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anti-national - Page 1016

  • Le décryptage d’Alliance VITA sur l’actualité de la loi Taubira :

    « Quelle liberté de conscience pour les maires ? »

    L’EVENEMENT

    Depuis la promulgation de loi Taubira autorisant le mariage et l’adoption pour les couples de personnes de même sexe, le 17 mai 2013, de nombreux maires sont confrontés à un problème de conscience inédit.
     
    En tant qu’officiers d’état civil, les maires et leurs adjoints sont tenus de procéder aux célébrations des mariages dans les mairies et de les inscrire dans les registres de l’état-civil de la commune. La « clause de conscience » leur ayant été refusée, comment peuvent-ils exprimer leur liberté de conscience, au nom de principes éthiques supérieurs à la loi ?

    LE CHIFFRE

    14 900 maires refuseront de marier deux personnes de même sexe ; et dans 2 500 communes, maires et adjoints sont tous opposés à la loi. Ces estimations ont été diffusées en avril 2013 par le Collectif des maires pour l’enfance, qui a fédéré à ce jour 20 128 maires et adjoints ayant signé l’Appel des maires pour l’enfance.

    Ces maires, revendiquant leur droit imprescriptible à suivre leur conscience plutôt qu’une loi considérée comme injuste, resteront sans doute pour la plupart dans la discrétion. Mais certains pourraient être publiquement « mis en demeure » par des militants homosexuels d’appliquer la loi, avec des menaces de sanctions.

    LE RESUME DES ENJEUX

    1) Les positions en présence

    a) L’Association des maires de France (AMF), au cours de son audition à l’Assemblée nationale le 15 novembre 2012, a exprimé plusieurs demandes pour tenir compte des « cas de conscience » des maires opposés à la loi, en particulier :
    - Elargir le choix des communes où un couple peut se marier, en ajoutant les communes où résident les parents des époux (ce qui rajoute 4 lieux possibles) ;
    - Elargir les cas de délégation à ses adjoints, si le maire invoque un « empêchement moral » (forme atténuée d’une clause de conscience).

    b) Le Président François Hollande, au cours d’un discours devant l’AMF le 20 novembre 2012, a d’abord donné le sentiment d’accepter ces demandes comme légitimes, « dans un souci d’apaisement ». Il a notamment déclaré : « Des possibilités de délégation existent, elles peuvent être élargies, et il y a toujours la liberté de conscience. La loi s’applique pour tous, dans le respect néanmoins de la liberté de conscience ».

    Le lobby LGBT se scandalisa de ces déclarations dès le lendemain, en annonçant « suspendre toutes ses relations avec le gouvernement », et exigeant d’être reçu rapidement à l’Elysée pour « obtenir des explications sur ce qui est au mieux une maladresse, au pire une trahison ».
    Quelques heures plus tard, deux représentants de l’Inter-LGBT étaient reçus par le chef de l’Etat, et annonçaient à la sortie de l’entretien qu’aucune liberté de conscience ne serait reconnue dans la loi future.

    c) Le Gouvernement s’est très fermement opposé à toute forme d’objection de conscience et a refusé les divers amendements déposés, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat. Les possibles sanctions administratives ou pénales ont été souvent rappelées dans les débats (voir ci-dessous).

    2) Deux dispositions nouvelles de la loi Taubira

    Le Parlement a introduit deux modifications ayant un impact potentiel sur la liberté des maires de célébrer ou non des mariages homosexuels :

    - De façon positive, par un amendement voté à l’unanimité des députés, il a élargi les lieux possibles de célébration : tout mariage pourra avoir lieu non seulement dans la commune de résidence d’un des époux, comme actuellement, mais aussi dans celle des parents de l’un d’entre eux (article 74 du code civil).

    - De façon négative, comme pour souligner l’absence de marge de manœuvre des maires et de leurs adjoints, il a tenu à rappeler que les officiers de l’état civil « exercent leurs fonctions sous le contrôle du procureur de la République » (article 34-1 du code civil).

