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anti-national - Page 1040

  • Frigide Barjot persiste et signe

    Frigide Barjot a lancé aujourd'hui son nouveau mouvement l'avenir pour tous :

     

    "Devant une poignée de journalistes, l’humoriste a ainsi lancé le mouvement « l’Avenir pour tous » avec, entre autres, le soutien de Thierry Vidor, de Familles de France et Xavier Bongibault, de l’association Plus gay sans mariage – René Poujol, ancien directeur de la rédaction de Pèlerin était présent « à titre personnel »"

     

    A cette occasion, elle a déclaré à propos du simulacre de mariage de Montpellier :

     

    "Je souhaite aux deux mariés tous mes voeux d'engagement, de bonheur et de fidélité (...)

     

    "Le combat continue, mais il a changé de nature (...) Les couples homosexuels doivent être protégés par la loi dans leur spécificité, afin qu'ils aient accès à l'engagement et au secours mutualisés et qu'ils bénéficient des droits patrimoniaux et fiscaux égaux à tous les couples qui décident de s'engager à construire leur existence ensemble. Ils contribueront ainsi à stabiliser la société dans une vie commune prolifique, d'où l'éducation des enfants ne saurait être exclue, mais sans remettre en cause la filiation humaine" 

     

    Tout ça, pour ça ? Il faudra bien qu'un jour les personnes de bonne volonté, et les catholiques en particulier, s'interrogent sur la pertinence du poids excessif donné à la communication médiatique dans ce combat pour la défense de la famille au détriment de la Vérité.

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Syrie : l’UE autorise la livraison d’armes aux rebelles

     

    Syrie : l’UE autorise la livraison d’armes aux rebelles

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) - Au terme d’une journée de négociations marathon, les vingt-sept pays de l’Union européenne ont réussi in extremis à trouver un compromis quant au renouvellement des sanctions imposées à la Syrie.

     

     

    Qu’a‑t‑il été décidé ?

     

    Le Royaume‑Uni et la France militaient pour une levée de l’embargo sur les armes afin de pouvoir armer la rébellion, pourtant de plus en plus composée de djihadistes internationaux. En face, l’Allemagne, les Pays‑Bas, l’Autriche, la Tchéquie ou encore la Roumanie souhaitaient un renouvellement des sanctions pour tout le monde. Finalement, l’accord maintient toutes les sanctions économiques et financières, mais soustrait de cette réglementation européenne la possibilité de livrer des armes à la rébellion islamiste.

     

    Mais que se passe‑t‑il sur le terrain ?

     

    L’armée arabe syrienne, l’armée gouvernementale, a enregistré des succès notables ces dernières semaines en reprenant des bases militaires occupées par les rebelles, ou des postes‑frontières. Peut‑être le retour sur le devant de la scène des fameuses armes chimiques n’est‑il pas anodin. Deux journalistes du Monde ont ainsi ramassé des échantillons qu’ils auraient trouvés par terre. Ces échantillons vont être étudiés par la police afin de tenter de prouver la présence d’armes de destruction massive en Syrie.

     

    Cela peut‑il apaiser la situation ?

     

    Certes non, car en représailles la Russie a livré des missiles sol‑air S300 au gouvernement syrien afin de lui permettre de répondre aux attaques étrangères, comme par exemple celle faite par Israël contre un dépôt d’armes sans aucune somation. Moscou et les puissances occidentales proposent désormais l’organisation d’une conférence Genève 2 pour réunir autour de la table les différents protagonistes.

     

    Crédit image : DR.http://fr.novopress.info

  • Où le mépris n’a plus de limite

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    De toutes les attitudes possibles face à la contestation populaire, l’exécutif a choisi la pire : le mépris.

    Qu’il nous suffise de regarder ces derniers jours pour nous en rendre compte.

    Dimanche d’abord avec l’annonce du chiffre de la Préfecture de Police de Paris concernant la participation à la manifestation monstre contre le mariage gay, tellement minoré qu’une simple recherche de photos sur internet dément cette estimation. C’est tellement irréel, en tel décalage avec la véritable mobilisation, que l’on ne peut pas douter que le but recherché n’est pas la désinformation. Si c’était une simple manœuvre de travestissement de la réalité, le pouvoir aurait donné un chiffre moins conséquent que le nombre de manifestant, certes, mais pas aussi ridiculement bas que personne ne peut y croire.

