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anti-national - Page 1076

  • Très grand succès de la manif contre le mariage gay du 21 avril

    Fin de ll'article du Salon  Beige :

    A propos du film trafiqué du 24 mars, demain matin la Manif pour Tous agira en justice pour exiger la diffusion de l'intégralité des vidéos. La MPT poursuit son action contre le sénateur Jean-Pierre Michel après sa lettre injurieuse et va en Appel.

    Bon 45 000 personnes selon la police. Après retouchage des photos. Il faut leur dire de retoucher aussi les photos de la messe de Benoît XVI aux Invalides.

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    Monseigneur Ravel, évêque aux Armées, a été vu au sein de la manifestation.

    Les Invalides sont remplis. La fin de cortège trépigne toujours au niveau de l'avenue de Tourville.

    Des musulmans :

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    A
    Guaino sur BFM : 45000 personnes : "J'accuse la préfecture de police de mentir"

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    Les policiers contredisent la Préfecture :

    P
    La Manif pour Tous annonce plus de 270.000 manifestants !

    1 minute de silence pour les personnes qui ont été agressées, poignardée, ces derniers jours.

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    Selon la police, il y avait 3500 personnes à La Bastille. Leur incapacité à se mobiliser libère François Hollande de sa promesse à leur égard.

    Les manifestants des Invalides entonnent la Marseillaise.

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    La dispersion est annoncée.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Frigide, arrête de balancer tes copains !

    Frigide Barjot, via le journal Le Monde, demande à Manuel Valls des « mesures de précaution » avant les prochaines manifestations : elle lui demande que « tous les groupuscules identitaires et nationaux soient préventivement mis hors d’état de nuire à son mouvement », elle exige que les « skinheads homophobes soient mis en taule ».

    Ben alors, dame Frigide, ce n’est pas le moment de flancher. Ce n’est pas en leur lançant en pâture d’autres que toi, que les hordes qui te harcèlent cesseront de te poursuivre. Fortifiés, au contraire, ils ne pourront que mieux se retourner contre toi.

    Je te comprends, tu es fatiguée, affolée, aux abois, on t’insulte, on te raille, on te menace, on menace tes enfants et des Torquemadas en jupons se mettent à huit contre toi sur les plateaux de télévision. Plus d’une, dont moi, auraient déjà cent fois jeté l’éponge. [...]

    Gabrielle Cluzel - La suite sur Boulevard Voltaire

  • La GPA ou la traite des mères

    Outre la dislocation du code civil français et de la protection des femmes, la gestation pour autrui risque aussi de favoriser l’extension de la puissance des riches contre la faiblesse de l’intimité mère-enfant expliquent Eliette Abécassis, écrivain, et l’historienne Béatrice Joyeux-Prunel.

    Par Collectif d’intellectuelles Simone

    « La liberté des femmes ne va pas sans celle des hommes », affirmait Elisabeth Badinter dans Elle (novembre 2012). Mme Badinter se fait la porte-parole d’une « GPA éthique » (Elle, 12 mars 2013) qui servirait l’humanité.
    Contre ce discours idéalisant, nous portons la voix d’un collectif d’intellectuelles décidé à alerter l’opinion sur les conséquences pour les femmes de la gestation pour autrui (GPA) .
    Quelle que soit son orientation sexuelle, une mère n’est pas qu’un « parent », encore moins un doux « donneur d’engendrement » (Denis Quinqueton, « Homosexualités et socialisme », le Monde du 14 février 2013). Elle porte un enfant pendant neuf mois et prend sur son corps, avec les risques associés, l’aventure de la naissance.
    Elle développe avec cet enfant des liens biologiques, psychologiques et moraux.
    Vers quelle techno-barbarie nous dirigeons-nous pour séparer l’enfant de celle qui l’a attendu, nourri, abrité en son ventre, espéré ?

