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20 juin : conférence sur le gender à Champigné (49)
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L'Afrique Réelle N°42 - Juin 2013
SOMMAIRE :
Dossier : Côte d’Ivoire, tous les problèmes demeurent
- Une situation politique complexe- Les forces du désordreDossier : Le Sahelistan du Nigeria
- Une situation explosive amplifiée par l’inversion des rapports de force Nord-Sud
- La question du saillant de Jos
- Boko Haram et la tentative de création d'un Etat théocratique
- Radicalisation islamique et charia
Editorial de Bernard Lugan :
Au Mali, durant une vingtaine de jours de combats dans la région des Iforas, dont presque une semaine d’accrochages continus, les forces françaises se sont heurtées à la farouche résistance de petits groupes de combattants organisés en deux lignes de défense, sans possibilité de recul, et qui laissèrent plus de 150 des leurs sur le terrain.
Cette manœuvre de retardement permit à l’essentiel des combattants islamistes qui occupaient le nord du Mali de se réfugier en Libye. Là se trouve aujourd’hui leur base d’action d’où ils peuvent, à tout moment, lancer des opérations dans l’ensemble de la zone sahélienne.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou fut le premier à rompre le mur du silence, déclarant que les auteurs de l’attentat meurtrier du 23 mai qui a frappé son pays venaient de Libye. Toutes les forces de déstabilisation se sont en effet regroupées dans le sud de ce pays où elles disposent d’un véritable sanctuaire puisque l’Etat libyen n’existe plus.
Comme je le disais dans un précédent communiqué, ceux qui ont lancé la France dans la guerre civile libyenne portent toute la responsabilité de la situation actuelle.
Celle du président Sarkozy est double car, après avoir renversé le colonel Kadhafi, il est demeuré passif quand, au mois de janvier 2012, au Mali, il était impératif de fixer et de traiter l’abcès islamiste afin d’éviter sa dissémination. Au lieu de cela, dans la plus totale indécision doublée d’un manque absolu de vision géostratégique, la France a camouflé sa démission derrière l’argument d’une « action » militaire de la CEDEAO.
Avec une grande continuité dans l’incompétence, le président Hollande laissa ensuite les islamistes liquider militairement les Touareg tout en affirmant que la France n’interviendrait en aucun cas, ce qui fut un encouragement donné aux jihadistes. Cependant, et heureusement, à la différence de son prédécesseur, François Hollande a fini par écouter les militaires et a ordonné l’opération Serval. Mais cette nécessaire intervention était trop tardive car la dissémination terroriste s’était produite.
Aujourd’hui, le Niger, le Tchad et le Cameroun sont menacés, mais c’est au Nigeria que la situation est la plus explosive. Dans cet Etat mastodonte et fragmenté où les antagonismes nord-sud peuvent à n’importe quel moment déboucher sur un conflit de grande envergure, les islamistes disposent en effet d’un terreau favorable ; à telle enseigne que c’est une véritable guerre que l’armée fédérale mène actuellement contre les fondamentalistes de Boko Haram qui contrôlent une partie du nord du pays. -
2013, en République bananière française
Devant l'immense soulèvement du peuple français contre la Loi Taubirator instaurant une mascarade de mariage "pour tous" (et toi François, c’est pour quand ?), le pouvoir socialiste s'est déchaîné, montrant par la même occasion son vrai visage : celui d'une dictature oppressive et répressive.
Petit florilège...
***Toute dictature a sa police politique -
Les parents face à l'idéologie du gender à l'école
La fin de l’année scolaire approche et avec elle des nouveautés dans les enseignements qui seront proposés aux enfants à la rentrée 2013. Les instituteurs vont recevoir du « matériel pédagogique » pour inculquer la théorie du genre à vos enfants, contre l’avis des parents et des professionnels de l’enfance.
Parents, il est important que vous sondiez l’équipe enseignante de votre école pour savoir si vos enfants y seront confrontés, et que vous les en protégiez le cas échéant.
La théorie du genre (initialement « queer theory ») a été inventée dans les années 90 par des militants gays pour légitimer les comportements qui sous-tendent la prostitution, la pornographie et la pédophilie (pudiquement appelée « sexualité infantile » ou éphebophilie). Elle consiste à gommer la différence homme/femme en confondant les sexes pour les remplacer par la notion de « genre » (gender) interchangeable, qui mène à la « transsexualité ». L’orientation sexuelle devient un marché comme un autre.
