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anti-national - Page 1078

  • Déconnectée du réel, la gauche s’est marginalisée

    Cyril Brun constate que de gauche, l'épicentre de la vie politique est en train de virer de bord :

    "[...] Depuis des mois, des hommes de gauche et de droite se rendent comptent qu’ils ont les mêmes intérêts, la même vision de la société et de l’essentiel. C’est autour de cet essentiel que se fixe désormais le nouvel épicentre de la vie politique pulvérisant le traditionnel « droite/gauche socio-économique ». Comme en 1792, c’est bien autour  d’une vision différente de la civilisation que se rassemblent ou se déchirent les Français. Nos politiques, toutes mouvances confondues, ne semblent pas avoir pris la mesure de ce changement. Les primaires UMP à la mairie de Paris, la valse des candidats autour de la question du mariage pour tous, le montrent bien.

    Mais en face, dans le peuple, c’est bien là que se trouve le clivage et c’est bien pour cela que des gens jusque-ici de droite feront tomber Nathalie Kosciusko-Morizet et d’autres déçus d’une fausse gauche, réclament la démission de François Hollande. Le personnel politique en place actuellement, s’il veut rester dans la course, devrait prendre acte d’un tel changement. Le peuple de France, quant à lui, s’il veut se faire entendre et trouver des représentants qui se battent pour leurs convictions profondes devrait lui aussi prendre conscience de ce revirement, car au fond, s’il descend si massivement dans la rue c’est bien pour cela ! A lui peut-être de trouver dans ses rangs ceux qui, d’un côté comme de l’autre, se battront pour eux et en leur nom. Une nouvelle donne, un nouvel échiquier, avec des couleurs plus tranchées, du rouge vif au bleu foncé, appellent un nouveau personnel politique de part et d’autre de ce nouvel épicentre qui n’est autre que l’Homme lui-même, vu à gauche comme un jouet irréel et à droite comme une valeur en prise sur le réel. Autour de ce clivage peuvent très bien se retrouver une droite sociale, une droite libérale, une droite nationale, une droite européenne. Mais toutes ces droites ne franchiront désormais plus la ligne la plus essentielle, celle qui protège l’Homme réel. Du reste, les récents sondages recensés dans le Valeurs Actuelles du 18 avril 2013 montrent que le peuple de France est majoritairement  de cette droite-là. Déconnectée du réel, la gauche (ancienne et nouvelle donne) s’est marginalisée, tandis que la droite, nouvelle version, celle du respect de l’Homme réel rassemblerait selon les thèmes 53 à 92 % des Français. Ce qui signifie qu’un programme politique fondé sur les valeurs traditionnelles respectant la dignité de l’Homme réel, et donc aussi sa fragilité, pourrait se traduire par un plébiscite du peuple."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Interview du Printemps Français et de l'Action Française à Beaune par Dijonscope

    Le Printemps Français, un "combat de tous les jours" (lien du journal)