    Certains recourent à la GPA à l’étranger. Sur cet argument, les principales associations homoparentales prônent sa légalisation « encadrée ». Il est déjà question de transcrire les actes d’état civil des enfants nés par GPA à l’étranger, ce qui supprimerait tout frein au tourisme procréatif (circulaire Taubira du 25 janvier 2013).

    La GPA, c’est faire du commerce avec le lien mère-enfant.

    Les exemples criminels cités notamment par Elisabeth Badinter (audition à l’Assemblée nationale, le 13 décembre 2012) ne justifient pas que ne se crée aucun lien avec l’enfant pendant sa gestation.

    Notre société dévore des livres sur les relations mère-enfant dans les neuf mois avant la naissance, prône l’haptonomie et l’allaitement, tandis qu’une partie de l’élite préconise sans états d’âme d’arracher des enfants à leurs mères après l’accouchement.

    On nous dit que crier gare à l’ultralibéralisme, au commerce des corps et des enfants, c’est ne rien comprendre ; que c’est « moralisateur » ; que d’être pour la GPA ne trahit pas ses convictions « de gauche ».

    Les affirmations prétendument féministes soutenant que l’on pourrait encadrer la GPA par des associations sont mensongères ou aveugles.Que ce soit aux Etats-Unis, en Inde ou en Ukraine (principaux pourvoyeurs d’enfants par GPA pour la France),

    les « gestatrices » sont rémunérées, même si c’est sous l’euphémisme de « compensation financière ».

    Il s’agit toujours d’un revenu important au regard du niveau de vie de la mère porteuse. Même en Roumanie où la rémunération est illégale, « nous le faisons tous pour l’argent » (Courrier international, le 23 octobre 2012).

    C’est souvent le mari de la mère porteuse qui y pousse. En Inde, la GPA est à la source d’une catastrophe sanitaire et humaine (The Lancet, le 10 novembre 2012).
     
    Aux Etats-Unis même, où l’on prétend la GPA « éthique », le marketing domine. Les mères porteuses sont issues le plus souvent de milieux nécessiteux.

    Comment croire qu’en France des femmes seraient prêtes à porter gratuitement un enfant pour le donner ?

    Si on les paie, on en trouvera cependant, parmi les étudiantes en pleine galère, comme en Ukraine, ou parmi les familles surendettées comme aux Etats-Unis.

    Beau progrès social, si le gouvernement règle les problèmes de la prostitution étudiante et du surendettement en légalisant la GPA… Belle dislocation du droit du travail, s’il en était ! Quelle tromperie, en échange du bien le plus précieux : la vie, au risque de la sienne.

    On ne s’appesantira pas sur les bouleversements physiques, hormonaux et psychologiques subis par la femme qui se laisse prendre au piège de la GPA. On passera aussi sur la question des liens esquissés pendant neuf mois entre l’enfant implanté et les autres enfants « réels » de la mère porteuse.

    La GPA, c’est la dislocation du code civil français et de la protection des femmes, sur l’autel mondialisé du moins-disant social et éthique. Le progrès que l’on prétend faciliter, c’est l’extension de la puissance des riches contre la faiblesse de l’intimité mère-enfant. C’est l’intrusion de l’« horreur économique » au cœur de la procréation humaine.

    Nous dénonçons une régression dont les femmes sont déjà victimes dans d’autres pays, surtout les plus pauvres, mais aussi aux Etats-Unis. La France doit s’engager activement dans la protection des droits des femmes, sur son territoire comme à l’international.

  • Des milliers de veilleurs s'installent

    Vphoto Minute / David Sellos

    Xavier Lemoine va-t-il rester avec les veilleurs ?