Les pays qui ont tenté d’appliquer cette théorie en sont pourtant revenus. C’est le cas de la Norvège (ce reportage est éclairant).
En France, sous la poussée des lobbies LGBT, la théorie du genre a été intégrée dans les lycées dès 2011 aux programmes de SVT de 1ère. Voir ici une synthèse des débats.
Cet enseignement est complété, pour tous les niveaux, par le dispositif « Ligne Azur » soutenu par le Ministère de l’Éducation nationale, qui a pour objectif de « sensibiliser les élèves et leur procurer des outils d'aide et d'accompagnement contre le rejet de la différence et l'homophobie ». Le Ministre de l’Éducation Nationale, dans la circulaire de janvier 2013 destinée aux recteurs d’académie, les incite à la fermeté : « Je souhaite que vous accompagniez et favorisiez les interventions en milieu scolaire des associations qui luttent contre les préjugés homophobes (...). Je vous invite également à relayer avec la plus grande énergie, au début de l’année, la campagne de communication relative à la « ligne azur », ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation ou de leur identité sexuelle. »
Pour la rentrée 2013, le gouvernement s’est engagé à « s’appuyer sur la jeunesse pour faire évoluer les mentalités ». Une nouvelle étape prévoit donc une mise à jour des programmes d’éducation à la sexualité, du primaire au lycée. Ainsi, dès la 6ème, les enfants seront incités à se poser des questions sur leur orientation et leur identité sexuelle, en prenant connaissance de diverses orientations et pratiques sexuelles possibles ou bien en lisant des témoignages effarants.
Sous prétexte de « lutter contre l’homophobie », cette théorie s’immisce déjà dans les écoles primaires par les manuels scolaires, les interventions d’associations subventionnées (attention images choquante) et certains syndicats enseignants (voir les documents PDF en bas de l’article, c’est hallucinant !). Tout cela sans l’avis des parents, premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, a fortiori en matière de morale et de sexualité. Cette propagande généralisée a tout l’air d’une nouvelle religion que certains idéologues tentent à tout prix d’inculquer à nos enfants, faute de convaincre les parents. On en retrouve d’ailleurs les bases doctrinales dans le projet de réforme des rythmes scolaires…
Cette théorie n’est fondée sur aucune base scientifique sérieuse mais est pourtant promue par le gouvernement qui ne s’embarrasse pas ici du principe de précaution…. Il y a donc fort à parier qu’il fera tout pour l’introduire rapidement avant qu’il ne perde le pouvoir. Sinon, l’Europe s’en chargera, ou l’UNESCO qui prône aussi la masturbation des enfants dès 5 ans.
Récemment, face à une mobilisation citoyenne, Barbara Pompili, la présidente du groupe écologiste à l’Assemblée a finalement décidé de retirer son amendement litigieux mais ne désarme pas. Elle promet de « continuer le combat, mais plutôt à travers des associations qui porteront le débat dans les écoles. »
À la rentrée prochaine, Vincent Peillon souhaite rendre obligatoires des cours d’éducation sexuelle pour tous les élèves à partir de 6 ans. Une partie de cet enseignement sera confiée à des associations LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transsexuel), dont certaines ont déjà annoncé que leur objectif était de « dépasser la binarité historique entre masculin et féminin ». Sic ! Les manuels scolaires risquent également de devenir de véritables outils de propagande de la théorie du genre. Un groupe « d’experts » favorables à cette thèse s’est constitué pour valider les futurs manuels scolaires.
Cette idéologie qui nie la différence sexuelle et prétend que l’appartenance à la catégorie Homme ou Femme n’est basée que sur un simple sentiment d’appartenance, indépendamment de toutes données anatomiques, se développe également en dehors de l’éducation, dans notre droit, et chez nos magistrats. Nous n’en avons donc pas fini avec ces apprentis-sorciers qui souhaitent utiliser nos enfants comme cobayes de leur idéologie…
Il serait bon de rappeler aux professeurs cette recommandation de Jules Ferry, Lettre aux instituteurs, circulaire du 17 novembre 1883 :
« Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu'où il vous est permis d'aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous tenir : avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s'il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu'il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment, car ce que vous allez communiquer à l'enfant, ce n'est pas votre propre sagesse, c'est la sagesse du genre humain, c'est une de ces idées d'ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l'humanité. »
Si vous souhaitez creuser le sujet, outre les nombreux liens fournis ci-dessus, voici d’autres articles intéressants :
- Pour comprendre les tenants et aboutissants de cette théorie
- Une analyse intéressante s’appuyant sur des études montrant l’inanité de cette théorie fumeuse
- Une approche anthropologique
- Le danger que représente cette idéologie
- Voilà ce que cette théorie a donné sur les enfants cobayes aux USA
- Son promoteur vantait la pédophilie
Face à cette intrusion de l’état dans l’éduction sexuelle de vos enfants, ne lâchez rien !