    Interview du Printemps Français Beaunois et de l'AF
    Article de Jérémie Lorand sur Dijonscope
    Le Printemps Français, un "combat de tous les jours"
    Un foulard autour du cou pour l'un, un bracelet "La manif pour tous" pour l'autre, Baudouin et Stanislas attendent sur une terrasse du centre-ville de Beaune, en Côte-d'Or. Dans moins de deux heures, le Parlement va adopter définitivement le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels. Mais en cet après-midi du 23 avril 2013, jour de la Saint-Jean, les deux jeunes ne veulent pas déposer les armes et comptent bien eux aussi terrasser leur propre dragon, celui incarné par le mariage pour tous.
    Dans quelques jours, ils organiseront d'ailleurs un premier sit-in qui doit même recevoir le soutien du député-maire UMP de la ville, Alain Suguenot. Mais, cette action n'est que la face immergée de l'iceberg : Ils sont déjà montés à Paris à plusieurs reprises pour défiler et ont rejoint, depuis le 24 mars le très controversé et fantasmatique mouvement du "Printemps français"...
    Entre les Champs et les lacrymogènes
    À l'analogie avec le printemps arabe dont le mouvement reprend quelques codes comme le poing levé sur le logo, Stanislas préfère celle du Printemps de Prague : "L'issue des révolutions du printemps arabe est assez mitigé alors que le modèle de Pragues est la preuve que tout régime autoritaire peut tomber par une volonté populaire". Communicant, l'étudiant de 19 ans en Prépa Lettres à Aix-en-Provence l'est assurément. Tout comme il est déterminé dans son combat.
    Et il trouve un nouvel écho ce 24 mars 2013. Au 50, rue de la Grande Armée. "La répression des manifestants qui veulent défiler sur les Champs Élysée est très forte, c'est pour cette raison que l'on dit que le mouvement est né entre les Champs et les gaz lacrymogènes", se souvient-il." Contrairement à La Manif pour tous, dont nous sommes issus, nous considérons que la France entre dans une crise politique. Nous nous battons pour un nouvel humanisme et contre la répression policière qui s'établit faisant perdre à la France son aspect démocratique".
    Pour la porte-parole du Printemps français, par ailleurs présidente du Collectif pour l'enfant, le mouvement est avant tout un état d’esprit... Et son apparition, tardive, dans l'histoire de la lutte en fait un ovni de la contestation. S'y mêlerait militants d'extrême droite, catholiques traditionalistes, ou encore identitaires.
    La transgression en ligne conductrice
    Cette image, Stanislas veut s'en débarrasser. Il pointe d'ailleurs ouvertement les médias coupables, selon lui, de nourrir ces fantasmes pour "discréditer et disqualifier l'opposition" au projet de loi et "éviter les débats de fond". "Est-on extrémiste lorsque l'on possède des idées un peu plus fortes que celles que le système politique peut accepter ?", s'interroge Baudouin. À 17 ans, le lycéen est un des piliers de la section locale de l'Action Française, soutien du mouvement qui se revendique d'un certain Mohandas Karamchand Gandhi...
    Voilà quatre ans, qu'il a rejoint ce mouvement, motivé et même conseillé par ces parents. "Nous sommes une dizaine, nous aimons bouger, créer des événements", concède-t-il. Ce qui colle parfaitement à l'ADN du Printemps Français, qui a percé médiatiquement en multipliant les actions coup-de-poing telles que les réveils matinaux de défenseur du texte de loi (Lire ici LeMonde.fr).
    "Dans la charte du printemps français se retrouve le principe de transgression", précise Stanislas. "Il y a cependant une différence entre légalité et légitimité. Cela signifie que les militants sont prêts à effectuer des actions illégales si elles sont légitimes et nécessaires". À condition de ne pas franchir la ligne jaune établie par le principe de non-violence.
    Ainsi, il a quelques jours, les militants ont accroché durant une heure des banderoles au-dessus de l'autoroute A6 avant que les forces de l'ordre ne demandent leur retrait. "Ils ont été très réglos, nous l'avons donc fait. Le but n'est pas d'aller à l'affrontement".
    "L'amour est une condition insuffisante pour justifier le mariage"
    Ce précepte de non-violence, Stanislas va le défendre durant tout notre entretien. Revenant à plusieurs reprises sur les échauffourées qui ont émaillé les rassemblements des "antis", à Paris. "Il ne devrait pas être dangereux de défiler à Paris, nous ne devrions pas avoir peur des répressions policières", assure-t-il lorsqu'on lui demande si la place d'un enfant est bien dans un cortège, face à des CRS. "La famille traditionnelle est le socle de la nation et nous gagnons en crédibilité en allant manifester de la sorte".
    "L'amour est une condition insuffisante pour justifier le mariage", ajoute l'étudiant. "Une des notions inaliénables est le don de la vie. Ce principe ne serait pas respecté par les homosexuels. Mais, au-delà du mariage c'est essentiellement la question de l'adoption et de la procréation médicalement assistée qui cristallise les tensions : "Le mariage est une question anthropologique, une question de nature", considère Stanislas. "Le droit d'avoir un père et une mère devrait être inaliénable. C'est pour cette raison que nous devons rester mobilisés pour éviter que la PMA ne soit présentée dans quelques mois".
    Pour Baudouin, il faut suivre le modèle de l'école libre, sous François Mitterrand : "La loi peut être adoptée [Ce qui est désormais le cas, ndlr] sans que le décret d'application ne paraisse. Le gouvernement doit se rendre compte qu'au-delà des Parisiens, il y a 55 millions de Français, qui peuvent être contre et surtout qu'il ne défend pas des idées personnelles".
    L'hypothèse d'une abrogation de la loi en cas de changement de majorité est toujours jugée plausible par les deux militants même si des députés, comme l'UDI François Sauvadet, considère que cette option relève du mensonge. "En démocratie, tous les coups sont permis", se contente de répondre Stanislas. "On leur donne la main et ils prennent le bras", mime-t-il en évoquant la possibilité d'un pacte d'union civile un temps brandi par l'UMP.
    "Nous nous battons par amour de la famille"
    Pendant ce temps, à l'Assemblée nationale, Claude Bartolone refermait plus de 136 heures de débat. "Ce qui m'a choqué c'est l'intolérance des pro-mariage", note Stanislas. "Comme je suis de l'Action Français, je suis un nazi, un fasciste pour beaucoup de personnes", poursuit Baudouin. "Le débat est donc assez difficile..." Et face aux différentes agressions à caractère homophobe de ces derniers jours, Stanislas se défend : "Nous sommes un mouvement pro-famille, pro-mariage, en aucun cas homophobe. Nous ne nous battons pas par haine des homosexuels mais bien par amour de la famille".
    Les deux jeunes dénoncent là aussi des actions "marginales" et "stigmatisantes", "aussi condamnables qu'un viol ou qu'une agression mais qui reste au stade du fait-divers". De citer le cas de Baudouin, agressé "par des militants d'extrême gauche", à Dijon et à Paris, à coup de matraque télescopique. "L'homophobie a été générée par le gouvernement", martèle Stanislas. "Les photos du ministère ont même été truquées pour sous-estimer le nombre de manifestants (les 700.000 pétitions ont été balayées d'un revers de main). Tout ceci exaspère les Français"
    "Les médias ne parlent par exemple jamais de ces homosexuels qui entrent dans des églises pour choquer les pratiquants", clame Baudouin. Car durant le débat, la religion aura occupé une place prépondérante. Et si Stanislas se revendique athée, Baudouin reconnait que la religion l'a aidé à avoir ces convictions sans pour autant réellement le pousser : "La religion peut et doit critiquer. Mais l'influence de l'Église sur ce débat a été minime. Nous n'avons jamais entendu les évêques de France".
    En novembre 2012 pourtant, le diocèse de Dijon publiait un petit fascicule proposant "un discernement et des repères", sur le mariage justement. Sauf que dans ce document, le diocèse y associait mariage et polygamie... "La notion de famille est présente dans chaque pays, quelle que soit la religion. C'est une chose tellement évidente et naturelle qu'elle s'impose à nous. La religion peut très bien la défendre mais elle est avant tout dans l'ordre des choses. C'est une reproduction génétique entre un père, une mère".
    "S'ils s'aiment, ils n'ont pas besoin du mariage pour s'aimer", ajoute Baudouin. 331 voix plus tard, le texte sera définitivement adopté. Reste désormais une nouvelle étape : le Conseil constitutionnel. "C'est désormais un combat de tous les jours, pas un dimanche par mois", assure Stanislas...

