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anti-national - Page 1077

  • Barjot dérape : elle est huée par les manifestants

    « Il n’y aura pas de retrait de la loi Taubira si on ne propose pas l’union civile. 54% des Français sont pour » . Ce sont les mots de Frigide Barjot à Lyon, dimanche. Huée par les manifestants, elle a dû se retirer rapidement. Et demain, elle nous expliquera qu’il n’y aura pas de retrait des lois sur la GPA et la PMA si on ne propose pas le mariage. Bref, Barjot est toujours en retard sur la gauche. Rien de plus.

    Pourquoi voudrait-elle que ceux qui manifestaient il y a près de 15 ans contre le Pacs et se mobilisent aujourd’hui contre le « mariage » homo proposent, contre le retrait de la loi, un Pacs amélioré ? Jusqu’où va-t-on aller dans la surenchère ? Car fondamentalement, dans ces différentes propositions, le problème vient de ce que d’une part l’être humain est enfermé dans une catégorie et réduit à son orientation sexuelle, d’autre part que la loi est mise au service de son désir égoïste. Tant que l’on ne balaiera pas ce schéma, on ne sera jamais qu’en retard sur la gauche…

    http://www.contre-info.com/

  • Un exemple de lutte culturelle

    Keith Haring, importateur en France des graffitis étatsuniens.

    Si Keith Haring, ce médiocre artiste contemporain, barbouilleur prolixe, trivial et primaire, actuellement étalé sur les murs du Musée d’art moderne de la ville de Paris (1), reste dans la mémoire de l’histoire de l’art officiel et subventionné, ce sera grâce à un court article paru dans le magazine Beaux Arts Magazine du mois de mai (2). Parva sed apta !… court mais bon, puisque l’article peint en quelques lignes le portrait idéal de l’artiste modèle, de l’icône à révérer et à imiter si l’on veut s’attirer les bonnes grâces de la critique conforme et du juteux et gras marché. Suivez le guide ! A.L.

     

    Au commencement le petit Keith n’a pas été verni puisqu’il a subi « une enfance passée à dessiner, à l’étroit dans une petite ville américaine de Kutztowm ». Pensez donc, le pauvre gamin a dû apprendre les règles bourgeoises du dessin sous la férule d’un trivial professeur de province qui devait sans doute lui demander d’être à l’heure et de respecter les maîtres : quelle misère, ça nous rappelle les heures les plus sombres !

    Heureusement, Keith était doué et la férule castratrice n’a pas réussi son coup puisque ses « études d’art (…) le mènent à l’invention de sa calligraphie si personnelle ». Effectivement, notre prodige réinvente la lettre bâton creuse, ce qui est un apport déterminant à l’histoire de l’écriture : Champollion en est encore tout retourné.

    Ensuite, il y a « la découverte de ses aînés Alechinsky ou Dubuffet », un parrainage substantiel qui résume bien l’essentiel de la riche histoire de l’évolution artistique de l’humanité…

    « Puis, les années euphoriques dans un New York vivant au rythme des night-clubs et du graffiti, où son homosexualité peut s’affirmer librement. » Là, chapeau bas, on touche au sublime, circulez, il n’y a rien à dire sous peine de poursuites.

    « Et enfin la consécration, les grandes commandes à travers le monde entier, les engagements humanitaires. » Evidemment Keith n’est pas un cuistre, il partage la manne financière éclairée qui reconnaît en son œuvre une pierre utile à la décomposition créatrice d’un autre monde. Ah la belle âme ! Elle méritait bien d’être entourée par « les amis célèbres, les soirées déjantées ».

    Mais, hélas, c’est toujours les meilleurs qui s’en vont les premiers : « la tragédie du sida, la disparition brutale. (…) »

    « Et la fin d’une époque mythique (…), mélange de liberté explosive et de fausse insouciance (…), des années incarnées par un art généreux, populaire et complexe. » Là, nos deux journalistes auteurs de ce sublime portrait moderne et édifiant nous emportent dans un tourbillon politico-philosophique maniant l’art du paradoxe et du… foutage de gueule !