    3) Les sanctions possibles contre un maire qui refuse de marier un couple homosexuel

    a) Les sanctions administratives

    - Le Préfet, au titre de ses pouvoirs généraux comme représentant de l’Etat, peut constater la carence du maire ou de ses adjoints et se substituer à eux, directement ou indirectement (article L.2122-34 du code des collectivités territoriales).

    - Le Gouvernement, constatant le manquement à ses obligations, peut suspendre un maire par arrêté ministériel pour une durée maximale d’un mois (sanction appliquée au maire de Bègles en 2004, pour le mariage illégal d’un couple homosexuel). Il peut aussi prendre une sanction plus sévère, même si peu probable : la révocation par décret motivé pris en Conseil des ministres, avec inéligibilité pendant un an (article 2122-16 du code des collectivités territoriales).

    - Le Tribunal administratif peut également prononcer la démission d’office d’un conseiller municipal qui refuse, sans excuse valable, « de remplir une des fonctions qui lui sont dévolues par les lois », ce qui le rend inéligible pendant un an (article 2121-5 du code des collectivités territoriales).

    b) Les sanctions pénales

    - Au titre du refus de marier, les sanctions peuvent être très lourdes : « Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende » (article 432-1 du code pénal). A titre de peine complémentaire, le juge peut prononcer l’interdiction des droits civiques, civils et de famille pour 5 ans au plus, ce qui entraine notamment l’inéligibilité (article 432-17 du code pénal).

    - La discrimination en raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle, commise par tout citoyen de base, est sanctionnée de trois ans de prison et 45 000 Euros d’amende. Mais dans le cas du maire, officier d’état civil, les sanctions sont encore plus lourdes : « La discrimination définie aux articles 225-1 et 225-1-1, commise (…) par une personne dépositaire de l'autorité publique (…), est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende, lorsqu'elle consiste à refuser le bénéfice d'un droit accordé par la loi ou à entraver l'exercice normal d'une activité économique quelconque » (article 432-7 du code pénal).

    4) Les marges de manoeuvre des maires

    Au cours des débats parlementaires et dans les médias, plusieurs attitudes ont été évoquées pour permettre aux maires d’exercer leur liberté de conscience. Celles-ci peuvent être classées selon la gradualité dans une opposition de plus en plus ferme :

    - 1ère attitude : le maire a exprimé publiquement son désaccord de principe, mais accepte de célébrer le mariage parce qu’il veut respecter la loi au nom des principes républicains.
     
    - 2e attitude : le maire incite les personnes à aller célébrer leur mariage dans une autre commune que la sienne, puisqu’ils ont maintenant un plus grand choix.
     
    - 3e attitude : le maire refuse de célébrer le mariage, mais délègue un de ses adjoints qui accepte de le faire.

    - 4e attitude : le maire et tous ses adjoints refusent de faire le mariage, et une délégation est faite à un autre membre du conseil municipal qui exerce la fonction d’officier d’état civil à titre exceptionnel, pour un mariage précis.

    - 5e attitude : le maire refuse et préfère démissionner plutôt que de se faire imposer un acte que sa conscience récuse. Cette position peut aller jusqu’à la démission de l’ensemble du conseil municipal, provoquant de nouvelles élections.
     
    - 6e attitude : le maire exerce une forme d’objection de conscience en refusant d’organiser la célébration du mariage, puis il attend la réaction des pouvoirs publics. En cas de mesures administratives ou de poursuites judiciaires (cf plus haut), il invoque sa liberté de conscience et entre dans un bras de fer éthique et éventuellement médiatique avec les pouvoirs publics.