    http://actionfrancaise.beaune.over-blog.com/

  • La gauche a déjà perdu

    Selon Ivan Rioufol :

     

    "Ce qui s’annonce est historique : le magistère de la gauche, qui assène ses vérités depuis des lustres, est mortellement touché par l’insoumission de citoyens qui rejettent la pensée obligée. Les socialistes paniqués hurlent au fascisme, au déferlement de haine, à la république en danger. Ils dénoncent les vociférateurs et les factieux, jettent des anathèmes, ordonnent que cesse la contestation du mariage homosexuel, adopté mardi. Mais leurs éreintements tombent à plat. Il suffisait, dimanche à Paris, d’observer la force paisible des milliers de manifestants, mobilisés in extremis, pour se convaincre du grotesque de la dramatisation. Manuel Valls, venu passer en revue ses troupes surarmées, tel un Bonaparte avant l’assaut, s’est félicité lundi d’avoir "contenu les groupuscules". Le ministre de l’Intérieur n’est plus à une désinformation près."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les veilleurs en marche au ministère de la famille

    A Paris, les veilleurs se sont levés des Invalides et, avec leur bougie, ont emprunté les rues parisiennes.

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    Ils ont remonté le Boulevard Latour Maubourg

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    Ils sont devant le ministère de la famille.