    Bravo encore, vous aurez bien amusé la galerie !

    Antoine Laroc

    Notes :
    (1) Exposition Keith Haring, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 19 avril 2013 – 18 août 2013.
    (2) Article du magazine Beaux Arts Magazine (mai 2013, page 42), « Keith Haring, icône des années 1980 », par Florence Guillaume et Mahaut Bourgeois.

  • Vincent Peillon nous fait la morale !

    par Stéphane Blanchonnet *

    Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, a annoncé qu’un cours de "morale laïque" serait dispensé dans l’ensemble du système scolaire, de la maternelle au baccalauréat, dès la rentrée 2015.

    Dans la foulée du vote de son projet de loi sur la « refondation de l’école » et à l’occasion de la remise du rapport qu’il avait commandé à Alain Bergounioux, Laurence Loeffel et Rémy Schwartz, Vincent Peillon a donné de nouvelles précisions sur sa "marotte", l’instauration d’un cours de morale laïque dans l’ensemble du système scolaire, de la maternelle au baccalauréat. Ce nouvel enseignement, qui ne sera pas une nouvelle discipline et fera donc appel aux professeurs des matières existantes, aura toutefois des horaires dédiés (il ne sera pas simplement ajouté aux contenus des programmes des différentes matières) et fera son apparition à la rentrée 2015. C’est du moins ce qu’affirme M. Peillon dans un con-texte où il paraît peu probable que lui-même ou le gouvernement auquel il appartient puisse seulement passer l’année !

    Un machin de plus

    Avant de passer à une critique de fond de l’intérêt de cette morale laïque, on peut faire remarquer que ce nouvel objet pédagogique non identifié (OPNI ?) vient s’ajouter à une longue liste de "machins" (ECJS, aide individualisée, TPE...) qui viennent alourdir un temps scolaire que l’on veut par ailleurs raccourcir, et réduire la part réservée aux enseignements disciplinaires, donc au véritable savoir. On peut aussi s’amuser de voir un nouveau ministre pressé comme tous ses prédécesseurs de "laisser sa trace" dans les programmes ou encore de voir un socialiste surfer assez démagogiquement sur la vague du retour à un certain ordre moral (extérieur et superficiel) qui avait porté au pouvoir Nicolas Sarkozy en 2007 et qui traverse incontestablement l’opinion comme le montrent toutes les enquêtes. Sur le fond, la morale laïque est une impasse : dans le moins pire des cas (on n’ose dire le meilleur !), elle se résumera à une sorte de plus petit dénominateur commun ("la civilité" mais pas la belle, la grande politesse française, dont la galanterie est la fine fleur et qui repose sur des distinctions que l’idéologie dominante assimile à autant de discriminations) ; dans le pire des cas, elle redeviendra l’arme de guerre civile anti-religieuse qu’elle était au début du XXe siècle.

    À la différence qu’hier, en attaquant le catholicisme et non l’islam, elle était aussi un crime contre les fondements de la civilisation française. Maurras décrivait ainsi la mise en œuvre de ce crime dans un remarquable texte de 1928 (paru dans l’Almanach de l’Action française et disponible sur maurras.net) : « Oui, nous payons des prêtres, et de véritables congrégations de prêtres et de docteurs, dans les écoles normales primaires, pour entretenir cette religion d’État contre l’État.  » La différence étant que les prêtres et les docteurs laïcs d’aujourd’hui ne véhiculent plus ce que le Martégal appelait joliment « ce stoïcisme germanique de Rousseau et de Kant », une morale abstraite, déracinée mais une morale tout de même ! On lui a substitué une moraline libérale-libertaire, sorte de hideuse tambouille dont les ingrédients sont des résidus de pensée soixante-huitarde mêlés au politiquement correct importé d’Amérique, le tout assaisonné d’une pincée de féminisme du genre...

