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anti-national - Page 1039

  • « Papa porte une robe » : bientôt le nouveau programme d’école primaire publique!

    Cette page ahurissante est extraite d’un non moins délirant rapport du syndicat d’instituteurs (SNUipp-FSU, de loin le premier), intitulé « Éduquer contre l’homophobie dès l’école primaire » et qu’on peut lire ici.
    Ils veulent fabriquer des générations de névrosés…

    programme

    http://www.contre-info.com/

  • Un ministre refuse d'appliquer la loi

    Lors des questions au gouvernement, mardi, le député Thierry Mariani a interpellé Pascal Canfin (photo), ministre délégué aux affaires étrangères, chargé du développement :

     

    C"Le 26 avril dernier, monsieur le ministre, vous deviez vous rendre au Mali dans le cadre d’un accord de coopération, pour le développement et la sortie de crise de ce pays. Au moment d’embarquer, vous avez pris la décision d’annuler ce déplacement, au cours duquel vous deviez représenter la France.

    Si vous avez catégoriquement refusé de voyager dans cet avion à destination de Bamako, c’est à cause de la présence à bord d’un passager malien qui faisait l’objet d’une mesure de reconduite à la frontière, après avoir purgé une peine de huit ans de prison en France, pour viol aggravé et braquage à main armée. D’après la presse, vous êtes même allé jusqu’à exiger une annulation pure et simple de cette expulsion ! [...] En agissant de la sorte, vous avez remis en cause l’application des lois de la République, ce qui est inacceptable de la part d’un ministre.

    Plusieurs députés du groupe UMP. Démission !

    M. Thierry Mariani. La presse parle de « cas de conscience » ! Autrement dit, par acquit de conscience, vous seriez prêt à refuser l’expulsion d’individus dangereux et à garder sur notre territoire national un violeur d’enfant ! [...] Votre cas de conscience va-t-il jusqu’à penser aux victimes ? Votre attitude est totalement inadmissible ! Elle montre que vous vous désolidarisez ouvertement de la politique affichée par le gouvernement auquel vous appartenez et constitue un véritable désaveu pour les forces de l’ordre.

    Ma question est donc simple : alors que la situation de la France nécessite des décisions fermes, avez-vous toujours, avec vos cas de conscience, votre place au Gouvernement ?

     

    Le ministre n'a pas répondu. Il a préféré évoquer les crédits au Mali...

     

    Mais si lui refuse de faire appliquer la loi, alors nous pouvons bien nous asseoir tous sur la loi Taubira.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Manif pour Tous, ce sera tous les ans s'il le faut

    Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour Tous, déclare aux Nouvelles de France à propos de la grande manifestation du 26 mai :

    "Notre objectif est que le projet de loi Taubira soit retiré, nous sommes là pour ça. Dans un deuxième temps, c’est également une manière de montrer notre force et notre détermination. Enfin, nous luttons également contre les conséquences inévitables de cette loi, à savoir la PMA, la GPA ainsi que la banalisation de la théorie du genre. [...] Nous n’allons pas nous arrêter là. Nous envisageons ainsi d’organiser une université d’été dans la deuxième semaine du mois de septembre. Nous continuerons bien évidement. les Français sont impliqués, leurs initiatives le montre. Nous poursuivrons tous ensemble.

    Les manifestations et les actions de grande ampleur vont-elles se poursuive ? Par exemple dans un an ou avant l’élection présidentielle, envisagez-vous de pouvoir, à nouveau, appeler à manifester ?

    Oui, c’est tout à fait plausible, nous pourrons également manifester dans un an si nécessaire. La loi peut être retirée à tout moment, sans qu’elle soit rétroactive. Les personnes mariées ne pourront pas être démariées pour autant. La chose est d’autant plus envisageable si nous assistons à un changement de majorité d’ici quelques années. C’est une loi aberrante qui nie la complémentarité homme-femme, nécessaire au mariage et à la famille. Il faut donc la retirer.

    Nadine Morano vient de dire que le retrait de cette loi ne serait « pas une priorité » en 2017. Qu’en pensez-vous ?

    À nous de montrer que c’est une priorité, notamment pour les prochaines élections.