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Le chômage, sinistre réalité de la France contemporaine.
Le chômage est une réalité qui, chaque mois, touche de plus en plus de personnes, de familles, ce qui ne semble guère émouvoir outre mesure les élites qui nous gouvernent, plus soucieuses ces derniers temps de légiférer sur des questions de société, voire de civilisation, au risque de diviser un peu plus notre pays quand il aurait tant besoin de calme et d’unité : il est vrai que le laboratoire de pensée du Parti socialiste, « Terra nova », conseillait dès 2011 aux dirigeants de la Gauche social-démocrate de renoncer à défendre les ouvriers, devenus politiquement infréquentables et stratégiquement peu rentables, pour privilégier les « minorités », c’est-à-dire, concrètement, les groupes de pression communautaristes qui, à l’imitation de ce qui se passe aux Etats-Unis, revendique droits et prébendes sans forcément beaucoup d’égards pour le Bien commun et la société en tant que telle.
Ce choix stratégique des socialistes indique néanmoins nettement que le Parti jadis dirigé par M. Hollande a changé de paradigme et que, désormais, il entend garder les ouvriers à bonne distance des instances du Pouvoir, quitte à les désespérer en ne répondant plus à leurs attentes : l’affaire de Florange, si mal vécue par les salariés de Mittal, a démontré que les promesses électorales ne survivaient pas à l’accession au Pouvoir de ceux qui l’ont tant attendu depuis l’échec de Lionel Jospin… Des discours du candidat Hollande contre la Finance, il ne reste que l’impression, amère pour beaucoup, d’une vaste fumisterie avec effets de manche, juste bonne à attirer quelques naïfs électeurs, d’une escroquerie politicienne qui a parfaitement fonctionné, par le simple jeu de la démocratie représentative, celle-là même qui stérilise trop souvent la parole des électeurs en l’encadrant prudemment mais fermement, et en la livrant aux partis et à leurs féodaux.
Ainsi, les ouvriers ne doivent rien attendre de M. Hollande et de son gouvernement, même s’il paraît utile et honnête de reconnaître les efforts de M. Montebourg et de Mme Bricq (au Commerce extérieur) pour sauver ce qui peut l’être en France, mais avec des résultats pour le moins mitigés ! Or, c’est bien d’une véritable politique de réindustrialisation (qui tienne compte du nécessaire « souci environnemental ») et de promotion du travail français dont notre pays a besoin : les potentialités territoriales, valorisées par une stratégie audacieuse d’aménagement des territoires, sont multiples, que cela soit sur terre comme sur mer. Si l’Etat n’a pas vocation à tout faire et à tout imposer, il doit néanmoins organiser les efforts et soutenir les initiatives les plus prometteuses dans les domaines de la production, de la transformation et de la distribution, sans céder à la tentation d’un étatisme facile mais foncièrement stérile au plan économique comme l’histoire économique de la France le démontre à l’envi.
Jusqu'où descendra-t-on, dans cet enfer du chômage de masse ?
Il y a véritablement « urgence sociale » : les 43.300 nouveaux chômeurs annoncés par le ministère du travail pour le seul mois d’avril ne font que précéder ceux des mois suivants, au risque d’entraîner de multiples conséquences collatérales sur les finances publiques et les aides sociales déjà bien malmenées ces dernières années. Recréer de l’emploi, c’est aussi améliorer le financement des retraites, soulager les caisses sociales, et diminuer l’endettement public.
Reste à faire preuve d’imagination et d’inventivité, mais aussi de courage et de décision, en particulier à la tête de l’Etat ! Il est à craindre, néanmoins, que la République ne soit guère à la hauteur de ces ambitions que nous souhaitons pour la France, et pour laquelle nous militons si vivement, avec le soutien de l’espérance...
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Violence de l'oligarchie : quand les puissants méprisent le pays réel.