    Embrigadement

    Maurras dans son texte de l’almanach soulève d’autres aspects de la question : l’obligation faite à tous les Français de financer cet embrigadement des esprits et l’inégalité entre les enfants du peuple, contraints d’ingurgiter la propagande laïciste, et les "fils de famille" qui peuvent y échapper en payant : « Du point de vue de la justice, il suffit pour con-damner cette école que, enseignant la doctrine de quelques-uns, elle soit payée par tous et obligatoire pour tous, en particulier pour ceux qui n’ont aucun moyen de se défendre contre ses inventions, ses conjectures, ses frénésies et ses fanatismes. » En attendant le retour d’un État légitime qui aura pour finalité la perpétuation de notre civilisation française et non son éradication, il convient d’insister sur ce dernier point en militant, par exemple, pour l’amélioration de la situation des écoles hors contrat, voire pour l’instauration du chèque scolaire.

    Stéphane Blanchonnet - L’Action Française n°2862 - www.a-rebours.fr

    * Stéphane Blanchonnet, président du comité directeur de l’Action française, est spécialiste des questions de société.

  • François Hollande invité à témoigner dans le cadre de deux affaires

    PARIS (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation) - Le président Hollande a reçu la semaine dernière deux invitations à témoigner aux procès des affaires Dalongeville et Teulade.

    L’affaire Dalongeville voit l’ex‑député‑maire d’Henin‑Beaumont comparaître pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux et favoritisme. Il aurait détourné des fonds pour alimenter le financement occulte de la fédération PS du Pas‑de‑Calais.

    L’affaire Teulade voit, elle, se juger en appel la condamnation de juin 2011 à dix‑huit mois de prison avec sursis et 5.000 € d’amendes pour abus de confiance du sénateur‑maire d’Argentat, en Corrèze.

    Le président acceptera‑t‑il de témoigner ? Rien n’est moins sûr.

    http://fr.novopress.info/

  • Pape François : pas de communion pour les législateurs qui attaquent la vie et la famille

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    "Dans sa lettre aux évêques d’Argentine, fin mars, le pape François leur a demandé de gouverner l’Eglise d’Argentine en se référant au document d’Aparecida, un texte issu de la rencontre des évêques d’Amérique latine dont il avait assuré la présentation en 2007, lors de la visite de Benoît XVI dans ce sanctuaire marial du Brésil.

    « Voilà les lignes de conduite qu’il nous faut à ce moment de l’histoire », leur écrivait-il.

    Le texte a été traduit en son temps par les soins de La Croix et se trouve notamment ici.

    Or sur la question de la famille et du respect de la vie, c’est un texte on ne peut plus clair. Qui soutient par exemple le principe de l’excommunication automatique des législateurs qui soutiennent l’avortement mais aussi les autres atteintes graves à la famille (paragraphe 436, ci-dessous). [...] 

    (436) Nous espérons que les législateurs, les gouvernants et les professionnels de la santé, conscients de la dignité de la vie humaine et de l’enracinement de la famille dans nos peuples, la défendent et la protègent contre les crimes abominables de l’avortement et de l’euthanasie ; c’est leur responsabilité. Pour cela, devant des lois et des dispositions gouvernementales qui sont injustes à la lumière de la foi et de la raison, on doit favoriser l’objection de conscience. Nous devons nous tenir à la “cohérence eucharistique”, c’est à dire, être conscients que l’on ne peut pas recevoir la communion sacrée et au même moment, agir en actes et en paroles contre les commandements, en particulier quand on soutient l’avortement, l’euthanasie et d’autres délits graves contre la vie et la famille. Cette responsabilité pèse de manière particulière sur les législateurs, les gouvernants et les professionnels de la santé."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Retour sur la manif de Mélenchon et ses contradictions

    Dimanche, plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées place de la Bastille, à Paris, pour le rassemblement « contre l’austérité, contre la finance et pour la VIe République » à l’appel du Front de gauche et du NPA, et pour réclamer, avec Jean-Luc Mélenchon un « coup de balai » sur le système politique actuel après l’affaire Cahuzac.