    On a vu certains députés UMP ou UDI prendre la parole au micro à l’occasion des manifestations. Pourquoi n’a-t-on pas entendu également les députés issus du Front national ?

    La Manif pour Tous n’est absolument pas partisane. Nous avons quelques élus UMP tels qu’Hervé Mariton ou Bruno Retailleau qui ont été très engagés dans la bataille parlementaire, ils ont donc pris la parole dans certains rassemblementS. Concernant le Front national, nous n’avons pas eu de demande de prise de parole et Marine Le Pen n’a pas appelé à se rendre aux manifestations que nous avons organisées. Le 26 mai en revanche, il n’y aura pas d’homme politique qui interviendra au micro. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le maire de Thorigné d’Anjou (Maine-et-Loire) refuse d’appliquer la loi Taubira

    Le maire de Thorigné d’Anjou (Maine-et-Loire) refuse d’appliquer la loi Taubira

    Thorigné d’Anjou, dont le maire refuse d’appliquer le mariage dit pour tous. Crédit photo : Aelys via Wikipédia (domaine public).

    THORIGNE D’ANJOU (NOVOPress) - Il est des maires courageux qui ne lâchent rien contre le mariage homo. Ce ne sont pas de « grands élus » des grandes villes boboïsés, liés aux états majors parisiens des partis du système mais de petits élus ruraux, issus du pays réel, de cette France rurale oubliée des médias, des grandes consciences morales et des hommes politiques.

    Michel Villedey, maire sans étiquette de Thorigné d’Anjou – petit village de 1200 âmes au coeur du bocage du Haut Anjou -, est de ceux là et s’est subitement retrouvé sous les projecteurs des médias le week-end dernier. Interrogé par France Inter, il déclare sans ambages à propos du mariage homosexuel que c’est « un viol de la société et de la pensée d’une bonne partie de la France ». A une question du journaliste qui lui demande s’il sera célébré dans sa commune, le maire répond : « Chez moi, non. C’est illégal, on me mettra en prison mais je n’ai pas peur du qu’en dira-t-on. Je ne suis pas un petit bonhomme avec, au centre, un président de la République qui décide n’importe quoi. » il prévient : « Il a intérêt à chercher d’autres mairies. Il y a plein d’autres mairies, il y en a 36.000 en France… »

    Interrogé par le quotidien local Le Courrier de l’Ouest, il persiste et signe : « Cette affaire de mariage pour tous n’est pas une question politique, elle est une question de civilisation », ajoutant : « Je respecte les lois… sauf si elles m’imposent des comportements contraires à ma conscience. » Il n’en fallait pas plus pour que les médias locaux et nationaux braquent les projecteurs sur lui. Le maire de Thorigné d’Anjou devient LE maire qui refusera de célébrer des mariages homosexuels.

    La sphère intello-médiatique s’empare du phénomène, Stéphane Bern commente, ce dimanche, les propos de Michel Villedey dans un tweet : « Le maire de Thorigné-d’Anjou refuse d’appliquer le mariage pour tous. Nous citoyens devrons-nous respecter seules les lois qui nous plaisent ? ». L’inénarable Pierre Bergé interrogé sur BFM TV le 20 mai au soir; alors qu’on lui demande ce qu’il faudrait faire à l’encontre des maires invoquant la liberté de conscience, dérape une nouvelle fois en répondant qu’il faut « les faire soigner », sans doute nostalgique des goulags et hôpitaux psychiatriques pour opposants. Signalons cependant que ce même Pierre Bergé demandait en février 2004 « aux maires de France d’enfreindre la loi pour célébrer des unions entre personnes de même sexe ».

    La position du maire de Thorigné d’Anjou n’est pourtant pas isolée. Dans ce même département du Maine-et-Loire, une enquête réalisée en janvier avait indiqué qu’une soixantaine de maires refuseraient de célébrer des mariages homos. Le Collectif des maires pour l’enfance assure d’ailleurs sur son site Internet que « 14.900 maires refuseront de célébrer des mariages entre personnes de même sexe » et que « dans 2.500 communes, maires et adjoints sont tous opposés au mariage pour tous ».