    5) Les initiatives récentes pour soutenir la liberté de conscience des maires

    Depuis le début des débats en 2012, et plus encore ces dernières semaines, différentes initiatives ont été prises pour défendre la liberté de conscience :

    - Le Collectif des maires pour l’enfance, créé en 2005, rassemble des milliers de maires et d’adjoints qui ont exprimé leur opposition de principe à la loi Taubira, et qui réclament le respect de leur liberté de conscience (voir § sur le chiffre).

    - Maires pour le Droit Familial, site internet créé en mai 2013, propose aux maires la signature d’une charte qui exige notamment la reconnaissance du droit à l’objection de conscience.

    - Le site Objection ! , créé également après le vote de la loi, veut défendre la liberté de conscience en France, en proposant des informations et diverses actions de soutien aux maires, mais aussi aux professions médicales, aux enseignants, etc.

    - Le sénateur de la Moselle non inscrit Jean-Louis Masson a déposé le 27 mai 2013 une proposition de loi créant une clause de conscience pour les maires et autres officiers d’état civil, concernant la célébration des mariages homosexuels.

    NOTRE COUP DE COEUR

    Trois citations d’auteurs célèbres, parmi beaucoup d’autres évoquées sur Twitter ces dernières semaines :

    « Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'Etat te le demande », Einstein.

    « Chacun est moralement tenu de désobéir aux lois injustes », Martin Luther King.

    « La désobéissance civile est le droit imprescriptible de tout citoyen ; il ne saurait y renoncer sans cesser d’être un homme », Gandhi.


    NOTRE COUP DE GUEULE

    « Un agent public peut s’opposer à un ordre illégal, mais il ne peut pas invoquer une clause de conscience parce que, en qualité d’agent public, il doit se conformer à des principes constitutionnels, dont le premier est la neutralité du service public »,  Madame Taubira, débats à l’Assemblée nationale, 2 février 2013.

    Pour le Gouvernement, le maire qui agit en tant qu’officier d’état civil n’a aucune marge d’appréciation vis-à-vis de la loi. Mais la liberté de conscience se situe au-dessus des lois : elle n’a pas besoin d’être officiellement reconnue pour être mise en œuvre, elle existe « en soi » et peut toujours trouver un moyen approprié pour contester une loi injuste !

    ANNEXES 

    « Les clauses de conscience reconnues en droit français »

    Retrouvez et partagez le Décodeur sur www.alliancevita.org

  • Anne Kling - Menteurs et affabulateurs de la Shoah

    On peut dire qu’Anne Kling frappe fort avec son cinquième et nouveau livre : Menteurs et affabulateurs de la Shoah. Vaste sujet !
     
    Le livre vient de sortir et personne chez Contre-info ne l’a encore lu : nous vous signalons simplement sa parution, et sa disponibilité [ICI] pour 256 p. 18 €.
     
    Anne Kling est l’auteur de divers livres à succès, dont le CRIF, un lobby au coeur de la République et Les révolutionnaires juifs, qui viennent d’être réédités pour l’occasion. Tous ses livres peuvent se trouver [ICI].
     
    4e de couverture du nouveau livre :
     
    « Au fil des années, la shoah s’est transformée en sujet totalement tabou et sacralisé dans nos sociétés occidentales. Echappant aux historiens qui risquaient de la « banaliser », crime suprême, elle a fini par quitter le domaine du rationnel et de la critique historique pourentrer de plain-pied dans celui du « mystère ». Pour ne pas dire de la religion.
    Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que des petits malins aient exploité à leur profit un filon qu’ils jugeaient prometteur. Cet ouvrage relate un certain nombre des tromperies avérées de ces menteurs de la shoah, récits d’imaginaires souffrances ou de tribulations présentées comme autobiographiques. Il relate également les affabulations, exagérations, inventions ou récupérations d’autres personnages, y compris celles d’anciens déportés dont les récits soulèvent quelques questions. »