    Non, le seul but de cette annonce est le mépris. C’est un crachat à la gueule des Français, c’est une façon de leur dire qu’ils ne représentent tellement rien au yeux des dirigeants que ce n’est pas la peine de faire semblant de paraître crédible. C’est une confirmation de ce que nous savions déjà : nous ne sommes plus que des sous-citoyens sur notre propre sol, la preuve ultime étant qu’il faut sept d’entre nous pour faire le chiffre un.

    Lundi, le Président de la République en remet une couche lors d’un déplacement à Paris, au cas où nous n’aurions pas compris. Dans un même mouvement, il fait arrêter près d’une centaine de contestataires venus lui demander des comptes, puis interdit l’usage du français hors de cadres bien définis, et dévoile enfin le fond de sa pensée. Passons sur le premier épisode, qui répond aux arrestations arbitraires de dimanche, lorsque 96 personnes ont été interpellées préventivement, leur seul tord étant d’être des militants nationaux reconnus.

    Ensuite, François de nous expliquer, sans rire, que l’on n’a pas le droit d’utiliser les termes de résistance ni de dictature, le premier ne pouvant être employé que pour parler de la lutte contre le nazisme, le second ne concernant que le régime hitlérien. Car non, jamais aucun peuple n’a résisté à quoi que ce soit ni à qui que ce soit en dehors d’une période allant de 1933 à 1945. De là à ce que cette affirmation débile, absurde, ne donne lieu à une nouvelle loi mémorielle… J’imagine déjà les nouveaux manuels d’histoire :

    “Pourquoi ne peut-on pas dire que Vercingétorix a résisté aux Romains ? Parce que Jules César n’était pas nazi.

    Comment doit-on qualifier la bataille de Poitier ? D’acte profondément xénophobe de Charles Martel, car Abd al-Rahmân n’avait pas juré fidélité au führer.”

    Puis, François Hollande, non content de seulement réinterpréter quelques mots de la langue Française, de lâcher : «Les mots ont toujours un sens. Il faut leur donner leur signification. La Résistance, c’était par rapport au nazisme, à l’Occupation. La collaboration, c’était des Français qui étaient avec l’occupant. Et le fascisme, le nazisme, la dictature, c’était une époque qui heureusement est révolue. Donc nul n’a le droit d’utiliser ces mots pour défendre des idées – si on peut appeler ça des idées – d’aujourd’hui. »

    “Si on peut appeler ça des idées…” Pourquoi, tu as un autre nom à proposer ? (oui, au passage, et devant tant de mépris, je n’arrive plus à vouvoyer ce triste personnage)

    Car là est le fond réel de la pensée de la caste dirigeante : Ils sont les seuls dépositaires des idées. Eux seuls en ont. Les autres, ceux qui pensent différemment, le Pays Réel aurait-on écrit à une époque, n’ont pas d’idée. C’est limpide et si rassurant :

    “Ouf, ils n’ont pas d’idées !

    Et ils ont quoi alors ?

    On sait pas. De toute façon on s’en fout, ce sont des salauds…”

    Merci président.

    Si lorsque nous parlons, nous n’exprimons pas des idées, si lorsque nous défilons, nous n’existons pas, alors, que nous reste-t-il ?

    Une petite idée françois ?

    Luc Pécharman  http://fr.altermedia.info

  • Photos des exactions commises sur l’ordre de Manuel Valls et communiqué de l’Action française

    Et le lendemain, Hollande célébrait la Résistance aux côtés de Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin... en ordonnant des interpellations arbitraires !

    Après la matraque, les rafles.

    Chaque année l’Action française rend hommage aux étudiants patriotes qui ont bravé l’interdit de l’occupant allemand, le 11 novembre 1940. C’est toujours avec une certaine émotion que nous imaginons ces étudiants et lycéens, mains nues devant l’envahisseur nazi. Bon nombre d’entre eux étaient d’Action française, et nous avons encore des aînés chez nous pour témoigner de ce premier acte historique de résistance à l’occupant.

    Tir de Flashball

    Dimanche soir, le 26 mai, c’était aussi et surtout des étudiants et lycéens qui faisaient face aux forces du régime. On est libre de ne pas me croire, mais j’affirme qu’il y a eu plus de blessés le 26 mai 2013 que le 11 novembre 1940.

    Valls a lâché les chiens (policiers) sur les Français, comme jadis le gouverneur teuton du « Groß Paris ».