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    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La famille dans le collimateur du pouvoir

    Du projet de loi sur le mariage inverti à la baisse des allocations familiales, les socialistes ne sont décidément pas très « famille ». Et sapent obstinément les fondations de cette institution de base de notre société.
    Début avril, le Sénat examine le projet de loi Taubira, dit du « mariage pour tous », fleuron de l'offensive de la gauche version Hollande contre la famille.
    Le Sénat, c'est un peu un club de sages. Le sénateur UMP Patrice Gélard a promis d'emblée que l'opposition s'y montrerait plus civilisée qu'à l'Assemblée nationale : pas question d'obstruction quasi-systématique. Et tant pis si ledit texte sape les fondements mêmes de la famille ; donc de la société... Pour rassurer (?) les millions de Français qui, en province ou à Paris, ont fait connaître leur opposition, physique et métaphysique, à ce projet insensé, on nous serine que le vote sera « très serré », puisque la gauche sénatoriale ne possède que six voix d'avance sur la droite étendue au centre. Et, plusieurs sénateurs de gauche ayant fait connaître leur opposition au « mariage » pour tous, tout serait donc ouvert. Dès lors, il faut admettre que si le projet de la gauche l'emporte au Palais du Luxembourg, cela ne pourra être qu'avec la complicité de la droite ! (grâce à la laquelle le projet Taubira a d'ailleurs réussi à franchir les barrages de la commission des lois, et de la commission des Affaires sociales!)
    Quoi qu'il en soit, la gauche n'a pas d'inquiétude. Le ministre délégué à la Famille, Dominique Bertinotti, l'a dit ouvertement à la veille des débats : « Même dans l'hypothèse d'un recours au Conseil constitutionnel, on peut considérer que ce sera réglé fin juin. Dès cet été, les couples homosexuels pourront se marier. »
    Il faut dire que, comme ministre de la Famille, on fait mieux. C'est déjà elle qui déclarait, lors de sa nomination, vouloir passer « des familles, on va dire "classiques", aux familles recomposées, aux familles monoparentales, homoparentales... »
    Le message des socialistes aux opposants au projet de loi Taubira est clair : marchez tant que vous voulez, nous ferons ce que nous voulons. François Hollande, le 28 mars, n'a pas dit autre chose sur le plateau de France 2 : ce que pensent les Français ? On s'en f...
    À en croire la presse espagnole, notre fringant président aurait demandé conseil, pour nous faire avaler la pilule, à l'ancien premier ministre espagnol Zapatero, qui ignora semblablement les manifestations monstres organisées outre-Pyrénées contre le "mariage" homosexuel !
    Les familles des classes moyennes privées d'allocs
    Pouvait-on attendre autre chose du premier chef de l’État hostile à l'engagement conjugal au point d'installer sa deuxième concubine à l’Élysée, après s'être séparé de la première? Qui veut marier autrui devrait pourtant commencer par soi-même...
    Le reste est à l'avenant. Et là, fi des promesses électorales.
    Le candidat ne voulait pas soumettre les allocations familiales aux conditions de ressources. Sur le même plateau de télé, il a fait savoir que ce n'est plus d'actualité. Le président a pris la mesure de la situation, et les « hauts revenus » devraient voir leurs allocations fondre des trois quarts. Rappelons que, pour Hollande, un couple est riche aux alentours de 4000 euros mensuels... Ce sont donc les classes moyennes françaises qui feront une fois de plus les frais des coupes socialistes. Accessoirement, on dénature ainsi les allocations familiales, en affectant de considérer comme des aides sociales ce qui relève de l'équité.
    Mais il faut bien compenser une politique qui génère 2,6 milliards d'euros de déficit annuel à la Caisse nationale des allocations familiales. Petit doigt sur la couture, le ci-devant maire de Nantes Ayrault étudie donc, en ce sens, les propositions du rapport Fragonard, qui propose de diviser les allocations par deux au-delà de 5 009 euros par mois pour un couple de deux enfants, 5 786 euros pour trois enfants. Voire par trois, au-delà de 5 771 euros pour une famille de deux enfants et 6548 euros pour trois enfants. Ou quelque chose d'approchant. Il existe plusieurs scenarii possibles (notamment contre le quotient familial), mais tous ont le même objectif !
    On peut multiplier les exemples. Contre la famille Hollande ose tout.
    Ainsi, les socialistes marquent leur volonté de séparer, dès le plus jeune âge, les enfants de leurs parents, en les confiant à l'arbitraire moral de l'Education étatique. Une monstruosité simplement désignée par Dominique Bertinotti comme l'instauration d'un « service public de la petite enfance » (sic !).
    Après tout, lors d'une de ses premières interventions comme chef de l’État, François Hollande, vénérant les mânes de Jules Ferry, n'avait-il pas déclaré que l'école - pardon : l’École - « c'est l'arme de l'égalité républicaine » ? Peut-on mieux résumer un programme de destruction de la famille ?
    Olivier Figueras monde & vie 9 avril 2013

  • Loi Taubira : certains politiques rentrent en résistance !

