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anti-national - Page 1082

  • Solidarnosc ? Non, les défenseurs de la famille contre Valls-Jaruzelski

    Valls, notamment à Paris et à Versailles, utilise les méthodes crapuleuses de la Pologne soviétique finissante. Notre Jaruzelski anti-national doit savoir qu’il devra rendre des comptes au peuple français s’il continue ses abus de pouvoir et ses dérapages de basse police.

    Mercredi 17 avril au soir, Place des Invalides

    Des Ripoux en civils de Valls-Jaruzelski

    Voir le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net

  • Au-delà de Cahuzac : les liaisons dangereuses entre les politiques et le monde des affaires (1)

    La multiplication des « affaires » impliquant des personnalités politiques conforte une hypothèse « sociologique » : c’est tout un système qui explique les délits à répétition.

    Les fautes individuelles doivent être sanctionnées. Mais toutes ne sont pas connues, et il y en aura bien d’autres si on ne casse pas le système de la collusion et des connivences entre certains responsables politiques et le monde des affaires, un monde qui porte les « affaires » comme la nuée porte l’orage.

    Retenir cette hypothèse « systémique » n’excuse en rien les comportements de cupidité. Mais la « production sociale » de la cupidité et de la fraude est la première des questions à se poser. IL EXISTE DES CONTEXTES SOCIAUX ET INSTITUTIONNELS FAVORABLES OU DÉFAVORABLES A DE TELS AGISSEMENTS.

    Je complète ici à ma façon une bonne tribune de quatre membres de la Fondation Copernic publiée dans Le Monde du 5 avril (voir ce lien).

    J’avais intitulé « Les liaisons dangereuses » un billet publié en septembre 2009. Il portait sur les relations incestueuses entre certains économistes médiatiques (mais aussi fréquemment conseillers des princes) et les milieux d’affaires. J’y écrivais : « De telles positions sociales dans les réseaux du pouvoir économique et financier sont-elles susceptibles d’influer sur les représentations et les analyses des économistes qui les occupent ? … Si vous avez des gens qui passent leur temps, contre rémunérations substantielles, dans les conseils d’administration, de surveillance ou scientifiques des banques et des grandes entreprises, comment les valeurs embarquées dans leurs analyses pourraient-elles ne pas être affectées ? »

    C’est une approche semblable que je propose pour les liaisons dangereuses entre les politiques et le monde des affaires. J’ai parlé de contextes SOCIAUX ET INSTITUTIONNELS. Ces deux dimensions comptent, mais je laisserai de côté dans ce billet la seconde, à savoir les règles, lois et textes qui régissent les conditions d’accès aux fonctions électives, les conflits d’intérêt, leur appréciation et leur sanction, la transparence légalement exigée, le cumul des mandats ou des fonctions, le lobbying, le pantouflage, etc. Ce champ fondamental est celui que privilégie à juste titre l’excellente ONG Transparency International.

    Je me concentrerai pour ma part sur les conditions liées au « milieu social », aux réseaux sociaux, et en particulier sur les liens personnels entre les politiques et les dirigeants ou hauts cadres du secteur privé, de la finance et des grandes entreprises. On peut penser en effet que la probabilité d’apparition de comportements de cupidité pouvant aller jusqu’à la fraude est beaucoup plus forte parmi ceux dont le principe de lucrativité financière est le fil directeur de leurs activités quotidiennes, et dont la plupart prônent le « moins d’État ». On peut aussi penser que le fait que des responsables politiques baignent dans ce milieu des affaires, ou y trouvent nombre de leurs liens forts et parfois de leurs soutiens politiques ou financiers, influe puissamment sur leur éthique. C’est vrai pour eux comme pour les « chiens de garde » de l’économie ou des médias.

    Il s’agit en quelque sorte d’en appeler à une sociologie – qui existe – de l’insertion sociale d’une fraction, certainement minoritaire mais très active, des politiques dans les réseaux du pouvoir économique et financier. Comme je ne suis pas sociologue, je devrais m’arrêter là. Mais je peux quand même, sur un modeste blog, prendre quelques risques en m’inspirant de vrais sociologues, comme les Pinçon-Charlot et quelques autres, voire en allant à la pêche de quelques informations sur des cas « exemplaires ».