  • Des gauchistes comme les autres

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    « La pensée anarchiste reste voilée par les clichés et des slogans : le « ni Dieu ni maître » et le drapeau noir ou la sombre légende -propre à épater ou à effrayer le bourgeois- des bandits tragiques et des poseurs de bombes en frac de la Belle Époque, en occultent souvent la force et la complexité. L’anarchisme est aussi parfois confondu avec une révolte infantile et fiévreuse, où le combat pour l’émancipation serait synonyme de toutes les transgressions et d’un libéralisme exacerbé. Aujourd’hui les anarchistes officiels -ceux que l’on croise en queue de manifestation, encadrés par la police, les syndicats et les partis de gauche- offrent en effet le spectacle affligeant de gauchistes comme les autres, de « mutins de Panurge » qui s’empressent de défendre toutes les bonnes causes de la bien-pensance progressiste. Ces anarchistes spectaculaires et subventionnés s’obstinent, lorsque les élites mondialisées assument fièrement de s’être libérées des derniers vestiges de la morale traditionnelle, à désigner l’ennemi dans le curé en soutane et le père de famille nombreuse ; à dénoncer les figures d’un vieux monde patriarcal que le turbo capitalisme a déjà liquidées. En d’autres temps, ces anars post-modernes auraient été justement qualifiés d’idiots utiles.

    Ces caricatures et ces malentendus empêchent donc encore les meilleurs esprits d’approcher une tradition critique qui pourrait pourtant inspirer des alternatives, tant au libéralisme mondialisé et aux idéologies du déracinement, qu’aux tentations de repli sur un État-Providence moribond et aux fantasmes de restauration autoritaire. De nombreux anarchistes ont en effet souvent développé des pensées et des pratiques à rebours des dogmes progressistes modernes. »

    Olivier François (Éléments n°147) http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/

    (photo : "un spectacle affligeant" … les mutins de Panurge semblent marcher vers  l’abattoir)

  • Le système de missile russe surface-air S-300, déjà déployé et fonctionnel en Syrie

    s-300-surface-to-air-missile

    Selon des reportages, un système de missile russe surface-air S-300 fut livré et déployé en Syrie.

    Israël a réagi par des menaces voilées. Le ministre israélien des Affaires militaires  Moshe Ya’alon a déclaré :

    « Ce geste est de toute évidence une menace pour nous [...] A ce stade-ci, je ne peux pas dire qu’il y a une escalade. Les livraisons ne sont pas encore en route et j’espère qu’elles ne seront pas envoyées. Si elles arrivent en Syrie, Dieu nous en préserve, nous saurons quoi faire. »

    Le président Assad a confirmé que le S-300 avait été livré.

    Il est important de mettre ces reportages dans un contexte historique. L’annonce de Moscou fut simplement décrite comme une « représaille » impromptue à la levée de l’embargo sur les armes de l’Union Européenne (UE).

    Cette interprétation irréfléchie des médias ignore la nature de la planification militaire. Le déploiement du système de missile surface-air S-300 en Syrie est au programme du ministère russe de la Défense depuis 2006.

    Moscou avait annoncé en juin 2006 le déploiement du système de défense aérienne S-300 PMU pour protéger sa base navale de Tartous au sud de la Syrie. Il était entendu que ce déploiement protègerait également l’espace aérien syrien.

    Un reportage indique le déploiement de S-300 PMU, tout en confirmant que « les systèmes [s-300] ne seront pas remis aux Syriens. Ils seront manœuvrés et entretenus par du personnel russe ». (Kommerzant en russe, c’est l’auteur qui souligne)

    Toutefois, l’intention affichée de Moscou était « de déployer un système de défense aérienne autour de la base, afin de fournir une couverture aérienne à celle-ci ainsi qu’à une partie importante du territoire syrien ». (C’est l’auteur qui souligne.)