    XUne présence spirituelle est toujours bien utile :

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    Les CRS sont là :

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    Michel Janva    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Gilbert Collard : la loi Taubira sera abrogée

    Communiqué de Gilbert Collard, député du Gard
    Mardi prochain 23 avril 2013 aura lieu le vote solennel concernant le projet de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe.
    Il est probable que ce projet de loi ne sera pas substantiellement modifié en seconde lecture par l’Assemblée Nationale. Dans ces conditions je voterai contre ce projet pour des raisons que j’ai précédemment indiquées. Je confirme le vote négatif que j’avais déjà émis en première lecture contre ce texte absurde qui exacerbe l’homophobie.
    Bien évidemment, j’espère finalement que tous les groupes d’opposition (UMP, UDI) feront également preuve de la discipline de vote et du courage politique qui s’imposent.
    Je m’engage, si nous arrivons au pouvoir, à peser de tout mon poids pour une abrogation du texte, sous réserve des droits existants.

  • Manifestation à Angers

    Manifestation à Angers

    Reçu d'un lecteur :

    "La manifestation organisée à Angers contre la dénaturation du mariage a été un succès. 1020 personnes ont été comptabilisées, enfants non compris. Les slogans témoignaient d'une certaine fermeté du mouvement. Ainsi "Hollande démission !" fut scandé pendant plusieurs minutes devant la mairie. Une soixantaine de jeunes militants ont joué les prolongations devant la salle où se réunissait le conseil municipal, ne se dispersant qu'après la levée de la séance, vers 22 heures. La manifestation a été l'objet d'un échange très vif entre le maire socialiste et l'un des conseillers de l'opposition, témoignant de la nervosité croissante des soutiens du gouvernement".

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le drapeau de la manif remplace celui de l'Europe devant la mairie d'Angers


