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anti-national - Page 1079

  • Italie : Bilderberg, Goldman Sachs et les immigrés toujours au pouvoir

    ROME (NOVOpress ) – Giorgio Napolitano va avoir 88 ans et il a toujours été du côté du manche. À 16 ans, jeune membre des Gruppi Universitari Fascisti, il écrivait dans le journal du mouvement un hymne à la Wehrmacht : « L’Opération Barbarossa civilise les peuples slaves. Puisque notre fidèle allié est lancé à la conquête de la Russie, il y a un besoin absolu d’un corps expéditionnaire italien pour soutenir le titanique effort guerrier allemand, afin de faire prévaloir les valeurs de la Civilisation et des peuples d’Occident sur la barbarie des territoires orientaux ».

    À 31 ans, l’apparatchik Napolitano insultait les communistes italiens qui avaient osé prendre leurs distances avec l’invasion soviétique de la Hongrie. « L’intervention soviétique, outre qu’elle a empêché la Hongrie de tomber dans le chaos et la contre-révolution, a contribué de manière décisive, non pas seulement à défendre les intérêts militaires et stratégiques de l’URSS, mais à sauver la paix dans le monde ».

    En 2011, le président Napolitano n’avait pas ménagé son soutien à l’invasion de la Libye, soulignant « le devoir de l’Italie de rester en Libye au côté des autres pays qui ont écouté l’appel des Nations Unies ». C’est ensuite lui qui avait mis en place le gouvernement de la Goldman Sachs, présidé par le mondialiste Mario Monti.

    Réélu pour sept ans (aux applaudissements des mêmes journalistes de gauche qui trouvaient aberrant que le pape ne prenne pas sa retraite), le dinosaure libéralo-communiste n’a, pour une fois, pas changé de maîtres. Il a désigné comme président du Conseil Enrico Letta, membre du comité européen de la Commission Trilatérale, participant en 2012 à la réunion du Groupe Bilderberg aux États-Unis.

    Letta s’était en outre signalé, en septembre dernier, en revendiquant publiquement le patronage de la Banque Goldman Sachs. « Aujourd’hui, s’était-il félicité, Goldman Sachs reconnaît au Partito Democratico sa vocation européiste [sic] ainsi que l’autorité indispensable pour conduire une majorité de centre-gauche qui soit en état de gouverner l’Italie dans une des phases les plus dramatiques de son histoire. C’est un signal important. » Et Letta n’avait pas craint de saluer à cette occasion « le courage et la lucidité d’analyse » de la Goldman Sachs.

    Comme caution immigrationniste, Monti avait le catho-conciliaire Tartuffe-Riccardi, dont il avait fait son ministre de la Coopération internationale et de l’intégration. Letta a trouvé mieux encore en allant chercher la députée du Parti Démocrate, Cécile Kyenge Kashetu (photo en Une), d’origine congolaise, symbole vivant de la diversité.

    « Première ministre de couleur de l’histoire italienne », Kyenge Kashetu est connue pour son militantisme immigrationniste, notamment à la tête de la Rete Primo Marzo, qui organise chaque année « la journée sans immigrés » (censée démontrer les bienfaits de ces derniers). Dans une interview récente, elle avait annoncé que sa priorité était la réforme du code de la nationalité pour imposer le droit du sol. Et elle s’était réjouie : « L’idée d’une société métissée, sans distinction entre “nous” et “eux”, est toujours moins utopique. »

    À défaut d’avoir vu la « civilisation » des peuples slaves par son « fidèle allié » allemand, le dinosaure Napolitano entend bien « civiliser » l’Italie. Avec d’autres troupes.
    http://fr.novopress.info/

  • La Police désavouée par la Justice


    Communiqué du Réseau-Identités : Interpellation de membres du Réseau-Identités en marge de la « Manif pour tous ».
    L
    e Réseau-Identités vient d’avoir son premier Gardé à Vue et il a un nom… Enfin, un pseudonyme car Pierre a dû prétexter une "gastro" pour ne pas se faire licencier par son patron pour son absence du lundi. Les temps sont durs que voulez-vous...
    Ainsi donc, venus une fois de plus manifester leur opposition à la loi sur le “mariage pour tous”, la délégation du Réseau conduite par son porte-parole Richard Roudier, a rapidement focalisé l'attention des forces de l'ordre. Motif: appartenance à un groupe identitaire! « Eh bien oui, messieurs les représentants des forces de l'ordre, nous assumons : le Réseau-identités est bien un mouvement identitaire et patriote!"¢


