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anti-national - Page 1039

  • L’Action Française occupe la rue pour défendre le mariage !

     

    L’Action Française occupe la rue pour défendre le mariage !

    Nous ne lâcherons rien ! Ni intimidation ni arrestations arbitraires ne nous feront reculer jusqu’à la victoire finale !

    http://www.actionfrancaise.net

  • Manif pour tous: fin de la saison 1

    COMMUNIQUÉ de la Ligue du Midi

    L’appel à la mobilisation lancé sur les différents sites du Réseau et relayé par des groupes amis a porté ses fruits puisque, en ce dimanche 26 mai, ce sont une centaine de patriotes militants ou sympathisants qui formaient le cercle à proximité du Jardins des Plantes autour du Réseau Identités : solidaristes, identitaires, royalistes etc...
    Venus de toutes nos provinces: du Nord, de Normandie, de Bretagne, d’Aquitaine, de Provence, des Alpes, d’Auvergne avec une délégation occitane, forte quant à elle, de plus de 30 membres, adhérents de la Ligue du Midi. Richard Roudier et les autres dirigeants du Réseau défilaient, encadrés par le drapeau de la Ligue et par un portait de Dominique Venner sur un velours noir. Celui qui s’était donné la mort il y a quelques jours dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris, avait écrit dans sa dernière lettre : “Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation”.
    Il est évident qu’une telle grandeur d’âme ne pouvait convenir aux petits Kapos du service d’ordre de cloportes de la “manif pour tous” qui intervenaient sournoisement pour tenter d’arracher le portrait tant haï.
    Quelques horions plus tard, qui ont permis à nos amis –même les vétérans- de démontrer leurs vertus pugilistiques, l’ordre des choses pouvait reprendre son cours avec une série de slogans radicaux : “Un père, une mère, c’est identitaire”, “Hollande cass’toi, ta loi on n’en veut pas”, et le désormais incontournable: “Taubira démission”.
    L’attitude des organisateurs et de leurs valets, démontre, s’il en était besoin, que le rideau doit tomber sur cette première saison de la “Manif pour tous”. Les palinodies de “la Frigide”, la connivence entre les organisateurs et la préfecture de police –les cortèges ne doivent pas faire la jonction!-, les flics déguisés en gentils organisateurs, les rafles de militants... tout cela entretient un profond malaise et fait le lit du pouvoir via Manuel Valls pour décimer, à coup de Garde à Vue et de comparutions immédiates, les organisations patriotes. La cerise sur le gâteau étant la place donnée sur le podium aux islamistes et leurs voilées.
    Nonobstant, malgré ces tentatives de découragement, les familles, les femmes, les enfants étaient présents. C’est un signe : quand les mères, malgré la crainte qu’elles pourraient avoir pour leur progéniture, décident malgré tout de manifester, c’est que la colère est profonde et la détermination forte.
    Cette formidable mobilisation ne doit pas être un point d’orgue, mais le socle, le début d’une reconquête de notre histoire, de notre mémoire et d’un nouveau départ vers l’avenir. En route pour la saison 2 !

    Ligue du Midi
    BP 1-7114
    30912 – Nîmes cedex 2
    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10
     
    La vidéo de la Ligue du Midi/Réseau Identités
  • "Les Français nous ont élus pour..." : le "parler faux" d'Harlem Désir, alors que l'insincérité des scrutins est à tous les niveaux, du "cantonal" au "présidentiel"...

    erwann binet,mariage gay,vingt-trois,bfm tv        On savait qu'il avait été condamné (comme son premier ministre d'ailleurs, bien que, pour ce dernier, ce soit beaucoup plus ancien, mais quand même...); on vient de découvrir une nouvelle facette d'Harlem/Jean-Philippe : celle de quelqu'un qui a peur, et qui n'hésite pas à dresser les Français les uns contre les autres, excluant de la vie publique ceux qui "votent Front national". 

