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anti-national - Page 1084

  • 7 août 1946 : mieux que Robespierre

    Le 7 août 1946 est publié au Journal officiel le discours de Pierre-Henri Teitgen, garde des Sceaux, qui, évoquant l'épuration en cours, a déclaré à la Chambre : « Vous pensez sans doute que par rapport à Robespierre, Danton et d'autres, le garde des Sceaux qui est devant vous est un enfant. Eh bien, si l'on en juge par les chiffres, ce sont eux qui furent des enfants ! » Cette vaniteuse revendication est destinée, dans l'esprit de celui qui la fait, à réaffirmer sans ambiguïté sa détermination : il faut éliminer, physiquement et moralement, les nationalistes. Le démocrate-chrétien Pierre-Henri Teitgen poursuit en effet ceux-ci de sa haine depuis toujours. Il a tout fait dans le cadre du mouvement de résistance de Combat, pour éliminer, contrairement au fondateur de Combat, Henri Frenay, toute référence nationale dans les thèmes de propagande diffusés par la résistance. Son itinéraire comporte, à vrai dire, des zones d'ombre. Arrêté par la police allemande le 6 juin 1944, il a réussi à s'échapper dans des circonstances demeurées mystérieuses. C'est peut-être une raison supplémentaire pour afficher un fanatisme répressif sans faille contre les vaincus de 1944/1945.
    Elu député MRP d'Ille-et-Vilaine aux deux Assemblées nationales constituantes (1945/1946), Teitgen est devenu ministre de la Justice et donc, à ce titre, chargé de couvrir de l'autorité de l'Etat les exactions en tous genres commises par les épurateurs lancés à la chasse aux « fascistes » (étiquette commode adoptée, sous la pression communiste, pour, désigner à la vindicte publique les nationaux et nationalistes de toutes nuances.)
    L'épuration a été programmée dès 1943, à Alger, par le Comité français de libération nationale dont de Gaulle a pris le contrôle, après avoir évincé Giraud (pourtant l'artisan de la libération de la Tunisie). Le 21 octobre, une ordonnance organise la future répression contre tous ceux qui, de près ou de loin, ont servi ou simplement approuvé l'Etat français du maréchal Pétain. Des juridictions exceptionnelles sont mises en place, en juin et juillet 1944, par le commissariat à la justice du gouvernement provisoire, sous la direction du MRP François de Menton : cours de justice, dans le cadre des départements, chambres civiques et Haute Cour (pour le « gros gibier »). Ces juridictions, représentant une épuration officielle n'entrent, en fait, en fonction qu'en octobre 1944. Ce qui a laissé de longues semaines à une épuration sauvage : une « justice populaire » autoproclamée a constitué des « cours martiales » et « tribunaux militaires » qui décrètent des dizaines de milliers de condamnations et font procéder, en toute impunité, à des exécutions en dehors des normes de la plus élémentaires légalité. Il faut y ajouter les exécutions sommaires, c'est-à-dire les assassinats, perpétrés par des éléments «incontrôlés», couverts par les Comités départementaux de la libération. Ceux-ci ont pour mission officielle  « l'anéantissement des agents de l'ennemi ». Une formule qui ouvre la voie aux interprétations les plus sanguinaires.
    Entre le 26 août et le 1er octobre 1944 il y eut 600 000 à 700 000 personnes arrêtées sans mandat et incarcérées, dans des conditions souvent ignobles. Et il y a tous ceux dont les restes gisent encore en des lieux anonymes. L'oubli ? Le pardon ? Ni l'un ni l'autre.
    P V National hebdo du 3 au 9 août 1995

  • Italie : Deux Ghanéens violent une étudiante allemande, la gauche dénonce le racisme

    VENISE (NOVOpress Breizh) – « Indignes d’un pays civilisé » : c’est le jugement sans appel de Laura Boldrini, la nouvelle présidente de la Chambre des députés italienne.

    Mme Boldrini ne parle pas des faits d’il y a quatre jours à Valdagno, dans la province de Vicence en Vénétie. Une étudiante allemande de 22 ans, venue en Italie pour un cursus de spécialisation, avait cru pouvoir sympathiser avec deux immigrés ghanéens, de 27 et 29 ans. Elle avait accepté de venir dîner avec eux dans leur appartement. Sur place, l’un des deux l’a violée, en lui volant, pour faire bonne mesure, son téléphone portable.