    Fouille des sacs, mains sur la tête, palpation des parties intimes, la fébrilité policière devait rapidement se transformer en opération de police politique. Le comble du ridicule fut atteint lorsque un officier du détachement « flicard » ordonna l'interpellation de Pierre pour « détention de matériel de transmission et de défense ». Trente heures de GAV, ce n'était pas pour dérouter notre ami, ce dernier étant sensé être familiarisé avec une réalité bien connue de tout militant: la démocratie à géométrie variable... Selon que vous serez politiquement corrects ou non, vous serez jugés blanc ou noir!

    La fin des 24 heures légales approchant, Pierre attendait avec philosophie sa remise en liberté lorsque l'OPJ lui signifia sa proche présentation devant le substitut du procureur afin de statuer sur sa possible mise en examen. Accompagné de ses nouveaux compagnons d'infortune, eux aussi interpelés en marge de la “manif pour tous”, en route dans le panier à salades, menottes aux poignets, pour les si chaleureuses cellules du "dépôt" –la fameuse souricière bien connue des pégriots- située sous le Tribunal de Grande Instance de Paris. Fouille, verrous, escaliers, grilles, refouille... Gardiens et racailles, tous aussi étonnés de voir des individus ne correspondant pas du tout au "public" habituel de ces lieux. Fonctionnaires et délinquants également d'accord avec notre opposition à cette loi considérée par tous comme "contre nature"! Paradoxe que cette unanimité…

    Cinq heures d'attente plus tard, une idée folle commençait à s’insinuer peu à peu dans l’esprit de Pierre: et si le seul fait d'avoir été présent à une manifestation par essence anti-gouvernementale le conduisait d'OPJ et de commissariat, en procureur et dépôt, puis en Maison d'arrêt et matons? Pierre crut donc avoir mal entendu lorsque le substitut du procureur lui annonça le classement sans suite de son dossier... Le fonctionnaire qui le ramena hors des murs du dépôt résuma bien cette affaire : "Tout ça pour ça!".

    Il faut dire que durant tout ce temps, les membres du Réseau n’étaient pas demeurés inactifs, mettant un peu de « rambal » au commissariat du 15ème arrondissement, puis dépêchant un avocat qui put s’entretenir avec le gardé à vue quelques heures seulement après son interpellation.

    Pierre a pu ainsi rentrer chez lui, savourer cette liberté toute neuve qu'il avait bien failli perdre sur un emballement de la machine à réprimer qui cimente désormais la société française de souche. Qu'en sera-t-il lors de sa prochaine manifestation? Qu'en sera-t-il le 26 mai par exemple...¢

    Réseau-Identités
    www.reseau-identites.org

  • La loi Taubira : une erreur électorale pour le PS

    Le démographe Hervé Le Bras est interrogé sur Rue89. Extraits :

    Comment interprétez-vous l’ampleur des manifestations contre le « mariage pour tous » ? Pouvait-on prévoir un tel mouvement ?

    Dans notre livre, nous avons pointé ce qu’on a appelé « le catholicisme zombie » : malgré la disparition quasi complète de la pratique religieuse, qui ne concerne plus que 6% des Français, et 1% des 18-24 ans, il reste une manière de vivre, nous disons une « anthropologie » façonnée au cours des siècle par l’Eglise catholique. [...] Avec le « mariage pour tous », le PS vient à mon avis de s’aliéner ce qui a été à la base de son succès lors des dernières élections. C’est une erreur électorale énorme. Il ne pouvait peut-être pas le prévoir.

    [...] Les gens ne sont pas tout d’un coup revenus à l’Eglise à la faveur du débat sur le « mariage pour tous » ! Si le catholicisme reste présent en France, c’est de façon sous-jacente, par l’attachement à des valeurs.

    [...] L’opinion française est de droite, oui. Elle est attachée à la propriété, au maintien des hiérarchies, elle entretient une méfiance vis-à-vis de l’étrange. Et elle se droitise. Constater cela peut sembler bizarre alors que la gauche détient tous les postes électifs ! [...]"

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • François Hollande peut-il encore éviter un «1789» bis ?