    Arrestation d’un manifestant

    L’Action française toujours consciente des risques que faisaient courir aux manifestants les grossières provocations policières, a ciblé (avec quelque succès) dans les échauffourées des Invalides, les policiers en civil qui tantôt faisaient mine d’agresser les CRS et tantôt mettaient prestement leurs brassards en sortant les matraques télescopiques pour exfiltrer avec une rare violence des manifestants un peu isolés.

    Bilan : 17 interpellations et mises en garde à vue dans les seuls rangs de l’Action française et plusieurs blessés notamment par « flash ball » dont deux grièvement, poignets cassés et côtes fêlées, encore hospitalisés à l’heure où j’écris.

    Cela continue, hier, lundi 27 mai 2013, à Buffon des manifestants qui voulaient pacifiquement interpeller Hollande ...venu célébrer la Résistance, un comble !, se sont fait embarquer manu militari par des CRS au seul motif qu’ils portaient sur eux le polo de La Manif Pour Tous. Parmi eux, beaucoup de mères de famille.

    Les Kapos de la « Reich-publique » s’affolent, frappent, traquent, raflent.

    Le pouvoir rend fou, et, avec leur police, ses détenteurs se croient tout permis. Nos enfants dans les crèches et dans les écoles sont réellement en danger de viol idéologique, demandez à Bertinoti, Vallaud-Belkacem et Peillon, ce qu’ils en disent.

    A la violence aveugle d’un pouvoir sectaire aux abois, nous répondrons avec la force tranquille d’un peuple en marche, sûr de la victoire finale.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action Française

    Pour couvrir les frais de justices nombreux, vous pouvez dès à présent envoyer vos dons via Paypal ou par chèque au CRAF, 10, rue Croix-des-Petits-Champs, 75001 Paris.

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Des liens étroits entre les conséquences du mariage homosexuel et la recherche sur l'embryon

    Communiqué de Laissez-les-Vivre :

    " Moi, président de la République, je conduis la France vers " Le Meilleur des Mondes " !

    Première étape : sous couvert d'égalité absolue des citoyens, légaliser le mariage homosexuel et, ce, grâce à la complaisance des principaux corps de l'Etat : refus du "Conseil Economique Social et Environnemental" de prendre en compte les 700.000 signatures de la pétition d'origine citoyenne, suivi du refus par le Conseil Constitutionnel non seulement d'invalider la loi TAUBIRA et même d'émettre quelque réserve d'inconstitutionnalité que ce soit à son encontre.

    Seconde étape : faciliter la recherche sur l'embryon, véritable vivisection humaine, sous le prétexte fallacieux de combler le prétendu retard scientifique de la France en passant de l'interdiction assortie de dérogations (telle que prévue par la loi bioéthique du 7 juillet 2011, à l'autorisation encadrée et, ce, en dépit des preuves scientifiques de l'inutilité des dites recherches attestées par l'attribution le 8 octobre 2012 du Prix Nobel de Médecine au chercheur britannique John B. GURDON et à son confrère japonais Sinhya YAMANAKA en raison de leur découverte concernant la possibilité pour les cellules adultes matures d'être reprogrammées pour devenir pluripotentes. Le député socialiste Catherine LEMORTHON ne déplorait -elle pas le 3 mars 2013 devant l'Assemblée nationale : "L'embryon, ce pan de matière qui échappe à la recherche". Bien qu'une loi ait été votée en 2011 après un long débat, le gouvernement, sous pression des lobbys, veut impérativement imposer une nouvelle législation.

    Troisième étape : bouleverser les règles de la filiation et admettre cette fois sous couvert de droit à la vérité, des formes de multiparentalité qui seront officielles par les nouvelles sortes de livret de famille telles que les revendique notamment la sociologue Irène THERY, qui déclarait à Télérama le 21 décembre 2011 : "Le problème, c'est ce fameux modèle un seul père, une seule mère" et ce par le biais d'une nouvelle loi sur la famille (toujours en préparation bien que reportée) qui va redéfinir les règles de la PMA (Procréation Médicale Assistée) et vraisemblablement instituer la GPA (Gestation Pour Autrui) actuellement interdite. Jean Yves NAU, (ancien rédacteur de la rubrique médicale du "Monde") ne proposait-il pas sur "slate.fr" le 31 décembre 2012 de "fournir les couples homosexuels en embryons surnuméraires dépourvus de projet parental". La sénatrice socialiste Virginie KLEE n' annonçait-elle pas aux "états généraux de la bioéthique" le 11 décembre 2011 : " Les grossesses du futur seront assurées par la fécondation in vitro" (lu dans "L'ultime transgression" du Dr DICKES).

