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Coup de gueule de Marion Maréchal-Le Pen à l'Assemblée nationale
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Parlement Européen : Marine Le Pen vs Mario Draghi
« Ne vous avisez pas de lancer une offensive monétaire sur la France car dans ce cas vous nous trouverez en travers de votre chemin » – Marine Le Pen à Mario Draghi, président de la BCE
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PEILLON, TOUCHE PAS À NOS GOSSES !
APRÈS PIERRE BERGÉ, QUI VEUT DISTRIBUER DES PRÉSERVATIFS AUX JEUNES GARÇONS DANS LES COLLÈGES (POUR QUOI FAIRE ?), VOILÀ QUE PEILLON, ASSORTI DE BEL KACEM, ONT DÉCIDÉ EUX AUSSI DE S’ATTAQUER À NOS ENFANTS, MAIS ENCORE PLUS JEUNES : DÈS LA MATERNELLE ! ÇA SUFFIT. PEILLON, TU TOUCHERAS PAS À NOS GOSSES !
A LIRE DANS LIBÉ... C’EST DONC DU LOURD !
"L’égalité à mauvaise école
DÉCRYPTAGE XX -XY. Pour en finir avec les stéréotypes, l’Education nationale lance un dispositif expérimental.
Par VÉRONIQUE SOULÉ
Des filles qui travaillent bien à l’école, mais qui manquent d’ambition et qui rêvent de devenir coiffeuses ou maîtresses plutôt que menuisières ou astronomes. Des garçons souvent à la traîne, mais à qui on pardonne volontiers parce qu’il faut bien qu’ils s’agitent. Et, lorsqu’ils réussissent, ce sont eux qui visent les filières les plus prestigieuses - prépas scientifiques, grandes écoles d’ingénieurs… En matière d’égalité filles-garçons et de lutte contre les stéréotypes, l’Education nationale peut franchement mieux faire. Consciente de ses manques, elle assure vouloir enfin passer aux actes.
Dès cette rentrée, le ministère de Vincent Peillon, en collaboration avec celui de sa collègue aux Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, lance un dispositif baptisé « les ABCD de l’égalité » dans dix académies. Au minimum, 500 classes de primaire seront concernées, c’est-à-dire plusieurs milliers d’élèves, et ce dès la maternelle. L’idée est de combattre les clichés et les comportements sexistes qui se développent dès le plus jeune âge, et que l’école ne fait que conforter - petits garçons jouant au foot dans la cour de récré pendant que les filles papotent dans leur coin, les premiers faisant les malins dans la classe tandis que les secondes jouent aux petites filles modèles au premier rang, etc.
Un manque de mixité
Pour les sensibiliser au problème, les inspecteurs de l’Education et les enseignant(e)s vont recevoir une formation. Du matériel pédagogique va leur être distribué pour les aider à repérer les attitudes « genrées » [sic !] des élèves, mais aussi leurs propres comportements : des annotations différentes selon le sexe (« A des capacités, peut mieux faire » pour les garçons, « Fait son possible » pour les filles), un manque de mixité dans le placement des élèves en classe, ou encore la parole inégalement donnée avec un avantage pour les garçons.
Une dizaine de cours au total sont aussi prévus, de la maternelle au CM2. Par exemple, dans le cadre de l’histoire de l’art, le prof pourrait prendre un tableau ancien montrant deux enfants de sexes différents habillés et coiffés pareil pour aborder le rôle de l’éducation.