    A la Une du Point cette semaine, « Sommes-nous en 1789 ? ». L’hebdomadaire évoque les dernières heures de la monarchie et révèle les troublantes similtudes entre la chute de Louis XVI et l’abandon complet des rênes du pouvoir par François Hollande. Un historien explique que nous sommes sans aucun doute en 1788 : les marges de manoeuvre sont réduites pour le pouvoir (si mal) en place, afin d’éviter d’entrer de plain-pied en 1789, bis.

    Ce n’est pas Frigide Barjot qui a appelé le 5 mai à une grande manifestation nationale afin de donner un « coup de balai » : c’est Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle il y a 10 mois, qui a attiré sur lui 11,1 % des suffrages. Les sondages lui en accordaient souvent 15 ou 18 %. C’est Marine Le Pen, (particuliérement discrète en ce moment, pour des raisons stratégiques évidentes), qui a atteint les 18 % promis à Mélenchon. A eux deux, ils ont rassemblé 39 % de l’électorat français. Que réclame Mélenchon ? Ni plus ni moins qu’une sixième République. Que réclame Marine Le Pen ? Une dissolution, et la proportionnelle. La démission du gouvernement et du Président au passage.

    Qui doit payer ? Le Tiers-Etat, les classes moyennes

    Mais qui défile dans la rue tous les soirs depuis des semaines, non seulement à Paris, mais un peu partout en France ? Des hommes et des femmes, leurs fils et leurs filles, de tous âges. La plupart n’ont jamais manifesté de leur vie, ou alors pour les plus vieux, en 1984 pour l’Ecole Libre, et en 1997 contre le PACS. Qui sont-ils ? Des petits bourgeois, la classe moyenne. Les cheveux peignés. Les filles en ballerines. Tous mains nues.

    Retournons un instant en 1789. Qui, excédé par le mépris dans lequel le Roi les enferme, se proclame Assemblée nationale constituante ? Les députés du Tiers-Etat. Qui sont-ils ? Des petits bourgeois, la classe moyenne.

    Qui, en 2013, retourne dans la rue tous les soirs, quasiment tous les week-ends (les prochaines manifestations massives sont programmées pour le 5 mai, le 26 mai). Des petits bourgeois, la classe moyenne.

    Autres traits communs entre les deux époques, 1789 et 2013 :

    En 1789, la France croûle sous le poids de sa dette extérieure, notamment contractée pour financer la Révolution américaine mais aussi le train de vie du royaume, ubuesque. Le Roi convoque les Etats-Généraux pour les convaincre de l’autoriser à lever de nouveaux impôts. Qui doit payer ? Pas le Clergé ni la Noblesse, exonérés, mais le Tiers-Etat. La bourgeoisie.

    En 2013, la France croule sous le poids de sa dette extérieure, notamment contractée pour financer une guerre économique qui ne dit pas son nom, celle de l’utopie d’une monnaie unique inadaptée à la moitié des pays qui l’utilisent, et nourrir un Etat ventripotent qui ne veut pas faire de régime, malgré le lent coma dans lequel plonge son corps, le pays. Le gouvernement, dont le ministre du Budget a menti pendant des mois sur ses comptes à l’étranger et sur sa probité, tente de convaincre qu’il n’y a pas d’autre moyen que de lever encore plus d’impôts, et de couper dans les allocations familiales. Qui doit payer ? Le Tiers-Etat, les classes moyennes.

    La chute de la RDA doit servir de miroir (déformant) à ce qui se passe en ce moment en France

    En écrivant ces mots, père de famille (nombreuse), entrepreneur, journaliste, écrivain, expérimenté puisque désormais à plus de la moitié de ma vie, j’ai pleinement conscience de ce que cette analyse froide et subjective implique. Je pense en particulier à tout ceux de mon entourage, de mes amis, parfois chers, qui me disent ou m’écrivent : « Non, ce n’est pas possible, nous ne pouvons pas nous le permettre. C’est trop dangereux ». « Toi qui est responsable, raisonnable, calme les chose “.

    Je ne souffle sur aucune braise. Je suis d’abord un reporter. Le journaliste reporter est celui qui rapporte ce qu’il voit. Forcément, ce qu’il rapporte est subjectif. Les premiers comptes-rendus de guerre, en Crimée, à la fin du XIXe siècle (avant les journaux reproduisaient les communiqués militaires), étaient rédigés par des journalistes postés sur une butte à des kilomètres du champ de bataille, munis d’une longue vue. Lors du Débarquement, plus d’un journaliste a péri sur la plage caméra en main. Idem en Afghanistan, en Libye, en Syrie.