    98568_13155384_460x306.jpgJean-Claude Massiou, le maire d’Abjat sur Bandiat en Dordogne a fait savoir qu’il refuserait d’appliquer la loi Taubira et de marier des « couples » homosexuel. Et ses adjoints aussi ! Quels que soient les risques encourus, ils ne se plieront pas au texte, a-t-il annoncé hier à France Bleue Périgord !

    « Je maintiens cette position et mes adjoints également. Je n’ai pas du tout changé d’idée sur le sujet« , a-t-il déclaré en soulignant qu’aucun des officiers d’état-civil de sa commune ne s’exécutera.

    « C’est sans homophobie ou quoi que ce soit. C’est leur principe: le mariage c’est entre un homme et une femme« , a-t-il expliqué.

    C’est courageux de la part d’un maire de braver la loi de la République quand elle est contraire aux exigences du droit naturel ! De ne pas être prisonnier de l’idéologie libérale qui considère que la loi n’est rien d’autre que l’expression de la volonté générale, sans prendre appui ailleurs que dans la volonté humaine. De rappeler qu’il existe des principes supérieurs à la volonté du législateur !

    Il faudra attendre ensuite la réaction du pouvoir en place. Mais Jean-Claude Massiou ne s’est pas privé de souligner que l’écologiste Noël Mamère, député-maire de Bègles, en Gironde, avait marié en 2004 un « couple » homosexuel alors que cela n’était pas légal, sans pour autant avoir été sanctionné.

    Nous suggérons par ailleurs à monsieur le maire de ne pas reprendre les éléments de langage de la gauche, et de ne pas se justifier en permanence de ne pas être « homophobe ». A reprendre la rhétorique de l’adversaire, à se placer ainsi sur son terrain, on prend le risque d’être toujours dans un rapport de force défavorable, on prend le risque de demeurer culturellement soumis aux schémas idéologiques de la gauche…

    http://www.contre-info.com/

  • La liste noire du Syndicat de la magistrature

    Les magistrats de gauche ont le sens de l’humour ! Enfin… Dans les locaux du Syndicat de la magistrature (SM), ils ont épinglé les photos de ceux qui n’ont pas l’heur de leur plaire. Ils ont baptisé ce travail artistique « le mur des cons ». À l’affiche, entre autres, des politiques (Sarkozy, Woerth, Balladur, Morano, Baroin, Chatel, Alliot-Marie, Ferry, Besson, Jacob, Balkany…) et des journalistes (Zemmour, Mougeotte, Le Lay, Thréard, Schoenberg, Pujadas… et Robert Ménard !)

    Certes, on est toujours le con de quelqu’un. On pourrait — entre nous — ajouter que quelques-uns n’ont pas volé l’insulte. Ou s’étonner d’y voir un Pujadas, parfait valet du système, du genre à dénoncer un collègue qui lit Boulevard Voltaire.

    Mais sortons du Café du Commerce. Les magistrats, au terme de leur serment, jurent de se « conduire en tout comme un digne et loyal magistrat. » Dignité, quand on s’abaisse à des propos de collégiens ?

    Qu’un magistrat soit syndiqué pose déjà un problème au regard de la neutralité dont il se doit de faire preuve. Mais que dire, alors, d’un juge affilié à une organisation comme le SM qui regroupe des anciens de 68 et leurs héritiers ? Ledit syndicat n’a pas pour priorité la défense d’une profession, mais la contestation politique : le droit des étrangers, la défense pénale, les « avancées » en droit de la famille sont ses thèmes de prédilection. Il remet en cause, publiquement et ouvertement, toute action d’un gouvernement qui s’oppose au laxisme judiciaire dont ses adhérents sont les hérauts. Très heureux de l’arrivée de madame Taubira à la Chancellerie, le SM table à bon droit sur le dynamitage des rares mesures destinées à sanctionner les récidivistes.