Les ABCD de l’égalité
« La formation des enseignantes est au centre du dispositif, souligne Patrick Bacry, de la Mission égalité filles-garçons de l’académie de Créteil, l’une des dix pionnières qui vont expérimenter les ABCD de l’égalité. Il ne s’agit surtout pas d’en faire des boucs émissaires. Mais c’est un problème sociétal qui les touche aussi. Même s’ils font de leur mieux, de façon tout à fait inconsciente, ils peuvent avoir des comportements nourrissant des stéréotypes ou les laissant s’exprimer. A tous les niveaux, des inspecteurs jusqu’aux élèves eux-mêmes, il faut encourager une prise de conscience. »
L’expérience va être évaluée au printemps 2014. Si elle se révèle concluante, elle sera étendue à la rentrée suivante à d’autres académies et progressivement généralisée. Le ministère de l’Education ne veut surtout pas brusquer les choses, au risque de braquer des enseignant(e)s souvent fatigué(e)s de voir se succéder les réformes et se multiplier leurs missions. « Ils auront déjà beaucoup de nouveau à la rentrée, souligne-t-on rue de Grenelle, une partie des écoles va notamment passer aux quatre jours et demi. » Après des siècles de traitement différencié, il serait pourtant grand temps que les 6,7 millions d’écolier(e)s jouent à égalité."
QUAND ON SAIT CE QUE PEILLON EST CAPABLE DE PENSER : VOILÀ SA PROSE, RÉVÉLÉE PAR LES 4 VÉRITÉS
Peillon, prédicateur de la religion révolutionnaire :
Voici ce que Vincent Peillon écrivait dans La Révolution française n’est pas terminée, 2008, le Seuil :
« La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. » [...]
Anne Lys - La suite sur LES 4 VÉRITÉS
HALTE AU FOU ! http://www.actionfrancaise.net
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Marion Maréchal-Le Pen défend les "prisonniers politiques" du régime socialiste
Marion Maréchal-Le Pen a interpellé le gouvernemnt à la tribune de l’Assemblée nationale, dans la nuit de mercredi à ce jeudi :
"Votre gouvernement a utilisé les méthodes les plus contestables pour ne pas dire inquiétantes pour minimiser et briser la vaste mobilisation populaire contre le mariage et l’adoption homosexuels: publication de chiffres falsifiés, propagande antifasciste, répression lors de manifestations, et prisonniers politiques. Je pèse mes mots"
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Ca promet pour le WE prochain…
ICI :
http://www.youtube.com/watch?v=-0G9wsToQzM
ET LÀ :
http://www.youtube.com/watch?v=5HsGkNweJQY
mobilisation générale les prochains jours !
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Malgré la loi et les contraintes, le vivre-ensemble ne marche pas
PARIS (NOVOpress) – Gérald Pichon, auteur de “Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas”, analyse pour Novopress les différents aspects négatifs du vivre-ensemble imposé qui se transforme en l’explosion de communautarismes antagonistes.
A l’inverse de l’image d’Epinal d’une « République française métisse » et à contrario du discours purement démagogique sur le nécessaire «vivre ensemble », les communautés ont ostensiblement refusé de se mélanger et se sont même séparés au cours des dernières décennies. C’est ce que démontre brillamment le géographe Christophe Guilluy dans son livre « Fractures françaises ».