    Ce que j’ai observé ces derniers jours est sans commune mesure avec tout ce qu’il m’a été donné de voir ou de lire sur la France dans ma carrière. Ou plutôt, ne me rappelle que trop bien ce que j’ai lu et sait des précédentes révolutions. Le Point « fait bien le job », rappelant succinctement les événements qui ont provoqué 1830, 1848, la Commune. Bravo FOG.

    Personnellement, je pense que François Hollande et Manuel Valls sont trop bien informés, trop intelligents, pour ne pas mesurer le danger qui se profile à l’horizon. Seulement, le petit manuel anti-Révolution pour chefs d’Etat est bourré de pages blanches. Et sur les autres, on retient surtout les conneries à ne pas faire. Mais tout ce qui n’a pas été tenté, n’a pas encore été contré. Et la manif pour tous, le Printemps français, les veilleurs, tout cela est inédit, ou en tout cas, différent d’autres modèles importés.

    Pour ma part, (faisant écho au personnellement du paragraphe plus haut), je pense que c’est la chute de la RDA qui doit servir de miroir (déformant) à ce qui se passe en ce moment en France. Bien sûr, nous ne sommes pas dans une dictature communiste. Mais dans un État social-iste, qui dirige tout, contrôle tout, brime tout, ponctionne tout, oui, c’est une certitude. Entrepreneur depuis onze ans, je sais tout le mal que l’on peut avoir dans ce pays à vouloir créer. Les entrepreneurs français, en France, ont en commun d’être fous, ou inconscients, ou les deux.

    Coups de matraque et boucliers

    Quand on voit dans quel mépris les administrations les tiennent, et les obstacles qui se dressent en permanence contre eux ! Le premier, et non des moindres, étant que bien souvent, une entreprise publique, semi-publique, soutenue par des fonds ou subventions publics, une collectivité, fait déjà une partie du job à votre place. Ou vient le faire à votre place, bien entendu à moindre coût, puisque dopé aux subventions et aux couts cachés pris en charge par la collectivité. Sans qu’aucun conseil de la concurrence n’intervienne. Ni qu’aucun élu ne perçoive l’impossibilité de la chose qu’il a bien souvent suscitée voire décidée.

    Voilà ce que nous avons en commun avec la RDA dirigiste de Honnecker. Nos performances économiques n’en sont plus si éloignées ! Nous sommes trois fois moins performants que l’Allemagne, comme la RDA en son temps l’était par rapport à la RFA, proportionnellement parlant.

    Et les manifestants de ces derniers jours, les veilleurs en particulier, qu’ont ils en commun avec les manifestants qui firont tomber sans un coup de feu la RDA ? Les bougies. Les chants. la non-violence. En 1989, les vopos et leurs officiers, ne sachant pas que faire fasse à une foule compacte de camarades citoyens bougies à la main, laissèrent leurs barrages percer. Une fois, deux fois, dix fois. Tous les soirs. Pendant un mois. C’était ca, ou utiliser les fusils. Mielke, le ministre de l’Intérieur, a refusé de donner l’ordre. Moscou lâchait Honnecker.

    Que s’est il passé le 24 mars à Paris ? Un barrage, deux barrages, vingt barrages, ont percé. Ce n’était jamais arrivé en maintien de l’ordre en France, à ce point, si “simplement”.

    Mais en 1989, à Leipzig comme à Berlin et ailleurs en RDA, les vopos n’avaient PAS de gaz lacrymogène. Ni non plus de matraques. Pas besoin ! Dans un état policé comme la RDA, la seule injonction du vopo suffisait à vous glacer le sang, ou à vous envoyer à l’interrogatoire pour une durée indeterminée. Le 24 mars, policiers (surtout) et gendarmes (rarement) ont utilisé les gazeuses pour intimider (souvent), ou pour se dégager, pris de panique (parfois). Avec quelques coups de matraque ou de boucliers pour intimider.