    Les cas les plus évidents sont ceux de parlementaires exerçant, en même temps que leur mandat, des fonctions d’avocats d’affaires. Quand on se fait payer pour conseiller le monde des affaires, ou pour lui fournir un carnet d’adresses, tout en légiférant par exemple sur l’ANI ou sur le pacte de compétitivité, il ne doit pas être évident de discerner la ligne qui sépare l’intérêt général des intérêts privés qui vous rémunèrent et qui en attendent quelques retours sur investissement. C’est François Mitterrand, lui-même avocat, qui, lorsque Edith Cresson était Premier Ministre, avait fait ajouter un article d’un décret organisant la profession d’avocat pour dispenser de formation et de certificat d’aptitude à la profession d’avocat les fonctionnaires ou anciens fonctionnaires de catégorie A ou assimilés ayant exercé des activités juridiques pendant huit ans au moins dans un cadre public. Une disposition taillée sur mesure pour des parlementaires et élus au long cours, dont ont profité des élus de droite (Copé, Dati, Baroin, Villepin) comme de gauche, dont DSK et Ségolène Royal (source : le livre des Pinçon-Charlot, « Le président des riches », p. 87). J’ai ajouté le 14 avril des commentaires précisant ce qui précède car il y avait une erreur dans le livre des Pinçon-Charlot à propos de Montebourg, et parce que depuis ce livre un décret de 2012 a encore facilité les choses pour les parlementaires.

    Si importantes et scandaleuses à mes yeux que soient ces situations, la question des liaisons dangereuses va bien au-delà. Elle concerne la façon dont les convictions politiques et les comportements de lucrativité des élus sont, ou peuvent être, influencés en réseau. Vaste sujet dont je ne traiterai qu’un petit bout dans ce billet et dans le suivant, en commençant par l’un des lieux où se forgent des liens forts entre les politiques et les milieux d’affaires.

    LE CERCLE DE L’INDUSTRIE, DSK, MOSCOVICI, CARREZ, BARROT, ETC.

    Ce Cercle est un peu à ma question ce que « Le Siècle » (mis en valeur dans le film de Balbastre et Kergoat) est aux chiens de garde économiques et médiatiques. Et d’ailleurs, le rendez-vous mensuel du Siècle est déjà l’un des multiples lieux de production de la connivence entre certains politiques et des grands patrons.

    Le Cercle de l’industrie est présenté par Wikipedia comme « un lobby patronal français », agissant en Europe mais aussi en France. Ce site indique que « En février 1993, les membres du futur Cercle de l’industrie (une idée de Dominique Strauss-Kahn et Raymond Lévy PDG de Renault) se réunissent au siège de Publicis. Y sont représentés : Rhône-Poulenc, Lafarge, Pechiney, Elf, L’Oréal, Bull, Schneider, Renault, Total, BSN…

    En juin 1993, Raymond Lévy, PDG de Renault, crée le Cercle qui emménage à Neuilly-sur-Seine… L’objet déclaré à la préfecture est le suivant : « Assurer une veille permanente auprès des différentes instances que sont la Commission européenne, le Parlement européen, le GATT, etc., concevoir et diffuser par les moyens adéquats l’information nécessaire auprès de ces instances, organiser les interventions au plus haut niveau politique »[1]. Le cercle s’efforce de répartir équitablement les pouvoirs entre des membres de l’UMP et du Parti socialiste.

    Dominique Strauss-Kahn [qui venait tout juste de quitter le ministère de l’Industrie, JG] en devient le vice-président à titre bénévole… tout en bénéficiant d’un bureau, d’une secrétaire[2] et de notes de frais[3] (Le Monde diplomatique, décembre 2003). »

    Confirmant sans ambiguïté sa nature de lobby, la plaquette du Cercle précise : « Le Cercle de l’industrie se distingue par sa spécificité industrielle, son engagement pour la construction européenne et son bipartisme politique, LA PROMOTION DE L’IMAGE ET DES INTERETS DE L’INDUSTRIE AUPRES DES INSTITUTIONS PUBLIQUES NATIONALES ET EUROPEENNES… Il s’implique dans les propositions et débats des institutions européennes en la matière. ». Selon ses propres textes, il collabore « avec le MEDEF, l’AFEP, l’European Round Table of Industrialists (ERT), le Transatlantic Policy Network (TPN), ou encore l’Institut de l’entreprise ».