Recul de la mixité et dynamique de séparation
L’analyse de l’évolution du voisinage des enfants d’origine étrangère entre 1968 et 1999 montre « que si les enfants d’immigrés originaire d’Europe du Sud ont vu la possibilité d’avoir des voisins d’origine française s’accroître, cette tendance est inverse pour les enfants d’immigrés originaires de pays extra-européens » (Maroc, Afrique subsaharienne et la Turquie). Ces derniers ont un voisinage composé en moyenne de seulement 40% de Français de souche. Autre chiffre, le voisinage des jeunes Français dont les deux parents sont nés en France est composé à plus de 80% d’enfants de la même origine alors que le taux de jeunes Français d’origine étrangère est passé en trente ans de 11,7 à 16,9%. Pour Christophe Guilluy, « ce constat illustre non seulement un recul de la mixité, mais une dynamique de séparation au sein même des milieux les plus modestes ».Perte de confiance, isolement : bienvenue dans les villes de la diversité ethnique
Car comme l’a démontré l’étude du sociologue et politologue américain Robert Putnam, « plus la diversité ethnique et culturelle grandit, plus la confiance entre les individus s’affaiblit (…) pire, dans les communautés les plus diversifiées les individus ont moins confiance en leurs voisins » ! Pour ce chercheur proche de la gauche américaine, « la diversité ethnique conduit généralement à l’anomie et à l’isolement social ».Le piège des statistiques ethniques : imposer les extra-européens
Le débat sur l’opportunité d’autoriser les statistiques ethniques agite depuis quelques années les ligues de vertu de l’antiracisme et l’Etat républicain. Utilisées à bon escient, elles pourraient être outil performant pour connaître efficacement l’avancée du Grand Remplacement des peuples européens par les communautés extra-européennes ou le profile des délinquants. Malheureusement, c’est à une toute autre utilisation que se destinent les statistiques ethniques, celle d’imposer les minorités visibles dans les villes et entreprises où ils sont encore en sous nombre. En 2006, le rapport « Les statistiques “ethniques” : éléments de cadrage » du Centre d’analyse stratégique montrait dans le cas des HLM que c’est une volonté d’agir positivement « en faveur des immigrés qui a été à l’origine de la construction de tableaux sur la base de critères ethniques » afin de respecter la loi sur la mixité sociale. Dans un futur proche, il est probable que les communes encore trop pâles soient invitées à accueillir plus de diversité sous peine de sanction financière dans un premier temps, ou sous la menace des armes dans un second temps.Nicolas Sarkozy – Malek Boutih : la contrainte du Grand Mélange
Car le Grand Mélange de la société française n’est plus devenu un choix individuel mais une contrainte comme l’a déclaré publiquement l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy (1) (vidéo ci-dessus). Malek Boutih, président de SOS Racisme de 1999 à 2003, secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions de société de 2003 à 2008 et membre du bureau national ne dit pas autre chose en préconisant la reconstruction, « dans un vaste plan Marshall des cités, des quartiers ethniquement mélangés. Black-blanc-beurs. Même s’il faut recourir au tri ethnique, même s’il y faut un peu de force, on n’y coupera pas… » !A quand la création d’une police de la Diversité ?
(1) Discours de Nicolas Sarkozy sur « l’égalité réelle des chances et la promotion de la diversité » à l’École polytechnique à Palaiseau (Essonne) : « L’objectif, c’est de relever le défi du métissage. Défi du métissage que nous adresse le XXIème siècle. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation, c’est un impératif. On ne peut pas faire autrement (…) Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra que la république passe à des méthodes plus contraignantes encore. »
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Interview du Printemps français bordelais !
