le problème est toujours abordé dans un sens péjoratif ou avec un regard condescendant. Certes, depuis le retour des « classes populaires » dans le débat public, la prudence est de mise. On ne dénonce plus le « beauf raciste et fasciste ». La stigmatisation du peuple « à la papa » a laissé place à une stigmatisation plus light.

    Des classes exclues et oubliées
    Aujourd’hui, on joue plutôt à la vigie antifasciste sur le mode de « l’histoire qui bégaie » ou de « la peur des années trente ». C’est plus subtil. Après chaque élection on a droit à la sempiternelle analyse sur le faible niveau scolaire des électeurs du FN, qui seraient peu éduqués, presque débiles et donc aptes à la manipulation. On suggère également que le « populisme » séduit des vieux (donc gâteux et limite débiles) qui ne comprennent rien au monde et se replient sur eux-mêmes.
    Le problème, c’est que l’électorat du FN est surtout composé d’actifs et de jeunes, alors qu’il est sous-représenté chez les plus de soixante ans. Jusqu’à présent, le vieillissement de la population est en réalité l’un des remparts les plus efficaces contre cette prétendue montée du « populisme ».
    Pour bien appréhender le phénomène, il faut l’instruire dans le temps long. Il est en effet la conséquence d’une mise à l’écart économique, sociale, culturelle, mais aussi géographique, d’une majorité des nouvelles classes populaires (ouvriers, employés, paysans, jeunes et retraités de ces catégories). Celles-ci ne font plus partie du projet des classes dirigeantes. Elles sont de plus exclues, oubliées, rejetées. D’où l’abstention et le vote FN, impossible à comprendre sans prise en compte de cette donnée structurelle.
    Dans ces conditions, le sempiternel débat sur les stratégies électorales du FN est vain. Si l’on n’agit pas sur les raisons qui conduisent à la montée de Marine Le Pen, il ne sert à rien de crier au loup. Le FN existe parce que des électeurs votent pour ce parti, et pas l’inverse. Les gens qui font ce choix ne sont ni débiles ni manipulés. Ils font des analyses rationnelles de leur vécu et en tirent des conséquences contestables, certes, mais qui s’expliquent. Et ils le font d’autant plus que Marine Le Pen a su adapter son discours à la sociologie de ses électeurs.
    Le « populisme » pose ainsi un problème de fond à l’ensemble de la classe politique. Il tend à faire disparaître la fracture artificielle entre la gauche et la droite, pour laisser pointer un affrontement entre les classes dominantes (qu’elles soient de droite ou de gauche) et les classes populaires. Il contraint les classes dirigeantes à ouvrir les yeux sur l’émergence de nouvelles classes populaires et d’une forme de contre-société.
    Christophe Guilluy, Marianne n° 841 - http://www.polemia.com
    1-7/06/2013

  • Le retour de Syrie de djihadistes français accroit la menace terroriste en France

    Le retour de Syrie de djihadistes français accroit la menace terroriste en France

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Selon la Lettre d’information stratégique et de défense TTU, les services de renseignement français dénombrent 120 djihadistes français partis se battre en Syrie depuis deux ans. Ils représentent ainsi 60 % des ressortissants français engagés dans les rangs d’Al-Qaïda. Si actuellement environ 10 sont au Mali (ou ils se battent contre l’armée française), cinquante en Syrie et quarante en transit, trente sont rentrés en France.

    C’est ce retour qui laisse penser à une augmentation de la menace terroriste sur le territoire national. Les renseignements soupçonnent aussi la création de cellules terroristes sur les modèles de celles présentes en Bosnie lors de la guerre. Peut-être est-il temps de revoir le modèle d’intégration à la française et de surveiller les frontières ?

    Crédit photo : Magharebia, via Flickr (cc). http://fr.novopress.info/

  • Marchés, machines, mafias

    Les oligarques sont hantés par « les marchés ». Que pensent-ils ? Que vont-ils faire ? Les taux d’intérêts, les dettes, les budgets nationaux, tout dépend des « marchés » qui réduiraient à peu de choses les marges de manœuvre des Etats. L’austérité est une contrainte !

    La déflation salariale une nécessité… sauf pour les grands patrons et les banquiers qui touchent des sommes mirobolantes !

    Le discours biaisé sur « les marchés » invoque pour se justifier la théorie économique : les marchés sont efficients, ils sont le thermomètre de l’activité générale, ils adressent les signaux qui permettent les investissements judicieux. Sur « les marchés », les opérateurs sont beaucoup plus pertinents que les régulateurs et la dérégulation maximale est par conséquent la condition de la bienfaisante concurrence. Telle est la vérité que nous devrions accepter, avec enthousiasme ou résignation selon les cas.

    En haut lieu, on est persuadé que « les gens » réagissent simplement aux stimuli des campagnes de communication. Ils ne savent pas que la théorie économique invoquée est comme la lumière d’une étoile morte ? Ils ont oublié que la crise commencée en 2007-2008 a détruit la légende de l’efficience des marchés financiers ? Admettons. Mais il suffit de regarder la télévision pour savoir ce qu’il en est des « marchés ». [...]