    Le Cercle a deux VP, l’un socialiste, l’autre UMP ou équivalent. DSK sera VP de 1993 à 1997 (il devient alors Ministre de l’économie du nouveau gouvernement Jospin). On aura du côté UMP Jacques Barrot puis Alain Lamassoure, et, du côté PS, Pierre Moscovici jusque 2012.

    Ce dernier a été interrogé en 2011 par la presse : « Vous cumulez la fonction de vice-président du Cercle de l’industrie et le mandat de député… Conflit d’intérêts ? ». Sa réponse : « CE SERAIT LE CAS SI LE CERCLE DE L’INDUSTRIE ÉTAIT UN LOBBY… C’est un club et pas un lobby. ». L’argument est grossier au vu des textes du Cercle que je viens de citer, ou alors tous les lobbies sont des clubs de débats citoyens désintéressés… Mais, puisque c’est un lobby, et selon l’argument précédent de Moscovici lui-même, il y aurait bel et bien conflit d’intérêt. Dans le passé pour DSK, Barrot et Moscovici, et aujourd’hui pour le VP du Cercle, successeur de gauche de Moscovici, le député (par ailleurs président du conseil régional d’Aquitaine) Alain Rousset, ainsi que pour le VP de droite Alain Lamassoure, député européen. Dites-moi où mon raisonnement est fautif.

    Pour devenir Ministre de l’économie, et plus si affinités, le Cercle est la voie royale. DSK et Pierre Moscovici en sont les meilleurs exemples, mais les grands patrons du Cercle gardent plusieurs cordes à leur arc. Dans la composition du Cercle en 2012, on note la présence d’hommes (oui, des hommes, car sur les 42 patrons qui y figurent, on a 42 hommes) promis à un bel avenir avec de tels soutiens. Sur le site actuel, la liste complète des personnalités (ceux qui ne sont pas des patrons en exercice) comprend les noms des deux VP Alain Rousset et Alain Lamassoure, mais aussi Jacques Barrot, Gilles Carrez (rapporteur jusqu’en 2012 de la commission des finances de l’Assemblée nationale, devenu depuis le président de cette commission), Gérard Collomb, Louis Gallois, Christel Bories et Pierre Gadonneix.

    Le Cercle est juste l’un des éléments visibles des liaisons organiques ou informelles entre deux mondes qui cohabitent avec bonheur, les affaires des uns pouvant servir la carrière politique des autres, et réciproquement. Nous en examinerons d‘autres dans le prochain billet.

    On pense usuellement un lobby comme un groupe d’intérêts extérieur au groupe des élus, tentant de convaincre le second d’adopter les vues du premier. Correctement régulés, transparents et pluralistes (on en est loin), de tels contacts n’auraient rien de répréhensibles Mais avec le Cercle et bien d’autres liaisons moins visibles, c’est formidable : les élus en exercice sont à l’intérieur du lobby patronal !

    Les conséquences de cette fusion sont doubles. D’une part, de toute évidence, les élus en question sont poussés à adopter les visées du lobby dont ils sont membres. D’autre part, pour en revenir aux comportements de lucrativité pouvant aller jusqu’aux fraudes, cette situation est au mieux malsaine, au pire un pousse-à-la fraude ou à la tolérance vis-à-vis des fraudeurs les plus riches.

    Si on veut expliquer pourquoi, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les moyens de contrôle et de sanction des fraudes ont été nettement réduits, les liaisons dangereuses sous toutes leurs formes font partie du paysage. Si on veut expliquer pourquoi DSK a été le champion, comme Ministre de l’économie, d’une fiscalité exceptionnellement avantageuse pour les stock options (taxées à seulement 26 %) et des privatisations, ces liens forts en font partie, y compris le Cercle. De même pour comprendre pourquoi il écrivait dans son livre que la dérégulation des services publics en Europe était une « formidable chance pour le service public », pourquoi il se livrait à un vibrant plaidoyer en faveur des OGM, de la poursuite de l’ouverture des marchés agricoles à la concurrence, et contre la taxation des transactions financières, en écrivant cette perle : « en quoi l’activité spéculative des traders est-elle gênante ? » (p. 141).