Après la démonstration de force du Printemps français samedi dernier à Bordeaux, la section locale de l’Action française vous offre une petite interview !AF : Bonjour, peux-tu te présenter rapidement s’il-te-plaît et nous expliquer pourquoi tu as participé au rassemblement du Printemps français place Pey-Berland ?PF : Bonjour à vous tous, amis roycos, et bonjour à vous tous amis lecteurs. Et bien c’est très simple en fait. Je suis étudiant à Bordeaux 3 en histoire, j’ai 23 ans. Je suis un manifestant de la première heure, et même de la première seconde (rires) ! Je ne pense pas qu’il faille encore expliquer pourquoi nous sommes contre ce projet de loi, mais j’ai tout de suite voulu défendre le mariage et la famille, aussi bien pour la société que pour les enfants. Première manif à Paris : j’étais super heureux, ambiance chaleureuse, bon enfant, le gouvernement et les médias ont eu du mal à nous diaboliser et je pensais sincèrement qu’ils allaient nous entendre. Puis j’ai participé à toutes les manifestations. Et de plus en plus, mon entrain retombait… J’avais comme l’impression d’un ostinato, sans cesse on refaisait la même chose et puis rien, on nous enferme sur une rue, une avenue, une place, on s’auto-félicite et rien. Le 24, lors de la grosse manif, j’ai naturellement voulu « déborder » et rester non-violent, et j’ai remarqué que des centaines et des milliers de personnes étaient de mon avis, et avaient ce ressenti, cette frustration, en gros d’être pris pour un *** ! Donc le Printemps français est tout à fait pertinent pour moi, d’autant plus pertinent qu’il est un mouvement spontané auquel quelques personnes assurent maintenant une cohésion obligatoire que ce soit la communication ou autre. Je n’ai aucun autre contact avec les dirigeants du PF que Facebook, et je n’ai ni leur nom, ni leur tête et eux non-plus ! C’est ça qui est extraordinaire, tout se fait par réseau ! Donc oui j’ai participé au rassemblement du Printemps français parce que je pense sincèrement que si la manif pour tous a su mobiliser le pays réel et doit continuer à le faire, cela doit s’accompagner d’un processus de blocage et de rabâchage incessant. Si on ne veut nous entendre, si on ne veut nous voir, la seule solution reste de nous subir.AF : Très bien, et donc comment cela s’est organisé ? On dit que tout est parti de textos ?PF : En effet, vendredi, quelqu’un s’est dit « et pourquoi pas ? » ! Un texto motivant a tourné, je l’ai reçu et en à peine 24h voilà ce qui s’est produit ! 500 personnes dans la rue ! Circulation bloquée, trafic des tramways perturbés, buzz sur la réunion devant chez Delaunay, 2h30 d’un cortège qui devait être au début un rassemblement ! Là encore, tout est spontané ! La banderole a été faîte au dernier moment, un ami nous dit qu’il a de vieilles toiles cirées dans sa cave ou grenier je ne sais plus, on passe acheter un rouleau de toile adhésive et voilà ! Chacun peut être fier d’avoir participé.AF : On peut dire que c’est un succès ?PF : Evidemment que c’est un succès ! Tout le monde était content d’avoir enfin à Bordeaux un mouvement qui pouvait montrer que, sur ce sujet, on ne se laisserait pas marcher sur les pieds ! Je demande aux gens de regarder le nombre de personnes présentes du jour au lendemain, sans organisation, sans listing, sans cadres dirigeants ! Il n’y a que notre frustration, notre colère et nos convictions ! J’invite tout le monde à lire la page Facebook où tous les articles ont été référencés ! Une bonne dizaine de médias ont relayé l’action !AF : Selon toi, le gouvernement doit-il se méfier ?PF : On se méfie de l’eau qui dort, on se méfie d’autant plus du fleuve qui déborde, surtout quand, comme aujourd’hui, d’autre facteurs extérieurs peuvent accélérer la montée des eaux : le vent, la pluie etc… Nous, nous avons le chômage, la crise et des élus sourds ! Donc oui, il doit se méfier, relire son Histoire et constater qu’il ne faut pas énerver un peuple !AF : Politiquement, comment te décrirais-tu ?PF : Je suis évidement un patriote ! Mais un patriote lassé, je n’ai aucun parti de référence et je ne vote pas, je suis vraiment exaspéré. Mais là je dois reconnaître que c’est la cerise sur le gâteau ! Mais nous ne voulons justement aucune récupération politique, nous devons rester focaliser sur la société et la civilisation, la vraie politique donc ! Les partis ont quelque chose de mal sain, de batailles vaines et sans cesse redondantes, laissant le pays et son peuple de côté.AF : Tu prêches à un converti ! En tout cas merci d’avoir bien voulu répondre à ces quelques questions ; qui éclaireront sans doute beaucoup de personnes s’interrogeant encore !PF : Merci à vous surtout pour votre aide pour la manif et à bientôt pour de nouveaux rassemblements ! -
Contre la politique du pire, LE PRINTEMPS, C'EST MAINTENANT !