    Selon nos sources, la Russie et la Syrie ont conclu un accord sur la modernisation de la défense aérienne de la Syrie. Ses systèmes de défense aérienne moyenne portée S-125 seront modernisés et équipés de missiles Pechora-2A. La mise à jour améliorera certainement la défense aérienne syrienne, dont le matériel a été fourni à la Syrie dans les années 1980. Moscou est également prêt à offrir à la Syrie des systèmes de missiles moyenne portée Buk-M1. À l’heure actuelle, les systèmes Strelets courte portée vendus à Damas l’an dernier sont les seuls engins sophistiqués du système de défense aérienne syrien (ces systèmes utilisent les missiles sol-air Igla). (Kommerzant (Russie) Le 28 Juillet, 2006)

    Développements récents

    Il y a lieu de croire que les principaux éléments du système de défense aérien S-300 ont été livrés et déployés en Syrie au cours des 18 derniers mois.

    Il semble que les principales composantes du système S-300 soient déjà fonctionnelles. Selon Arun Shavetz (24 novembre 2011), des conseillers techniques russes sont arrivés en Syrie en novembre 2011 afin d’« aider les Syriens à mettre en place un réseau de missiles S-300 ».

    Le reportage indique également qu’un système radar perfectionné a été installé en Syrie dans toutes les installations militaires et industrielles clés. « Le système radar couvre également des zones au nord et au sud de la Syrie, où il sera en mesure de détecter les mouvements de troupes ou d’avions se dirigeant vers la frontière syrienne. Les cibles radar comprennent presque tout le territoire israélien, ainsi que la base militaire d’Incirlik en Turquie, utilisée par l’OTAN. » (Ibid.)

    Il y a presque un an, en juin 2012, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a fait pression sur Moscou pour annuler la vente des S-300 à la Syrie. Le président russe Vladimir Poutine a confirmé la suspension de la vente des S-300 lors de sa visite en Israël. (Voir Israël convainc la Russie d’annuler la vente de missiles S-300 à la Syrie selon un représentant officiel, Xinhua, 28 juin 2012.)

    Bien qu’il ne soit pas officiellement confirmé que le S-300 soit déjà fonctionnel, la Syrie possède le système de défense aérienne Pechora-2M , lequel constituerait « une menace », à savoir un obstacle si « une zone d’exclusion aérienne » était mise en place en Syrie, ont admis des sources militaires étasuniennes. Le Pechora-2M est un système multicibles sophistiqué pouvant également être utilisé contre des missiles de croisière.

    Si cette défense aérienne n’avait pas été en place, l’instauration d’une « zone d’exclusion aérienne » par les États-Unis et l’OTAN aurait sans doute été envisagée plus tôt.

    Le Pechora-2M est un système de défense antiaérienne équipé de missiles sol-air à courte portée et conçu pour détruire des avions, des missiles de croisière, des hélicoptères d’assaut et d’autres cibles au sol ou à basse et moyenne altitude.

    Ci-dessus : Système de défense sol-air russe Pechora 2M déployé en Syrie.

    Par ailleurs, en réaction aux déploiements de missiles Patriot des États-Unis et de leurs alliés en Turquie, la Russie a livré des missiles Iskander perfectionnés à la Syrie, lesquels sont désormais pleinement opérationnel.

    On décrit l’Iskander comme un système de missile surface-surface « qu’aucun système de défense antimissile ne peut suivre ou détruire ».

    Le dernier Iskander peut voyager à une vitesse hypersonique dépassant 1,3 miles (2,09 km) par seconde (Mach 6-7) et sa portée d’une extrême précision excède 280 miles (450,62 km). Il détruit les cibles avec son ogive de 1500 livres (680 kg), un cauchemar pour n’importe quel système de défense antimissile.

    Iskander Mach 6-7

     Michel Chossudovsky http://www.mondialisation.ca

    Article original en anglais :

    Russia’s S-300 Surface to Air Missile, Already Deployed and Functional in Syria?, 30 mai 2013

    Traduit par Julie Lévesque, Mondialisation.ca 

    Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en plus de 20 langues).

