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anti-national - Page 1036

  • Plutôt que d'exercer une pression morale, que Valls fasse son boulot

    Hervé Mariton sur Atlantico :

    "Je suis consterné par les pressions exercées par Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et d’autres encore, pour empêcher les citoyens de manifester. Dans l’affaire du PSG, le gouvernement a été incapable d’assurer l’ordre public et nous avons déjà eu de nombreuses manifestations contre le mariage pour tous avec zéro vitrine cassée, zéro voiture volées. Je trouve cela ahurissant que l’on impute un crime à des manifestants qui jusqu’à présent ont toujours respecté l’ordre public.

    Les déclarations de Manuel Valls relèvent, soit de la banalité - parce que lorsque l’on fait quelque chose, on réfléchit avant - soit de la pression morale. Et cela est honteux.

    Dans une manifestation, il y a toujours une part de risque, mais il s’agit là de la gestion de l’ordre public et cela relève du travail du ministre de l’Intérieur. Alors plutôt que de prétendre une interdiction morale d’une manifestation, qu’il fasse son boulot.

    Avec un dispositif de 4500 policiers et gendarmes, soit un millier de plus que lors de la manifestation du 24 mars, l’Etat n'a-t-il pas pris les mesures nécessaires ?

    Je ne suis pas ministre de l’Intérieur, c’est en effet la mission de le l’Etat que de garantir l'ordre public. Et je pense que les mesures nécessaires ont été prises. Ces déclarations sont une manière de faire peur aux gens. Cela est profondément méprisant, à la fois de la démocratie, et des gens qui ont, et qui vont, manifester en prouvant leur respect de l’ordre public. C’est consternant ! Le gouvernement essaye de déconsidérer un mouvement social puissant et généreux. Faute de pourvoir plaider sur le terrain du débat, ils plaident sur le terrain de la peur. C’est une atteinte grave à la liberté de manifester. 

    Jean-Marc Ayrault a, de son côté, estimé que les responsables de l'UMP, qui comme vous, appelent à manifester aujourd’hui contre la loi Taubira prenaient "une lourde responsabilité en provoquant la crispation et la radicalisation" de certains manifestants. Ne serait-il en effet pas plus sage de s’abstenir ?

    Plus sage de quoi ? De se taire ? De se résigner ? On ne va pas se taire, parce que la loi Taubira est mauvaise. Comme légalement le gouvernement ne peut pas interdire la manifestation, il table sur une interdiction morale. Par ailleurs de quelle radicalisation parle-t-on ? En effet, des déclarations, que je n'approuve pas, ont été faites. Néanmoins, je ne crois pas qu’il y ait eu des gestes portant atteinte à autrui et de natures à témoigner d’une quelconque radicalisation. Ces déclarations sont de l’ordre de la police morale, d’une interdiction morale de manifester.

    Manuel Valls a également remis en question le sens d’une telle manifestation alors que la loi a été votée par le parlement et ratifiée par le Conseil constitutionnel….

    Je renvoie cette question à la gauche. A l’époque du CPE, elle n’avait pas ce genre d’états d’âme. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a considéré que la loi Taubira n’était pas d’ordre constitutionnel, donc qu’elle n’était pas gravée dans le marbre. Dans une démocratie, ce qu’une loi fait, une autre peut le défaire. Le débat démocratique, c’est effectivement de discuter une loi, de la respecter lorsqu’elle est votée, et si on considère qu’elle est mauvaise, et bien de la changer."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 26 mai : une étape nouvelle pour le Printemps français…

    Nous avons perdu une bataille… Du reste, il ne pouvait en être autrement. Les obstacles juridiques et administratifs devaient sauter un à un sous la volonté farouche d’un pouvoir décidé à mettre en application une idéologie prométhéenne, comme jadis Lyssenko sous Staline voulait mettre au pas les chromosomes réactionnaires.

    Le mariage homosexuel est un nouveau pas vers une vision du monde qui considère que rien, pas même la nature, n’est au-dessus de l’État républicain. De quoi nous inquiéter sur les projets en préparation concernant notamment les manipulations génétiques. Un verrou essentiel ayant sauté sur un principe fondamental de la nature humaine, la voie est libre. Nous aurons droit notamment à la gestation pour autrui et, dans notre société mercantile, tout le « kit » qui va avec. [...]