    L’autre Ghanéen est alors intervenu en jouant au sauveur et a emmené l’Allemande hors de l’appartement. Mais, sitôt dehors, il l’a violée à son tour avant de l’abandonner dans la rue, vêtue seulement d’un tee-shirt en lambeaux. La jeune fille a fini par trouver une cabine téléphonique et a appelé Police Secours. Les deux Africains ont été arrêtés.

    Ce n’est pas cela qui scandalise Mme Boldrini, et ce n’est pas de la victime qu’elle se préoccupe.

     

    Avant de se faire élire députée sur les listes du parti ultra-immigrationniste Sinistra Ecologia Libertà, Mme Boldrini fut pendant 15 ans, de 1998 à 2012, porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. En cette qualité, elle avait exercé une pression décisive pour obliger le gouvernement italien à accueillir à Lampedusa tous les « réfugiés » d’Afrique, ne perdant aucune occasion de rappeler « l’opposition du Haut Commissariat à toute action de refoulement en mer des migrants qui se dirigent vers les côtes italiennes ».

    En 2010, l’hebdomadaire catho-conciliaire Famiglia Cristiana avait nommé Mme Boldrini « Italienne de l’année » pour « son engagement constant, mis en œuvre avec humanité et équilibre, en faveur des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile. Et, surtout, pour la dignité et la fermeté qu’elle a mises à condamner les refoulements des immigrés dans la Méditerranée ».

    Ce que Mme Boldrini dénonce comme « indignes d’un pays civilisé », ce sont de supposés commentaires racistes qu’un journaliste de La Repubblica, en fouillant sur Facebook et dans les pages les plus obscures d’Internet, a dénichés après la nomination de la « première ministre de couleur de l’histoire italienne» (comme disent les médias du système pour la glorifier), la militante immigrationniste congolaise Cécile Kyenge Kashetu.

    La gauche est particulièrement scandalisée par les propos de Luca Zaia, l’énergique président de la région Vénétie, après le drame de Valdagno. « Je voudrais, a-t-il déclaré, inviter le nouveau ministre de l’Intégration Kyenge à venir à Vicence rendre visite à la victime, avec le courage d’affronter les problèmes tels qu’ils sont, et pour rappeler à tous qu’il ne peut pas y avoir d’intégration sans légalité ». « Que Zaia, a lancé sur un mode comminatoire la députée du Partito democratico Margherita Miotto, cesse d’alimenter le racisme et la xénophobie par ces stupides associations d’idées ».

    Associations d’idées, c’est le terme qui convient.

    http://fr.novopress.info

  • L'empire lance une nouvelle attaque contre la diversité culturelle

    Il s’agit de la négociation demandée à l’Union européenne (UE) par les Etats-Unis d’Amérique (EU) d’un accord bilatéral de libre échange.

    Derrière cet intitulé apparemment anodin, se cache la volonté de l’empire, d’assurer la domination sans partage de ses industries culturelles, notamment cinématographiques de ses Majors, par la soumission de l’UE aux règles de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) qui n’admettent pas l’exception culturelle.

    Si les Etats-Unis obtenaient entière satisfaction, ils auraient enfin leur revanche triomphale sur la France, le Québec, l’OIF, principaux promoteurs de la convention UNESCO du 20 octobre 2005.

    Convention bête noire des Etats-Unis, contre laquelle ils avaient été les seuls, avec leur indéfectible allié Israël, à voter.

    Convention contre laquelle ils ont continué à lutter avec acharnement - par accords bilatéraux de libre échange imposés à des Etats faibles signataires de ladite convention UNESCO (Maroc, Cambodge, et plusieurs autres...) pour effacer leur grave défaite diplomatique et promouvoir leurs énormes intérêts financiers en ce domaine.

    Si l’UE acceptait les conditions états-uniennes, c’est la France qui souffrirait le plus gravement de cette soumission, car elle a toujours su jusqu’à ce jour exempter de ces règles impériales ses propres industries culturelles, notamment la belle vitalité de sa création et de sa distribution cinématographiques, d’autant plus gênante pour les Majors que les protections et subventions françaises contribuent, par les coproductions, à tenir la tête hors de l’eau des cinémas européens, africains, et autres, qui n’ont pas su protéger leur cinéma de la domination des Etats-Unis.