    Nous ne sommes ni "de droite", ni "du centre", ni "de gauche", puisque nous ne sommes pas "dans" le Système, pas "du" Système, et que nous pronons la Royauté - qui, elle, peut fédérer - est qui est précisément l'alternative au Sytème. 

    Il ne nous appartient donc pas, comme le fait Harlem/Jean-Philippe, le condamné, de décider de quel parti doit faire quoi, avec qui, s'allier ou non avec qui, etc... 

    Cependant, on ne peut laisser passer sans réagir les propos haineux - et peureux - tenus par le premier secrétaire du PS, au lendemain du grand succès de la dernière manif pour tous.

           En substance, Harlem, courroucé de voir que la rue se levait contre ses "nuées", a dit deux choses : d'abord qu'il était hors de question pour "la droite" de s'allier avec l'extrême droite; ensuite, "les Français nous ont élus pour...".

           Commençons par rappeler qu'en son temps le précédent Comte de Paris (Henri VI) avait créé un certain émoi (doux euphémisme !...) dans les milieux conservateurs, en déclarant qu'on ne pouvait exclure de l'effort national 25% des Français sous prétexte qu'ils votaient communiste. Les injures et quolibets fusèrent de maints endroits, alors que le Comte de Paris avait, évidemment, pleinement raison...

            Le même raisonnement vaut aujourd'hui - inversé, en quelque sorte - pour le Front national : on ne voit pas pourquoi il faudrait exclure de l'effort national entre 20 et 40% des Français, sous prétexte qu'ils votent Marine Le Pen. 

            Mais, en fait, c'est là qu'on comprend le mélange de courroux et de peur du condamné Harlem/Jean-Philippe : car il sait très bien ce qui se passerait si droite et extrême-droite s'alliaient : la gauche, qui gagne toutes les élections, à tous les échelons, les perdrait toutes, tout simplement, et à tous les échelons, de la commune et du canton à la Présidence...

           Parlons-en, en effet, de cette "majorité à François Hollande" que revendique le condamné/condamnateur...

           Alexis Brézet (dans Le Figaro magazine du 22 juin) l'avait déjà noté : "52% des sièges, c'est beaucoup; mais quand se lève la tempête, 16,5 des inscrits (29% des suffrages exprimés pour le PS au premier tour) c'est fort peu..."

             Encore Alexis Brézet ne parlait-t-il pas des 9 à 10% de non-inscrits sur les listes électorales, c'est-à-dire, tout de même entre 4 millions et 4 millions et demi de Français...

            On peut tortiller et torturer les chiffres tant et comme on voudra : hier, comme le disait la marquise de Sévigné, c'était le papier qui souffrait tout, aujourd'hui, évolution technologique oblige, c'est le micro ! Il n'empêche, la réalité est bel et bien là : ceux qu'Harlem nous présente comme "majoritaires" ("les Français nous ont élus..."), ne le sont tout simplement pas, majoritaires...

            Certes, ils ont gagné toutes les élections, d'une façon parfaitement légale, mais ces victoires souffrent d'un défaut de représentativité : si l'on ajoute les Français non inscrits, les abstentionnistes, les votes blancs et nuls, on est bien loin d'arriver, avec les résultats du PS, à une majorité vraie de l'opinion...

            Encore et surtout faut-il ajouter, à ce défaut de représentativité, celui de l'insincérité des scrutins : les choses ne se passent pas, en France, comme dans tous les autres pays dits "démocratiques" du monde; une police  de la pensée autoproclamée, toute puissante sur les ondes, y fait règner un terrorisme intellectuel et un "politiquement correct" qui aboutit, dans les faits, à changer les résultats : si, comme aux États-Unis, en Allemagne ou ailleurs, toutes les composantes "des droites" s'opposaient à toutes les composantes "des gauches", il est clair que, comme nous l'avons dit, non seulement les socialistes ne gagneraient pas toutes les élections, mais qu'ils les perdraient, sinon toutes, du moins presque toutes.