    On perçoit ainsi avec effroi les prémisses de la société du "Meilleur des Mondes" que ce gouvernement nous prépare. Le 4 décembre 2012, le Sénat votait une proposition de loi "visant à autoriser sous certaines conditions la recherche sur l'embryon". Puis dans la nuit du 28 au 29 mars 2013,une guérilla d'amendements appuyée par une très forte mobilisation parvient à faire ajourner la proposition. Mais cette dernière va revenir devant le Parlement pour y être à nouveau discutée, le souhait du gouvernement (M. AYRAULT est toujours chef du gouvernement à ce jour) s'en est plusieurs fois targué, étant que les dispositions puissent être opération dès septembre 2013. Pour s'opposer aux nouvelles folies de l'Etat français, il ne nous restera probablement, comme toujours que la rue ! Mais, il est sage de nous préparer à la mobilisation."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le 26 mai ou l’imitation du socialisme soviétique par le socialisme français

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    Le nombre

    C’était écrit à l’avance, depuis plusieurs jours, notamment depuis cette rencontre entre le ministre de l’Intérieur et les dociles représentants des médias qu’il avait convoqués : dimanche 26 mai, selon la préfecture, Civitas rassemblerait 2.800 personnes et la Manif pour tous 150.000. Défense de rire, circulez, il n’y a rien à voir, tout est dit.

    Les incidents

    Et puisque Manuel Vals était l’auteur du scénario du roman de la journée, il était aussi stipulé qu’il y aurait des “incidents”. D’ailleurs, afin d’effrayer les braves gens et de dissuader de participer à l’une ou l’autre des manifestations de dimanche, Manuel Vals s’est invité au journal télévisé de 20h sur France 2 samedi soir et a pris le ton le plus glacial pour mettre tout le monde en garde (à vue, serait-on tenté d’ajouter).

    Donc, pour respecter le scénario du ministre de l’Intérieur, tout a été fait pour créer des incidents là où il n’y en avait pas. Dès le début de la journée, contrôles d’identité arbitraires, vexations et intimidations se multiplient partout : dans la rue, dans le métro, à la sortie des gares, à la terrasse de cafés,…

    A l’issue de la manifestation de Civitas, vers 18h, alors que l’essentiel de la foule a déjà quitté la place de l’Opéra et que j’y termine quelques interviews, des CRS reçoivent ordre de la préfecture d’encercler 25 personnes qui discutaient paisiblement. Ces personnes seront interpellées et gardées dans un commissariat jusque 23h pour, selon la version journalistico-policière, avoir refusé d’obtempérer à un ordre de dispersion qui, bien entendu, n’a jamais existé, et pour cause puisque nous avions l’autorisation d’occuper la place de l’Opéra jusque 19h.

    Ailleurs et plus tard, sur les Invalides, après la fin de la Manif pour tous, c’est le retour des barbouzes. Des policiers en civil, portant parfois des insignes nazis -caricature oblige-, jouent le rôle de “casseurs d’extrême droite” parmi les nombreux jeunes venus simplement exprimer leur légitime colère devant la promulgation d’une loi infâme. Belle mise en scène ! Plus loin, comme l’ont immortalisé des images filmées par une agence de presse et visibles sur internet, des policiers en uniforme jettent copieusement des bouteilles vides dont les éclats de verre peuvent sérieusement blesser des Français qui ont pour seul tort d’être venus défendre la Famille, socle de base de la société.

    Sale besogne pour des forces de l’ordre bien moins présentes et répressives lorsqu’il s’agit de traiter les racailles qui incendient des voitures et pillent des boutiques au Trocadero.