    Malheureusement, les Etats européens membres de l’UE ont délégué à celle-ci, à la Commission de Bruxelles, leurs pouvoirs de négociation avec l’OMC et avec les Etas-Unis en matière d’accords touchant au dogme intangible de la concurrence libre et non faussée. La négociation au nom des Etats européens est donc menée par le "Commissaire européen" compétent, actuellement M. Karel de Gucht. Or, dans leur grande majorité, les Etats européens ont déjà renoncé à vraiment protéger leurs industries culturelles, ou sont prêts à le faire pour obtenir un accès plus large de leurs produits au marché états-unien dans les autres domaines. La France en est donc hélas réduite à faire le siège de partenaires européens a priori mal disposés, et de ce Commissaire qui adhère pleinement à l’idéologie dominante, et dont le pouvoir de négociation et de conviction sera faible en ce qui concerne la défense de l’ex-"exception cultuelle française".

    La France elle-même est divisée sur ce sujet, et nos gouvernements, depuis quelques années, ne sont pas a priori hostiles à l’empire anglo-saxon ni à son relais bruxellois. Heureusement, le monde culturel français semble se mobiliser et exercer les pressions nécessaires. La résolution jointe du Sénat en est la première manifestation officielle. Cette démarche ne peut que recueillir le soutien très actif de nos associations de promotion du français et de la Francophonie.

    Albert Salon - Avenir de la Langue Française

    http://www.actionfrancaise.net

  • Est-ce l’apocalypse qui nous pend au nez ?

    On nous promet « l’apocalypse » si nous sortons de l’Euro (Moscovici) ! Il ne me semble pas que nous vivions l’apocalypse avant 2002 et que, si apocalypse il y a c’est surtout depuis l’Euro pour des pays comme la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Portugal, Chypre, l’Espagne… et bientôt nous.

    Examinons avec simplicité ce qui peut nous tomber sur la tête :
    Nous refusons de payer notre dette et, afin que nous restions dans la zone euro notre dette sera réduite immédiatement jusqu’à 75% et donc le paiement de nos intérêts d’autant, comme cela s’est produit en Grèce. Bénéfice : une quarantaine de milliards par an.
    Cette solution est refusée. Fort bien, nous quittons l’euro définitivement et retrouvons un « Nouveau franc » bien entendu inférieur au taux actuel de l’Euro qui est surévalué, mais cela a peu d’importance puisque nous n’avons plus de dette à rembourser aux « étrangers ». Notre balance « export » sera rétablie en notre faveur. Nous fabriquerons à nouveau du « made in France » que nous vendrons à un prix « made in France » et non pas à un prix européen. Notre compétitivité et notre croissance seront relancées et notre chômage diminuera.
    Il y aura une inflation, et alors ! N’avons-nous pas toujours vécu avec ? Et cela dans de bien meilleures conditions.
    Soyons assurés que les autres pays du sud européen nous suivront et sans doute nous rejoindront dans une zone euro du sud et pourquoi pas de la Méditerranée.
    Les marchés de l’Europe du nord nous seront ouverts plus largement ainsi que ceux des pays émergents.
    Je ne m’étends pas sur les autres mesures qui seront prises pour entreprendre un retour vers un budget équilibré, elles sont nombreuses et immédiatement applicables.
    Bernard Tapie a proposé sa contribution au gouvernement afin d’aider la France à sortir du tourbillon qui l’entraîne vers la faillite.
    J’ai eu le privilège de collaborer avec M. Tapie de 1982 à 1985. J’ai participé à la reprise de Testut, Trayvou, Terraillon et d’autres entreprises. J’étais en sa compagnie à Béthune lorsqu’il a rencontré le maire, M. Melnik. J’ai assisté à ses débats avec les syndicats, surtout la CGT. J’ai pu apprécier ses compétences et son charisme.
    N’est-il pas le mieux placé pour redresser une entreprise qui se rapproche de la liquidation judiciaire ?
    Comment Bernard Tapie pourrait interagir si sa collaboration était acceptée ?
    Il procéderait avec la France comme s’il s’agissait d’une entreprise commerciale privée qui se trouve en cessation de paiements et dont le passif exigible est supérieur à l’actif disponible.
    Il réclamerait une liquidation judiciaire afin que toutes les dettes soient effacées et qu’il ne soit plus nécessaire de les rembourser dans l’immédiat, ni les intérêts bien entendu. Et cette décision emporterait l’interdiction pour les créanciers de poursuivre.
     Ensuite il procéderait à une réduction drastique des dépenses publiques du pays et employer tout son talent, et il est grand, pour relancer la compétitivité et la croissance.