    La « désobéissance civile » prônée par Béatrice Bourges du Printemps Français est-elle en marche, marquant une nouvelle étape pour une résistance qui ne veut rien lâcher…

    http://fr.novopress.info/

  • Guerre en Syrie: victoire de la realpolitik et défaite du mainstream médiatique ?

    Guerre en Syrie: victoire de la realpolitik et défaite du mainstream médiatique ? Сe 22 mai 2013, l’armée Syrienne semble en passe de remporter une bataille locale importante, en reprenant le contrôle d’un des principaux bastions de l’opposition, la ville de Qousseir. Cette victoire militaire, qui devrait être confirmée dans les jours qui viennent, arriverait alors que l’Etat Syrien a repris le contrôle de plusieurs dizaines de localités ces dernières semaines.

    Cette chute de Qousseir, qui résiste au régime depuis plus d’un an, serait stratégique pour l’Etat Syrien et lui permettrait de couper la principale route d'approvisionnement des rebelles dans le centre de la Syrie. L’armée Syrienne devrait ensuite vraisemblablement concentrer ses forces sur Homs, ville que près de 80.000 chrétiens ont fui depuis le début de la guerre et ainsi plausiblement reprendre le contrôle du centre du pays.

    On peut imaginer qu'ensuite, le régime décide d’en finir avec Alep et lance un assaut décisif pour reprendre cette ville partiellement aux mains des rebelles, réduisant ainsi à néant toute possibilité pour ces derniers d’en faire un bastion du nord, pourquoi pas même la pré-capitale d’une région indépendante du nord. Le régime Syrien avait du reste lui-même qualifié la bataille d’Alep, qui a commencé en juillet 2012, de mère des batailles.

    Ce faisant, le régime resterait sur la tactique qui est la sienne depuis le début du conflit, c'est à dire garder le contrôle des villes et refouler les rebelles dans les campagnes, les empêchant ainsi d’exercer tout contrôle politique.

    Il semble donc bien que le gouvernement syrien reprend lentement l'avantage, une situation que la presse occidentale n’arrive même plus à maquiller, après avoir proclamé et martelé pendant deux ans et demi, depuis le début de la guerre civile, que la défaite d’Assad était évidente, certaine et toujours très proche. Cette situation remet de nouveau sur la table le projet de négociations internationales sur la question Syrienne.

    Toutefois, c'est une équation totalement nouvelle qui apparait pour ces éventuelles négociations internationales. L'image médiatique de l'opposition en Syrie s'est beaucoup dégradée, sans doute au grand dam de ses sponsors. On parle moins d'opposition démocratique, on décrit maintenant des groupes Djihadistes sans coordination, et les multiples vidéos de tortures et massacres commis par certains de ces groupes armés ont semble t-il considérablement porté atteinte à la détermination de nombre de pays occidentaux d’armer ces mêmes groupes.

    Peu à peu, une scission semble s’être en effet créée au sein des partisans du départ d’Assad, qui forment une étrange coalition entre des états occidentaux (Amérique, Israël et nations européennes) et des pays islamo-sunnites, Qatar en tête. Pour les premiers, l’absence d’une opposition politique modérée (laïque titrait même le New York Times) avec la rébellion qui n'arrive pas à contrôler le terrain, et ce malgré deux ans et demie de guerre, pose un réel problème de tactique diplomatique. Pour les seconds visiblement, la montée en puissance du Front Al-Nosra ne semble pas être un problème et l’organisation, qui a affirmé son rattachement a Al-Qaïda, vient d’ailleurs de faire des émules puisque l’opposition Syrienne comprend désormais également une brigade Oussama-Ben-Laden.

    Sur le terrain il est sans doute encore très prématuré de parler d’une potentielle victoire d’Assad, militaire ou politique, ou de dire que la Syrie ne se dirige pas vers une partition de fait. Mais sans intervention militaire étrangère, on imagine mal comment l’armée Syrienne, qui a désormais elle aussi le soutien de milliers de combattants étrangers (notamment du Hezbollah) ainsi que directement de l’Iran pourrait perdre cette guerre.