    Manifestation à Angers par Le_Salon_Beige

  • Dix thèses sur la fin prochaine de la droite et de la gauche

    UMP/PS, PS/UMP, UMP/PS, PS/UMP : dérisoire pas de deux d’une fausse alternance.
    Michel Geoffroy montre ici comment, sur les ruines de la modernité décadente, une nouvelle alternative politique prend actuellement racine en Europe.
Polémia.
    1/ – Les catégories politiques de droite et gauche découlent de l’apparition de la modernité occidentale.
    La dynamique de la modernité a reposé sur trois leviers majeurs :
        •    -la foi en la science, qui suppose que des lois objectives – que l’on peut découvrir – régissent le monde, et non la volonté aléatoire d’une divinité ou le seul poids des traditions ;
        •    -l’affirmation de droits qui appartiendraient naturellement et donc également à tous les hommes, indépendamment de tout ordre politique et social ;
        •    -la croyance qu’en libérant le commerce de toute contrainte on atteindra l’abondance et la paix pour tous.
    Le progrès se définit comme la mise en œuvre coordonnée de ces trois leviers, d’où la notion de mouvement. La gauche se situait du côté du parti du mouvement, c’est-à-dire du changement de la société, face à la droite qui voulait conserver l’état et les traditions existants.
    Cette modernité remonte au XVIIe siècle en Europe et à la crise intellectuelle qui a suivi la Renaissance et les Guerres de religion. Auparavant tout le monde était « droit », en effet, et par conséquent restait fidèle aux principes d’organisation traditionnelle de la société. Les gens « gauches » allaient, eux, en prison ou sur le bûcher puisqu’ils apparaissaient comme des hérétiques, des criminels ou des asociaux.
    2/ – Au début du XXIe siècle la dynamique de la modernité touche à sa fin avec l’achèvement de la déconstruction de l’ordre ancien.
    Aujourd’hui triomphent en Occident l’esprit des Lumières, celui du néo-capitalisme et l’implosion individualiste des sociétés.
    En termes politiques cela signifie que la gauche a gagné en imposant ses idées, qui forment la base du politiquement correct aujourd’hui et en transformant – c’est-à-dire en renversant – la société conformément à ses dogmes.
    Au XIXe siècle la gauche s’est scindée en deux composantes : une composante hostile aux dérives du capitalisme naissant et qui a pris la forme du socialisme ; et une composante qui entendait prolonger jusqu’à son terme la logique du capitalisme au nom du progrès. Cette dernière tendance l’a emporté au XXe siècle.
    Comme l’avait bien vu Marx, en effet, le capitalisme a été et reste encore de nos jours, sous sa version néolibérale*, le principal agent destructeur des sociétés. Car, comme la révolution, le capitalisme est une violence faite à la société.
    En prenant la défense du capitalisme face au communisme, ou du libéralisme face au socialisme, la droite a donc achevé de se perdre.
    3/ – Avec l’achèvement de la modernité, l’opposition de la droite et de la gauche a perdu sa raison d’être essentielle.
    Il n’y a plus d’enjeu depuis la mort de l’ancienne société.
    La droite n’a donc plus rien à défendre et la gauche, parvenue au pouvoir, n’a plus rien à conquérir.
    Droite et gauche tendent donc à devenir mimétiques car elles n’ont plus de raison de s’opposer : elles adhèrent donc à la même doctrine (post-démocratique, atlantiste, néolibérale, cosmopolite) et conduisent peu ou prou la même politique, au sein d’un système fermé sur lui-même : celui de la modernité post-démocratique.
    4/ – Il n’y a donc plus d’alternative politique réelle entre la droite et la gauche aujourd’hui.
    Comme le démontre la situation politique française depuis 1986, il n’y a plus aujourd’hui d’alternative politique réelle entre la droite et la gauche. L’alternance entre la droite et la gauche repose aujourd’hui sur une tromperie électorale permanente car elle ne débouche sur rien d’essentiel. Car le seul « changement » consiste à aller plus ou moins vite dans une même direction.
    Ni la droite ni la gauche n’appliquent leurs programmes électoraux, sauf sur des questions de détail. A chaque fois les discours de « rupture » de droite ou de gauche font long feu : du fait du « virage de la rigueur » pour la gauche, de la peur du politiquement correct pour la droite.
    Malgré ses promesses électorales, la droite n’a jamais d’ailleurs remis en cause les réformes « sociétales » instaurées par la gauche, qui de ce fait deviennent vraiment « irréversibles ».
    5/ – La droite et la gauche n’existent plus aujourd’hui que grâce à la perfusion médiatique, qui a pour fonction de faire croire à l’électorat que le spectacle de leur affrontement représente encore un enjeu politique réel.
    Le système que la droite et la gauche ont contribué à créer est de nature post-démocratique : il ne débouche pas sur la souveraineté politique mais sur sa déconstruction.
    Le spectacle de l’affrontement gauche/droite a pour fonction de cacher que la souveraineté a quitté l’orbite du politique.
    Les gouvernements de droite comme de gauche ne font plus que de la communication et les parlements se bornent à transposer les directives de Bruxelles, mais ils ne décident plus. Ils ne décident plus parce qu’ils ont laissé le gouvernement des choses – c’est-à-dire l’économie et le droit procédural – prendre le pas sur le gouvernement des hommes : la politique.
    Les vrais souverains se situent donc désormais du côté des marchés, des médias, du patronat, des juges, des autorités morales et des lobbies. Mais on s’efforce, de moins en moins bien à vrai dire, de cacher aux électeurs que « le roi est nu ».