            On rétorquera peut-être que les Français n'ont que ce qu'ils méritent, puisqu'ils laissent faire une telle incongruité, ce qui est juste.

            On rétorquera peut-être aussi - et ce sera juste, également - que les jeux internes du Pays légal ne nous concernent pas, puisque, c'est bien connu, et nous l'avons dit en commençant, nous ne plaçons pas nos espoirs dans des changements de majorités, mais dans un changement de Système, comme nous le rappelions récemment avec l'excellent texte de Léon Daudet, racontant ses quatre ans et demi de député : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2012/07/17... .

             Et que, toujours pour reprendre Léon Daudet, nous ne croyons pas à "l'amélioration électorale de la peste républicaine".....

            Il n'en demeure pas moins que nous ne sommes pas des extra terrestres; nous ne vivons pas sur Sirius, et nous ne nous désintéressons pas des réalités, au milieu desquelles, bien loin de les ignorer, nous voulons inscrire notre action aujourd'hui; ici et maintenant.

            Et la première des choses que nous pouvons faire - lorsqu'on entend un chef de parti, condamné, dire n'importe quoi - est de mettre en évidence les deux tares dont souffre l'actuelle représentation nationale : son défaut de représentativité et son insincérité.

    ps : et, puisqu'on parle d'Harlem Désir... Question pour un champion.pps

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Violence LGBT à Lille contre les veilleurs

    Communiqué des veilleurs de Lille :

    "Le mouvement « des veilleurs » est né d’une initiative de jeunes manifestants parisiens de la Manif pour tous. Son déploiement est exponentiel dans toutes les villes de France (plus d’une centaine depuis mars dernier). Il reçoit le soutien du collectif La Manif Pour Tous. Hier, le mouvement des veilleurs lillois avait décidé de se retrouver pour une 13ème veillée pacifique et dans le calme pour défendre le droit des enfants à avoir un père et une mère. Alors qu’ils débutaient leur veillée, assis, une bougie à la main, un groupe d’une cinquantaine d’individus sont venus les agresser."

    Témoignage :

    "« Je m’appelle Benoit, j’ai 30 ans et suis père de deux enfants. (…) Mardi soir pour la 13ème nuit des veilleurs, l’organisateur des veilleurs m’a demandé si je voulais bien animer, ce que j’ai bien sûr accepté (…) Après l’arrivée des quelques retardataires, nous décidons de démarrer la veillée, nous sommes une vingtaine. A ce moment, les contestataires se ruent sur nous en hurlant, certains partant dans une danse en chantant du Michel Sardou. Un contestataire arrive en courant, s’empare des drapeaux au sol, renverse les bougies et s’enfuit. Nous chantons l’Espérance en rallumant les bougies. Plusieurs pétards éclatent, très proches de nous (1 mètre) mais heureusement sans toucher personne. Nous avons peur. La police est prévenue. Dès que nous commençons à parler, les contestataires reprennent leurs chants, leurs slogans, leurs insultes, afin de couvrir notre voix. Dès que nous faisons silence, ils tournent autour de nous, menaçants, l’un d’eux vient me susurrer à l’oreille que « j’avais une bonne gueule de catho », un autre commence à éteindre nos bougies, puis décide de nous les prendre « parce que je n’en ai plus chez moi ». (…) Admirablement, les veilleurs font face, en silence, ne répliquent pas. Pour certains, c’est très difficile et je le vois sur leur visage. Les insultes continuent, les slogans fusent, un groupe de contestataires tient une banderole que je n’arrive pas à lire et tourne autour de nous, en chantant et en dansant. Le drapeau des veilleurs nous est relancé, déchiré et sali. (…) Vers 21h45, la police arrive, d’abord 4 ou 5 policiers, puis un second fourgon rejoint le premier(…). 30 minutes durant, nous subissons moqueries, hurlements, bruits de casseroles et de tambours, insultes, sans réagir. Le tintamarre continue. Le groupe de musique joue pendant des périodes de plusieurs minutes, de la musique uniquement de percussions. Dès que la musique s’arrête, nous reprenons le chant de l’Espérance. Et leur réaction est immédiate : moqueries, cris, insultes, pour couvrir notre chant (…)