    La France a une réputation mondiale (à tenir) en matière de maintien de l’ordre. A Saint-Astier (Périgord), une ville fantôme reconstituée sert à entraîner les gendarmes mobiles mais aussi les forces de police et de gendarmerie du monde entier. Souvenez-vous l’offre de service de Michel Alliot Marie au gouvernement tunisien, aux prémices de sa révolution ! La France proposait au pouvoir tunisien de lui prêter des unités de mobiles… Et les caisses de grenades lacrymogènes bloquées par les douaniers à Roissy… Celles-là même qui sont utilisées aujourd’hui contre le petit peuple français.

    Mais tout cela ne peut rien contre une foule déterminée, pacifiste, les mains nues. Si un rang tombe sous les coups de matraque, sous les jets de gaz, un autre rang sortira de l’ombre. Puis un autre. Vous connaissez, vous, sur ces cinquante dernières années, beaucoup de manifestations qui ont remplacé les slogans par le poème de Charles Péguy “Heureux ceux qui sont morts“, ”l’Espérance“, ou “le chant des Partisans” ? Moi pas.

    Car pour la première fois depuis des décennies, ceux qui connaissent par coeur Péguy, “l’Espérance” ou “le chant des Partisans”, sont dans la rue.

    Et ça, c’est un signe.

