« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient », disait un politicien des temps de la République triomphante… Rouerie ou mépris à l’égard des citoyens, ou peut-être du système démocratique lui-même, cette formule apparaît d’autant plus cruelle aux ouvriers de ce pays qui se sentent abandonnés par ceux-là mêmes qui leur avaient promis, non seulement du réconfort en ce temps de crise industrielle, mais un véritable soutien face aux requins de la Finance et des transnationales comme Mittal, déjà bien connue pour ses talents de dépeceur d’entreprises depuis la fermeture de l’usine de Gandrange. D’autant plus qu’il semble bien que Lakshmi Mittal n’a en fait racheté les hauts-fourneaux français que pour en récupérer le savoir-faire et, au passage, quelques subventions des pouvoirs publics français…
Mais M. Hollande n’est allé à Florange en février 2012 que pour glaner quelques voix et couper l’herbe sous le pied de ses concurrents sur le plan social : en fait, tout cela n’était que sinistre comédie ! Les masques sont tombés lorsque, à l’automne, M. Ayrault, premier ministre à titre temporaire, a refusé la proposition portée par M. Montebourg, d’une nationalisation provisoire : c’était, en fait et par ce refus, signer ainsi la mort du site, ce qui n’a pas manqué, comme on peut le constater aujourd’hui…
La grande faute de M. Hollande, que signale Hervé Gattegno au micro de RMC ce jeudi 25 avril, c’est de n’avoir pas réussi à imposer la puissance publique face aux exigences et au chantage de M. Mittal, et de ne pas tenir une promesse qui, parce qu’elle était réaliste et donc réalisable avec un peu de volonté politique, pouvait au moins être tenue : « une loi pour obliger les industriels à céder les sites rentables – c’était le problème à Florange : Mittal ne voulait pas céder les hauts-fourneaux à un concurrent. Cette loi, on l’attend encore. La mesure était censée figurer dans la transcription législative de l’accord sur la sécurisation de l’emploi, mais le Medef s’y est opposé. »
Ainsi, tous les discours de M. Hollande sur « la Finance, mon adversaire » n’étaient que de l’esbroufe pour cacher, en fait, l’absence d’un plan pour gouverner en temps de grand vent ! Une fois la magistrature suprême conquise, M. Hollande s’est retrouvé fort dépourvu face à une crise, ou plutôt une mondialisation malheureuse dont il semblait ne pas soupçonner jusqu’alors les effets dévastateurs et la logique destructrice d’emplois en France.
Alors, quand les ouvriers de Florange dénoncent la trahison de M. Hollande, on ne peut que leur donner raison, tout en réfléchissant, au-delà de la personne du président, à ce système institutionnel qui permet de telles attitudes de la part des hommes qui prétendent à la plus haute charge de l’Etat et y accèdent.
http://www.nouvelle-chouannerie.com/
anti-national - Page 1080
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La trahison..
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Sclérose : des chansons pour la Manif
"On n’a pas besoin d’inventer la vérité. On a tout vu, on y était.
Et tes vidéos falsifiées ! Il faut même t’apprendre à compter ! (...)Tu mens aux jeunes avec la théorie du genre"
Il est le chanteur de l'ancien groupe "Sclérose" qui produisait du rock français dans les années 80. Sur son site, il propose des chansons inspirées de La Manif qu'il a créées depuis la première manif du 23 octobre 2012. Il a joué avec des amis normands Porte Maillot le 13 janvier et Place Patton le 24 Mars.
Il sera bien sûr à Paris le 26 Mai. Il retravaille son titre "On ne lâche rien !" ci-dessous pour cette grande manif.