Quelques monarchistes du Groupe d’Action Royaliste étaient lundi soir à Paris pour manifester contre cette fameuse théorie du genre qui nie l’altérité sexuelle naturelle et que certains, au nom d’une idéologie égalitaire destructrice du réel, voudraient imposer dès la plus tendre enfance aux nouvelles générations, par le biais de l’école et, pour ceux qui ne comprendraient pas le message, par le Droit et la répression… Il y avait là quelques milliers de manifestants et, parmi eux, de nombreux amis, anciens et nouveaux, ceux des années « Génération Maurras » et ceux rencontrés au hasard des défilés de cette année 2013, voire lors des veilles ou des échauffourées des Invalides (entre autres) : des générations différentes, des parcours divers et des opinions ou des engagements parfois éloignés des miens, mais tous rassemblés autour de quelques refus simples et de quelques principes fermes sur la famille, sur les bases de la société, voire de la civilisation : en somme, « plutôt Antigone que Créon ! ». Les manifestations du printemps et leurs suites sous des formes variées ont créé de multiples liens et nous connaissons quelques couples qui sont nés de ce printemps tourmenté, sur le bitume des parcours et dans les fumées des lacrymogènes : un baiser échangé devant une rangée de gardes casqués a sans doute une saveur toute particulière, et apparaît comme une réponse sentimentale, certes, mais heureuse et pacifique aux discours parfois violemment outranciers des amis de M. Valls et de Mme Taubira…
Ce lundi, je suis venu à la manifestation avec en tête les mots de cet assistant parlementaire socialiste qui prônait l’usage du canon, comme Bonaparte devant l’église Saint-Roch, contre les opposants au mariage homosexuel : ils me rappelaient les propos tout aussi incendiaires de M. Bergé qui expliquait sur la toile qu’il ne serait, en somme, pas fâché de voir une bombe dévaster les rangs des manifestants le 24 mars dernier… Ces quelques phrases qu’il n’est pas indécent de qualifier de haineuses me font mal : autant j’apprécie la polémique et le pamphlet, et je me souviens de l’empressement que j’avais, au début des années 90, à me procurer « L’Idiot international » de Jean-Edern Hallier dès sa parution pour y goûter l’alcool fort des diatribes de l’écrivain breton (on n’était jamais déçu, côté exagération et colère parfois fort juste, à la lecture du génial trublion…), autant je déteste cette haine poisseuse des puissants à l’égard de qui ne se plie pas à leur redoutable suzeraineté ! Je suis d’une tradition où la force du statut donne plus de devoirs qu’elle n’autorise d’insultes à l’égard d’autrui, et surtout des plus faibles : quand les puissants du jour, qui demain ne seront peut-être plus que des déshérités des médias et de la fortune du Pouvoir (que l’on médite le sort de MM. Dominique Strauss-Kahn et Cahuzac, hier si respectés, voire adulés, parce que craints…), méprisent et « assassinent » (virtuellement, heureusement) par le verbe gras de leur suffisance, j’ai tendance à élever, de colère, la voix, et à me révolter, éternel chouan du pavé (que l’on foule, bien sûr…) et du mot bien ajusté (enfin, autant que faire se peut…).
Face aux gardes de l'oligarchie, ce pays réel qui souffre et se bat...
C’est cette arrogance verbale des partis au pouvoir et de leurs maîtres ou vassaux (et je compte là-dedans une certaine presse plus indigne que libre…) qui, aujourd’hui, est la plus grosse charge explosive dans notre pays, et non les agitations des manifestants du printemps, qu’ils soient opposants au mariage homosexuel ou ouvriers de Good-Year ou de Florange : une arrogance abritée derrière des grillages et des boucliers, et qui disparaît assez vite quand, par hasard, le réel s’invite à table ou lors d’une réunion des dirigeants du Parti socialiste, comme ce fut le cas il y a quelques mois à Paris, au grand dam d’un Moscovici désavoué publiquement par les salariés syndiqués de PSA-Aulnay…
L’arrogance est un triste défaut des oligarchies et, parfois, elles en meurent car elles ne savent plus écouter les bruits du dehors, de cette réalité qu’elles croient pouvoir éternellement acheter et subvertir avec quelques journaux ou chaînes de distraction massive : les socialistes et les libéraux qui, aujourd’hui, paradent dans les couloirs du Pouvoir parisien ou dans les bunkers de Bruxelles, feraient bien de ne pas oublier qu’il est des colères que l’on ne peut indéfiniment susciter et provoquer sans, qu’à un moment ou à un autre, elles ne renversent les certitudes bien établies et les tranquillités sécurisées à grands frais policiers.