    Je ne sais pas si Bernard Tapie serait en mesure d’imposer un tel  processus  mais, ce dont je suis persuadé, c’est que cette solution inquiètera bien davantage l’Europe du nord que ne l’inquiète aujourd’hui notre situation catastrophique et qui le deviendra plus encore si nous poursuivons sur le même chemin impraticable et semé d’ornières.

  • La Manif pour Tous oui, l'union civile non. On ne lâche rien

    La Manif pour tous, on l'aime quand elle pastiche Mélenchon :

     

    P
    On aime beaucoup moins quand Frigide milite pour l'union civile. Frigide Barjot tiendra une conférence de presse jeudi matin pour l'union civile. Point intéressant : cette conférence de presse n'est pas faite au nom de la Manif pour Tous (les autres porte-paroles doivent désapprouver cette prise de position). Frigide Barjot se présente là comme marraine d'Homovox.com et du Collectif Pour l'Humanité durable, en compagnie de Xavier Bongibault (Plus gay sans mariage).

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manuel Gaz fait un exercice d'équilibriste

    Lu ici :

     

    "Les CRS, les compagnies de sécurisation de la Préfecture de police et les gendarmes mobiles rassemblent plus de 30.000 hommes, dont 25.000 environ sont mobilisables à l'instant immédiatement. «Pour l'heure, nous tenons le rythme», assure un commandant de CRS. Des congés ont dû être ajournés, mais les indemnités de déplacement, «qui huilent la mécanique», selon lui, sont payées. Ce qui serait «un peu plus difficile du côté de la gendarmerie mobile, en proie à des difficultés budgétaires», confie un député du Sud-Est saisi de cette question. Élu régional UMP de Seine-Saint-Denis et ancien syndicaliste policier, Bruno Beschizza le dit: «L'argent n'étant pas suffisamment provisionné, si les manifs continuent à ce rythme le système de déplacement de la mobile va connaître une sérieuse panne budgétaire.» Or ces policiers du maintien de l'ordre, syndiqués à plus de 90 %, sont très sourcilleux sur les garanties financières liées à l'exercice de leurs missions souvent ingrates. Autre sujet délicat pour le ministère de l'Intérieur: les unités affectées aux manifestations sont autant d'effectifs en moins pour concourir aux plans de sécurisation des banlieues. Déserter un peu trop le terrain dans les cités peut avoir un impact négatif direct sur la délinquance du quotidien. Gérer Beauvau est pour Manuel Valls un exercice d'équilibre permanent."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Bruxelles : Le vrai pouvoir

    Partant à l’assaut de la forteresse Europe, Christophe Deloire et Christophe Dubois entreprennent de mettre en lumière les arcanes du pouvoir bruxellois. Un monde méconnu et souvent opaque, où hauts fonctionnaires et technocrates sont à la manœuvre en coulisses pour décider du quotidien de près de cinq cents millions d’Européens.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Morale et politique

    Jamais la morale n’a été plus à l’ordre du jour de l’Etat républicain qui la met en loi. Comme jadis les pharisiens. Même le mariage gay devient moral ! Ils vont encore plus loin : ils instituent par la loi la République exemplaire.

    L’ Assemblée nationale a définitivement adopté la loi sur le mariage pour tous. Le Code civil qui définit l’institution du mariage sera modifié en conséquence ainsi que le droit de la filiation. Pour dire les choses comme il convient de les dire, tout le monde sait ce qu’est l’union d’un homme et d’une femme.

    Dans toute l’histoire de l’humanité, le mariage a été conçu pour fonder dans l’ordre psychologique, social, juridique, politique, religieux et même mystique, en dépit de toutes les perversités humaines, une institution stable sur cette évidente réalité physiologique. Nul ne s’était avisé jusqu’à ces dernières décennies, sauf, par parodie à la manière d’un Néron, d’appeler mariage une prétendue union qui ne peut pas exister physiquement de manière naturelle et par voie normale et adaptée. Qu’est-ce donc, s’il vous plaît, que la consommation du mariage, en pareil cas, cet acte essentiel à sa validité selon les normes utriusque juris ? Personne n’a osé aborder cette question. Il suffit de la poser pour que le prétendu nouveau droit apparaisse pour ce qu’il est : l’injuria des vieux latins ! Une violation de l’ordre juridique, une atteinte à la notion même du droit. Injure, au sens étymologique du terme, à l’égard de toutes les familles par assimilation jusque dans le cérémonial de ce que Cicéron appelait les blanditiae praesentium voluptatum au sérieux d’un engagement conjugal, injure à l’égard des enfants, de tous les enfants, qui voient leur filiation bafouée de manière systématique, le droit de l’ensemble étant dénaturé pour la satisfaction égoïste d’individus qui iront au marché se fournir en enfants ou en « matière première » à enfants sur le forum des ventres, sur le forum des gamètes - et quoi encore ? -, ce qui n’a plus rien à voir avec l’adoption, telle que l’antique droit civilisé l’avait conçue. Ce sera, d’ailleurs, si compliqué à réaliser que la totalité du droit civil et social en sera subvertie. [...]