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Les opposants au Mariage pour tous dénoncent les violences policières à Lyon à travers les “apéros pour tous”
Depuis mercredi les opposants au mariage pour tous se rassemblent autour des “apéros pour tous” afin de dénoncer les violences policières dont ont été victimes de nombreux manifestants dans la soirée de mardi ou devant la préfecture du Rhône la police les matraqua au cri de “fracassez les”
Mardi 23 avril les forces de l’ordre déployées pour encadrer les manifestations d’opposition à la loi Taubira employèrent des moyens brutaux et indignes d’une grande démocratie afin de disperser des manifestants. Voici quelques éléments marquants de cette soirée:
- Devant l’Université Lyon 2 des membres des forces de l’ordre insultèrent clairement de “fils de pute” des manifestants pacifiques devant des dizaines de témoins médusés.
- Place Bellecour tandis que des manifestants organisaient un sitting pacifique plusieurs manifestants reçurent des coups de matraques sans aucune sommation préalable. ICI sur cette vidéo à 0:30 secondes.
Plus tard place Louis Pradel les forces de l’ordre distribuèrent coups de boucliers et coups de matraques aux manifestants.- C’est près de la préfecture que la violence a été la plus extrême, après un nouveau sitting pacifique devant la préfecture, la police chargea l’avant du cortège et utilisa du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Un groupe de quelques manifestants, tous des jeunes hommes, furent matraqués à de multiples reprises au cri de “fracassez les” par les forces de l’ordre. Cette agression fut sauvage et sans aucune sommation face à des manifestants non violents. Au moins 5 manifestants ont de nombreuses séquelles et envisagent des plaintes suite à ce dérapage inadmissible.
Suite à ces violences un “apéro pour tous” a été organisé mercredi place de la république et a rassemblé plus de 100 personnes. Les manifestants ont symboliquement bloqué quelques minutes la rue Childebert afin de dénoncer ces violences policières. Hier soir en marge du rassemblement des veilleurs place Louis Pradel se sont une cinquantaine de manifestants qui se sont à nouveau rassemblés autour d’un “apéro pour tous” pour protester contre ces violences.
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L’athéisme politique grotesque de François Hollande
Le site internet de France 3 Haute-Normandie évoque l’inauguration du festival Normandie impressionniste, dimanche 28 avril à Rouen et suggère que le président de la République, François Hollande, aurait refusé de s’exprimer devant un tableau représentant une scène à caractère religieux : « Découvrant que François Hollande devait prononcer un discours devant une immense toile représentant une scène à caractère religieux, et devant l’impossibilité technique de déplacer ce tableau à la taille XXL, les autorités avaient demandé aux employés du musée de tendre une immense bâche bleue », peut-on y lire. Le tableau en question ? Le Martyre de sainte Agnès, de Joseph-Désiré Court.
En décembre dernier déjà, le président de la République avait fait décrocher un portrait de l’Abbé Pierre du mur d’un centre Emmaüs où il donnait une conférence de presse. L’Elysée avait alors invoqué « des raisons techniques » : le cadre aurait provoqué « un reflet gênant pour les caméras ». Peu crédible.
Le musée des Beaux-Arts de Rouen explique qu’il s’agit cependant d’un « dispositif normal » pour le président qui « parle toujours devant une grande toile bleue ». Sauf que François Hollande s’est déjà exprimé devant des décors plus chargés qu’un simple fond uni. Ainsi, le 12 mars dernier à Dijon, il s’était exprimé devant l’imposante Etude pour les gloires de la Bourgogne, d’Henri-Léopold Lévy, laquelle orne la salle des Etats de l’Hôtel de Ville. Vraiment pas crédible.
Décidément, il semble que la République ne reconnaisse absolument rien au dessus d’elle. Le Bon Dieu est sans doute un concurrent trop sérieux pour elle qu’elle se sente en danger chaque fois qu’une trace ou un témoignage de notre Histoire lui rappelle la Foi du peuple français ! Concurrence insupportable que celle d’une religion qui a façonné l’âme française, d’un Dieu qui a fait de la France sa fille aînée…malgré François Hollande, sans doute.