    Olivier Perceval - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les provocs à prévoir pour dimanche

    Une « source bien informée », selon l'expression consacrée, annonce que les pouvoirs publics se concertent avec les médias pour bien mettre en exergue les débordements qui auront lieu demain à la Manif pour tous – foi d'animanual – afin de mieux justifier la répression qui s'annoncent pour demain.
     
    Gabrielle Cluzel, dans une talentueuse mise en boîte de Frigide – c'est ici – est donc fondée à prévoir les provocs :
    « Les dernières fois, au milieu de cette foule poupine et joyeuse en pantalon pastel, on voyait les flics en civil — tout de noir vêtus et qui faisaient la gueule — comme le nez au milieu de la figure. Si l’on veut qu’ils se fondent dans la masse, qu’on leur apprenne donc à sourire et qu’on leur offre un polo rose. C’est fou ça, il faut tout lui dire, à Valls. »
    Il se trouve qu'on m'a fourni quelques photos prises le 24 mars à Montparnasse. Ça vous donnera une idée.
     
     
     
     
    Il semble que le garçon à terre ait cherché à photographier une intervention policière.
    Rien que de très normal dans la France de François Hollande.

  • Les idéologues du genre ont décidé d’en faire le fer de lance de la mondialisation

    De Mgr Nestor Ngoy Katahwa, évêque de Kolwezi en Rép. Dém. du Congo :

    "L’occasion m’a offert de prendre connaissance de votre récent message à vos diocésains à propos de la "Manif pour tous" du 26 mai. Et je me permets de vous joindre, au nom des diocésains, de toutes les personnes de bonne volonté de Kolwezi et en mon nom propre, pour vous exprimer notre solidarité dans votre prise de position. En effet, ce qui est en train de se jouer dans l’Héxagone n’est pas uniquement le sort de la France mais celui de toute l’Humanité, tant il est vrai que les promoteurs de l’idéologie du GENRE ont décidé d’en faire le fer de lance de la fameuse "mondialisation". Certes, il faut un courage exceptionnel, au sein d’une société polluée d’inversions de valeurs, pour dénoncer de manière aussi limpide que péremptoire des lois injustes promues par des "décideurs qui ... n’ont plus beaucoup l’expérience de ce qu’est le mariage ou la famille". Aussi je salue votre encouragement aux "Veilleurs" et votre propos de "rejoindre" ceux qui vont marcher à la "Manif pour tous" du dimanche prochain. Pour ma part, je me solidarise à l’offrande de ce vendredi comme une journée de jeûne et de prière à l’intention exprimée. Je vous assure de l’union dans la prière."

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manuel Gaz tente de dissuader les manifestants de venir

    Alors qu'il sait pertinemment qu'il n'a pas affaire aux supporters du PSG et que les précédentes manifestations contre la loi Taubira se sont bien déroulées, le ministre de l'Intérieur tente de dramatiser la situation :

    "La vérité m'oblige à dire mon inquiétude" face aux "menaces de débordements de groupes extrémistes je déconseille effectivement aux familles avec des enfants de se rendre à cette manifestation".

    Le gouvernement craint en fait un trop grand succès. C'est pourquoi Jean-Marc Ayrault a demandé à Jean-François Copé de ne pas manifester. La diabolisation bat son plein alors qu'il n'y a pas de raison que la manifestation se passe moins bien que les dernières fois.

    L'Elysée a tenu une réunion de crise sur ce thème. On menace d'interdire le Printemps Français alors que c'est un état d'esprit, à la fois pacifique et transgressif. Sur Nouvelles de France, Béatrice Bourges déclare :

    "Je manifeste au départ de la porte de Saint-Cloud puis rejoindrai les veilleurs avec qui je passerai la soirée. Notre mot d’ordre : la résistance non-violente transgressive. J’espère que Manuel Valls ne demandera pas à certaines de ses forces de l’ordre de semer le trouble et de provoquer les manifestants. S’il y a des incidents,  il en sera tenu responsable car il est chargé de la sécurité des manifestants."

    Par ailleurs, il est fort probable que Frigide Barjot manifeste demain. Elle aurait prévu de manifester dans le cortège au départ d'Austerlitz. Selon Béatrice Bourges :

    "Je tiens par contre à avertir les manifestants : Frigide Barjot dispose d’un service d’ordre personnel qu’elle appelle la Barjot Team, composé de 180 miliciens bottés et casqués, avec des matraques, pas formés donc dangereux. Et je m’interroge : Arrivera-t-on à les distinguer, demain, des forces de l’ordre ?"