    Hilaire de Crémiers - La suite sur Politique Magazine

    http://www.actionfrancaise.net

  • Climat toujours explosif en Syrie

    DAMAS (NOVOpress via le Bulletin de la réinformation) - Nouveau signe que le conflit syrien, qui dure maintenant depuis deux ans, n’est pas prêt de s’apaiser : le Premier ministre de Bachar Al‑Assad, Wael Al-Halki (image ci-dessus), a échappé lundi à une tentative d’attentat à la voiture piégée. La bombe dans la voiture a été déclenchée à distance et a explosé au cœur d’un quartier résidentiel de Damas, non loin d’une école et d’un jardin public.

    A l’heure où les médias de l’oligarchie et les grandes puissances occidentales nous parlent de crimes de guerre et d’armes chimiques, les cadres du régime sont attaqués dans leur quartier par les forces de l’opposition. Une combinaison d’événements qui apparaît comme une grande tentative de renversement du régime par des pressions internes et externes. La Russie, de son côté, a mis en garde contre un scénario « à l’irakienne », lors duquel une enquête sur de supposées armes chimiques servirait de prétexte à une invasion et un renversement militaire du régime syrien.

    http://fr.novopress.info

  • Le chemin vers le « mariage » des homosexuels a été pavé par Rousseau

    Ie partie : La philosophie grecque et le réalisme d'Aristote 

    Un remarquable article sur les questions philosophiques qui sous-tendent l’affaire du « mariage » des couples de même sexe vient d’être publié par le site australien MercatorNet. Son auteur est Robert R. Reilly, ancien membre de l’administration de Reagan, spécialiste des affaires internationales et de l’islam. La deuxième partie sera mise en ligne la semaine prochaine.
    Il s’agit de comprendre, en effet, ce qui sépare fondamentalement les partisans et les adversaires du « mariage pour tous », et de préciser les notions de nature et de « contre-nature » de manière à mieux aborder les débats, les conflits et pire qui vont se multiplier dans les mois qui viennent.

    Cette première partie aborde la philosophie classique et réaliste. La deuxième montrera comment Rousseau – et les « Lumières » – ont modifié le sens du mot nature. – J.S.