    A suivre dans le prochain billet

    Le blog de Jean Gadrey (Alternatives Economiques) http://fortune.fdesouche.com/

  • Manifestation à Paris (suite)

    Les gazeuses sont de sortie :

    1Face à face :

    2

     Manuel gaze les mères en colère interviennent

    2
    4
    Un chef de groupe CRS rencontré en marge des manifestations raconte en "off" que le mécontentement augmente à grande vitesse dans les rangs de la police devant le rythme de travail de ces dernières semaines. Il y a de fortes chances pour que les syndicats, Alliance en tête, se saisissent de cette question d'ici très peu de temps. Que le rythme des manifestations soit maintenu et le gouvernement pourrait se retrouver avec un casse-tête (un de plus) à résoudre !

    Un millier de personnes en silence sur l'esplanade des Invalides :

    V
    Un journaliste gazé :

    J

    2

    A y est ! Le drapeau de la Manif pour tous a pénétré dans le Palais Bourbon !

    2
    Pendant ce temps, des manifestants ont traversé la Seine. De l'autre côté, l'Elysée ressemble à Fort Alamo... Il y a des gyrophares et des sirènes partout. Certains manifestants sont sur les Champs-Elysées.

    Mgr Aillet rejoint les veilleurs pour la famille :

    A
    La police vient d'accepter le rassemblement pacifique sur la pelouse des Invalides, jusqu'à minuit et demie.

    I
    22h45-Invalides : une voiture s'égare parmi les manifestants. A l'intérieur, N. Belkacem a juste le temps de fuir au moment d'être reconnue.

    Marion Maréchal-Le Pen a rejoint les veilleurs :

    LLa police encercle les veilleurs :

    1
    Mgr Aillet est toujours là :

    2
    Pas un bruit, les veilleurs sont encerclés, le silence est total, il est magnifique. Seul bruit: le mégaphone du Policier donnant les ordres. Les veilleurs sont poussés vers le métro. Mais il n'y a plus de métro...

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manif Pour Tous: « Ça va péter, on a une bande de voyous au gouvernement ! »

    Plusieurs milliers d'opposants au mariage homosexuel ont manifesté mardi soir à Versailles et à Paris à l'appel de la Manif pour tous, pour demander le retrait du projet de loi ouvrant le mariage aux homosexuels.
    La Manif pour tous a prévu des rassemblements tous les soirs près de l'Assemblée nationale, où les députés examinent à partir de mercredi le projet de loi en seconde lecture. Des forces de police avaient été déployées autour du bâtiment, et la circulation en partie interdite.¢
    La majorité du cortège s'était dispersée peu à peu à partir de 21h30, mais vers minuit une petite centaine d'irréductibles, étaient toujours sur place, sur la pelouse devant les Invalides, où ils avaient planté une tente. Quelques députés UMP étaient venus leur apporter leur soutien et leur demander de se disperser.
    Devant leur refus, les CRS ont commencé peu après minuit à procéder à leur dispersion vers le métro, malgré la résistance de certains. Une quarantaine de personnes ont été interpellées, selon la Préfecture de police. La manifestation était autorisée jusqu'à 22H00.
    Un peu plus tôt, d'autres manifestants s'étaient installés au milieu du quai d'Orsay, où ils avaient également monté une tente, avant d'être délogés sans incident par les CRS.
    "L'objectif c'est d'être chaque jour plus nombreux et chaque jour plus bruyants, jusqu'à dimanche", avait dit plus tôt dans la soirée, au cours de la manifestation, Xavier Bongibeau, le président de Plus Gay Sans Mariage, qui représente les homosexuels hostiles à ce projet de loi.
    Scandant "Hollande, ta loi, on n'en veut pas", "Hollande démission" ou encore "Retrait immédiat du projet de loi", les protestataires, brandissant drapeaux bleus, roses ou blancs de la Manif pour tous, s'étaient donné rendez-vous au métro Sèvres-Babylone (7e arr.) vers 19H00 pour marcher vers l'Assemblée nationale.
    Hérissé de pancartes ("sauvons la famille PME, papa maman, enfant", ou encore "fabriquer des orphelins n'est pas un droit"), le cortège avait mené grand tapage.
    "Jusqu'au bout je dirai non à ce projet. Même si le projet passe, je continuerai à dire non", a confié Sylvain, 55 ans. "Réveiller la conscience des gens, c'est une bonne chose. On était un peu mous, à se laisser prendre en charge par un État débordant" a jugé le quinquagénaire qui fait "du conseil en entreprises".
    À Versailles, dans les rangs des manifestants, qui étaient plusieurs milliers, de jeunes lycéens, des pères et mères de famille et des retraités scandaient: "On ne lâchera rien. Hollande fasciste, dictature socialiste". La manifestation s'était terminée aux alentours de 22H00.
    "On ne nous annonce pas de référendum, nous n'avons pas eu de débat public. Cela cristallise les rancoeurs", a déclaré à l'AFP François De Mazières, maire de Versailles estimant que "le mouvement est et restera résolument pacifique".
    "Notre ville ne s'est jamais autant mobilisée. Il faut que le gouvernement nous entende", a-t-il ajouté.
    "Ça va péter. On a une bande de voyous au gouvernement et jamais l'adoption d'une loi n'a été autant bâclée", a renchéri Chantal, pharmacienne à Versailles depuis de nombreuses années.