La précipitation du pouvoir à faire adopter la dénaturation du mariage, avec ses conséquences criminelles sur la filiation, est l’effet de la panique d’un exécutif discrédité qui a dévissé dans l’opinion et sent se resserrer chaque jour davantage l’étau de l’impopularité.
Non seulement les Français sont désormais majoritairement hostiles à la légalisation de la parodie du « mariage » homosexuel, mais ils se rendent compte que ce pouvoir n’est obsédé par les questions dites sociétales que parce qu’il se sait plus efficace dans la destruction de la société - ainsi la prochaine ouverture à Paris de salles de shoot incitant les jeunes à se droguer - qu’à la résolution des graves problèmes de l’heure. Le coup de force du vendredi 12 avril - vote bâclé au Sénat, décision d’avancer au 17 avril la seconde lecture du texte à l’Assemblée, initialement prévue à compter du 27 mai, recours au temps législatif programmé - révèle au grand jour la profonde coupure du pouvoir avec le pays réel.
Certes, le Conseil constitutionnel aura le dernier mot. Le fait que celui-ci, au nom de l’égalité de tous les citoyens devant le prix de l’énergie, ait retoqué la loi « Brottes », visant à pénaliser les plus gros consommateurs d’énergie en vertu d’une conception punitive de l’écologie, doit-il nous faire espérer, qu’au nom de l’égalité des enfants devant la filiation - sujet autrement plus grave que l’égalité des citoyens devant les factures de gaz - les « sages » retoquent demain une loi qui est, de plus, en contradiction avec nos engagements internationaux sur la protection de l’enfance ? Rien n’est moins sûr : le Conseil constitutionnel a, depuis l’avortement, avalisé toutes les prétendues avancées sociétales. De plus, soumis comme il l’est à l’Europe - or l’Europe est favorable tant à la dénaturation du mariage qu’à la marchandisation du corps humain et à la reconnaissance du droit à l’enfant, c’est-à-dire à l’instauration d’un néoesclavagisme -, l’abdication du Conseil constitutionnel devant la dénaturation du mariage est plus que probable. Nous aimerions nous tromper.
Le député UMP Philippe Gosselin, défenseur déterminé de la famille, déclarait avec gravité devant le Sénat ce même vendredi 12 avril : « En accélérant la procédure législative pour échapper à la manifestation prévue par les opposants au “mariage pour tous” le 26 mai prochain, le chef de l’Etat et sa majorité sont prêts au pire : c’est une incitation à la guerre civile ». La panique étant mauvaise conseillère, l’exécutif ne fait que cristalliser la légitime colère de nos concitoyens à l’encontre de son imposture et de son incompétence. Mais surtout, en incitant effectivement, par sa surdité et ses provocations, à la guerre civile, après avoir divisé les Français sur des questions de société essentielles et ce, au moment où le pays vit des heures incertaines tant sur le front économique et social que sur celui de son identité et de sa sécurité (immigration), le président de la république a manqué gravement au devoirs de sa charge. Devenir un ferment de division quand on est constitutionnellement chargé de garantir l’unité du pays et d’assurer sa cohésion, est pour un chef d’Etat une faute rédhibitoire qui lui fait perdre sa légitimité. Hollande doit partir.
D’autant que l’exécutif aggrave son cas en jouant la radicalisation. Depuis le début de cette affaire, par son mépris (le refus de l’Elysée, des ministres et des assemblées de recevoir les défenseurs de la famille), par le recours à la diffamation (l’accusation constante d’homophobie visant à criminaliser, comme dans tous les pays totalitaires, le simple fait d’être un opposant), par l’orchestration de violences (action des Femen, gazage d’enfants et de mères de familles, arrestations et gardes à vue arbitraires ) dans le seul but d’intimider les manifestants, voire de les accuser, avec la complicité des media officiels, d’être les auteurs de ce dont ils sont les victimes, le pays légal a prouvé combien il s’asseyait sur ces fameux principes « républicains » qu’il invoque à tout bout de champ pour mieux les violer. Valls et Taubira, ces deux ministres médiatiquement ennemis, montrent également qu’ils sont les meilleurs complices du monde quand il s’agit de présenter le visage de la répression haineuse à l’encontre de pères, de mères et d’enfants, dont le seul crime est de n’être ni des voleurs, ni des drogués, ni des clandestins, mais des défenseurs de la famille aussi déterminés que paisibles et respectueux des personnes et des biens.