    Il y a même une hypothèse selon laquelle la guerre pourrait continuer, même en cas de départ ou d'élimination physique d’Assad, ce reportage d’un journaliste anglais tente de l’expliquer. Cette situation militaire redonne du poids à la position diplomatique russe qui depuis le début de la crise prône une solution politique. La plupart des états qui travaillent sur le dossier Syrien sont sans doute convaincus qu’une défaire militaire totale d’Assad semble de moins en moins probable, malgré les certitudes récentes du MAE Français Laurent Fabius qui n’en finit plus de ridiculiser la diplomatie française durant ce conflit.

    Il reste l'idée d'une intervention militaire sur le scénario Libyen, mais visiblement ce n’est plus a l’ordre du jour et cette fois la diplomatie Russe ne la laisserait pas se mettre en place. La solution diplomatique et politique semble prendre forme puisque des sources diplomatique affirment que Damas a désigné des représentants chargés de négocier avec l'opposition en vue d’une conférence sous égide Russo-américaine devant faire suite à celle qui s'est tenue le 30 juin 2012 à Genève.

    Finalement, le conflit syrien qui était présenté comme une lutte de démocrates contre une dictature a complètement changé de visage. Ce délire absolu du mainstream médiatique français, qui a lui par contre totalement perdu cette guerre, ne tient plus aujourd’hui et on voit désormais bien qu'il s'agit d'une guerre stratégique contre l’Etat Syrien, soutenue de l’extérieur, pour que l’axe Chiite (Liban-Syrie-Iran-Sud de l'Irak) perde son influence régionale.

    La guerre en Syrie pourrait donc faire apparaitre des réalités inattendues: Marquer le point d’arrêt définitif du printemps islamiste que la région connaît? Faire échouer la politique anti-chiite développée par les Occidentaux en collaboration avec leurs alliés sunnites ? Confirmer le statut de la Russie comme protectrice des chrétiens d’Orient et des minorités en Syrie, en lieu et place de l’Europe ?

    Alexandre Latsa http://www.voxnr.com

  • Démantèlement de la politique familiale : un crime contre la France

    « Réduire les allocations familiales des plus aisés ? Une rupture du pacte républicain » (Thierry Vidor, DG Familles de France).
    Après avoir fait adopter la loi Taubira, le gouvernement s’apprête à démanteler la politique familiale. Il va ainsi saper les fondements de ce qui reste l’un des rares atouts de la France en Europe : son taux de fécondité plus élevé que celui de ses voisins. Y compris – et c’est essentiel – le taux de fécondité des Françaises de souche : 1,7 à 1,8 enfant par femme, ce qui est inférieur au simple taux de reproduction (2,1) mais très supérieur aux taux de fécondité des Allemandes, des Italiennes ou des Espagnoles de souche (1 à 1,3).

    Ce résultat est dû à la continuité de la politique familiale française :

        -allocations versées à toutes les familles,
        -prime d’accueil à la naissance,
        -revenu maternel,
        -possibilités de garde nombreuses,
        -aides fiscales à la garde des enfants,
        -semaine de quatre jours pour de nombreuses femmes et certains hommes.

    C’est tout cela que le gouvernement s’apprête à démanteler :

        – La réforme Peillon des « rythmes scolaires » vise à reprendre aux familles le mercredi, moment de contact privilégié parent/enfant pour les parents adeptes de la semaine de quatre jours.
        – La réforme Touraine supprimera le caractère général des allocations familiales en en privant (dans un premier temps !) 15% des couples : ceux jugés riches car disposant de deux salaires de 2.500€. Or ces couples assurent de l’ordre de 25% à 30% des naissances françaises de souche. En tentant financièrement de dissuader leur natalité, le gouvernement vise à accélérer le « grand remplacement » du peuplement français. D’autant plus que dans la foulée les avantages fiscaux liés
    à la garde d’enfants s’apprêtent à être rabotés.

    Ces mesures sont socialement injustes, démographiquement potentiellement catastrophiques et économiquement stupides.