    Nous négocions avec la police pour rester jusque 22h15. A l’heure dite, je conclus en remerciant tout le monde. Nous choisissons de partir tous ensemble, escortés par la police. De cette soirée, je retiens plusieurs choses : D’abord, nous avons eu l’occasion, pour la première fois à Lille, de prouver que notre calme, notre paix et notre détermination sont à toute épreuve, même parmi un environnement particulièrement hostile. Par ailleurs, malgré leurs cris de victoire quand nous avons quitté la place, il me semble que nous avons remporté la bataille. A leur provocation, leurs insultes, leur agressivité, ils n’ont eu pour retour que le calme et le silence, seules armes des veilleurs »

    Autre témoignage :

    "Une horde d'individus cagoulés nous ont attaqué (...). Ils ont déchiré nos banderoles et le bruit des pétards ont résonné dans toute la ville. Ils nous ont jetés des préservatifs, et nous ont arrosés de lubrifiant Durex".

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un totalitarisme inquiet

    La démocratie française de 2013 est née d'une révolution qui a inscrit dans le marbre deux principes : libérer l'homme quoi qu'il en coûte, se méfier des Français. Aujourd'hui, le système français est une démocratie spéciale, où le peuple doit sans cesse faire ses preuves vis-à-vis d'un pouvoir soupçonneux.
    Le système français repose sur un unique principe : faire advenir l'homme nouveau. C'est le fondement de la révolution, et c'est l'acte fondateur de l’État français totalitaire, car cet avènement n'a rien d'un processus naturel mais au contraire est une violence immédiate, concertée, organisée contre les citoyens, forcément suspects d'être attachés à l'ordre ancien et à leur ancienne nature.
    Deux-cents ans plus tard, et plusieurs guerres civiles passées (sanglantes ou non), le pouvoir n'a pas désarmé : l'homme nouveau est toujours à accoucher et, comme les Français ont la nuque raide, le système français consiste à les tenir à bout de gaffe, à s'en défier, à les opprimer plus ou moins subtilement.
    D'abord en retirant au peuple toute capacité d'intervention directe : nous sommes l'un des pays « démocrates » où la démocratie directe est le moins utilisée et même où le pouvoir a développé des arguments contre elle, présentée comme facteur d'instabilité et dangereuse pour la démocratie - la démocratie directe étant considérée comme le fourrier de tous les populismes et donc de tous les fascismes. Les récents avatars de la saisine du CESE par La Manif Pour Tous sont révélateurs. De même, un comparatif européen sur les usages en matière de scrutin proportionnel est édifiant : il existe partout sauf en France, et la promesse de l'y établir, faite par les partis d'opposition, disparaît à chaque prise de pourvoir.
    Une machine à accoucher la nouvelle humanité
    Le suffrage censitaire (qui éloignait les pauvres, dont on préférait mater durement les révoltes plutôt que d'entendre leurs revendications) n’a pas disparu, mais il a muté : l'honnêteté d'un simple citoyen est plus contraignante que celle d'une grosse société anonyme : Karl Lagerfeld renégocie ses impôts, là où le simple contribuable paye des amendes ; une grande entreprise peut facilement renégocier sa dette bancaire, là où un simple particulier se fait assassiner de frais divers, saisir, etc.
    Car le peuple ne sait pas ce qui est bon, seul l'État le sait ; un État qui n'est pas censé gouverner pour le bien commun, mais qui n'est qu'une machine à accoucher la nouvelle humanité. Dans ces conditions, la démocratie non contrôlée n'est qu'un handicap, et la République prend un sens bien précis, strictement révolutionnaire : être républicain, c'est participer pleinement à cette rénovation forcée des Français. L'apparente aberration de concepts comme le « pacte républicain », le « mariage républicain », le « front républicain », etc., est en fait parfaitement cohérente : ce qui est visé, c'est la non-appartenance au système. Si le Front national n'entend pas dissoudre toutes les communautés, à commencer par la Nation, il n'est pas républicain dans l'âme... Être républicain, c'est vouloir être « plus français » : le vrai républicain est celui qui adhère totalement au système.