    La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin

    http://www.actionfrancaise.net

  • Action des Hommens à Nancy

    1Succès des Hommens lorrains pendant la gay pride samedi dernier sur la place Stanislas à Nancy en début de soirée. Une vingtaine de membres masqués et torses nus ont protesté fièrement et pacifiquement contre la loi Taubira. Des incidents ont surgi juste avant le discours anti-Hollande. Certains membres ont été légèrement blessés suite au lancement de projectiles (bouteilles de verre, chaîne de vélo, ...) et à des affrontements physiques par un groupe anti-fascistes. Mais les Hommens ne lâcheront rien, jamais !

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’Europe des patries vs l’Europe de Bildelberg

    Nouveau sondage, nouvelle progression des intentions de vote en faveur du Front National. Après l’enquête dont nous rendions compte enregistrant  18% des voix pour les nationaux  lors des élections européennes de juin 2014,  un sondage Ifop pour Valeurs Actuelles publié aujourd’hui donne  cete fois  à la  « liste  FN soutenue par Marine Le Pen »  21% des suffrages, à égalité avec une liste  PS « soutenue par Harlem Désir »  et celle de l’UMP « soutenue par Jean-François Copé ». « Une liste Front de gauche, soutenue par Jean-Luc Mélenchon » obtiendrait 9%, « une liste EELV soutenue par Cécile Duflot » 7,5%, « une liste du Modem soutenue par François Bayrou » 7%, « une liste UDI soutenue par Jean-Louis Borloo » 6,5%, « une liste Debout la République soutenue par Nicolas Dupont-Aignan », 3%, une « liste NPA soutenue par Olivier Besancenot » remporterait 2% des votes.

     Certes,  le PS est plombé par le catastrophique bilan social, économique, sécuritaire du gouvernement  Ayrault, par  son sectarisme idéologique illustré par les attaques  contre la famille, du mariage homo à la baisse   du quotient familial pour les enfants à charge.

     L’UMP est quant à elle déchirée par des guerres intestines,  des orientations antagonistes, et  sort également  affaiblie après dix ans de règne au sommet de l’Etat qui ont vu  la poursuite du déclin français.

     Il n’en reste pas moins qu’il faut remonter à fin 1998 pour trouver un seul et unique  sondage plaçant le  FN à un niveau d ‘intention de vote aussi élevé.

     A l’époque  le  Mouvement  national  était  crédité de 19% des voix , déjà pour  un scrutin  européen, celui de 1999. Mais la scission mégrétiste était passée par là et avait cassé les reins de cette dynamique électorale, le FN parvenant finalement tout juste tout  à passer la barre des 5%.

     Autant dire que le score  enregistré par cette enquête au profit du FN et le plaçant d’ores et déjà au même niveau que le conglomérat euromondialiste UMPS, comporte un risque, celui de tentatives de déstabilisations et d’attaques de toutes sortes. Il faudra être vigilant car si le Système défend mal la France , il  protège formidablement bien et avec férocité  ses intérêts…

     Ceux de la France et des Français résident  incontestablement dans un  changement radical d’orientation de l’Europe. Il faut urgemment mettre en place les conditions de l’avènement de l’Europe des patries, de la collaboration   entre Etats libres et souverains pour laquelle milite  notamment l’Alliance Européenne des Mouvements nationaux (AEMN) présidée par  Bruno Gollnisch.

     Il faut en finir avec l’Europe de la paupérisation et du déclin dans tous les domaines, l’Europe de l’idéologie cosmopolite, du masochisme, de la haine de soi; l’Europe  de l’immigration sauvage et de  l’insécurité; l’Europe des délocalisations, de la crise, du chômage, en un  mot l’Europe de Bruxelles.

     Cette Europe là,  qui comme le rappelait Bruno Gollnisch dans l’hémicycle  européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était   président du Conseil, Mario Monti,  mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs, est une Europe de la « régression sociale ». MM. Monti et Draghi ayant  été d’ailleurs  comme par hasard « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la commission trilatérale, le groupe de Bilderberg. »

     C’est justement demain a rapporté la presse britannique ( The Guardian, the Telegraph…) que débutera jusqu’au 9 juin  la réunion du groupe Bildelberg en Angleterre.  140 représentants de la caste supérieure, ministres, dirigeants de multinationales,  présidents et  directeurs généraux de fonds de pension, représentants de  la politique et de la finance mondiale seront présents , notamment  Valérie Pécresse et François Fillon,  si l’on en croit   la liste des participants disponible sur le site de cette officine…

       Selon des documents mis à jour par  Anonymous,  cette conférence serait financée   par l’Association Bildelberg,  un organisme de bienfaisance  qui  reçoit de  très gros chèques  émanant de British Pétroleum et…de Goldman Sachs.

     Une polémique est née en Angleterre sur l’absence de transparence de cette réunion des « maîtres du monde » et de leurs affidés. Aussi, pour la première fois depuis 1954   un bureau de presse non officiel a été installé sur place…pour amuser la galerie ?

     C’est ce que semble penser   un ancien ministre de l’Environnement de Tony Blair, Michael Meacher, qui estime que cette réunion de Bildelberg  est  « une cabale anti-démocratique de dirigeants occidentaux, réunis en privé pour maintenir leur pouvoir et leur influence en dehors d’un contrôle public. »

     Les Français qui veulent reprendre le contrôle des opérations nous l’avons vu, sont de plus en plus nombreux à savoir pour  qui voter. Cet élan doit se poursuivre et se confirmer, il est d’une nécessité vitale et Bruno Gollnisch jettera de nouveau toutes ses forces dans cette bataille là.

    http://www.gollnisch.com