    La suite sur Boulevard Voltaire

    En plus des homme politiques, intellectuels et journalistes, le syndicat de la magistrature s’est attaqué aux parents de victimes dont le général Philippe Schmitt, le papa de d’Anne-Lorraine, assassinée de 34 coups de couteau dans le RER D, le 25 novembre 2007. Jean-Dominique Merchet, journaliste à Marianne,défend son honneur en réglant son compte à ces bons magistrats de gauche dans son blog, Secret défense.

    http://www.actionfrancaise.net

  • « Contre les apprentis sorciers du mariage homo, nous allons continuer la lutte. Pacifiquement » : Philippe Vardon

    Entretien avec Philippe Vardon, président de Nissa Rebela, membre dirigeant du Bloc identitaire.

    Dans une récente intervention à la télévision, cédant visiblement à la pression médiatique, Frigide Barjot s’en est prise aux militants patriotes qui assurent une part non négligeable du succès de la Manif pour tous. Elle a notamment appelé à mettre Philippe Vardon « en taule. » Il nous donne son point de vue. En toute liberté.

    Minute: Frigide Barjot a dit que votre place était en prison ! Que vous reproche-telle, précisément ?

    Philippe Vardon: Je ne sais pas ce qu’elle me reproche et ne suis pas sûr qu’elle le sache elle-même. En revanche, j’ai bien compris ce que Canal + me reproche: être un responsable identitaire! Je crois surtout que c’est l’amalgame entretenu par Manuel Valls et ses services qui peut expliquer cette réaction un peu émotive.

    Cet amalgame est patent depuis plusieurs jours: le ministre lui-même parle systématiquement de « groupes identitaires » pour ne citer que des groupes qui, justement, ne sont pas (et ne se revendiquent pas) identitaires!

    Comment expliquez-vous cette attitude ?

    Je pense que Frigide Barjot est mal renseignée à notre propos. Elle a aussi une pression énorme sur les épaules et se retrouve placée dans une situation difficile. Cette pression, elle y est sans doute moins préparée que des militants politiques comme nous, habitués à vivre dans une certaine tension permanente (Frigide et sa famille font aujourd’hui l’objet de menaces, c’est aussi mon cas – par les islamistes, pour ma part).

    En toute amitié, je pense qu’elle a tort de reprendre à son compte les éléments de langage relayés depuis plusieurs jours par le pouvoir socialiste et certains médias volontairement complices.

    La logique est évidente: on suscite des incidents (provocations, utilisation disproportionnée de la force, mépris des élus), on désigne le mal à travers des épouvantails (certains, malheureusement, consentants), on favorise ainsi des tensions et des divisions au sein des opposants, et enfin, on tente de criminaliser toute forme d’opposition au projet de loi Taubira.

    Les médias se retrouvent tout de même à mettre sur le même plan les « veilleurs » chantant l’Espérance assis aux Invalides et des types qui s’en prennent aux vitres d’un bar « gay »! Et puis, « tout ça c’est la faute à Mariton et à Barjot… et pourquoi pas à Vardon, tiens ! »

    La manip’ est bien concertée et bien coordonnée, certain(e)s ne la voyant pas venir sont un peu tombés dans le panneau, mais franchement la ficelle est grosse…

    Je pense que Frigide Barjot devrait aussi dénoncer la récupération du moindre fait divers par les réseaux LGBT et les médias. Un exemple: dans ma ville de Nice, deux homosexuels ont été agressés samedi. Rapidement, les médias nationaux ont évoqué une attaque homophobe et ont pointé du doigt les opposants à la loi Taubira.

    Pourtant, quand on lit le témoignage des victimes, on découvre que l’agresseur principal a pris soin de demander « Français ou Tchétchène? », et c’est après confirmation de la nationalité française de la future victime que les violences ont débuté. Alors, agression homophobe ou francophobe ?

    Bien qu’ouverte à tout le monde, on a du mal à trouver des mouvements de gauche au sein de la Manif pour tous… Croyez-vous que ce genre d’attitude peut décourager des militants patriotes de soutenir le mouvement ?

    Je ne l’espère pas, ne le souhaite pas, ne l’encourage pas. La question, ce n’est pas Frigide Barjot, ni moi-même, ni de savoir si tous les slogans nous conviennent et si on aime mettre des sweats roses ou pas… Une immense bataille est engagée, et elle dépasse de loin les contours de la loi en question.