Oui, le pouvoir joue la radicalisation. Si Harlem Désir, actuel premier secrétaire du parti socialiste et accessoirement professeur de morale à l’égard de Cahuzac - un comble pour ce condamné pour emplois fictifs ! - avait été le seul, le samedi 13 avril, à accuser la droite parlementaire, qui navigue à vue dans cette affaire, de jouer sur les extrêmes, sa « petite phrase » serait une simple péripétie politicienne parmi d’autres. Mais quand la même accusation est portée le même jour par le premier ministre, on peut se demander si l’exécutif n’a pas l’intention de franchir la ligne rouge qui sépare, dans un Etat de droit, l’exercice constitutionnel de l’autorité du harcèlement de l’opposition dans toutes ses composantes. En cherchant à criminaliser jusqu’à une UMP ultra-légaliste qui, par la voix du médiocre Fillon, a pourtant déjà annoncé qu’elle n’abrogerait pas le mariage homo à son retour aux affaires, la gauche au pouvoir est manifestement tentée de franchir une étape supplémentaire dans le pourrissement de la vie politique française, en inventant, par exemple, de fausses violences - ainsi les diffamations à l’encontre des militants du Printemps français en vue de les hooliganiser. Combattre une fantomatique « dérive fascisante » pour justifier d’avance de futurs abus de pouvoir est-elle devenue aux yeux de la gauche la seule issue possible à son échec prévisible sur tous les plans ? Telle avait été la politique criminelle de la gauche espagnole après le départ d’Alphonse XIII.
Alors que toutes les enquêtes d’opinion révèlent le discrédit généralisé de la classe politique auprès des Français, on doit s’interroger sur la surdité volontaire du pouvoir dans les questions sociétales, comme, aussi, dans les questions économiques et sociales, face à l’angoisse ou à la souffrance de ceux qui vont perdre leur emploi ou l’ont déjà perdu. Alors même que s’annonce une énième hausse des prélèvements obligatoires et que la croissance est en berne, la gauche française serait-elle tentée pour conserver le pouvoir de commettre dans cette Ve république déliquescente les mêmes dérapages que la gauche espagnole avait commis dans les années 30 pour imposer son despotisme à la république naissante ?
La situation actuelle, sur tous les plans, est sans issue, et cela la gauche et la droite parlementaire le savent. Entendons-nous bien : sans issue à partir du moment où on refuse de changer les règles du jeu. Or, de ce point de vue, l’UMP et le PS sont sur la même longueur d’onde : soumission aux diktats berlinois ! C’est pourquoi l’affaire Cahuzac et la moralisation de la vie politique ne servent que de diversion. Dans le même temps, Hollande veut en finir avec la loi Toubon et imposer l’usage de la langue anglaise dans l’université française (projet de loi Fioraso) ou brader 230 000 kilomètres carrés de notre espace maritime dans l’Océan indien (îlot de Tromelin).
Brader la nation, c’est la seule chose que Marianne sache faire. Une course de vitesse est engagée entre la république et la France : choisir entre les deux devient chaque jour plus urgent.
François Marcilhac - L’ ACTION FRANÇAISE n° 2861
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Manifestation à Nantes jeudi soir
Aujourd'hui à Nantes opération "éclairons les consciences" : départ de la place Viarme à 20h30 vers la préfecture, puis enterrement de la Marianne.
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"REFLEXIONS SUR LA SYRIE ET L'IRAN"
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