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Déconnectée du réel, la gauche s’est marginalisée
Cyril Brun constate que de gauche, l'épicentre de la vie politique est en train de virer de bord :
"[...] Depuis des mois, des hommes de gauche et de droite se rendent comptent qu’ils ont les mêmes intérêts, la même vision de la société et de l’essentiel. C’est autour de cet essentiel que se fixe désormais le nouvel épicentre de la vie politique pulvérisant le traditionnel « droite/gauche socio-économique ». Comme en 1792, c’est bien autour d’une vision différente de la civilisation que se rassemblent ou se déchirent les Français. Nos politiques, toutes mouvances confondues, ne semblent pas avoir pris la mesure de ce changement. Les primaires UMP à la mairie de Paris, la valse des candidats autour de la question du mariage pour tous, le montrent bien.
Mais en face, dans le peuple, c’est bien là que se trouve le clivage et c’est bien pour cela que des gens jusque-ici de droite feront tomber Nathalie Kosciusko-Morizet et d’autres déçus d’une fausse gauche, réclament la démission de François Hollande. Le personnel politique en place actuellement, s’il veut rester dans la course, devrait prendre acte d’un tel changement. Le peuple de France, quant à lui, s’il veut se faire entendre et trouver des représentants qui se battent pour leurs convictions profondes devrait lui aussi prendre conscience de ce revirement, car au fond, s’il descend si massivement dans la rue c’est bien pour cela ! A lui peut-être de trouver dans ses rangs ceux qui, d’un côté comme de l’autre, se battront pour eux et en leur nom. Une nouvelle donne, un nouvel échiquier, avec des couleurs plus tranchées, du rouge vif au bleu foncé, appellent un nouveau personnel politique de part et d’autre de ce nouvel épicentre qui n’est autre que l’Homme lui-même, vu à gauche comme un jouet irréel et à droite comme une valeur en prise sur le réel. Autour de ce clivage peuvent très bien se retrouver une droite sociale, une droite libérale, une droite nationale, une droite européenne. Mais toutes ces droites ne franchiront désormais plus la ligne la plus essentielle, celle qui protège l’Homme réel. Du reste, les récents sondages recensés dans le Valeurs Actuelles du 18 avril 2013 montrent que le peuple de France est majoritairement de cette droite-là. Déconnectée du réel, la gauche (ancienne et nouvelle donne) s’est marginalisée, tandis que la droite, nouvelle version, celle du respect de l’Homme réel rassemblerait selon les thèmes 53 à 92 % des Français. Ce qui signifie qu’un programme politique fondé sur les valeurs traditionnelles respectant la dignité de l’Homme réel, et donc aussi sa fragilité, pourrait se traduire par un plébiscite du peuple."
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Interview du Printemps Français et de l'Action Française à Beaune par Dijonscope
Le Printemps Français, un "combat de tous les jours" (lien du journal)
Interview du Printemps Français Beaunois et de l'AF
Article de Jérémie Lorand sur Dijonscope
Le Printemps Français, un "combat de tous les jours"
Un foulard autour du cou pour l'un, un bracelet "La manif pour tous" pour l'autre, Baudouin et Stanislas attendent sur une terrasse du centre-ville de Beaune, en Côte-d'Or. Dans moins de deux heures, le Parlement va adopter définitivement le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels. Mais en cet après-midi du 23 avril 2013, jour de la Saint-Jean, les deux jeunes ne veulent pas déposer les armes et comptent bien eux aussi terrasser leur propre dragon, celui incarné par le mariage pour tous.
Dans quelques jours, ils organiseront d'ailleurs un premier sit-in qui doit même recevoir le soutien du député-maire UMP de la ville, Alain Suguenot. Mais, cette action n'est que la face immergée de l'iceberg : Ils sont déjà montés à Paris à plusieurs reprises pour défiler et ont rejoint, depuis le 24 mars le très controversé et fantasmatique mouvement du "Printemps français"...