    Christiane Taubira a elle-même parlé d’une « réforme de civilisation », et le sénateur socialiste Michelle Meunier a pour sa part évoqué la lutte contre la famille « hétéro-patriarcaleblanche » !

    C’est bien de civilisation, d’identité, de conception du monde, de Tradition qu’il s’agit. Aujourd’hui, face à nous, des apprentis sorciers veulent briser cet te chaîne. Ces fous en viennent à nier le réel, à défier la nature… Que l’on se situe sur un plan chrétien ou simplement dans la continuité de la pensée européenne classique, on ne peut que voir qu’ils nous amènent au chaos.

    Alors, dans cette situation, on prend sa place sur la ligne de front, même si tout n’est pas parfait, même si tout ne nous convient pas.

    J’ajouterai, enfin, que je ne crois pas que c’est au moment où la lutte a besoin de « porteurs de sens » pouvant transformer la colère (légitime) en véritable engagement qu’il faut que les patriotes s’en détournent.

    Comment prenez-vous cette déclaration et que comptez vous faire ?

    Pour ma part, je garde la tête froide: le mouvement identitaire (à travers le Collectif identité et filiation, notamment) est impliqué depuis le début dans le grand élan s’opposant à la rupture anthropologique que constituent l’ouverture du mariage et de l’adoption (puis les suites évidentes que seront la PMA et les mères porteuses) aux couples de même sexe. Ce combat, nous le menons aux côtés de millions d’autres Français appartenant à différentes associations ou formations politiques telles que l’UNI, le FN, l’UMP, la Ligue du Sud ou le PCD. Dans ce combat comme dans nos autres luttes, nous avons toujours prôné une résistance pacifique (je souligne bien ce mot), ce qui, en soi, ne nous éloigne donc pas tellement de la voie définie par Frigide Barjot. Alors, pour répondre à votre question, nous allons simplement – conscients de n’être qu’une partie d’un grand tout – continuer à lutter, aider, nous rendre utiles là où nous le pouvons.

    Propos recueillis par Lionel Humbert

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 24 avril 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    « Contre les apprentis sorciers du mariage homo, nous allons continuer la lutte. Pacifiquement » : Philippe Vardon

    http://fr.novopress.info/

  • Sortir de l'Euro (archive 2011)