    Le discours se termine au son de l’Internationale, poing levé pour la moitié de la foule. Suivie de La Marseillaise, sous les sifflets et les huées d’une partie de l’assemblée.

    Curieux quand on sait que 1789 est la référence idéologique principale de Jean-Luc Mélenchon. Ce chant républicain ne semble même plus à la hauteur des aspirations de ses militants. Car à la vérité, la notion même de patrie leur est devenue insupportable. A l’heure de la mondialisation, les structures d’enracinement sont dépassées. Selon le logiciel de gauche, il faut s’ »émanciper », seule l’émancipation étant facteur de progrès. Reste que curieusement ce sont les mêmes qui pleurent la fuite des  capitaux…tout en vantant la suppression des frontières.

    http://www.contre-info.com/

  • Manifs pour tous : la clarification

    La conférence de presse par laquelle Frigide Barjot, flanquée de responsables d’associations homosexuelles, réclamait jeudi à Paris la mise en place d’une « union civile » en faveur des couples de même sexe, semble avoir déclenché – enfin ! – une salutaire réaction. Nous pointions dans Présent d’hier les slogans inacceptables et les affirmations bizarres – réclamant « l’égalité des droits des enfants et des homos » et annonçant « On lâche rien, on donne tout (sauf à François Hollande) – par lesquelles la Manif pour tous était ainsi entraînée vers l’objectif annoncé par Frigide Barjot depuis le début : faire mieux reconnaître les « amours homosexuelles » et proposer une amélioration du pacs pour désamorcer la revendication du « mariage ».
     
    Cette proposition, défendue par l’UMP aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Parlement, a été balayée par la majorité socialiste et dénoncée, au fond, comme homophobe par le lobby LGBT.
     
    « Moindre pire » ? Comment imaginer une telle démarche – même si on veut prétendre qu’elle est « politique » – alors que la bataille contre le « mariage » gay n’est même pas terminée et que la mobilisation des opposants reste vive ? Pourquoi prendre ainsi en otage les motivations de l’immense majorité des manifestants qui, soit ne réclame absolument pas cette sorte de super-pacs, soit ignore tout des vrais objectifs du lobby LGBT : faire accepter pleinement les mœurs homosexuelles et interdire toute critique morale de celles-ci ?
     
    Eh bien ! jeudi matin, une série de « tweets » émanant de Frigide Barjot laissaient deviner un sérieux recadrage de l’« égérie » : celle qui déclarait en janvier à la presse internationale que « tous » les participants à la Manif pour tous devaient soutenir l’« alliance civile » assurait jeudi : « Le mouvement d’opposition à la loi Taubira est très large. Certains demandent l’Union civile, d’autres ne sont pas d’accord. On discute ensemble. – Mais chacun se respecte, personne n’impose aux autres. Tout le monde se retrouve sur le point commun : retrait de la loi Taubira. »
     
    Cela va décidément mieux en le disant, c’est ce qu’ici nous réclamions depuis le début : que toute la mobilisation pour la famille ne soit pas, malgré elle, entraînée derrière des réclamations qui lui tirent une balle dans le pied. Peut-être Frigide Barjot aura-t-elle même assez de bon sens, dimanche après-midi, lors du rendez-vous « festif et familial » place Vauban, à Paris, de venir sans ses rainbow-flags (drapeaux arc-en-ciel) aux couleurs de la Gay Pride et frappés du logo de la Manif pour tous ?
     
    Il faut noter aussi que celle-ci a désormais une présidente, Ludovine de la Rochère, ancienne chargée de communication de la conférence des évêques de France, qui s’est exprimée de manière nette dans Famille chrétienne en déclarant que la Manif pour tous « n’a pas de raison de prendre position sur l’union civile puisque ce n’est pas à l’ordre du jour » ; elle ajoute que « Frigide Barjot soutient cette initiative à titre personnel ».
     
    Dont acte.
     
    Cette clarification importante est-elle le signe de l’irritation croissante des militants qui se sont levés si généreusement pour la défense du bien commun ? D’une reprise en main par les poids lourds du collectif de la Manif pour tous ? Quoi qu’il en soit, on ne peut que s’en réjouir.
     