  • Terroristes hébergés en France à 100 euros par jour

    Au nom des droits de l'homme, la France n'expulse pas certains terroristes, même après la fin de leur peine. Ces hommes sont assignés à résidence, mais les risques de fuite existent.
    Ils sont 12 actuellement en France. 12 terroristes hébergés par la France, alors qu'ils ont purgé leur peine. Assignés à résidence, plutôt que d'être expulsés, mais cela n'empêche pas certains de prendre la fuite, comme Saïd Arif en mai. (Une enquête de RTL) 
    OÙ VIVENT CES TERRORISTES ?
    Ces hommes sont répartis un peu partout en France, loin des grandes villes. Comme Merouane Benhamed, 40 ans, un ami de Saïd Arif. Condamné à la même peine, 10 ans de prison pour avoir programmé à ses côtés un attentat terroriste en France, il était le chimiste des filières tchétchènes.
    Sorti de cellule en 2011, l'homme vit maintenant pour une durée indéterminée dans un petit appartement à Codom, 7.000 habitants, dans le Gers. Merouane Benhamed a l'interdiction de travailler, de sortir du village. Et quatre fois par jour, il doit pointer à la Gendarmerie.

    "On est sorti de prison, on est quand même en prison, une prison infinie", raconte-t-il à RTL, comparant sa situation à celle d'un "otage". "Moralement, c'est une guerre psychologique."

    POURQUOI NE SONT-ILS PAS EXPULSÉS ?
    Au nom des droits de l'homme. La France n'expulse pas dans leur pays d'origine des personnes susceptibles d'y être torturées. C'est le cas de l'Algérie pour Merouane Benhamed… Il faut donc qu'il trouve un autre pays pour l'accueillir.
    Compliqué pour ces hommes réputés dangereux, dont personne ne veut vraiment : Merouane Benhamed en est à 16 refus.
    PEUVENT-ILS S'ÉCHAPPER FACILEMENT ? 
    Rien ne les en empêche vraiment. En tout cas pas les 4 pointages quotidiens à la gendarmerie. La DCRI ne peut pas tous les surveiller 24h/24 et il est impossible de les remettre en prison s'ils ne commettent pas d'infraction.
    La situation est ubuesque. Ces hommes tournent en rond comme des animaux en cage. L'absence totale de perspective les pousse de toute façon à fuir, comme un détenu condamné à perpétuité cherche à s'évader. Merouane Benhamed n'exclut d'ailleurs pas de quitter un jour discrètement Condom.
    "Vous avez peur de nous, laissez-nous partir", réclame-t-il. "Je ne cherche pas à rester en France, je n'appartiens à personne, je suis un homme libre, je reste un homme libre."
    LES POLICIERS SONT-ILS INQUIETS ?
    Pour le ministère de l'Intérieur, c'est un dossier sensible. Deux axes de travail sont à l'étude. Le premier, équiper ces hommes de bracelets électroniques : ça leur éviterait de pointer mais permettrait surtout de les surveiller de plus près.
    Le gouvernement travaille également au coup par coup sur la coopération internationale pour trouver un pays prêt à les accepter sur son sol. L'idée c'est bel et bien de se débarrasser de ces hôtes un peu gênants, hébergés aux frais de l’État, environ 100 euros par jour, un peu moins que s'ils étaient en prison. Le plus ancien des assignés, un kurde irakien, l'est depuis 10 ans.
    LES TERRORISTES, EUX SEULS, SONT-ILS SOUMIS À CE RÉGIME ?
    Non, ils sont en tout 850. Terroristes mais aussi meurtriers, violeurs et petits délinquants... En plus des risques de torture, existe une autre raison de non-expulsion : le droit à la santé. La France n'expulse pas des gens aux maladies aux "conséquences exceptionnelles".
  • Devant le Ministère de la Justice, les veilleurs ne lâchent rien

    L'un des veilleurs raconte :

     

    V"Nous avons marché dans le calme, sans bruit de l'Institut de France jusque devant le Ministère de la Justice en réussissant à déjouer les CRS. Nous nous sommes assis à 2 ou 3 mètres de la porte cochère.