    Michel Janva

  • Le printemps Français devant le Grand Orient de France


    Le Printemps Francais devant le Grand Orient par actuclip

  • Les socialistes trahissent la langue française, comme le reste... avec le soutien de nombreux UMP, comme d’habitude

    "Quel est donc ce peuple qui a honte de sa propre langue ?"

    Attablée dans une salle proche de l’hémicycle de l’Assemblée nationale, Geneviève Fioraso soupire de soulagement : "On va enfin pouvoir parler d’autre chose..." Jeudi 23 mai, en fin de matinée, le désormais fameux article 2 du projet de loi porté par la ministre de l’enseignement supérieur a été adopté par les députés.

    C’est cet article, plus que les 67 autres du texte, qui a focalisé les débats depuis deux mois. Il prévoit en effet de faciliter l’usage des langues étrangères, donc de l’anglais, dans l’enseignement supérieur français.

    Geneviève Fioraso, ministre chargée de favoriser l’impérialisme culturel américain

    Comme on pouvait s’y attendre compte-tenu de la vivacité de la polémique qui continue de s’enflammer par journaux interposés, le débat entre les députés a été, jeudi, particulièrement tendu. Trois heures de discussions émaillées d’incidents de séance, de vociférations, mais aussi de références aux grands auteurs.

    Pour Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la francophonie : La loi Fioraso ne met pas "la francophonie en danger" !

    "VOUS NE MESUREZ PAS LA PORTÉE DE VOTRE RÉFORME"

    "La langue de l’Europe, c’est la tradition, pas l’anglais", a dit le député UMP du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, en citant Umberto Eco. Déplorant "le mauvais signal" envoyé à l’étranger par la mesure, le professeur de droit a rappelé, dans un hémicycle presque vide (à peine un député sur dix s’était déplacé pour discuter de l’université), les "dangers" que représente à ses yeux le projet de Mme Fioraso. "Vous ne mesurez pas la portée de votre réforme, a-t-il lancé à la ministre. Il faut suspendre cet article 2 et engager un grand débat sur les raisons pour lesquelles les universités françaises baissent en attractivité. Mais ce n’est pas en basculant l’université dans l’anglais qu’on la rendra attractive. C’est en défendant le multiculturalisme et le plurilinguisme !" [...]

    La suite sur Le Monde

    http://www.actionfrancaise.net

  • Un gouvernement bien pressé : les (mauvaises) réformes au pas de charge...

    Il y a quelques semaines et même encore aujourd’hui, les opposants au mariage gay se plaignaient de la brusquerie du gouvernement dans ce débat, et cela sous les lazzis d’une Gauche qui, au contraire, trouvait que les choses avaient trop traîné, et qui prônait la rapidité « pour passer aux choses sérieuses », comme si ce qui touchait à la nature même de la société et, au-delà, de la civilisation n’était pas important : en soi, un bel aveu, pourrait-on dire, de la légèreté d’une Gauche qui a oubliée depuis longtemps le sens des mots et des valeurs, et qui rechigne à lire Sophocle et Orwell !

    Mais, voilà : ceux qui hier vantaient la méthode gouvernementale par idéologie plus que par discernement et qui, pourtant, ne se reconnaissent pas forcément dans la politique de M. Hollande, se retrouvent à leur tour piégés par les mêmes procédés utilisés pour faire passer la réforme sociétale de Mme Taubira, et découvrent, tout à coup, qu’ils pourraient bien être les prochaines victimes d’un gouvernement qui se comporte en oligarchie sur les (mauvais) conseils de la Commission européenne et de la principale puissance du continent, l’Allemagne !

    Avec Frau Merkel, ça ne rigole plus...

    Ainsi, dans l’édition de « Marianne » du 18-24 mai 2013, Laurent Mauduit écrit-il ce qu’il aurait pu écrire aussi auparavant sur la question du mariage gay, et qu’il est tristement drôle de lire aujourd’hui sous sa plume encolérée : « Est-ce de la désinvolture ? Ou bien de la maladresse ? Voire du cynisme ? En tout cas, le fait est là, stupéfiant : le gouvernement a lancé la prochaine réforme du système des retraites de la plus mauvaise des façons. Comme s’il se moquait éperdument des réactions d’indignation que cela pourrait susciter dans l’opinion et notamment dans les milieux les plus modestes.