    6/ – La persistance d’une opposition factice entre la droite et la gauche a contribué à l’appauvrissement de la pensée politique en France.
    Car droite et gauche continuent de ressasser des querelles qui ne correspondent plus à l’état réel du monde ni à la situation présente des Européens. Ainsi, par exemple, il n’importe plus de se prononcer pour ou contre le « progrès », mais de savoir comment préserver notre identité dans un monde ouvert, où les civilisations sont en concurrence vitale et où les Européens ont perdu le monopole de la science et de la technique.
    La question n’est plus de savoir s’il faut ou non « privatiser », mais comment constituer un véritable espace économique européen protecteur et comment recréer une société aujourd’hui éclatée ; comment remettre aussi l’économie au service de la société. Elle n’est pas de « redistribuer » alors que nous sommes dans une économie ouverte en phase de désindustrialisation, de vieillissement de la population et qui produit de moins en moins.
    Mais sur toutes ces questions, la droite et la gauche restent sans voix.
    7/ – Issues d’un stade aujourd’hui dépassé de l’histoire européenne, la droite et la gauche mobilisent par conséquent une part déclinante de l’électorat.
    C’est ce qui démontre que l’opposition convenue entre ces deux familles politiques ne répond plus à l’attente des citoyens et que chacun s’en rend de plus en plus compte.
Les études d’opinion concordent à mettre en lumière une coupure croissante entre l’opinion majoritaire autochtone et la classe politique, sur presque tous les sujets et dans toutes les couches de la population. Au plan électoral cela se traduit dans la progression de l’abstention et la baisse continue du nombre de suffrages exprimés obtenus par les partis de droite et de gauche.
    Il n’y a plus de « majorités » politiques, mais, en réalité, un jeu de pouvoir à somme nulle entre des groupes minoritaires au sein d’un système fermé.
    8/ – Les élites de droite comme de gauche représentent des oligarchies corrompues qui commencent à sortir de l’histoire.
    La corruption de ces élites tient au fait qu’elles ont trahi leurs idéaux à la fin du XXe siècle :
        •    -la gauche a abandonné le peuple (le prolétariat) et la rupture avec le capitalisme, en reniant l’héritage du socialisme (notamment en France) ;
        •    -la droite s’est ralliée à l’idéologie libertaire, à l’égalitarisme et à la révolution néolibérale, en rompant avec toutes les traditions nationales.
    Ces élites sortent de l’histoire car elles ne peuvent relever les défis majeurs auxquels nous sommes confrontés : chômage, pauvreté, insécurité, effondrement de l’enseignement et de la culture, immigration, endettement massif notamment. Dans aucun de ces domaines la droite n’a fait mieux que la gauche et réciproquement puisque précisément ces fléaux résultent du système qu’elles ont mis en place. En outre, ces phénomènes ne sont des fléaux que pour le peuple et au contraire des opportunités pour l’oligarchie
    9/ – Il ne peut plus y avoir de politique, c’est-à-dire d’affrontement et d’alternative réels, au sein du système post-démocratique contemporain qui résulte de l’achèvement de la modernité occidentale.
    C’est pourquoi la concurrence verbale entre la droite et la gauche ne correspond plus à rien de nos jours car elle n’existe qu’à l’intérieur d’un système fini.
    Une politique ne peut réapparaître que sur le fondement d’une opposition au système lui-même.
    Faire de la politique revient donc aujourd’hui à s’opposer au désordre contemporain, fruit de la modernité finissante : une tâche au-dessus des forces des politiciens de droite comme de gauche.
    10/ – Une force qui offrira à nouveau une alternative politique supplantera fatalement la droite et la gauche telles que nous les avons connues depuis 1945
    Les élites de droite et de gauche ne subsistent qu’en raison de leur complicité pour se partager les dépouilles du pouvoir et du verrouillage médiatique et institutionnel qu’elles ont imposé pour cela.
    Comme toutes les élites qui ont perdu leur vocation pour se transformer en oligarchies, elles disparaîtront car elles s’illusionnent sur leur capacité à arrêter la marche du monde à leur profit. La « fin de l’histoire » est une vieille utopie destinée à rassurer les futurs perdants. Et, comme dans toutes les périodes de déclin, la chute de ces élites va s’accélérant, comme l’illustre la trajectoire de François Hollande, par exemple.
    Une nouvelle dynamique politique, donc une nouvelle « grande querelle », commence à émerger en Europe avec ce que l’on nomme le populisme, les courants identitaires ou eurasistes, voire écologiques, et les nouveaux clivages qui les accompagnent. L’islamisme contribue aussi, malgré lui, à sa maturation, dans la mesure où il se présente comme une alternative à la modernité occidentale et un défi aux Européens.
    Sur les ruines de la modernité décadente, une nouvelle alternative politique prend actuellement racine partout en Europe. Quand l’occasion se présentera, elle emportera tout.
    Michel Geoffroy
 17/04/2013 http://www.polemia.com/
     (*) Le nom donné au phénomène importe peu en vérité : libre commerce, libre échange, capitalisme, libéralisme, néo-capitalisme, néo-libéralisme tous ces termes désignent une même réalité : la libération des forces économiques de toute retenue, de toute contrainte. C’est d’ailleurs pourquoi dans la tradition européenne on a souvent pris l’image de la « démonie de l’économie » pour désigner la victoire de la fonction marchande et des forces telluriques –infernales– qu’elle incarne