    JOL http://fortune.fdesouche.com

  • Comment l’Europe vous ruine

    Ras-le-bol.
    Agriculteurs, pêcheurs, industriels… Jamais les Français, frappés par la crise, n’ont été aussi europhobes. D’atout et de bouclier protecteur, l’Europe s’est transformée dans l’opinion en handicap et en boulet. V.A.
    Qui est Catherine Ashton ? Le premier passant d’une rue parisienne à qui est posée la question réfléchit quelques secondes, l’air concentré, pour finalement avouer qu’il n’en a aucune idée. Les trois suivants feront la même réponse. Il faut attendre la cinquième tentative pour qu’un commercial d’une quarantaine d’années réponde qu’il s’agit de « la ministre des affaires étrangères de l’Europe ». Avant d’ajouter immédiatement qu’elle « ne sert absolument à rien, ne joue aucun rôle, comme tous les dirigeants du Parlement européen ». Les mêmes sèchent également, parfois, quand on leur demande qui est Herman Van Rompuy, l’actuel président du Conseil européen.
    À quelques mètres de là, Colette, 80 ans, est attablée à une terrasse de café. Grande, mince, l’oeil vif, elle ne fait pas son âge, malgré ses cheveux blancs. Elle a élevé seule ses deux enfants et a dû parfois cumuler deux emplois pour s’en sortir, le premier la nuit, aux Halles, le second chez un marchand de volailles. L’Europe, elle ne veut plus en entendre parler. « C’est totalement inefficace. Non seulement elle ne nous protège pas, mais elle nous tire vers le bas, avec tout ce qu’ils nous font payer. Quant à l’euro, c’est une cochonnerie, qui n’a servi qu’à faire augmenter les prix. Il faudrait revenir au franc, ajoute-t-elle. Mais je n’y crois pas. Cela ne se fera jamais. »
    « L’Europe, ça sert à protéger les intérêts industriels et financiers, pas les Européens, lâche, d’un air définitif, l’un de ses voisins. Et tous les pays devraient reprendre leur monnaie. » Sur la Toile, les commentaires d’internautes sont tout aussi virulents, comme celui de cet homme, qui se définit lui-même comme « un très ancien Européen qui y a cru un temps »… « Puis est venu le temps des nichées de fonctionnaires européens, d’élus dont on ne sait rien, d’une chienlit de textes en tout genre se superposant à notre législation déjà démentielle. Si les jeunes croient en l’Europe, le réveil sera dur… », écrit-il. Les buralistes des régions frontalières sont, eux aussi, vent debout quand ils voient leurs clients faire quelques kilomètres pour acheter des cigarettes bien moins chères qu’en France.
    Mais c’est peut-être chez les agriculteurs que le rejet de l’Union est le plus brutal. Comme Roger Violant, petit producteur de lait breton que nous avons rencontré, étranglé par le prix du lait qui ne cesse de baisser tandis que les contraintes, notamment environnementales, sont de plus en plus lourdes… à cause de l’Europe. Une Europe incohérente qui coûte cher. Les témoignages se succèdent. Au désamour a succédé la défiance, quand ce n’est pas le rejet pur et simple. À Bruxelles, les eurocrates sont déprimés… et détestés. Les 56 000 fonctionnaires européens se sont longtemps distingués dans les rues de la capitale belge. Eux étaient toujours bien habillés, leur badge d’accès à la Commission autour du cou. Ils roulaient dans les plus belles voitures, avec leurs plaques d’immatriculation bleues sur fond blanc commençant par « EUR », vivaient dans les plus belles maisons, étaient attablés dans les meilleurs restaurants… Aujourd’hui, ils rangent leur badge dans leur poche quand ils sortent de la Commission et sont quasi tous passés aux plaques belges, à force de voir leurs voitures vandalisées. L’année dernière, des affiches ont été collées un peu partout dans le quartier de la Commission. Un homme y était pendu par sa cravate, sur fond de drapeau étoilé. Avec cette légende : « Eurocrate, sers-toi de ta cravate ».
    Les dernières enquêtes d’opinion confirment le malaise : les Français ne croient plus en l’Europe. Ils n’ont jamais été autant « eurosceptiques ». Dans une enquête réalisée en février par BVA, seuls 38 % des sondés considéraient encore la construction européenne comme une « source d’espoir », alors qu’ils étaient 61 % en 2003. Et 75 % des Français estiment que l’Union a été « inefficace » ces dernières années.
    « Pendant longtemps, l’Europe a incarné un espoir, sa construction était un atout, un bouclier, commente Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Aujourd’hui, elle est ressentie comme un handicap. Un boulet. Les Français ont le sentiment que non seulement l’euro n’a pas tenu ses promesses en termes d’emploi, d’activité économique, mais de surcroît, la monnaie unique est jugée responsable de l’augmentation des prix. L’Europe solidaire ? Pour l’opinion, c’est une solidarité qui nous tire vers le bas, car en plus de la crise économique sévère qui secoue notre pays depuis bientôt cinq ans, il faut de surcroît payer pour la Grèce… et les autres. Au sein d’une Europe qui n’a cessé de s’élargir jusqu’à devenir ingérable. »
    Qu’elles sont loin les années 1980
    où les Français étaient dans le peloton de tête des euro-enthousiastes ! C’est dans cette décennie que la confiance dans l’avenir de l’Europe a été la plus forte : 74 % des Français avaient une opinion positive de l’Union en 1987. C’était l’époque de la présidence Delors (1985), de l’Acte unique européen (1986). La première fracture devait se produire en 1992, autour du débat sur le traité de Maastricht, qui a pour la première fois, politisé et clivé la question européenne. On est alors sorti de ce que les observateurs qualifiaient de « consensus permissif ». À partir de 1995, la barre des 50 % d’opinions favorables ne sera que rarement dépassée dans les sondages d’opinion. L’érosion de la confiance dans l’avenir européen n’a jamais cessé depuis, jusqu’au choc de 2005, où les Français votent non à plus de 54 % au référendum sur le projet de Constitution, pourtant soutenu par l’UMP et le PS. Aujourd’hui, la France fait partie des pays les plus europhobes. Un sondage réalisé par l’Ifop va jusqu’à révéler que les Français, s’ils avaient dû revoter pour la ratification du traité de Maastricht (prévoyant le passage à l’euro), auraient voté contre à 64 % !
    « La réaction des Français est légitime, confie l’ancien ministre de l’Économie Jean Arthuis. On s’est doté d’une monnaie unique orpheline d’une gouvernance politique, dans une course continue à l’élargissement où le laxisme a été la règle, l’euro un anesthésiant. »
    Même constat de l’ancien député européen centriste Jean-Louis Bourlanges : « L’Europe est devenue le bouc émissaire d’un monde qui s’est transformé et dont les Français ne veulent pas tel qu’il s’offre à eux. On accorde à l’Europe beaucoup de pouvoirs imaginaires. Les politiques budgétaires, fiscales, sociales, du logement, de la défense, de l’aménagement du territoire, de l’éducation, du droit du travail, entre autres, restent pilotées au niveau national. Mais l’Europe est un touche-à-tout. Alors on lui reproche paradoxalement de ne pas mener à bien les missions qu’on ne lui confie pas. Second problème : après une génération de pro-européens, de Mitterrand à Delors, en passant par Helmut Kohl, Felipe González, en Espagne…, au milieu des années 1990, au moment où on créait une monnaie fédérale, un peu partout en Europe, les eurosceptiques ont pris le pouvoir : Jacques Chirac, totalement indifférent, Gerhard Schröder, qui, en 1998, fait campagne contre l’euro, Silvio Berlusconi, en Italie, José María Aznar, en Espagne… Contradiction ingérable. » L’époque, justement, où les Français (comme les dirigeants européens ?) vont commencer et ne jamais cesser de douter, jusqu’à arriver à un véritable rejet de la construction européenne.
     Josée Pochat 
Valeurs Actuelles
 25/04/2013
    http://www.polemia.com