    Et ce d’autant que la presse tente de faire croire à l’essoufflement du mouvement, qu’un sondage IFOP annonce de manière appuyée que « 67 % des Français » estiment que les manifestations devraient cesser, et que François Fillon vient d’exprimer ses « réserves » sur la manifestation nationale annoncée pour le 26 mai à Paris, après les rendez-vous régionaux de dimanche et la probable montée en puissance des opérations plus locales des « Veilleurs » et d’autres.
     
    « La dernière chose dont la France a besoin aujourd’hui, c’est d’une crise institutionnelle. Le rôle de l’UMP, c’est de préparer l’alternance, pas de pousser les Français dans une contestation passionnelle », a soutenu l’ex-Premier ministre. « Passionnelle », la défense de la famille ? Mais alors ce sont des passions au service de la raison, et d’une loi morale qui transcende la loi civile.
     
    Il est vrai que la « droite » a oublié cette notion depuis longtemps.

  • Vent de fronde anti-Valls dans les commissariats

    Dénoncer les flics… c’est pas délétère ça ?
    La grogne serait à son comble chez les policiers. C’est plus qu’un mouvement d’humeur après la dernière réforme de Manuel Valls. Pour certains, il est impossible, dans le climat actuel, que cela aille jusqu’au bout. Les policiers baissent déjà les bras dans un contexte politique et judiciaire de suspicion à leur égard. R.F.

    On voit bien que le pouvoir, lâché par son électorat, courtise le réduit des banlieues à population largement d’origine immigrée. Mais ce faisant, on prend des risques. Il ne faut pas être manichéen. Des policiers se défoulent parfois au délit de faciès vis-à-vis d’une population  jugée par eux solidaire de certains comportements criminels ou hostiles. C’est inacceptable. Mais la réforme Valls de la police des polices est une stupidité. Elle pousse à la délation et au défouloir de haine.

    Le ministre de l’Intérieur a confirmé dimanche lors d’une émission de M6 sur les « ripoux » que « chaque citoyen pourra saisir » l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », en cas de litige. Il a évoqué à cet égard « la déontologie et les valeurs » des policiers dont il attend « un comportement exemplaire ». Comme des politiques bien sûr.

    Cette réforme est en chantier depuis novembre 2012. Manuel Valls avait limogé le « patron » de l’Inspection générale des services (IGS) de la préfecture de police de Paris, lui reprochant notamment d’avoir impliqué à tort un haut fonctionnaire classé à gauche sous Nicolas Sarkozy. Le point de départ est nettement politicien. Il avait critiqué des « dysfonctionnements » et promis une « harmonisation des pratiques » de l’IGS afin que celle-ci devienne une « composante à part entière » de l’IGPN.  A compter du 1er septembre, il n’y aura qu’une seule « police des polices » , aussi dénommée les « boeuf-carottes » dans le jargon policier pour la réputation de ses enquêteurs à faire mijoter les collègues pris en faute. N’importe quel citoyen pourra la saisir en cas de contestation, de bavure ou de corruption – le cœur du métier des inspections, grâce à une plate-forme nationale de signalement sur internet ouverte à tous, à condition de s’identifier. Heureusement qu’internet n’existait ni pendant l’ occupation ni à la libération.

    Les syndicats sont plus que réticents. «Tout est ficelé d’avance», s’indigne Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance (seconde organisation de gardiens de la paix) pour qui « la plainte en ligne va nous stigmatiser ». « C’est injustifié et injustifiable », a surenchéri Patrice Ribeiro de Synergie (second syndicat d’officiers). « 75% des plaintes contre les policiers sont des calomnies, cela va multiplier les plaintes », ajoute-t-il, « on ouvre une boîte de Pandore ». Pour le SNOP-SCSI (majoritaire chez les officiers), Jean-Marc Bailleul n’a «pas d’opposition» : « il n’y a pas de raison que cela jette la suspicion », dit-il, mais il « faudra que les petites affaires soient traitées en interne pour ne pas surcharger » l’IGPN qui « va travailler à effectifs constants » soit un peu plus de 200 personnes. Nicolas Comte, porte parole d’Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens), « n’est pas opposé à la transparence ». Mais, prévient-il, « dans un moment où l’on parle d’améliorer la relation police/population, il ne faudrait pas que nos collègues pensent que tout est de leur faute ». « À quand une réforme de l’inspection des gendarmes ? » interrogent-ils tous.