  • « Nation souveraine » : Fabius croit au père Noël

    PARIS (NOVOpress Breizh) – Certes l’article 3 de la Constitution nous indique que la « souveraineté nationale appartient au peuple », mais depuis la signature des traités de Maastricht (1992) et de Lisbonne (2008), ce beau principe fondateur de la République relève de la simple apparence. C’est écrit mais plus à l’ordre du jour…

    Ce nouveau traité institutionnel ne se différencie guère de celui que les Français avaient enterré en 2005. « Le texte des articles du traité constitutionnel [celui de 2005] est donc à peu près inchangé, mais il se trouve dispersé en amendements aux traités antérieurs, eux-mêmes réaménagés (…) Quel est l’intérêt de cette subtile manœuvre ? D’abord et avant tout d’échapper à la contrainte du recours au référendum, grâce à la dispersion des articles, et au renoncement au vocabulaire constitutionnel », explique un fin connaisseur du dossier, à savoir Valéry Giscard d’Estaing (Le Monde, 27/10/2007). Cette « subtile manœuvre » amène Didier Maus, président de l’Association française de droit constitutionnel, à poser la seule question qui vaille : « Le Parlement peut-il désavouer le peuple ? », à propos du choix du président de la République (Nicolas Sarkozy) de passer par la voie parlementaire pour rectifier le traité de Lisbonne.

    « A partir du moment, ajoute M. Maus dans une tribune publiée le 30 janvier 2008 sur le site Respublica, où le traité de Lisbonne n’est pas substantiellement différent de celui de 2004, demander au Parlement de désavouer le peuple aurait un double inconvénient : amoindrir la confiance des Français dans leur système politique et constitutionnel ; enfermer l’Europe politique dans le cénacle des spécialistes et lui refuser une véritable légitimité démocratique » (Le Monde, 3-4/02/2008).

    Mais il convient de masquer cette déchéance politique. Alors, de temps en temps, un ministre donne un coup de menton. C’est le cas de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, qui se propose de livrer des armes aux rebelles syriens – opération évidemment plus facile que de donner du travail aux cinq millions de chômeurs (toutes catégories confondues) qui fréquentent Pôle emploi. Prié de dire la position qu’adopteraient Paris et Londres en cas de refus de leurs partenaires européens de participer à ces livraisons, Laurent Fabius déclare que « la France est une nation souveraine », (France Info, 14/03/2013).

    Noble déclaration, mais il n’est pas certain que M. Fabius suive de près l’actualité. Sinon son attention aurait été attirée par un vote survenu au Parlement européen deux jours plus tôt : « Après les 27 capitales, les eurodéputés ont confirmé mardi (12 mars 2003), à une écrasante majorité, que la Commission aura, dès cet automne, un droit de regard sur chaque budget national dans la zone euro ainsi que sur le débat parlementaire qui précède le vote » (Le Figaro, 13/03/2013).

    On peut bien sûr s’interroger sur les renonciations successives qui ont placé la France dans cet état de dépendance. Le journaliste du Figaro, Jean-Jacques Mével, a sa petite idée sur la question : « L’Assemblée nationale ou le Sénat doivent-ils s’offusquer de voir le commissaire européen Olli Rehn venir leur dicter une conduite sur le vote de la loi de finances, l’un de leurs derniers pouvoirs souverains, puisque la monnaie échappe à leur contrôle ? Sans doute pas. Pourquoi ? Parce qu’il est trop tard. La révolution politique a déjà eu lieu. Plutôt qu’un transfert de souveraineté vers Bruxelles, c’est un formidable déplacement de compétences qui s’achève : les budgets sont désormais établis entre pays européens » (Le Figaro Economie, 13/03/2013).