    Ce qu’il y a de plus stupéfiant, c’est d’abord la forme retenue par l’Elysée et Matignon pour promouvoir cette réforme. Nulle véritable concertation ! Nul débat approfondi pour tenter de trouver des pistes nouvelles ou originales –il en existe !- qui n’aggravent pas encore davantage la politique d’austérité. C’est à la hussarde que les dirigeants socialistes ont visiblement choisi d’agir. Après le défilé au pas de course, le 13 mai, de tous les dirigeants syndicaux et patronaux dans le bureau du Premier ministre, puis un nouvel et bref échange, les 20 et 21 juin, à l’occasion de la prochaine conférence sociale –qui aura de nombreux autres dossiers à son ordre du jour-, la consultation, si on peut appeler cela ainsi, sera bouclée. Et, en deux temps, trois mouvements, un projet de loi sera couché sur le papier pour être entériné à l’automne par le Parlement. » Changez le thème évoqué, et cela rappelle effectivement ce que le pays a connu avec la loi Taubira, cette même insouciance du gouvernement, qui confine au mépris, à l’égard des représentants des familles, des associations et des communautés religieuses (en particulier de l’Eglise catholique, traitée de façon indigne sous prétexte que la République était « laïque », en fait, plus sûrement, « laïciste », ce qui n’a pas le même sens…), des opposants qualifiés facilement et trop rapidement de « réactionnaires » et, nouvel élément de langage de cette « novlangue » républicaine contemporaine, d’ « homophobes ».

    Mais pourquoi ce gouvernement de la République changerait-il de méthode, puisqu’il se pare d’une légitimité électorale acquise pour un double mandat, présidentiel et législatif, de cinq ans ? Encore quatre ans, donc, sur cette lancée, pourrait-on dire… Sous la Cinquième République, les règles sont claires et la Gauche, qui a tant critiqué le fondateur de cette République et sa création institutionnelle, s’en sert à son tour, sinon avec l’esprit gaullien, du moins avec la légalité démocratique attachée aux institutions… M. Hollande, nouveau Créon, ne cherche pas à incarner l’esprit de la Cinquième mais à se servir de ses instruments : les moyens sont au service d’une fin qui n’est pas exactement celle du général de Gaulle, si hostile à l’esprit de parti et à ses politiciens de carrière.

    Après les élections : les horions...

    Laurent Mauduit n’a pas tort, quoiqu’il en soit, de dénoncer une méthode gouvernementale qui, si elle n’est pas anti-démocratique dans sa pratique, n’est pas forcément très démocratique dans son esprit… Car tous les efforts du gouvernement semblent être d’éviter les débats contradictoires et les pressions populaires, de quelque bord qu’elles viennent et pour quelques (bonnes ou mauvaises, d’ailleurs) raisons qu’elles soient. Dans le même temps, l’équipe de M. Ayrault suit une ligne politique et économique visiblement décidée ailleurs (à Bruxelles ou/et à Berlin) ou motivée par quelques féodalités dont elle est l’obligée (féodalités communautaristes pour la question du mariage, financières pour celle des retraites) : cela n’est guère rassurant, en fait…

    http://nouvelle-chouannerie.com

  • Le 26 mai, les cœurs rebelles seront dans la rue

    RENNES (NOVOpress Breizh) – En train, en car ou en voiture, les Bretons, comme tous les Français seront très nombreux à se rendre à Paris dimanche pour manifester contre les réformes sociétales voulues par François Hollande. Une mobilisation sans précédent qui  inquiète  – à juste titre – le gouvernement.

    Les villes et les campagnes bretonnes s’activent pour organiser le déplacement à la grande manifestation qui aura lieu dimanche à Paris. De Brest à Nantes les opposants à la loi sur le mariage homosexuel, plus déterminés que jamais, ne lâchent rien.

    Cette intense mobilisation ne plait guère à Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur s’est illustré depuis quelques mois par une  violente répression à l’égard des opposants à la loi Taubira  qui contraste avec son laxisme affiché dans l’affaire de l’émeute ethnique du Trocadéro. Aujourd’hui l’hôte de la place Beauvau  ne cache pas son « inquiétude », n’hésitant pas à déclarer qu’il envisage la dissolution du «Printemps français».