Entre les Champs et les lacrymogènes
À l'analogie avec le printemps arabe dont le mouvement reprend quelques codes comme le poing levé sur le logo, Stanislas préfère celle du Printemps de Prague : "L'issue des révolutions du printemps arabe est assez mitigé alors que le modèle de Pragues est la preuve que tout régime autoritaire peut tomber par une volonté populaire". Communicant, l'étudiant de 19 ans en Prépa Lettres à Aix-en-Provence l'est assurément. Tout comme il est déterminé dans son combat.
Et il trouve un nouvel écho ce 24 mars 2013. Au 50, rue de la Grande Armée. "La répression des manifestants qui veulent défiler sur les Champs Élysée est très forte, c'est pour cette raison que l'on dit que le mouvement est né entre les Champs et les gaz lacrymogènes", se souvient-il." Contrairement à La Manif pour tous, dont nous sommes issus, nous considérons que la France entre dans une crise politique. Nous nous battons pour un nouvel humanisme et contre la répression policière qui s'établit faisant perdre à la France son aspect démocratique".
Pour la porte-parole du Printemps français, par ailleurs présidente du Collectif pour l'enfant, le mouvement est avant tout un état d’esprit... Et son apparition, tardive, dans l'histoire de la lutte en fait un ovni de la contestation. S'y mêlerait militants d'extrême droite, catholiques traditionalistes, ou encore identitaires.
La transgression en ligne conductrice
Cette image, Stanislas veut s'en débarrasser. Il pointe d'ailleurs ouvertement les médias coupables, selon lui, de nourrir ces fantasmes pour "discréditer et disqualifier l'opposition" au projet de loi et "éviter les débats de fond". "Est-on extrémiste lorsque l'on possède des idées un peu plus fortes que celles que le système politique peut accepter ?", s'interroge Baudouin. À 17 ans, le lycéen est un des piliers de la section locale de l'Action Française, soutien du mouvement qui se revendique d'un certain Mohandas Karamchand Gandhi...
Voilà quatre ans, qu'il a rejoint ce mouvement, motivé et même conseillé par ces parents. "Nous sommes une dizaine, nous aimons bouger, créer des événements", concède-t-il. Ce qui colle parfaitement à l'ADN du Printemps Français, qui a percé médiatiquement en multipliant les actions coup-de-poing telles que les réveils matinaux de défenseur du texte de loi (Lire ici LeMonde.fr).
"Dans la charte du printemps français se retrouve le principe de transgression", précise Stanislas. "Il y a cependant une différence entre légalité et légitimité. Cela signifie que les militants sont prêts à effectuer des actions illégales si elles sont légitimes et nécessaires". À condition de ne pas franchir la ligne jaune établie par le principe de non-violence.
Ainsi, il a quelques jours, les militants ont accroché durant une heure des banderoles au-dessus de l'autoroute A6 avant que les forces de l'ordre ne demandent leur retrait. "Ils ont été très réglos, nous l'avons donc fait. Le but n'est pas d'aller à l'affrontement".
"L'amour est une condition insuffisante pour justifier le mariage"
Ce précepte de non-violence, Stanislas va le défendre durant tout notre entretien. Revenant à plusieurs reprises sur les échauffourées qui ont émaillé les rassemblements des "antis", à Paris. "Il ne devrait pas être dangereux de défiler à Paris, nous ne devrions pas avoir peur des répressions policières", assure-t-il lorsqu'on lui demande si la place d'un enfant est bien dans un cortège, face à des CRS. "La famille traditionnelle est le socle de la nation et nous gagnons en crédibilité en allant manifester de la sorte".
"L'amour est une condition insuffisante pour justifier le mariage", ajoute l'étudiant. "Une des notions inaliénables est le don de la vie. Ce principe ne serait pas respecté par les homosexuels. Mais, au-delà du mariage c'est essentiellement la question de l'adoption et de la procréation médicalement assistée qui cristallise les tensions : "Le mariage est une question anthropologique, une question de nature", considère Stanislas. "Le droit d'avoir un père et une mère devrait être inaliénable. C'est pour cette raison que nous devons rester mobilisés pour éviter que la PMA ne soit présentée dans quelques mois".