    La résistance

    Mardi soir, toutes les télévisions ont montré François Hollande nous expliquer, sur un ton professoral, que le mot “résistance” est réservé à la seconde guerre mondiale et ne peut être utilisé par les défenseurs de la Famille. Mais notre président-professeur a la mémoire bien courte. Pour le seul vingtième siècle, s’il y eut la résistance au national-socialisme, il y eut aussi, jusque bien longtemps après la seconde guerre mondiale, la résistance au socialo-communisme. Est-ce parce que la république socialiste française s’inspire de plus en plus des méthodes autrefois pratiquées dans l’union des républiques socialistes soviétiques que François Hollande occulte ainsi la portée du mot “résistance” ? Le nom de Soljénitsyne lui est-il inconnu ? Les écrits de ce résistant russe vont pourtant précieusement pouvoir inspirer la nouvelle génération de résistants français. Car, dans l’esprit de Manuel Vals, du “mariage pour tous” au goulag pour tous, il n’y a qu’un pas…

    Alain Escada,

    président de CIVITAS

  • Tugdual Derville : “C’est l’âme de la France qui est en train de se réveiller”

    Extrait de l’interview de Tugdual Derville sur France Info :

    “Cette manifestation est la dernière d’un cycle ; il y aura d’autres manifestations dans les années à venir pour défendre l’enfant, pour protéger la famille. (…)

    Ce fut une fête des mères extraordinaire ! La manifestation est historique par sa taille. Pourquoi tant de personnes pour une loi promulguée, démocratiquement votée mais qui, à nos yeux, blesse en profondeur la démocratie parce qu’elle ne respecte pas l’enfant qui est le plus fragile. (…)

    Depuis le début, on a toujours été piétiné, étouffé, méprisé. Notre colère s’exprime dans la non-violence ; c’est la seule solution. Le gouvernement a fait une lourde faute politique en ne voulant pas nous entendre. Nous sommes entrés dans une forme de résistance intérieure. (…)

    Nous avons toujours dit que les élus étaient les bienvenus dans notre mouvement, de droite comme de gauche, mais nous avons voulu récuser, depuis toujours, toute récupération politique. Aucun parti politique n’est capable de rassembler de telles foules. Notre mouvement est inédit.(…)

    Les dizaines de milliers de jeunes qui se sont mobilisés vont construire une nouvelle société non pas individualiste, comme la montré la loi Taubira, mais altruiste ; c’est l’âme de la France qui est en train de se réveiller. (…)

    Nous n’avons pas été compris parce que nous ne nous battons pas pour notre intérêt, mais pour un altruisme qui doit construire une société qui respecte les plus faibles et les plus fragiles”

    source Le Salon Beige

    http://fr.altermedia.info

  • Témoignage sur la soirée du 26 mai aux Invalides

    Une manifestante nous écrit :

    "Enfin de retour de Paris dans ma tranquille petite ville de province, je prends le temps de vous envoyer ma part de témoignage.

    Juste à la fin de la manifestation, après que la pelouse des Invalides se soit bien vidée, une journaliste a commencé à se faire filmer par son caméraman pour son résumé de la manif. A plusieurs, nous nous sommes amusés à danser juste derrière elle avec des drapeaux LMPT et a crier des sloggans, d'une manière festive et franchement bon enfant. Elle s'est donc arrêté très vexée, en nous demandant d'arrêter. Nous lui avons répondu que nous la laisserons travailler quand elle racontera la vérité.

    A cet instant, un homme métis, avec un bandage à la main, surgit d'un coup et donne un coup de poing par derrière dans la caméra que tenait le caméraman sur son épaule. Nous nous précipitons sur lui le faisant reculer en lui criant d'aller s'énerver ailleurs, que ce n'est pas de cette façon que nous voulons agir. Jetant des coups d'oeil vers la journaliste, il se met à dire bien fort : "c'est parce que je suis noir que vous me virez, c'est ça?" On pouffe de rire, en lui répondant qu'il est complètement malade.

    La journaliste s'en va et lui s'éloigne vers l'entrée de la rue où les CRS ont monté un mur anti-émeute (rue saint Dominique ou rue de l'université, je ne sais pas, je ne suis pas parisienne...). A ce moment, un cousin me glisse à l'oreille que ce type pourrait bien être un flic en civil. Un groupe d'une dizaine de jeunes hommes se dirigeaient dans la même direction, juste derrière lui. Je cours donc vers eux et leur glisse : "attention, c'est peut être un flic en civil, il vient de frapper une caméra." Un de ces jeunes crie alors : "alerte, flic en civil".

    L'homme se retourne immédiatement vers nous, ainsi qu'un autre homme que je n'avais pas remarqué. Ils se mettent alors à courir vers les CRS, en fuyant mon groupe de jeunes hommes qui s'élancent à leur poursuite. Le mur anti émeute s'ouvre alors pour eux et nos deux hommes se réfugient derrière. CQFD, je l'ai vu de mes propres yeux et j'arrive pas à y croire pour de vrai".

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/