    «La France est actuellement soumise à des forces qui veulent l’asservir entièrement. La bataille ne fait que commencer. Elle se prolongera jusqu’à la victoire», affirme ce mouvement qui entend user, comme la Constitution le prévoit, du droit de manifester son opposition à des lois qu’il juge inacceptables.

    L’ombre de Dominique Venner, cet historien qui a choisi de mettre fin à ses jours le 21 mai dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, planera sans nul doute dimanche sur la foule des manifestants. « Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation, écrivait-il dans sa dernière lettre. Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations. »

    Le geste de Dominique Venner, « cet homme qui a choisi de mourir debout » (Alain de Benoist) n’aura pas manqué de susciter de très nombreuses réactions, dont certaines d’incompréhension. Un historien alsacien, fin connaisseur de l’histoire romaine, nous éclaire sur sa motivation : « Dominique Venner s’est donné la mort en “vieux romain” plus qu’en Socrate afin d’éveiller son peuple de la “dormition” dans laquelle il se trouve plongé. Cela évoque la devotio, ancien rituel de la Rome antique où le général en chef, le plus souvent un consul, après avoir prononcé une formule dédicatoire, se jetait sur l’armée ennemie pour y périr, donnant ainsi à ses troupes défaillantes le courage et l’énergie nécessaires pour remporter la victoire. C’est ainsi que Dominique Venner envisageait son sacrifice. Pas autrement. »

    Le sacrifice de cet homme au cœur rebelle – selon le titre d’un de ses plus beaux livres –  ne manquera pas d’inspirer la génération 2013, celle qui s’est levée – telle Antigone face à Créon – pour exprimer son refus de l’innommable. Le Printemps français a de beaux jours devant lui.

    http://fr.novopress.info/

  • Interdiction du Printemps Français : Le processus vers l’instauration d’un Etat policier s’accélère.

    En annonçant ce vendredi matin 24 mai 2013 sur France Info sa volonté d’interdire Le Printemps Français, nébuleuse militante regroupant les défenseurs les plus déterminés de la famille, le ministre de l’intérieur vient de franchir un nouveau pas dans l’instauration d’un Etat policier et dans la violation des libertés publiques.

    Il convient évidemment de ne voir aucun lien entre cette déclaration et la manifestation pacifique que Le Printemps Français organise, ce soir, à Paris, devant le Grand Orient de France, les sectes maçonniques n’ayant, comme chacun sait, aucune influence sur le gouvernement actuel.

    Alors que l’Etat français de François Hollande est déjà placé sous la surveillance du Conseil de l’Europe, au même titre que la Biélorussie d’Alexandre Loukachenko, pour les innombrables atteintes aux droits de l’homme et violations des libertés publiques commises par la police de Manuel Valls à l’encontre de manifestants pacifiques dont le seule crime est de s’opposer au mariage gay (agressions physiques notamment de femmes et d’enfants, innombrables interpellations et détentions arbitraires), cette déclaration du ministre de l’intérieur est une nouvelle provocation, visant, à quelques jours de la manifestation du 26 mai, et sous prétexte de réprimer de dangereux activistes d’extrême-droite, à justifier d’éventuelles et graves violations des droits de l’homme par les forces du désordre institutionnalisé à l’encontre des familles françaises qui manifesteront en grand nombre le jour de la fête des Mères : la hooliganisation des opposants au gouvernement sociétalo-socialiste est en bonne voie. L’Action française, alors seule, avait dénoncé les prémices de cette dérive totalitaire dès le lendemain de la manifestation du 18 novembre, quand la gauche institutionnelle réclamait déjà l’interdiction de différents mouvements opposés au mariage homosexuel. Aujourd’hui, le processus vers l’instauration d’un Etat policier s’accélère.

    Alors que François Hollande trahit toutes ses promesses de campagne visant la dictature de la finance internationale ou les revenus insolents des grands patrons, on comprend sa volonté de faire diversion en réprimant violemment l’opposition du pays réel à sa politique de destruction de la société.

    Les Français qui, tout au long de leur histoire, ont prouvé qu’ils formaient un peuple libre, sauront répondre comme il convient à cette nouvelle tentative d’étouffer leur juste colère.

    Le Centre Royaliste d’Action Française  http://www.actionfrancaise.net