    Inéluctablement, le problème des droits « gay » dépasse largement la question des pratiques sexuelles. Il s’agit, comme l’a proclamé la militante homosexuelle Paula Ettelbrick, de « transformer le tissu même de la société (…) et de réaménager de manière radicale la manière dont la société considère la réalité ».
    Etant donné que notre perception de la réalité est en jeu dans ce combat, la question suivante se pose inévitablement : quelle est la nature de cette réalité ? Est-elle bonne pour nous, en tant qu’êtres humains ? Correspond-elle à notre nature ? Chaque partie dans ce débat prétend que ce qu’elle défend ou propose correspond à la nature.
    Les adversaires du mariage des couples de même sexe disent qu’il est contre-nature ; ses partisans affirment qu’il est « naturel » et que donc ils y ont « droit ». Mais les réalités visées par chaque camp ne sont pas seulement différentes, mais opposées : chacune est la négation de l’autre. Que signifie véritablement le mot « nature » dans ce contexte ? Les mots peuvent être les mêmes, mais leurs significations sont directement contradictoires, selon leur contexte. Il est donc d’une importance vitale de comprendre les contextes plus larges où ils sont utilisés, et les visions plus larges de la réalité dont ils font partie, puisque le statut et la signification du mot « nature » seront décisifs pour la suite.
    Revoyons donc brièvement comment la loi naturelle voit la « nature » et les distinctions qu’une vue objective de la réalité nous permet de faire par rapport à notre existence en général et à la sexualité en particulier. Le point de départ doit être que la nature est ce qui est, indépendamment de ce que quiconque désire ou abhorre. Nous en faisons partie, et nous y sommes assujettis. Elle ne nous est pas assujettie. Ainsi nous verrons comment, une fois le statut objectif de la nature perdu ou renié, nous perdons la capacité de posséder une quelconque véritable connaissance de nous-mêmes et de la manière dont nous devons être en relation avec le monde. Cette discussion pourra sembler parfois un peu décalée par rapport aux questions qui nous préoccupent directement, mais elle ne l’est pas. Elle en est le cœur et l’âme. Sans elle, le reste de notre discussion n’est plus qu’une bataille d’opinions.
    L’ordre de l’univers – les lois de la nature d’Aristote
    Il existe deux anthropologies de base, profondément différentes, derrière les visions de l’homme en compétition au cœur du conflit sur le mariage des homosexuels. Pour comprendre la notion originelle de « nature », nous nous tournerons vers ceux qui ont commencé à employer le terme dans la Grèce classique, et plus spécialement Platon et Aristote. Pour présenter l’antithèse de cette manière de comprendre les choses, nous nous tournerons ensuite vers Jean-Jacques Rousseau, qui a vidé – éviscéré – le mot de son sens traditionnel au XVIIIe siècle et lui a donné sa connotation moderne. L’anthropologie plus ancienne est aristotélicienne, qui affirme que l’homme est par nature un animal politique dont l’unité de base sociétale est la famille. La plus récente est rousseauiste, qui affirme que l’homme n’est pas un animal politique et que la société, quelle qu’en soit la forme, lui est fondamentalement étrangère. Ces deux anthropologies disparates présupposent, à leur tour, deux métaphysiques radicalement différentes : l’une est téléologique ; l’autre n’est pas téléologique, ou est anti-téléologique. Une fois de plus, la première trouve ses racines chez Aristote, la seconde chez Rousseau. Ces deux écoles de pensée fournissent des perspectives philosophiques commodes et nécessaires au sein desquelles il est possible de comprendre les utilisations des mots « naturel » et « pas naturel » tels qu’ils sont employés aujourd’hui de manières diverses par les partisans et les adversaires des actes homosexuels et du mariage des homosexuels.
    La découverte de la nature a été d’une très grande portée, s’agissant du premier produit de la philosophie. L’homme a, pour la première fois, déduit l’existence de la nature de l’observation de l’ordre de l’univers. La régularité avec laquelle les choses se produisent ne pouvait pas s’expliquer par une répétition due au hasard. Toute l’activité de la nature semblait guidée par un but, par des fins vers lesquelles les choses doivent se mouvoir. Avant cette découverte, dans le monde ancien pré-philosophique, l’homme était immergé dans des représentations mythologiques du monde, des dieux et de lui-même. Ces récits mythopoétiques ne faisaient pas de distinction entre l’homme et la nature, ou entre la convention et la nature. Un chien remuait la queue car ainsi font les chiens. Les Egyptiens peignaient des couleurs vives sur leurs cercueils car ainsi faisaient les Egyptiens. Il n’y avait aucune manière de faire la différence entre les deux car le mot « nature » n’était pas disponible dans le vocabulaire du monde pré-philosophique.