Jean-Philippe Chauvin http://www.actionroyaliste.com/
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Un « passage » obligé qui en dit long… NKM chez les franc-maçons
Cet « exercice » ne date pas d'hier. Puisse-t-il éclairer toutes les oies blanches qui caquettent « démocratie » « démocratie » « démocratie »... Le mardi 11 juin 2013 à 19 heures 30, le « gratin » de la Franc-maçonnerie recevait Nathalie Kosciusko Morizet.
« Tenue Blanche fermée » pour NKM ! En d'autres temps il se disait que la « politique » se faisait à la « corbeille. Seuls les sots persistent à le croire...
Quant à ceux qui croyaient que « NKM » était en proie à une crise de conscience lors du vote de la loi portant sur le « mariage » de personnes de même sexe, qu'ils se rassurent...
Il ne s'agit là que d'un petit épisode, qu'un petit maillon d'une longue chaine.
Le 24 juin 2003, dixit N. Sarkozy « La Franc-maçonnerie est ici chez elle au ministère de l'intérieur»
« Un Ministre de l'Intérieur ne peut gouverner que par les relations qu'il entretient avec la Franc-maçonnerie. Jean-Pierre Raffarin, premier ministre, avouait, «jamais je n'aurais pensé que les francs-maçons étaient aussi puissants».
Longue histoire disons-nous, il suffit d'entendre Paul Gourdot, Grand Maître du Grand Orient de 1981 à 1985,au plus fort du conflit sur la question des « écoles » : « «Dans le domaine de la laïcité de l'État, notion inscrite dans la Constitution de la République, nous exprimons fermement le désir de voir prendre rapidement les mesures destinées à la construction d'un grand service unifié et laïque d'éducation, par l'intégration des établissements scolaires qui ne pourraient continuer à bénéficier de l'aide de l'Etat qu'en perdant leurs caractères propres».
Et de poursuivre...
«Les propositions du gouvernement pour l'ouverture des négociations que vient de présenter le ministre de l'Éducation nationale ne sont pas de nature à nous rassurer sur cet aspect. Nous nous sommes inquiétés, au surplus, de l'entorse faite au principe de laïcité de l'Etat par la présence officielle de deux ministres de la République au siège de la catholicité, à Rome, pour assister à des cérémonies qui tiennent du caractère spirituel de l'Etat du Vatican, caractère exclu du champ des relations inter-états».
Vous ne manquerez pas de lire la suite... L'intégralité de l'allocution de Nicolas Sarkozy, lors du 275 ème anniversaire de la naissance de la franc-maçonnerie Française vaut son pesant d'or ! Pardon, de voix...Ainsi donc la chaine se déroule... « NKM » n'est qu'un petit maillon.
Anne Hidalgo, son adversaire socialiste, pour la conquête de la mairie de Paris, a pris un peu d'avance :
Elle a été l'invitée de trois loges du Grand Orient de France, le 27 mars 2013 et a pu ainsi présenter sa vision du « devenir de Paris et de sa métropole face aux défis de la mondialisation ».... Renforçant des liens anciens...2010 ?
« Lorsqu'il a dévoilé la plaque et coupé le cordon d'accès au nouveau Musée de la franc-maçonnerie, Pierre Lambicchi, grand maître du Grand orient de France, la première obédience forte de 50 000 frères, était bien entouré. Etaient présents à l'inauguration, l'ancien Premier ministre PS Laurent Fabius, le président PS de la Région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, la 1ère adjointe PS au Maire de Paris Anne Hidalgo et le président PS du Conseil général de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone. »
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/des-politiques-en-franc-maconnerie_848158.html
Et pour vous détendre un peu, n'hésitez pas !
http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/tag/philippeguglielmi/
Une conclusion ?
Tout va bien du côté des « Loges »... Du côté de la France, c'est une toute autre affaire. L'un ne va pas sans l'autre ?
A bon entendeur...Léon Areva http://www.lesmanantsduroi.com
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Défendons la Manif pour tous ! par Tugdual Derville
Après la mort, le 6 juin à Paris, d’un militant d’extrême gauche au cours d’une rixe avec des skinheads d’extrême droite, l’homme d’affaires Pierre Bergé dénonce la « responsabilité » de la Manif pour tous. Analyse de Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance VITA et porte-parole de la Manif pour tous.