    Conclusion : Laurent Fabius gagnerait à se livrer à une lecture attentive du Figaro, ce qui lui éviterait de se lancer dans un discours anachronique à propos d’un continent disparu, la France « nation souveraine ».

    Yves Cadic http://fr.novopress.info

    N.B. Réunis à Dublin le 23 mars dernier, les 27 Etats membres de l’Union européenne ont une nouvelle fois refusé de lever l’embargo sur les livraisons d’armes à la rébellion syrienne. M Fabius n’évoque plus la question…

  • Manifestation à Paris

     

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    Il est déjà là !

     

    2Une vingtaine de gauchistes cagoulés a attaqué les manifestants pacifiques en proférant des insultes. Profitant d'une ligne de démarcation simulée par la police entre les deux groupes, les gauchistes se sont réfugiés... dans les bâtiments de Science-Po! où l'accès est bloqué aux policiers.

     

    Manuel Gaz a donné des consignes pour ce soir :

     

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    Un nouveau collectif est né ce soir. Celui des mères. Une écharpe blanche, elle font la grève de la faim Ici à Nanterre :

     

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    Un policier en civil :

     

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    8Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Selon la presse étrangère, c'est fini pour Hollande

    Revue de presse étrangère – Pendant que nos petits journalistes aux ordres tentent de minimiser le mandat catastrophique de Hollande et la multiplication des scandales, la presse étrangère, elle, ne se gêne pas et prévoit très vite la fin de cet individu.

    Quelques exemples
    En Espagne, El Pais considère que François Hollande « se trouve en première ligne des critiques, accusé d’ingénuité excessive dans le meilleur des cas, et de complicité dans les mensonges de son ministre, au pire ».
    En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung parle d’une « odeur de fin de règne [qui] plane au-dessus de François Hollande avant même qu’il n’ait achevé la première année de son mandat ».
    En Allemagne toujours, « Jusqu’à quel point la France est-elle pourrie ? » s’interroge également le Süddeutsche Zeitung, qui estime que « la plupart des Français ne croient plus que le président socialiste François Hollande arrivé au pouvoir il y a moins d’un an puisse stopper le déclin ».
    En Irlande, le Irish Times considère que le scandale est « au moins aussi dommageable pour le socialisme français » que pour le président de la République.

    En Angleterre, le Financial Times estime que ce genre d’affaires,« en France ont trop souvent été accueillies avec un haussement d’épaule fatigué (…). La tolérance publique est en train de s’épuiser ».

    En Belgique, même les belges nous prennent pour des pigeons et prennent Hollande pour un incompétent. « Economie en berne, manque de leadership, cote de popularité au plus bas auxquels viennent s’ajouter un scandale de corruption et de mensonge devant l’Assemblée nationale, la France est en pleine crise du pouvoir », s’indigne ainsi Le Soir, tandis que La Libre Belgique titre « Cahuzac ébranle Hollande ».
    Aux Etats-Unis, les observateurs sont scandalisés par la gouvernance socialiste française. « Même dans un pays qui a une longue histoire de débauche à haut niveau, l’impact politique (des retentissantes confessions de l’ancien ministre du budget) est dévastateur », souligne le Times.
    Heureusement que Hollande nous jure qu’il met en place une République moralement irréprochable. On n’ose imaginer ce que ça aurait donné sinon…
  • Des innocents gazés dans le métro parisien !

    Cette fois, les CRS ont gazé des innocents en plein métro parisien, station des Invalides. Lorsque l’exercice du pouvoir est détourné du bien commun et confisqué, il suscite un vent de révolte et ne dispose plus les citoyens à l’obéissance. Pour se faire respecter, il compense alors sa perte de légitimité par la violence de la force armée, dernier argument pour s’imposer. C’est exactement le processus qui se met en place depuis quelques temps en France :

    http://www.contre-info.com/

  • Provocations policières dans la manifestation de Versailles

    Témoignage d’un manifestant :

    “Étant présent a la manifestation a Versailles hier, ce qui s’est passé est hallucinant. Partie place d’armes pour un bref parcours avant d’arriver devant la Prefecture, la manifestation était bon enfant avec beaucoup de jeunes. Le dispositif policier était très important dont beaucoup de policiers en civil dans la manif. Arrivée devant la préfecture action des HOMMEN ! Pétards et fumigènes créant une ambiance plus tendue mais contrôlée, printemps français et manif pour tous main dans la main !