    Citoyenneté à géométrie variable
    Dans sa méfiance du peuple et sa volonté de le surveiller, le système français développe des corps intermédiaires « représentatifs » qui aboutissent en fait à conférer à toute la vie politique un exceptionnel caractère de rareté élective : une fois que ses représentants sont élus, le peuple n'a plus aucun contrôle sur leur action, et toute action menée par un représentant a plus de valeur que celle d'un simple citoyen, comme en témoignent les règles de représentation syndicale dans les entreprises. En fait, le système français se vit comme un ensemble de cercles concentriques, où le vrai peuple n'est constitué que de l’État et ses représentants directs.
    À chaque cercle correspond un certain type de citoyenneté plus ou moins libérale : dans le cercle intérieur des parfaits, qui ont presque achevé leur mutation en humanité nouvelle - députés et hauts-fonctionnaires -, les gens ne sont pas assujettis à l'impôt sur le revenu, par exemple (exonération des députés) ; dans le cercle plus large des fidèles serviteurs de l’État, les règles fiscales sont assouplies : retraite calculée sur les six derniers mois de la carrière, ou possibilité de capitaliser à taux préférentiel dans un instrument comme la Prefon, interdit aux salariés du privé, moins intégrés à l’État et donc suspects. Etc.
    L’État se reproduit ainsi en sélectionnant ses représentants et en leur attribuant immédiatement une prime en échange de la garantie qu'ils travailleront eux-mêmes à reproduire l’État, plus qu'ils n'essaieront de représenter ou de servir le peuple - forcément suspect.
    Le système français ne protège pas le faible ou le petit
    Cette prime n'est pas forcément financière : il est intéressant de voir que des droits simples sont diversement appliqués et appréciés selon le degré d'intégration du corps intermédiaire dans l’État. La liberté d'expression syndicale, par exemple, est plus forte que celle d'un simple citoyen, et permet donc un éventail d'action plus large : insultes, vols, destructions, violences physiques sont considérés comme normaux, pourvu qu'un syndicaliste en soit l'auteur. Sans revenir sur la loi d'amnistie récemment proposée par le Sénat et défendue par le garde des Sceaux, les tribunaux en jugent ainsi régulièrement, si tant est qu'ils soient saisis par les entrepreneurs, citoyens au rabais ayant intégré la contrainte, et abdiqué.
    Le système français ne protège pas le faible ou le petit, il maintient en état de faiblesse et de petitesse celui qui n'est, à jamais, qu'un catéchumène de la religion d’État républicaine. La fiscalité est ainsi naturellement et nécessairement confiscatoire, car laisser se constituer un patrimoine, c'est donner les moyens de l'indépendance.
    Hubert Champrun monde & vie 21 mai 2013

  • Intoxication dès l'école primaire

    Communiqué du PCD :

     

    Sans-titre"Le Parti Chrétien-Démocrate s’élève contre la tentative des lobbys homosexuels et du gouvernement de s’attaquer à nos enfants pour faire passer leurs idéologies. 

     

    Avez-vous lu le dernier fascicule que le FSU met à la disposition de ses enseignants pour éduquer vos enfants à la tolérance ? Si non, vous le trouverez à ce lien. Nous ne pouvons nous laisser faire ! Non contents de manipuler la loi, ils veulent désormais faire de nos enfants les « petits-soldats » du gender sous couvert de lutte contre l’homophobie. Cette pratique est digne des idéologies les plus sombres de notre histoire !"

     

    Une fois de plus nous vous appelons à ne pas vous laissez faire ! Ensemble, résistons !"