Propos recueillis par Frédéric Aimard
Comment comprenez-vous qu’on attribue aux opposants à la loi Taubira la responsabilité de la mort de Clément Méric ? Tugdual Derville :
Le procédé est évidemment indigne. Il relève d’un piège dialectique bien connu : la « mutation de responsabilité ». Pour faire perdre à un adversaire tout crédit, on lui impute la responsabilité d’un drame (catastrophe naturelle, meurtre, suicide, etc.). Certains syndicalistes attribuent ainsi au patron d’une entreprise le geste désespéré d’un salarié, sans vérifier s’il n’est pas lié à une dépression ou un drame sentimental… L’innocence de la Manif pour tous étant plus qu’évidente dans cette rixe tristement classique entre extrêmes, en marge d’une vente de vêtements qui les réunissait, il reste à analyser l’objectif et la portée d’un tel amalgame…
Nous avons vécu, cette fois en direct, les ravages de l’imprégnation émotionnelle qui a déjà abouti à déformer dans l’esprit des Français des pans entiers de leur Histoire. Deux faits indépendants sont accolés pour que la violence de l’un efface le caractère paisible de l’autre. Finira-t-on par enseigner dans quelques années que le mouvement social de 2012-2013 a fait un mort, un militant antifasciste et anti-homophobie ?
Faut-il réagir et comment ?
Il n’est pas sain de laisser un amalgame se propager sans le dénoncer. Quand BFM Télévision m’a réveillé vers 6 h 30, le matin du jeudi 6 juin, pour m’apprendre ce drame et l’accusation proférée par Pierre Bergé, j’ai accepté de « réagir » par téléphone dans leur journal de 7 h. La dialectique manipulatrice doit être contrée en trois étapes : repérer le piège, le dénoncer publiquement et revenir au réel.
Le « réel », après une rixe mortelle, conduit d’abord à présenter ses condoléances aux proches de la victime, quelle que soit sa part de responsabilité, et à dénoncer cette violence aux conséquences irréparables. Le réel, c’est aussi chercher à comprendre ce qui peut conduire un homme aussi puissant que Pierre Bergé à déraisonner. Peut-être le fait-il en toute sincérité… Je pense qu’il donne à vérifier la précieuse maxime d’Aristote : « Je perçois les choses de la façon dont je suis disposé. » Son extrême richesse ne l’empêche pas d’être inféodé à ses émotions (peurs, souffrances, colère) comme l’est un petit enfant dans sa période narcissique. Au point d’être aveuglé par son système de pensée, et de s’obstiner dans un amalgame injuste.
Quel est l’objectif du billet que vous avez diffusé sur Twitter ce jour-là (voir ci-dessous) ? [...]
La suite ici
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Qui est le fondateur de la théorie du genre?
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Bilderberg : mais que font les médias français ?
"Seuls de petits médias en ligne comme Le Cercle des Volontaires et Info-Libre.fr, qui révèlent l’information, étaient présents dans « l’enclos » réservé aux journalistes. Malgré la présence, cette année, de François Fillon et de Valérie Pécresse à cette réunion ultra-privée entre puissants de ce monde, aucun médias français ne s’est déplacé. Le Figaro a bien fait un papier, évoquant dans un réflexe pavlovien la fameuse « théorie du complot » (un peu comme si le Bilderberg était un fantasme complotiste…) ; Le Nouvel Obs a aussi mis son grain de sel pour discréditer d’avance tous ceux qui s’y intéresseraient de près, parlant de « petit club » alors qu’il compte chaque année un grand nombre d’oligarques internationaux de premier rang.
Côté britannique par contre, le Guardian, le Sun, le Financial Times, The Independant, et le Daily Telegraph ont envoyé des journalistes sur place. Le journal local en a même fait sa une… Il revient donc de s’interroger sur le silence des médias français, en ébullition lorsqu’une flopée de vedettes prend ses quartiers à Cannes mais rasant les murs quand l’élite politique, économique et médiatique se réunit dans le plus grand secret."
Quelques autres des 140 participants du Bilderberg 2013 : Christine Lagarde, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le chancelier de l'échiquier britannique George Osborne, le fondateur d'Amazon Jeff Bezos, les patrons de BP, HSBC, KKR, Goldman Sachs, Nicolas Barré, patron des Echos, sous la houlette d'Henri de Castries, Pdg d'Axa, qui préside le Bilderberg Group.