    Deux poids deux mesures. Les syndicats qui « comprennent » la réforme  au contraire de leur base pourraient en payer le prix lors des prochaines élections professionnelles. Patrice Ribeiro patron de Synergie-officiers, précise: « Nous nous battrons contre la réforme Valls, car la police est déjà le corps le plus contrôlé, avec des contrôles hiérarchiques, judiciaires, déontologiques, reposant sur un code spécifique, mais aussi un contrôle parlementaire et même un contrôle permanent des médias. » Selon lui, « cette initiative revient à envoyer un message ambigu aux voyous, qui stigmatise les policiers. Elle est d’autant plus incompréhensible qu’elle ne s’applique pas aux gendarmes et laisse supposer que les policiers seraient une sous-catégorie de forces de l’ordre, dont il faudrait se méfier. C’est intolérable! »

    Le ministre ira-t-il jusqu’au bout ? Il peut imposer son point de vue par un décret et s’est donné un délai jusqu’au 1er septembre. On prend le pari que cela ne se fera pas…. car pour les policiers trop c’est trop et qui prendrait le risque politique d’une police en rupture dans la France actuelle.

    Raoul Fougax
    Metamag
    4/05/2013 http://www.polemia.com

  • En Marche pour Tous, de Rennes à Paris

    L'opération "En Marche pour tous" est partie de Rennes ce matin pour rejoindre Paris le 26 mai. Ils sont pour le moment une dizaine mais l'idée est qu'ils grossissent pour arriver très nombreux à Paris. Leur itinéraire est ici :

     

    jour

    Ville de départ

    Ville d’arrivée

    Lundi 6

    Rennes

    La Peinière 35 St Didier

    Mardi 7

    La Peinière 35 St Didier

    Erbree 35500

    Mercredi 8

    Erbrée 35500

    Laval 53000

    Jeudi 9

    Laval 53000

    Montsurs 53150

    Vendredi 10

    Montsurs 53150

    Voultré 53600

    Samedi 11

    Voultré 53600

    Segrie 72170

    Dimanche 12

    Segrie 72170

    Courgains 72260

    Lundi 13

    Courgains 72260

    Bellême 61130

    Mardi 14

    Bellême 61130

    Remalard 61110

    Samedi 18

    Remalard 61110

    Champrond / Gatine 28240

    Dimanche 19

    Champrond/gatine 28240

    Courville /Eure 28190

    Lundi 20

    Courville /Eure 28190

    Chartres 28000

    Mardi 21

    Chartres 28000

    Gallardon 28320

    Mercredi 22

    Gallardon 28320

    Rambouillet78120

    Jeudi 23

    Rambouillet 78120

    Chevreuse 78460

    Vendredi 24

    Chevreuse 78460

    Versailles 78000

    Samedi 25

    Versailles 78000

    Paris 75000

     

    Ils s'arrêterons tous les soirs dans une ville étape où un happening devrait être organisé. Si les gens veulent les rejoindre, ils sont les bienvenus. Lundi : Arrivée à Chateaubourg (35).

     

    Le lundi de Pentecôte 20 mai, ils seront à Chartres, sans doute pour rejoindre l'arrivée du pèlerinage de Chrétienté venu de Paris.