    A cet instant, des policiers en civil portant drapeaux de la manif et sans brassards ont volontairement donné des coups a 2 jeunes créant un mouvement de foule. N’ayant aucun signe distinctif, les manifestants ont pris a parti les policiers pour défendre ces 2 jeunes. La manifestation est partie en confrontation et les policiers ont continué leur provocation par des arrestations sans signe distinctif et sans raison. Les policiers ont chauffé la foule par des slogans et des attitudes hostiles aux forces de l’ordre, voulant faire dégénérer la manif pour faire des interpellations, objectifs de leur soirée.

    Le calme est revenu vers 22h. 5 gardes a vue en cours. De nombreuses plaintes ont déjà été déposées pour violence policière. A priori les organisateurs ne veulent pas en rester la et vont exiger des comptes a la Préfecture. Une prochaine manif devrait être organisée sur Versailles.”

    source Le Salon Beige

  • Occupation de la place Tahrir, version française !

    tahrir

    Un punching-ball fatigué à la tête de la République.
    Un hologramme bientôt désactivé à ses côtés.
    Un ministre du Budget luttant contre la fraude fiscale pris le doigt dans le pot de confiture.
    Un ministre de l’Intérieur qui fait semblant de combattre l’insécurité par des déclarations télévisuelles.
    Un ministre du Redressement productif, piégé par le droit européen, qui révèle son impuissance à lutter contre la désindustrialisation.
    Des racailles de plus en plus hostiles à la société, de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes.
    Une immigration de plus en plus pénible à supporter pour le peuple (cf. pickpockets islandais).
    Une tension ethnico-sociale de plus en plus lourde.
    L’opinion catholique bafouée, humiliée et radicalisée par le mariage gay.
    Un chômage grimpant inéluctablement, désindustrialisation et persécution fiscale des PME oblige.
    Des impôts toujours plus pénalisants afin de payer les intérêts de la dette à l’oligarchie financière et la paix sociale en banlieue.
    Des communautarismes de part et d’autres exacerbés.
    Une gauche officielle qui démontre l’absence de différence entre sa politique et celle de Nicolas Sarkozy.
    Une droite officielle qui s’évapore entre magouilles et médiocrité.
    Une extrême gauche émasculée par son soutien à l’élection de Flanby Ier.
    Un Mélenchon qui croit se trouver une virilité politique par une surenchère verbale qui ne vise jamais le vrai pouvoir.
    Un Bayrou à côté de la plaque, comme à son habitude (cf. sa critique du passage à l’heure d’été).
    Une panique diffuse suite au braquage à la chypriote.
    Un marché transatlantique qui s’annonce être de la nitroglycérine pour notre sécurité et nos conditions de vie.
    Un Code du travail dont la gogoche, sur ordre du MEDEF, et sans faire trop de bruit, entreprend le détricotage.
    Une jeunesse étranglée par le chômage, la précarité et la difficulté de se loger.
    Les coupes budgétaires à venir au titre du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance.
    Des retraités dont la paupérisation va aller crescendo avec la réforme des retraites complémentaires.
    Une classe journaliste perdue dans la quatrième dimension.
    Une troïka qui ne recule devant aucun racket et aucune souffrance pour assurer la rente des dettes souveraines à l’oligarchie financière.

    Tout ça sent mauvais. Seuls les plus naïfs croiront que le cours des événements durera ainsi pendant encore quatre années. La lobotomisation par Secret Story et autres PSG-Barcelone va montrer ses limites.

    Logiquement, cette situation de pourrissement devrait profiter au Front national qui, malgré son silence assourdissant et une politique encore peu claire sur l’UE, progresse dans les enquêtes d’opinion.

    Mais il est difficile, très difficile de croire que le peuple français attendra quatre ans pour ébranler le statu quo bobo-mondialiste. Contre-mai 68 ? Guerre civile entre « souchiens » et « chances pour la France » ? Occupation de la place Tahrir, version française ? Un peuple qui se soulève façon 1848 (non, là nous plaisantons) ? Ou finalement rien du tout ?

    L’histoire tranchera… sans demander son avis à l’UMPS, dont l’éviction définitive de la vie politique sera la base du redressement français.

    Adrien Abauzit Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info/