  • J'ai vu

    D'un internaute :

    "J’ai vu des gens expulsés d’un jardin public car ils n’avaient pas le droit de porter un certain tee-shirt... mais ce n’était pas en Chine.

    J’ai vu une personne à vélo se faire confisquer son drapeau par les CRS.

    J’ai vu des policiers arrêter des mères de famille qui se rassemblaient…. mais ce n’était pas en Russie.

    J’ai vu des jeunes en garde à vue parce qu’ils étaient silencieux…mais ce n’était pas au Tibet.

    J’ai vu une jeune fille traînée par les cheveux et en perdre une ballerine…mais ce n’était pas en Ukraine.

    J’ai vu cette même ballerine exhibée par un député devant une assemblée goguenarde.

    J’ai vu la force publique gazer des personnes âgées …mais ce n’était pas en Syrie.

    J’ai vu une génération de bobos interdire en Mai 2013 ce qu’ils avaient défendu âprement et plus violemment en Mai 68.

    J’ai vu des femmes dépoitraillées attaquer une cathédrale et se faire relaxer.

    J’ai vu des hommes dépoitraillés créer un embouteillage et se faire arrêter.

    J’ai vu les représentants des religions vilipendés… mais ce n’était pas en Irak.

    J’ai vu des centaines de milliers de personnes se rassembler et hurler leur mécontentement… mais ce n’était pas en Iran.

    J’ai vu des services de renseignements confisquer et retoucher les images probantes de ces rassemblements pacifiques… mais ce n’était pas à Cuba.

    J’ai vu un débat tronqué et un vote précipité pour satisfaire rapidement une petite minorité.

    J’ai vu des journalistes achetés pour négliger de telles informations.

    J’ai vu des journalistes censurés pour diffuser de telles informations.

    J’ai vu des ministres se cacher tellement ils étaient hués.

    J’ai vu des policiers chargés de faire dégénérer les manifestations.

    J’ai vu une ministre de la Justice soucieuse d’ « arracher » les enfants à l’emprise de leurs parents…mais ce n’était pas en Corée du Nord.

    J’ai vu un ministre de l’Intérieur truquer des chiffres trop gênants pour la bien-pensance d’un gouvernement… mais ce n’était pas en Biélorussie

    J’ai vu un Président s’immiscer dans un débat sur l’euthanasie de deux éléphantes.

    J’ai vu un Président rester sourd aux cris de son peuple et claquemuré dans son palais quand on lui parle des générations d’enfants à venir.

    Ce pays où tous ces évènements déconcertants se passent en ce moment, c’est la France, pays des droits de l’homme, terre d’asile des opprimés, nation enviée par les persécutés.

    J’ai vu et j’ai honte".

    Lahire http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Sarkozy confirme son européisme