     

    Vous pouvez les contacter par courriel : enmarchepourtous35@gmail.com

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manif pour tous: l’avertissement solennel de Bruno Gollnisch

    Hier, la veille du  premier anniversaire de l’élection de François Hollande, et confirmant les sondages catastrophiques  pour le chef de l’Etat et le gouvernement, les Français de  droite, de gauche et d’ailleurs, étaient dans la rue. Les uns  pour poursuivre la mobilisation  pour la défense des familles, des enfants et  du mariage ; les autres  pour dénoncer l’austérité et les promesses trahies du candidat pour lequel les dirigeants des petits partis  membres du Front de gauche avaient appelé à voter. Concernant le rassemblement parisien de l’ extrême gauche hier, nous croyons bien  volontiers Jean-Luc Mélenchon quand il  dénonce un trucage de Manuel Valls. En l’espèce l’estimation mensongèrement très basse de cette mobilisation fournie par le ministère de l’Intérieur, soit 30 000 manifestants, six fois moins que le chiffre annoncé par le FG. Au même moment, dans le cadre de la Manif pour tous, plus de 125 000  personnes manifestaient à Amiens, Dijon, Lille, Lyon, Montpellier,  Paris, Rennes, Toulouse…

     Le Figaro y a vu « un joli tour de chauffe avant la grande démonstration de force du 26 mai » et l’avis du conseil d’Etat sur la constitutionnalité de la loi Taubira. « Sur le podium, barré d’une banderole Non à la marchandisation des femmes, spécialistes de l’enfance, juristes et parents adoptifs se succèdent ». Vincent Rouyer, « pédopsychiatre qui dit avoir recueilli de nombreux témoignages d’adultes élevés par deux parents du même sexe, profondément perturbés dans leur identité sexuelle, »  dénonce  «une lente intoxication de la pensée a abouti à une sacralisation du désir.»

     Des manifestants « qui non seulement ne lâchent rien, mais s’engagent encore davantage. » Et cet article de rapporter le cas emblématique  de  « Pascal et Carole ». «La famille, lâche ce couple de quinquagénaires venus de l’Oise, il ne nous reste plus que ça! Bac + 5 comme son épouse, Pascal, après trois reconversions, est aujourd’hui ambulancier. On n’arrive plus à payer notre loyer, raconte-t-il. Qu’ils s’occupent de l’économie, au lieu de nous chambouler la famille d’un revers de main! L’homoparentalité, ça ne va pas de soi(…) !

    C’est à Lyon,  ville où elle  a passé son  enfance,  que Virginie Merle alias Frigide Barjot, était présente dimanche  pour s’exprimer devant environ  20 000 participants, dont la plupart des élus frontistes Rhône-alpins  (notamment Christophe Boudot, tête de liste FN  à Lyon en 2014,) et de  nombreux  militants nationaux.

     Drapeau arc-en-ciel à la main ( !), symbole des associations dites LGBT   (Lesbiennes, Gays, Bisexuel et Transsexuel),   la porte-parole de la Manif pour tous a été mal accueillie par les manifestants quand elle a vanté à la tribune  le Contrat d’union civile (CUC)   préconisé par une très large partie de l’UMP, Jean-François Copé et François Fillon. Nous doutons que ce soit pour voir et entendre cela  que les adhérents de  l’Association familiale catholique (AFC),  par exemple,  se sont mobilisés !

     Le Salon Beige rapporte ce témoignage : « Huée,  elle (Frigide Barjot, NDLR) a quitté le podium, furieuse,  s’est réfugiée au Mac Do de la place Bellecour et réclame la presse… ».

     « Hervé Mariton (député UMP, NDLR) ramène Frigide Barjot sur le podium de la manif pour tous. Mais les sifllets redoublent dès que celle-ci aborde la question de l’union civile ou revient sur la défense intégrale du mariage. Le courant semble ne plus passer du tout

     A l’évidence, l’exaspération monte, devant les compromissions tant doctrinales que politiciennes. Mais n’était-ce pas prévisible ? Avant son déroulement, Bruno Gollnisch a souligné que « cette manifestation est une manifestation contre la défiguration du mariage  que constitue le prétendu mariage homosexuel. Elle ne saurait être une manifestation en faveur d’un  mariage gay repeint aux couleurs de je ne sais quel Contrat d’Union Civile. Tout autre objectif relèverait de l’arnaque pure et simple. »

     Certes, le dernier sondage Ifop pour Valeurs actuelles,  indique qu’au moins 54 % des Français sont  opposés à l’adoption pour les couples homos puisqu’ils disent  préférer une union civile pour les couples de même sexe,   en ce qu’elle  offrirait les mêmes droits que le mariage mais sans l’adoption.