Pour Baudouin, il faut suivre le modèle de l'école libre, sous François Mitterrand : "La loi peut être adoptée [Ce qui est désormais le cas, ndlr] sans que le décret d'application ne paraisse. Le gouvernement doit se rendre compte qu'au-delà des Parisiens, il y a 55 millions de Français, qui peuvent être contre et surtout qu'il ne défend pas des idées personnelles".
L'hypothèse d'une abrogation de la loi en cas de changement de majorité est toujours jugée plausible par les deux militants même si des députés, comme l'UDI François Sauvadet, considère que cette option relève du mensonge. "En démocratie, tous les coups sont permis", se contente de répondre Stanislas. "On leur donne la main et ils prennent le bras", mime-t-il en évoquant la possibilité d'un pacte d'union civile un temps brandi par l'UMP.
"Nous nous battons par amour de la famille"
Pendant ce temps, à l'Assemblée nationale, Claude Bartolone refermait plus de 136 heures de débat. "Ce qui m'a choqué c'est l'intolérance des pro-mariage", note Stanislas. "Comme je suis de l'Action Français, je suis un nazi, un fasciste pour beaucoup de personnes", poursuit Baudouin. "Le débat est donc assez difficile..." Et face aux différentes agressions à caractère homophobe de ces derniers jours, Stanislas se défend : "Nous sommes un mouvement pro-famille, pro-mariage, en aucun cas homophobe. Nous ne nous battons pas par haine des homosexuels mais bien par amour de la famille".
Les deux jeunes dénoncent là aussi des actions "marginales" et "stigmatisantes", "aussi condamnables qu'un viol ou qu'une agression mais qui reste au stade du fait-divers". De citer le cas de Baudouin, agressé "par des militants d'extrême gauche", à Dijon et à Paris, à coup de matraque télescopique. "L'homophobie a été générée par le gouvernement", martèle Stanislas. "Les photos du ministère ont même été truquées pour sous-estimer le nombre de manifestants (les 700.000 pétitions ont été balayées d'un revers de main). Tout ceci exaspère les Français"
"Les médias ne parlent par exemple jamais de ces homosexuels qui entrent dans des églises pour choquer les pratiquants", clame Baudouin. Car durant le débat, la religion aura occupé une place prépondérante. Et si Stanislas se revendique athée, Baudouin reconnait que la religion l'a aidé à avoir ces convictions sans pour autant réellement le pousser : "La religion peut et doit critiquer. Mais l'influence de l'Église sur ce débat a été minime. Nous n'avons jamais entendu les évêques de France".
En novembre 2012 pourtant, le diocèse de Dijon publiait un petit fascicule proposant "un discernement et des repères", sur le mariage justement. Sauf que dans ce document, le diocèse y associait mariage et polygamie... "La notion de famille est présente dans chaque pays, quelle que soit la religion. C'est une chose tellement évidente et naturelle qu'elle s'impose à nous. La religion peut très bien la défendre mais elle est avant tout dans l'ordre des choses. C'est une reproduction génétique entre un père, une mère".