    « L'euro survivra et l'Europe n'explosera pas », a déclaré jeudi à Montréal l'ancien président français Nicolas Sarkozy, réaffirmant ainsi son européisme lors d'une conférence payante devant environ 800 personnalités québécoises.
    « L'Europe étant un continent qui s'est entre-déchiré dans le passé, l'Union européenne lui a apporté la paix », a-t-il expliqué en substance. Et nous qui croyions bêtement que c’était la victoire de 1945 !
    L'ancien chef de l'État a ponctué son intervention de plusieurs formules chocs: « L'Europe c'est la paix », « L'euro est le cœur de l'Europ », « Si l'euro échoue, l'Europe explose ».
    Ceux qui, en toute sincérité, persistent à voir en cet homme des sentiments véritablement nationaux en seront malheureusement et une nouvelle fois pour leurs frais.
    Interrogé, à l'issue de l'exposé, sur les conséquences d'une éventuelle sortie d'un pays de la zone euro, M. Sarkozy l'a jugée improbable, car elle ne serait pas dans l'intérêt du ou des pays en question.
    « Leur dette est libellée en euros », donc la sortie de l'euro et la dévaluation de la monnaie nationale qui devrait suivre, rendraient la dette encore plus lourde, a-t-il expliqué.
    Puis, « si on laisse tomber un pays, les marchés se demanderont quel est le suivant », a-t-il ajouté, avant de conclure: « l'euro est un tout, l'Europe est un tout ».
    M. Sarkozy a évoqué aussi la "maladie" de la gouvernance étatique de l'Europe, à savoir la nécessité d'avoir le consensus de 27 pays pour prendre une décision.
    « Faire croire à 27 pays qu'ils ont tous les mêmes droits et les mêmes devoirs est un mensonge », a-t-il asséné, avant d'affirmer que l'Allemagne et la France « ont une responsabilité particulière car elles font 50% du PIB » européen.
    Quant aux accords de libre-échange négociés entre l'UE d'une part, le Canada --avec d'importantes difficultés de dernière minute-- et les États-Unis d'autre part, l'ancien président français y croit, car tous ces pays « font partie de la même famille ». Ce qui n'enlève rien, selon lui, au besoin de développer les relations avec la Chine.
    Avec AFP
    http://www.francepresseinfos.com/

  • Camping pour tous vendredi 26 avril

    RDV place Édouard Herriot devant l’assemblée aujourd’hui 19h30.

  • Répression : contre les barbouzes de Manuel Gaz, TOUS À LA MANIF du 29 avril

    Les témoignages abondent, désormais, des violences policières des barbouzes de Manuel Valls, à l’encontre des opposants à la dénaturation du mariage, violence dirigées notamment envers des femmes, avec le silence complice de Taubira.

    TOUS À LA MANIF DU Cercle des avocats contre la répression policière lundi 29 avril à 18h30 devant le Palais de Justice, à côté du Bistrot les 2 Palais. Thème : « Pour un printemps de la Justice contre les violences policières ». Des victimes témoigneront.

    Pauline*, 22 ans, agressée mercredi par deux gendarmes près de l’Assemblée nationale

    « Mercredi soir vers 19h30, je suis arrivée près de l’Assemblée nationale. J’étais toute seule place de Palais Bourbon, en train d’envoyer des messages de mon téléphone portable. Je n’avais aucun signe distinctif sur moi et ai pu constater la présence de nombreux policiers place Edouard Herriot où était organisé un apéro pour tous à 20h. J’étais appuyée contre un potelet lorsque vers 19h55, une policière et un policier en civil arrivent et me demandent : « Vous êtes là pour manifester ? C’est interdit. Votre carte d’identité s’il vous plaît ? » J’explique que je suis seule et que j’attends des amis. » [La suite sur NdF]

    Dimitri, 21 ans, agressé dimanche et traité de « pute » par des policiers en civil (+addendum) La suite sur NdF

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  • Pour une extension du domaine de la lutte

    Tribune libre de Frédéric Pichon*

    Certains de mes amis, apprenant le vote définitif de la loi Taubira, ont reçu un véritable coup de poignard. J’avoue, honteusement peut-être, avoir appris cette nouvelle froidement.

    Non que je ne mesure pas la gravité de cette boite de Pandore que constitue la loi Taubira et la rupture de civilisation qu’elle introduit de l’aveu même de ses promoteurs.

    Et déjà, la loi à peine votée, les masques tombent : les lobbies LGBT, Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem commencent à évoquer la PMA. Certaines officines pharmaceutiques proposent ici ou là des catalogues avec des têtes de bébés que l’on pourra programmer et vendre comme de la marchandise en les faisant porter par des pauvres femmes acculées par la misère.

    Je n’ai jamais cru un seul instant que ce gouvernement de bobos de philosophie libérale-libertaire céderait sur le sociétal. À défaut de s’attaquer au diktat de la finance, au chômage et à la précarité qui touche des millions de compatriotes, ils n’ont que ce nonos à ronger. Ils ne le lâcheront pas.

    La gauche, aujourd’hui, n’a plus rien à voir avec Jaurès qui proclamait qu’« à ceux qui n’ont plus rien, la patrie est le seul bien ».

    C’est Pierre Bergé qui déclara en janvier : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant »

    Ou encore Jacques Attali dans L’avenir de la vie (1981) : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part en tant que socialiste contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. »

    La suite sur les Nouvelles de France
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