    Nous avons reçu les trois sommations vers 1h mais nous avons dit que nous resterions jusqu'à 2h. Le commissaire est venu voir Axel en lui disant que le directeur de cabinet du Préfet de Police souhaitait lui parler et qu'il devait sortir de regroupement pour cela. Axel a refusé de sortir et a invité le directeur de cabinet à venir nous voir. Il n'est jamais venu.

    Nous sommes restés sur place, assis, dans le calme. Nous avons lu des textes et particulièrement des phrases iniques de Peillon, Taubira et Belkacem sur la Théorie du Genre, toutes ces phrases que nous connaissons et qui veulent arracher les enfants à leur famille, pour les remettre dans les bras de l'Etat.

    A 2h nous sommes partis libres et dans le calme. Les policiers étaient juste à côté de nous, ils ont donc entendu nos textes. Nous espérons que nos textes les feront réfléchir. Mais à comprendre ce qu'ils se disaient entre eux, nous nous rendions bien compte qu'ils ne comprenaient les ordres politiques qu'on leur donnait."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les enfants français gazés incarnent eux aussi la révolte en France !

    La « femme en rouge » devient le symbole de la révolte en Turquie

    Une photo montrant une jeune femme aspergée de gaz lacrymogène est devenue l’un des symboles de la révolte menée contre le gouvernement du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

    En Turquie...

    Et en France...

    « La femme en rouge » est devenue malgré elle l’égérie du mouvement de contestation qui secoue depuis plusieurs jours la Turquie. Vêtue d’une robe rouge et d’un sac de toile blanc, la jeune fille apparaît sur des clichés capturés le 28 mai dans le centre d’Istanbul. On y voit notamment un policier, protégé par un masque à gaz, qui lui envoie du gaz lacrymogène à bout portant. Sur les différents clichés, la jeune femme semble impassible. Ses cheveux volent mais elle se contente de fermer les yeux.

    La scène se déroule dans le parc de Gezi, dont l’améngaement en centre commercial est à l’origine de la contestation. Osamn Orsal, un photographe de Reuters, a réalisé plusieurs photos de l’incident lorsque la police est intervenue contre des opposants manifestant pacifiquement contre l’abattage d’arbres.

    Une photo qui « incarne l’essence de cette contestation »

    L’image a depuis fait le tour du web, devenant le symbole de la brutalité de la répression, largement relayée sur les réseaux sociaux. Une étudiante turque explique que cette photo « incarne l’essence de cette contestation » et « illustre la violence de la police contre des manifestants pacifiques, des gens qui essaient juste de défendre leurs valeurs ». COMME EN FRANCE ! (NDLR)

    Depuis, la photo a été diffusée et détournée sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook.

    LE FIGARO

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Décès d’un militant de l’extrême-gauche violente et manipulations médiatiques

    Hier à Paris, près de Saint Lazare, une rixe a opposé quelques jeunes nationalistes (dont une femme, pas encore identifiés) à plusieurs militants d’extrême-gauche (se faisant appeler « antifas ») qui semble-t-il les attendaient, et qui ont porté les premiers coups.

    Cela s’est produit à l’issue d’une vente privée de vêtements, où l’année dernière des militants d’extrême-gauche avaient déjà guetté et attaqué des patriotes.

    Après avoir reçu un coup, un jeune « antifa » est tombé et sa tête a alors heurté un plot en métal. Ce choc accidentel a été fatal à Clément Méric, 19 ans.

    Aussitôt, c’est l’emballement médiatique contre « l’extrême-droite » : on présente cela comme une « agression », presque un meurtre avec préméditation !