"S'ils s'aiment, ils n'ont pas besoin du mariage pour s'aimer", ajoute Baudouin. 331 voix plus tard, le texte sera définitivement adopté. Reste désormais une nouvelle étape : le Conseil constitutionnel. "C'est désormais un combat de tous les jours, pas un dimanche par mois", assure Stanislas... -
La gauche a déjà perdu
Selon Ivan Rioufol :
"Ce qui s’annonce est historique : le magistère de la gauche, qui assène ses vérités depuis des lustres, est mortellement touché par l’insoumission de citoyens qui rejettent la pensée obligée. Les socialistes paniqués hurlent au fascisme, au déferlement de haine, à la république en danger. Ils dénoncent les vociférateurs et les factieux, jettent des anathèmes, ordonnent que cesse la contestation du mariage homosexuel, adopté mardi. Mais leurs éreintements tombent à plat. Il suffisait, dimanche à Paris, d’observer la force paisible des milliers de manifestants, mobilisés in extremis, pour se convaincre du grotesque de la dramatisation. Manuel Valls, venu passer en revue ses troupes surarmées, tel un Bonaparte avant l’assaut, s’est félicité lundi d’avoir "contenu les groupuscules". Le ministre de l’Intérieur n’est plus à une désinformation près."
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Les veilleurs en marche au ministère de la famille
A Paris, les veilleurs se sont levés des Invalides et, avec leur bougie, ont emprunté les rues parisiennes.
Ils ont remonté le Boulevard Latour Maubourg -
La famille dans le collimateur du pouvoir
Du projet de loi sur le mariage inverti à la baisse des allocations familiales, les socialistes ne sont décidément pas très « famille ». Et sapent obstinément les fondations de cette institution de base de notre société.
Début avril, le Sénat examine le projet de loi Taubira, dit du « mariage pour tous », fleuron de l'offensive de la gauche version Hollande contre la famille.
Le Sénat, c'est un peu un club de sages. Le sénateur UMP Patrice Gélard a promis d'emblée que l'opposition s'y montrerait plus civilisée qu'à l'Assemblée nationale : pas question d'obstruction quasi-systématique. Et tant pis si ledit texte sape les fondements mêmes de la famille ; donc de la société... Pour rassurer (?) les millions de Français qui, en province ou à Paris, ont fait connaître leur opposition, physique et métaphysique, à ce projet insensé, on nous serine que le vote sera « très serré », puisque la gauche sénatoriale ne possède que six voix d'avance sur la droite étendue au centre. Et, plusieurs sénateurs de gauche ayant fait connaître leur opposition au « mariage » pour tous, tout serait donc ouvert. Dès lors, il faut admettre que si le projet de la gauche l'emporte au Palais du Luxembourg, cela ne pourra être qu'avec la complicité de la droite ! (grâce à la laquelle le projet Taubira a d'ailleurs réussi à franchir les barrages de la commission des lois, et de la commission des Affaires sociales!)
Quoi qu'il en soit, la gauche n'a pas d'inquiétude. Le ministre délégué à la Famille, Dominique Bertinotti, l'a dit ouvertement à la veille des débats : « Même dans l'hypothèse d'un recours au Conseil constitutionnel, on peut considérer que ce sera réglé fin juin. Dès cet été, les couples homosexuels pourront se marier. »
Il faut dire que, comme ministre de la Famille, on fait mieux. C'est déjà elle qui déclarait, lors de sa nomination, vouloir passer « des familles, on va dire "classiques", aux familles recomposées, aux familles monoparentales, homoparentales... »
Le message des socialistes aux opposants au projet de loi Taubira est clair : marchez tant que vous voulez, nous ferons ce que nous voulons. François Hollande, le 28 mars, n'a pas dit autre chose sur le plateau de France 2 : ce que pensent les Français ? On s'en f...
À en croire la presse espagnole, notre fringant président aurait demandé conseil, pour nous faire avaler la pilule, à l'ancien premier ministre espagnol Zapatero, qui ignora semblablement les manifestations monstres organisées outre-Pyrénées contre le "mariage" homosexuel !
Les familles des classes moyennes privées d'allocs
Pouvait-on attendre autre chose du premier chef de l’État hostile à l'engagement conjugal au point d'installer sa deuxième concubine à l’Élysée, après s'être séparé de la première? Qui veut marier autrui devrait pourtant commencer par soi-même...
Le reste est à l'avenant. Et là, fi des promesses électorales.