    Selon Henri Frankfort dans Avant la philosophie, c’est Héraclite qui le premier à saisi que l’univers est un tout intelligible et que, par conséquent, l’homme est capable d’en comprendre l’ordre. Si cela est vrai – et seulement si c’est vrai – la quête de l’homme pour trouver la nature de la réalité devient possible. L’idée même de « nature » devient possible. Comment cela pouvait-il se faire ? Héraclite disait que l’univers est intelligible parce qu’il est gouverné par la « pensée », ou la sagesse, et qu’il en est le produit. S’il est le produit de la pensée, alors on peut le saisir en pensant. Nous pouvons savoir ce qu’il est parce qu’il a été fait par le logos. Nous pouvons avoir des pensées à propos de choses qui sont elles-mêmes le produit de la pensée.
    Pour autant que nous puissions le savoir, Héraclite et Parménide ont été les premiers à utiliser le mot logos pour nommer cette « pensée » ou cette sagesse. Logos signifie évidemment l’intelligence qui est derrière le tout intelligible. C’est le logos qui rend le monde intelligible aux efforts de la philosophie, c’est-à-dire de la raison. Dans Timée, Platon écrit : « Maintenant la vue du jour et de la nuit, et des mois et des révolutions des ans, ont créé le nombre, et nous ont donné une conception du temps, et le pouvoir de chercher la nature de l’univers, et de cette source, nous avons tiré la philosophie, et aucun plus grand bien n’a jamais été donné par les dieux à l’homme mortel, ni ne le sera jamais. » Par la raison, disait Socrate, l’homme peut parvenir à savoir « ce qui est », c’est-à-dire la nature des choses.
    Aristote enseignait que l’essence ou la nature d’une chose est ce qui fait qu’elle est ce qu’elle est, et pourquoi elle n’est pas autre chose. Il ne s’agit pas d’une tautologie. Tandis que le gland se développe pour devenir un chêne, il n’y a aucun moment sur la trajectoire de sa croissance qui le verra se transformer en girafe, ou en autre chose qu’un chêne. Parce qu’il a la nature d’un chêne. En parlant de loi naturelle, en ce qui concerne les choses vivantes, nous voulons désigner le principe du développement qui fait d’une chose ce qu’elle est et, si les conditions idoines sont réunies, ce qu’elle deviendra lorsqu’elle s’accomplit ou atteint sa fin. Pour Aristote, « La nature cherche toujours une fin. » Cet état final est son telos, son but, ou la raison pour laquelle elle existe. Dans la création non-humaine, ce dessein se manifeste soit par l’instinct, soit par la loi physique. Chaque être vivant a un telos vers lequel il se meut à dessein. Chez les plantes ou les animaux, cela n’implique aucune volition consciente de soi. Chez l’homme, si.
    Tout ce qui opère contrairement à ce principe dans une chose ne lui est pas naturel. « Pas naturel », en ce sens, veut dire ce qui agit contre ce qu’une chose deviendrait si elle opérait selon son principe de développement. Par exemple, un gland deviendra un chêne sauf si ses racines sont empoisonnées par une eau très acide. On pourrait dire que l’eau acide n’est « pas naturelle » au chêne, ou contraire à sa « bonté ».
    Le terme « téléologique », appliqué à l’univers, implique que tout a un but, et que ce but est intrinsèque à la structure des choses elles-mêmes. Il y a ce qu’Aristote appelle l’« entéléchie », « avoir sa propre fin à l’intérieur de soi-même ». Le but de la chose lui est intrinsèque. Ces lois de la nature ne sont alors pas l’imposition de l’ordre depuis l’extérieur par un commandant en chef, mais une expression de l’ordre qui vient depuis l’essence même des choses, qui ont leur propre intégrité. Cela signifie également que le monde est compréhensible parce qu’il opère sur une base rationnelle.
    C’est par leurs natures que nous pouvons savoir ce que sont les choses. Autrement, nous n’en connaîtrions que des spécificités, sans pouvoir reconnaître les choses selon leur genre et leur espèce. En d’autres termes, nous aurions seulement l’expérience de ce morceau de bois-ci (un arbre), par opposition à ce morceau de bois-là (un autre arbre), mais nous ne connaîtrions pas le mot « arbre » ni même le mot « bois » parce que nous ne connaîtrions l’essence ni de l’un, ni de l’autre. En fait, nous ne connaîtrions rien.
    La nature est aussi ce qui permet à une personne de reconnaître une autre personne en tant qu’être humain. Que signifie la nature humaine ? Elle signifie que les êtres humains sont fondamentalement les mêmes dans leur essence même, qui est immuable et, au plus profond, que l’âme de chaque personne est ordonnée au même bien ou à la même fin transcendants. (Cet acte de reconnaissance est le fondement de la civilisation occidentale. Nous avons toujours, depuis, appelé barbares ceux qui sont soit incapables de voir une autre personne comme un être humain ou qui refusent de le faire.) Aussi bien Socrate qu’Aristote ont dit que les âmes des hommes sont ordonnées au même bien et qu’il existe donc un seul critère de la justice qui transcende les critères politiques de la cité. Il ne doit pas y avoir un critère de la justice pour les Athéniens et un autre pour les Spartiates. Il n’y a qu’une justice et cette justice est au-dessus de l’ordre politique. Elle est la même en tout temps, en tout lieu, pour tous.