    L'Euro, monnaie aux dessins franc-maçonniques, a surtout été pensé par une technocratie française nourrie d'abstractions, qu'elle soit de gauche ou de droite, si ces deux mots ont encore un sens.
    L'Europe étant le sens de l'Histoire, la nation un concept ringard pour nostalgiques, toute réalisation qui allait dans un sens européiste ne pouvait être définie que comme bonne.
    La monnaie unique a été fanatiquement défendue par des hommes politiques de différents partis comme Balladur, Delors, Giscard, Strauss-Kahn, Bayrou ou Mitterrand... la liste étant trop longue. L'idéologie post-nationale a fait ses ravages.
    Sur le plan économique (on en revient toujours aux fondamentaux), à qui rapporte l'Euro ? A pas grand monde, si ce n'est quelques rentiers et financiers et les grands patrons allemands qui profitent de la politique de désinflation compétitive mise en place par le gouvernement allemand. Un euro fort permet pour eux d'externaliser et d'acheter aussi à bas coût.
    Hormis cette minorité, il faut reconnaître que l'Euro a eu un effet très nuisible sur l'économie de la France, de l'Italie, et même pour le peuple allemand. Ceci est bien sûr un tabou de le dire et surtout d'insister. L'Euro tient encore pour plusieurs raisons. Il bénéficie de de la tyrannie du statu quo et de la difficulté technique à remettre les monnaies nationales. Revenir aux monnaies nationales reviendrait aussi à dire que les technocrates qui nous gouvernent se sont trompés, eux qui ont toujours considéré qu'ils appartenaient à « ceux qui savent » par opposition au peuple ignare. La construction européenne donne aussi aux dirigeants politiques le sentiment d'avoir quelque chose à faire et de jouer un spectacle aux yeux de l'opinion qui les légitime, même si cela finit par lasser depuis le temps qu'il dure.
    Il y a donc un véritable blocage psychologique lorsqu'on aborde la question de l'Euro de reconnaître que les «élites» ont inventé une usine à gaz qui a asphyxié les économies de la France et de l'Italie et qui continue à détruire leur industrie. Ce n'est pas du populisme, terme méprisant venant de la classe politique, de dire cela. Cela se compte en chômage, drames humains, délocalisations, croissance atone... L'Euro a été le symbole de l'Europe néo-libérale qui aussi s'est effondrée avec la crise, ce néo-libéralisme ayant été voté par le traité de Maastricht.
    De nombreux économistes comme Friedmann ou Mundell avaient pourtant prévu que l'Euro était une mauvaise idée, étant données les différences énormes entre les économies des différents pays appelés à faire partie de la zone Euro. On a mis cela sur le compte d'une vision pro-américaine anti-européenne. Pour qu'une zone monétaire soit viable, Mundell définissait quatre critères: homogénéité des pays, flexibilité des salaires, mobilité des personnes, et budget commun conséquent. Si ces critères étaient vérifiés par les Etats-Unis d'Amérique, ils ne l'étaient évidemment pas pour l'Europe, en plus de la diversité des langues. La mise en place de l'Euro a curieusement exacerbé les différences et antagonismes économiques des différents pays.
    L'Allemagne a utilisé l'Euro à des fins personnelles, au détriment de la France et de l'Italie et même des autres pays de la zone Euro. Cela a détruit massivement les industries françaises et italiennes. Avec la crise grecque, l'Allemagne est plus dominatrice que jamais en donnant des leçons aux Grecs qui avaient caché leurs déficits. A ces méchancetés allemandes, Papandréou avait répond finement : « Les Grecs n'ont pas la corruption dans leurs gènes, tout comme les Allemands n'ont pas le nazisme dans les leurs ». Toutes ces petites phrases assassines montrent que loin de faire taire les nationalismes, la construction européenne les a exacerbés. On fait grand cas des pays baItes qui frappent à la porte de la zone Euro, comme si cela était un signe de la bonne santé de l'Euro, mais cela ne se traduira pour la France et l'Italie au final qu'en délocalisations et perte d'emplois, en concurrence avec des pays aux salaires plus bas, d'où une nouvelle spirale mortifère pour ces deux pays.
    En conclusion, nous dirons que la crise économique n'a fait qu'accélérer la déconfiture de l'Euro et que tout manque de décision se paiera tôt ou tard très cher pour la classe politique, gauche comprise, qui a accepté l'essentiel des règles économiques actuelles. Le capitalisme financier et sa monnaie symbolique sur notre continent, l'Euro, sont à l'agonie. La seule politique économique qui est offerte aux Français est : « Aujourd'hui est moins bien qu'hier et demain sera pire qu'aujourd'hui ». Le soi-disant volontarisme sarkoziste n'y changera rien, la cote actuelle de Fillon venant du fait que ne faisant rien, il n'est responsable de rien.
    Patrice GROS-SUAUDEAU Statisticien-économiste

  • PMA : le gouvernement attend que la mobilisation retombe

    Lors du pseudo-débat sur la loi Taubira, le gouvernement, devant l'ampleur de la mobilisation, avait demandé aux députés de renoncer à inclure la PMA pour les personnes homosexuelles dans le texte, contre la promesse que la PMA sera discutée dans le cadre d'une "loi famille", en mars. Puis Dominique Bertinotti, interrogée de nouveau, évoque un texte "avant la fin de l'année". Matignon ajoute qu'il faut attendre l'avis du comité consultatif national d'éthique (CCNE). Et François Hollande, le 25 mars, annonce qu'il attend les conclusions du comité non seulement pour fixer le calendrier de la loi, mais pour décider s'il y aura ou non une loi sur la PMA.

    Face à la mobilisation qui ne faiblit pas, le gouvernement ne veut plus parler de la PMA. Dominique Bertinotti, ministre de la famille, déclare :

    "Il faudra en reparler dans trois ou quatre mois. Tant qu'il n'y a pas d'apaisement sur le mariage et l'adoption, on ne peut pas. Si c'est pour se réagiter, ça n'a pas de sens."

    Ou, plus simplement, il faut attendre que des personnes homosexuelles portent l'affaire en justice et que la CEDH condamne la France pour discrimination. Pour la PMA, pas besoin de loi, il suffit que l'injustice fasse son oeuvre.

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/