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mariage gay : ZEMMOUR recadre trois journalistes

  • Les Playmobils rejoignent les Veilleurs pour une résistance pacifique..

  • France : « Il faut baisser le SMIC de 300 euros ! »

    La semaine dernière, The Economist a consacré un papier au salaire minimum, se demandant s’il en fallait un et si oui, à quel niveau il fallait le mettre. Une plongée glaçante dans la pensée néolibérale.

    Les penseurs néolibéraux ont au moins un mérite. Ils osent tout. L’économie n’est qu’une science abstraite faite de chiffres, totalement désincarnée et déshumanisée. C’est bien ce qui ressort de ce papier de la bible des élites mondialisées sur le salaire minimal. The Economist cite Milton Friedman, pour qui il est « une forme de discrimination contre les travailleurs sans qualification ». Qualifier de « discrimination » le fait d’empêcher de payer un salaire de misère en dit déjà long…

    Mais l’hebdomadaire souligne que d’autres économistes affirment que quand les employeurs ont un fort pouvoir, ils peuvent fixer les salaires à un niveau trop faible, ce qui a poussé les gouvernements à instaurer un salaire minimal dans un nombre grandissant de pays.

    La Nouvelle-Zélande a été la première en 1894, suivie par les États-Unis de Roosevelt en 1938, la Grande-Bretagne patientant jusqu’en 1999. Le SMIC étasunien, très bas, a été relevé de 40% depuis 2007.

    Les économistes ont mené des études divergentes sur le niveau du salaire minimum aux États-Unis, du fait des différences entre États. Deux économistes ont démontré que les différences de niveau du salaire minimum n’ont pas d’impact sur le niveau de l’emploi dans la restauration entre 1990 et 2006 mais deux autres ont démontré l’inverse. En Grande-Bretagne, les études sont plutôt positives et soulignent un effet d’entraînement pour les salaires supérieurs au SMIC.

    L’oubli de l’homme

    Ce qu’il y a de terrifiant dans ce papier, c’est son aspect clinique, froid et finalement inhumain. Aucune question n’est posée sur le niveau du seuil de pauvreté, ou même de l’évolution du salaire médian (qui baisse), base contre laquelle il faudrait fixer le SMIC. Réfléchir à l’impact que tout cela a sur les travailleurs pauvres ne semble pas effleurer une seconde l’auteur du papier. La conclusion est glaçante : « Quels que soient leurs défauts, les salaires minimums vont persister ».

    Il est difficile de ne pas y voir un regret de la part de The Economist, comme s’il indiquait qu’il n’était malheureusement pas possible politiquement de les supprimer… Mais le pire est à venir au sujet du niveau souhaitable du SMIC. L’hebdomadaire néolibéral indique que pour l’OCDE et le FMI, « un salaire minimum modéré fait probablement plus de bien que de mal », avant de préciser que la définition d’un salaire minimum modéré signifie entre 30 et 40% du salaire médian.

    The Economist reconnaît que le cas britannique (à 46% du salaire médian) démontre que l’on peut aller un peu plus haut. Les États-Unis et le Japon restent sous le cap des 40% alors que la France se distingue avec le niveau le plus élevé de la sélection avec un SMIC à 60% du salaire médian.

    Bizarrement, pas d’information sur les pays scandinaves. En clair, pour The Economist, en France notre SMIC est trop élevé de 25 à 30% ! Cela veut dire qu’avec un SMIC à 1118 euros nets par mois, ils recommandent une baisse d’environ 300 euros. Voilà le fond de la pensée néolibérale…

    Voilà sans doute pourquoi Pierre Moscovici valorise la miniscule hausse du SMIC de juin, pourtant trois fois moins importante que celle de Jacques Chirac en 1995. On aimerait que les donneurs de leçon néolibéraux essaient de vivre ne serait-ce que quelques semaines avec le SMIC qu’ils recommandent…

    Marianne  http://fortune.fdesouche.com