Le candidat ne voulait pas soumettre les allocations familiales aux conditions de ressources. Sur le même plateau de télé, il a fait savoir que ce n'est plus d'actualité. Le président a pris la mesure de la situation, et les « hauts revenus » devraient voir leurs allocations fondre des trois quarts. Rappelons que, pour Hollande, un couple est riche aux alentours de 4000 euros mensuels... Ce sont donc les classes moyennes françaises qui feront une fois de plus les frais des coupes socialistes. Accessoirement, on dénature ainsi les allocations familiales, en affectant de considérer comme des aides sociales ce qui relève de l'équité.
Mais il faut bien compenser une politique qui génère 2,6 milliards d'euros de déficit annuel à la Caisse nationale des allocations familiales. Petit doigt sur la couture, le ci-devant maire de Nantes Ayrault étudie donc, en ce sens, les propositions du rapport Fragonard, qui propose de diviser les allocations par deux au-delà de 5 009 euros par mois pour un couple de deux enfants, 5 786 euros pour trois enfants. Voire par trois, au-delà de 5 771 euros pour une famille de deux enfants et 6548 euros pour trois enfants. Ou quelque chose d'approchant. Il existe plusieurs scenarii possibles (notamment contre le quotient familial), mais tous ont le même objectif !
On peut multiplier les exemples. Contre la famille Hollande ose tout.
Ainsi, les socialistes marquent leur volonté de séparer, dès le plus jeune âge, les enfants de leurs parents, en les confiant à l'arbitraire moral de l'Education étatique. Une monstruosité simplement désignée par Dominique Bertinotti comme l'instauration d'un « service public de la petite enfance » (sic !).
Après tout, lors d'une de ses premières interventions comme chef de l’État, François Hollande, vénérant les mânes de Jules Ferry, n'avait-il pas déclaré que l'école - pardon : l’École - « c'est l'arme de l'égalité républicaine » ? Peut-on mieux résumer un programme de destruction de la famille ?
Olivier Figueras monde & vie 9 avril 2013 -
Loi Taubira : certains politiques rentrent en résistance !
Jean-Claude Massiou, le maire d’Abjat sur Bandiat en Dordogne a fait savoir qu’il refuserait d’appliquer la loi Taubira et de marier des « couples » homosexuel. Et ses adjoints aussi ! Quels que soient les risques encourus, ils ne se plieront pas au texte, a-t-il annoncé hier à France Bleue Périgord !
« Je maintiens cette position et mes adjoints également. Je n’ai pas du tout changé d’idée sur le sujet« , a-t-il déclaré en soulignant qu’aucun des officiers d’état-civil de sa commune ne s’exécutera.
« C’est sans homophobie ou quoi que ce soit. C’est leur principe: le mariage c’est entre un homme et une femme« , a-t-il expliqué.
C’est courageux de la part d’un maire de braver la loi de la République quand elle est contraire aux exigences du droit naturel ! De ne pas être prisonnier de l’idéologie libérale qui considère que la loi n’est rien d’autre que l’expression de la volonté générale, sans prendre appui ailleurs que dans la volonté humaine. De rappeler qu’il existe des principes supérieurs à la volonté du législateur !
Il faudra attendre ensuite la réaction du pouvoir en place. Mais Jean-Claude Massiou ne s’est pas privé de souligner que l’écologiste Noël Mamère, député-maire de Bègles, en Gironde, avait marié en 2004 un « couple » homosexuel alors que cela n’était pas légal, sans pour autant avoir été sanctionné.
Nous suggérons par ailleurs à monsieur le maire de ne pas reprendre les éléments de langage de la gauche, et de ne pas se justifier en permanence de ne pas être « homophobe ». A reprendre la rhétorique de l’adversaire, à se placer ainsi sur son terrain, on prend le risque d’être toujours dans un rapport de force défavorable, on prend le risque de demeurer culturellement soumis aux schémas idéologiques de la gauche…