    Pour la première fois, c’est la raison qui devient l’arbitre. La raison devient normative. C’est par la raison – et non par les dieux de la cité – que l’homme peut discerner entre le juste et l’injuste, entre mythe et réalité. Agir de manière raisonnable ou faire ce qui est en accord avec la raison devient le critère du comportement moral. On voit l’une des expressions les plus hautes de cette connaissance dans L’Ethique à Nicomaque d’Aristote.
    Comme l’a exprimé un universitaire spécialiste des classiques, Bruce S. Thornton : « Si l’on croit, à l’instar de nombreux philosophes grecs depuis Héraclite, que le cosmos reflète une sorte d’ordre rationnel, alors le mot “naturel” désignerait un comportement conforme à cet ordre. On pourrait alors agir de manière “non naturelle” en se laissant aller à un comportement qui subvertirait cet ordre ainsi que son but. » Se comporter conformément à la nature signifie donc agir de manière rationnelle. De manière concomitante, se comporter de manière non naturelle veut dire agir de manière irrationnelle. Cette notion de la réalité exige le règne de la raison.
    Raison et moralité
    Tout cela concerne l’homme seul parce qu’il est le seul à posséder le libre arbitre. Il peut choisir les moyens pour atteindre sa fin ou choisir de contrarier sa fin en tous points. C’est évidemment pour cela que les lois « morales » ne sont applicables qu’à l’homme. Ces lois morales sont ce que signifie la loi naturelle par rapport à l’homme. Que l’homme puisse défier la loi morale n’amoindrit en rien la certitude que celle-ci continue d’opérer. En réalité, un homme ne viole pas tant la loi que la loi ne le brise s’il la transgresse. Bref, lorsque nous parlons de la nature de l’homme, nous signifions l’ordonnancement de l’être humain vers certaines fins. C’est le fait d’accomplir ces fins qui rend l’homme pleinement humain.
    Quelle est la fin de l’homme ? Dans l’Apologie, Socrate dit qu’un « homme bon à quoi que ce soit… doit seulement considérer si, en faisant quelque chose, il fait bien ou mal – s’il joue le rôle d’un homme bon ou mauvais… ». La République affirme que « l’idée du Bien… ne se perçoit qu’avec effort ; et lorsqu’elle est vue, on en déduit aussi qu’elle est l’auteur universel de toutes choses belles et justes, parent de la lumière et seigneur de la lumière dans ce monde visible, et source de la vérité et de la raison dans le monde intellectuel ». Depuis Socrate, nous avons appelé la fin de l’homme « le bien ». Cette fin porte en elle-même une suggestion de l’immortalité car, comme le dit Diotima dans le Symposium : « L’amour aime que le bien soit possédé pour toujours. Et donc il s’ensuit nécessairement que l’amour est de l’immortalité. »
    Le bien de l’homme, nous dit Aristote, est le bonheur. Cependant le bonheur n’est pas ce que nous en disons, mais seulement cette chose qui, par notre nature, nous rendra véritablement heureux. Puisque la nature de l’homme est fondamentalement rationnelle, le bonheur consistera en la connaissance et en la contemplation du bien ultime. (Ce bien, nous disent les théologiens, est Dieu.) Aristote explique que l’on n’atteint le bonheur qu’à travers des actes vertueux : la répétition des bonnes actions. Les actions sont considérées comme bonnes ou mauvaises, naturelles et pas naturelles, par rapport à l’effet qu’elles produisent sur la progression d’un homme vers sa fin.
    Donc, c’est par la nature que nous en venons à comprendre le bon usage des choses. La très grande importance de cela pour le thème qui nous préoccupe est que, puisque les fins des choses leur sont intrinsèques, l’homme n’a pas le loisir de les inventer, mais seulement de les découvrir par l’usage de sa raison. Il peut alors choisir de conformer son comportement à ces fins par une vie de vertu, ou les contrarier par une vie dans le vice. Il peut choisir de devenir pleinement humain, ou de se déshumaniser. Cependant, s’il fait ce dernier choix, il ne se le présentera pas en ces termes. Comme l’a dit Aristote, il doit percevoir ce qu’il choisit comme bon s’il doit pouvoir le choisir. S’il choisit de se rebeller contre l’ordre des choses, il se présentera ce choix à lui-même non comme favorable au désordre, mais comme favorable à l’ordre – mais un ordre d’une autre sorte. Il va, comme nous l’avons dit, rationaliser : le vice devient la vertu.
    C’est vers la construction de cet autre type d’« ordre », de cette réalité alternative, que nous allons maintenant nous tourner. L’un de ses architectes modernes fut Rousseau.
    Robert R. Reilly
    Suite de cet article la semaine prochaine.
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