    Ces mesures sont injustes car la politique familiale n’a pas pour objectif de réduire les écarts entre riches et pauvres mais à revenus égaux de limiter les différences de niveau de vie entre ceux qui portent la charge de la natalité et les autres. Tout comme est injuste le projet d’éradiquer les suppléments de retraite dont bénéficient actuellement les pères et mères de famille nombreuse : considérer comme prioritaire de baisser d’abord les retraites de ceux dont les enfants payent les retraites des autres, il fallait y penser. Les socialistes et une partie de l’UMP y pensent !
    Ces mesures sont potentiellement catastrophiques car, une fois détruit le principe de l’universalité des prestations familiales, c’est tout l’édifice qui sera progressivement mis à bas. Les prestations familiales deviendront une simple variable budgétaire d’ajustements pour permettre le maintien des minimas sociaux dont les premiers bénéficiaires sont la clientèle électorale immigrée du Parti socialiste.
    Le niveau de la fécondité française pourrait alors rejoindre celui de ses voisins et la France perdre ainsi l’un de ses rares atouts.

    La logique du « grand remplacement »

    Ces mesures sont économiquement stupides car la France souffre d’un exode croissant de ses cadres et jeunes cadres qui partent faire carrière à l’étranger. Sa politique familiale est un atout pour garder en France des talents français. En la détruisant, le gouvernement s’apprête à accélérer le processus d’exode des capacités françaises. Là aussi, c’est cohérent avec la logique du « grand remplacement » : le gouvernement a une politique d’accueil des « talents étrangers » mais il n’a aucune politique de retour ou de maintien en France des talents français.
    Au regard de ce qui se prépare, les opposants à la loi Taubira auront encore du pain sur la planche après la grande manifestation du 26 mai 2013 : Vincent Peillon et Marisol Touraine méritent de faire l’objet d’un suivi attentif des partisans de la Manif pour tous et du Printemps français.
    Jean-Yves Le Gallou, http://www.polemia.com
    21/05/2013

  • Pas de séparation de la franc-maçonnerie et de l'Etat

    Lu dans L'Express :

     

    "les maires de La Rochelle, de Rochefort, de Châtelaillon-Plage et de Montendre sont francs-maçons. Et, derrière eux, nombre d'élus. De quoi éclairer la vie politique locale d'un nouveau jour.  [...]

    Le maire (PS) de La Rochelle se plaît à l'employer quand, en privé, il est questionné sur son appartenance maçonnique. Il n'aura désormais plus besoin de louvoyer - contacté à maintes reprises, Maxime Bono n'a pas jugé utile de répondre à nos demandes. L'Express est en mesure de révéler que le premier magistrat est membre de l'atelier rochelais République et laïcité du Grand Orient de France (GODF), réputé pour accueillir des frères de gauche. "Une loge 100% socialiste, jure un ancien vénérable de la Grande Loge nationale française (GLNF). On n'y entre pas sans avoir sa carte flanquée du poing et de la rose." L'affirmation est excessive: lors des tenues, l'atelier s'ouvre à d'autres obédiences et n'exclut pas les frères marqués à droite.

    Jean-Louis Léonard pourrait en témoigner... s'il acceptait de se dévoiler. L'ancien député (UMP) de la Charente-Maritime, actuel maire de Châtelaillon-Plage, était en effet présent le jour de l'initiation de Maxime Bono. Maçon assidu depuis vingt ans, il est membre de L'Accord parfait (GLF) de Rochefort. Le couple Bono-Léonard? Adversaires politiques à la ville, frères de sang dans le secret des loges... [...] 

    Au pied des barres HLM de la cité du Petit-Marseille, à Rochefort, l'atelier la Démocratie, du GODF, inaugure ce 16 juin 2011 son nouveau "saint des saints". Devant un parterre de frères trois-points médusés, deux hommes se donnent spontanément l'accolade (le baiser maçonnique) : Jean-Louis Léonard, déjà cité, et le maire... socialiste de Rochefort, Bernard Grasset. Tous les deux ont été députés de la Charente-Maritime dans la même circonscription (Léonard a succédé à Grasset). Adversaires implacables devant les électeurs, les voilà comme les deux doigts de la main en coulisse... [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Souveraineté monétaire : Les grandes puissances à armes inégales

    Les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou le Japon, de manière très pragmatique, ont conservé cette faculté de monétiser leur dette en cas de besoin. Contrairement à l’Union européenne.