    « Antifas » parisiens

    La vérité est que depuis quelques années, des dizaines d’activistes d’extrême-gauche, notamment à Paris, ont pour seule préoccupation d’attaquer des militants de droite nationale ou radicale : lors de rassemblements ou lorsque ces derniers sont isolés. Même les femmes n’y échappent pas, ni les commerces d’ailleurs.
    Lors de la plupart de ses attaques, qui s’accompagnent pour les gauchistes d’une étonnante impunité policière, les agresseurs utilisent des armes et n’attaquent que s’ils sont en surnombre.
    C’est miracle qu’il n’y ait pas eu de morts jusqu’ici.

    Les antifas ne vivent que pour la violence contre les nationalistes ou supposés tels.
    Faut-il s’étonner qu’à ce jeu ils puissent se retrouver perdants, de temps en temps, et accidentellement !?

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    Ci-dessus des « antifas », pauvres citoyens victimes de la violence d’extrême-droite

    On regrettera que ce jeune homme se soit engagé au service d’une cause qui relève de la farce idiote mais s’appuie sur une violence haineuse, et que ses parents l’y aient probablement autorisés.

    Sans surprise, les vautours de gauche et d’extrême-gauche instrumentalisent cyniquement cette issue tragique pour exiger la dissolution des groupements nationaux.

    Le milliardaire socialiste inverti Pierre Bergé – naturellement défenseur de la gauche prétendue anticapitaliste – se déchaîne en imprécations, tachant de faire croire que ce décès est du au climat créé « par les Manifs pour tous ». Le même Bergé qui souhaitait qu’une bombe explose pendant ces manifestations familiales…

    En revanche, quand Romain et Damien Vandaele, 2 jeunes patriotes, sont tués il y a quelques semaines dans le nord par un Turc (les percutant volontairement avec sa voiture par « réflexe communautaire »), l’émoi est faible dans les gros merdias.
    Aujourd’hui nos pensées émues iront à François Noguier, délaissé par les faiseurs d’opinion : ce jeune étudiant français est mort mardi après avoir été frappé par un individu de « type nord-africain », pour « un motif futile ». Comme des centaines d’autres.

    http://www.contre-info.com/

  • Montpellier, les veilleurs ne lâchent rien !

  • Quand l'Etat devient policier, les chrétiens doivent-ils craindre davantage de persécutions ?

    C'est ce que pense l'auteur de cet article sur "chrétiens dans la cité" : 

     

    "Avant, en marge et après les manifestations contre le pseudo-mariage homo, l'appareil répressif de l’État français s'est déchaîné avec une violence inhabituelle.

     Les médias internationaux s'émeuvent de plus en plus du comportement des forces de l'ordre vis-à-vis des opposants à la loi Hollande-Taubira. Le gouvernement français a été sommé de s'expliquer devant le Conseil de l'Europe. Le Défenseur des droits a été saisi à son tour. Le Point pose la question : Manif pour tous ou garde à vue pour tous ? et répond par une série de témoignages accablants. Il est vrai que la possibilité technique de filmer les agissements des policiers et de diffuser les images sur les réseaux sociaux permet de les constater de visu.

    Il est ainsi patent que des policiers en civil ont infiltré les manifestants au soir du 26 mai afin de provoquer des incidents. Certes, le procédé visant à organiser les « dérapages » n'est pas nouveau sous la VeRépublique, mais il avait été jusqu'alors surtout utilisé pour disqualifier, dans les années 70, les manifestations gauchistes.

    Un autre phénomène est constatable : les rafles massives de centaines d'hommes et de femmes de tous âges : jeunes, mères de famille, femmes enceintes, personnes âgées (l'une d'elles avait 79 ans!) ou handicapées... Ces interpellations sont suivies de gardes à vue arbitraires, avec de multiples brutalités, grossièretés, vexations (y compris sexuelles) et humiliations. Certains policiers avouent être écœurés par les ordres reçus, ignorant les sanctions qu'ils encourent en y obéissant (art. 122-4 et 432-4 du Code pénal). Les droits de la défense ainsi que le code de procédure pénale sont bafoués" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/