     Pour autant, Bruno Gollnisch réaffirme  que ce passage à la trappe de  la filiation et de  l’adoption pour les couples de même sexe dans ce  CUC défendu par  l’UMP,  participe aussi  de l’effacement des repères. C’est une attaque directe contre l’institution du mariage qui perdrait  ainsi son caractère unique, exclusif comme   fondement légal de la vie commune.

     Plus largement d’ailleurs, cette promotion  du CUC par Mme Barjot-Merle est assez significative des atermoiements de cette dernière dans son souci  apparent  d’éviter le conflit, de flatter les minorités progressistes,  de viser le  consensus,  de dépolitiser le débat, pour tenter de rassembler autour du plus petit dénominateur commun, le moins clivant possible.

     Cela est bien évidemment  impossible et ne peut être tenté  que par l’utilisation de beaucoup de faux-semblants.

     Entendons nous bien : ce vœu de ratisser large contre la loi Taubira, sans agressivité excessive et dans le respect des convictions de tous,  est tout à fait légitime.  Et Bruno Gollnisch réitère tous ses souhaits de réussite pour les futures mobilisations,  avec les réserves exprimées plus haut, comme il l’a répété  avec constance  depuis les tous  premiers rassemblements.

     Pour autant, Bruno Gollnisch n’est pas un naïf, il sait notamment que quand on veut chasser par  la porte  la « politique », elle entre par la fenêtre  car le principe de réalité reprend toujours ses droits.

     Il faudrait être aveugle et sourd   pour ne pas constater que ce mariage pour tous est une question éminemment politique. Et qu’à de notables exceptions prés,  mais qui restent assez marginales, il   est surtout combattu par le peuple de  la droite des valeurs, au sens large, par les électeurs et sympathisants du Mouvement  national et de l’UMP.

     De plus, la nature apolitique de cette mobilisation vantée par Frigide Barjot-Valérie Merle  ne résiste pas à l’examen puisque  les manifestations sont cornaquées par l’UMP  de manière de plus en plus évidente et visible.

     Certes à Lyon, sous la pression du FN, les  organisateurs, et à la grande fureur des caciques locaux de l’UMP, n’ont pas donné  la parole à cette formation comme à aucune autre d’ailleurs.

     A dire vrai, en lieu et place de cette apparente stricte neutralité,  Bruno Gollnisch aurait préféré que chaque élu représentant une sensibilité politique puisse s’exprimer. Ce n’est pas l’option qui a été retenue, ce qui est  regrettable car «cela aurait pu créer une dynamique politique » dépassant le strict cadre du parti de MM. Copé et Fillon.

     Or, le député européen frontiste a été systématiquement  écarté des micros, notamment lors de la manifestation à l’Etoile le 21 avril dernier, tandis que les dirigeants de l’UMP et autres probes amis de l’amateur de peinture Claude Guéant, alors plein de morgue,  monopolisaient la parole.

     Pourtant, rappelle Bruno Gollnisch,  « au cours de mes  25 années de combat comme parlementaire et élu régional contre les politiques de désagrégation morale, qu’elles viennent de la vraie gauche ou de la fausse droite – théorie du Gender, promotion du LGBT, euthanasie, etc.- je n’ai pas le souvenir d’avoir vu les pontes de l’UMP  à mes côtés dans ces combats. Et cela continue chaque mois à Strasbourg et à Bruxelles. En revanche, j’ai des souvenirs très précis et très nombreux de l’action délétère des élus et ministres RPR/UDF, ou, aujourd’hui, UMP… ».

    http://www.gollnisch.com