    C’est l’histoire de l’amateur de vin qui demande à un ami de l’enfermer pour l’empêcher de boire à l’excès. Mais, lorsque l’épicurien trop généreux avec lui-même se sent à nouveau capable de tempérance, l’ami refuse de lui rendre sa liberté. Le buveur, c’est l’Europe, et le copain qui décide à sa place de ce qui est bien ou pas, c’est la BCE.

    Le parallèle est osé, mais il fonctionne en ce qui concerne la souveraineté politique européenne en matière de création monétaire : les Etats de la communauté ont bel et bien confié leur “planche à billets” à un acteur non politique, la BCE qui, d’un côté, ne dispose pas de la faculté de financer directement le budget des Etats membres et, de l’autre, délègue la création monétaire au bon vouloir du système bancaire privé.

    C’est une différence fondamentale avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou le Japon qui, de manière très pragmatique, ont conservé cette faculté de monétiser leur dette en cas de besoin. Evidemment, ce n’est pas une pratique anodine : il y a, en jeu, le risque inflationniste si l’injection de monnaie supplémentaire ne crée pas de richesses dans les mêmes proportions, et des conséquences sur les équilibres de change. Cela explique que, grâce au statut du dollar tout-puissant, les Etats-Unis puissent en user beaucoup plus facilement que d’autres.

    Dogmatisme vs laxisme

    “La vieille défiance est toujours en vigueur à l’égard du laxisme supposé des dirigeants politiques vis-à-vis de la création monétaire.” Ne pas abuser du procédé, d’accord, mais décider de s’en priver définitivement, était-ce judicieux ? La question se pose sérieusement aujourd’hui, alors que l’inflation est tombée à 1,2 %, en avril, dans la zone euro, et qu’elle n’était qu’à 1, 7 % en mars, déjà en dessous de l’objectif de 2 % de la BCE, tandis que le cours élevé de l’euro pénalise les exportations françaises, et que, chaque jour qui passe voit l’Europe s’enfoncer davantage dans les marécages d’une déflation dont on ne sait pas encore si le Japon qui s’y est englué parviendra enfin à s’extraire.

    Voilà une situation où il serait bon de pouvoir faire feu de tout bois. Ce n’est plus possible aujourd’hui. Comment en est-on arrivé là ? Au terme d’un chemin purement dogmatique, estime l’économiste Gaël Giraud, auteur de l’iconoclaste Illusion financière où il démonte différentes idées reçues sur la gestion de la crise. L’idée qui va avec ce choix est la vieille défiance toujours en vigueur à l’égard du laxisme supposé des dirigeants politiques vis-à-vis de la création monétaire.

    De même que l’on soupçonnait autrefois les rois de jouer les faux-monnayeurs pour financer leurs excès, le politique, une fois élu, est suspect de vouloir utiliser à son seul profit le pouvoir de création monétaire. En France, une loi de 1973 a rendu extrêmement difficile pour l’Etat de bénéficier directement des avances de la Banque de France, anticipant en quelque sorte le fonctionnement européen actuel où la BCE n’a pas l’autorisation d’acheter sur le marché primaire d’émission (le marché des émissions à l’origine, par opposition aux échanges ultérieurs de titres) les titres de dettes émis par les Etats. L’Allemagne partage le même état d’esprit sur la question.

    Idées neuves ?

    Peut-on sortir de cette situation de dépendance ? On voit mal les Européens se mettre d’accord pour donner à la BCE la capacité de monétiser leur dette. La France autant que l’Allemagne y sont opposées. Changer, néanmoins, est nécessaire, estime Gaël Giraud, pour la bonne raison que le principe de la responsabilité de la création monétaire intégralement confiée aux acteurs privés que sont les banques a d’ores et déjà montré ses limites. Celles-ci prêtent trop lorsque l’optimisme règne, nourrissant ainsi les gigantesques bulles immobilières et financières des dernières années, mais elles ne prêtent plus assez, par aversion au risque, lorsque l’économie en aurait le plus besoin, comme aujourd’hui.

    L’impossibilité pour la BCE de financer directement les Etats, alliée à un coefficient de réserves obligatoires voisin de zéro accordé aux banques équivaut à avoir privatisé la monnaie, et l’expérience de ces dernières années montre que ce n’est pas satisfaisant”, résume Gaël Giraud. Tombé à 1 %, le niveau des réserves que doivent constituer les banques privées auprès de la BCE en face des crédits qu’elles accordent aux particuliers et aux entreprises, leur laisse toute la responsabilité de la création monétaire.

    A l’autre extrême, remettre la création monétaire sous contrôle public consisterait à appliquer les conseils d’un Maurice Allais, d’un Irving Fisher ou d’un Milton Friedman jeune, en relevant le ratio de réserves à 100 %, retirant du même coup aux banques tout pouvoir de création monétaire. “Le seul pays à utiliser la technique d’un ratio contracyclique est actuellement la Chine qui tente de dégonfler sa bulle immobilière en augmentant le fameux coefficient de réserve de manière à dissuader ses banques de distribuer des crédits à foison, note Gaël Giraud. On ne sait pas encore si cela fonctionne.” Son idée à lui, dans la lignée d’un Karl Polanyi ou, plus récemment, des travaux d’Elinor Ostrom, est de faire de la monnaie, comme du travail et des ressources naturelles, un bien commun, qui ne puisse être accaparé ni par la puissance publique ni par les intérêts privés.

    En pratique, dans la situation actuelle, cela consisterait notamment à donner à une BCE soumise à nouveau au pouvoir politique des capacités de pilotage contracyclique des ratios de réserve obligatoires en vue de limiter la privatisation de la monnaie. Gaël Giraud penche aussi pour un euro changé en “monnaie commune” : l’euro serait conservé uniquement pour les transactions extérieures à la zone euro, chacun récupérant sa monnaie nationale pour les transactions intra-zone, assortie d’un taux de change ajustable au terme de décisions politiques.

    On imagine la Grèce et l’Italie bénéficier de véritables ballons d’oxygène grâce à ce type d’ajustements monétaires. L’Allemagne, en revanche, n’y a pas d’intérêt direct puisque son avantage compétitif serait réduit à néant par l’appréciation de sa monnaie vis-à-vis de ses concurrents européens. Une fois encore, c’est seulement au bord du gouffre, en cas d’un éclatement de l’euro par exemple, que de telles solutions pourraient monter en puissance.

    Le nouvel Economiste  http://fortune.fdesouche.com/

  • « Mariage Gay » : l’UMP entre opposition et désertion

    Lu sur France Catholique

    J’y va-t’y ? J’y va-t’y pas ?

    Où ? Dans la rue, le 26 mai, aux côtés des vrais opposants au factum indigeste, dangereux et incohérent de la loi Taubira sur le prétendu « mariage pour tous ».

    Qui ? Les gens de l’appareil politique de l’UMP, déjà qualifiés d’ « Union pour la machine à perdre » face au bunker idéologique de l’Etat-PS. Désormais, on ne compte plus les hésitants et les tire-au-flanc parmi les gros bonnets de cette formation politique « libérale » : ce sont les héritiers désoeuvrés du chantier inachevé de l’échafaudage du trio Chirac-Balladur-Sarkozy, lui-même sorti des vestiges d’un giscardisme déliquescent avec des petites croix de Lorraine en carton-pâte délavé pour capter les voix d’un électorat conservateur vaguement nostalgique de l’époque gaullo-pompidolienne. A court d’idées, cette chorale asthmatique manque de souffle, et ne peut que constater en gémissant l’enlisement croissant de l’équipe de François Hollande et les délires idéologiques du PS.

    Après s’être déchirés publiquement l’automne et l’hiver dernier, les deux têtes d’affiche de l’UMP, Copé et Fillon, ne s’entendent désormais que pour tenir un discours frileux et défaitiste, parlant à mi-voix d’une « réécriture » du texte de Mme Taubira sur la filiation et les droits de l’enfant, là où on pourrait encore dire « Non, c’est impossible, car c’est impensable »…

    Et M. Fillon, ex-Premier ministre, qui s’est déjà porté candidat à la Présidence de la République – c’est presque un non-événement à quatre ans de l’échéance de 2017 - ne veut toujours pas prendre le risque de manifester physiquement dans Paris… La dérobade serait-elle devenue l’attitude idéale des futurs chefs d’Etat en France ? A force de déserter les combats de civilisation les plus fondamentaux, on risque de ne plus pouvoir présider qu’un « No man’s land »…

    La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net