  • Pro Patria vigilant !

    Je recevais cette semaine un appel d’une très belle œuvre : « Orpheopolis », association qui recueille, accompagne, soutient les orphelins de la police. Cela me rappelait combien d’hommes et de femmes sont tombés pour avoir veillé sur notre sécurité et combien leurs familles ont payé très cher le prix de leur dévouement.

    Il est regrettable que les derniers événements aient mis en avant des policiers, obéissant aux ordres, gazant des enfants dont plusieurs furent hospitalisés.

    Quel sera l’impact de ces comportements dans les familles profondément choquées, probablement celles qui, majoritairement, contribuent avec générosité à l’œuvre précitée ? Car l’on sait très bien que les familles descendant dans les rues ces temps-ci sont plutôt celles qui sont reconnaissantes à tous ceux qui participent à leur sécurité.

    Je ne puis m’empêcher d’évoquer cette phrase du Maréchal Leclerc : « On n’est pas tenu d’obéir aux ordres au nom des grandes certitudes ». Certains surent effectivement désobéir dans la tourmente au péril de leur vie ou de leur liberté.

    Le sectarisme de notre gouvernement conduira-t-il des hommes et des femmes au service de l’Etat à désobéir pour être fidèles à leurs valeurs ? La très belle devise de la Police « Pro Patria vigilant » les rend gardiens de la patrie et de toutes les valeurs reçues de nos pères, dont l’attachement à la famille et la protection des plus faibles parmi lesquels nos enfants.

    J’espère que le jour venu, ils auront ce courage-là !

    Ce jour est-il venu ?

    Hildegarde http://www.actionfrancaise.net

  • Mariage pour tous : l’ordre a parlé - CRS et antifas pour tous

    J’ai longtemps été très dubitatif vis-à-vis de « La Manif pour tous ». La panoplie festiviste rose bonbon, la reprise – fût-elle détournée – des impostures sémantiques du gouvernement (le « mariage pour tous » n’est ni plus ni moins qu’une offre d’enfants à la demande), et la présence d’élus UMP dans ses rangs me rendaient plus que sceptique.

    À la lecture du reportage de Manuel Moreau, je me suis dit que notre ex-cégétiste charriait un peu en imaginant convertir à la charte d’Amiens les foules sentimentales droitières. Mais l’agacement progressiste du bourgeois parisien de la rive gauche me réjouissait et, hormis quelques boutefeux, ces jeunes empêcheurs de déconstruire le cadre anthropologique de la famille m’étaient spontanément sympathiques. Au fond, je leur reprochais surtout leur complaisance face au masque conservateur de la droite parlementaire, qui fait les yeux de Chimène au divin marché tout en s’offusquant de ses ravages sociétaux. Me revenait ainsi une sentence définitive du grand Nicolas Berdiaev contre la posture libérale-conservatrice : « Il n’existe rien de plus lamentable que d’utiliser le christianisme pour la défense du monde bourgeois et capitaliste mourant ».

    Dans ma grande magnanimité, je me décidai toutefois à juger la manif sur pièces. Mercredi soir, aux abords des Invalides, le monde renversé se dressait devant nous. Un monde où l’ancien ministre des comptes publics fraude le fisc, où les « socialistes » au pouvoir individualisent contrats de travail et de mariage. Un monde où les rappels à l’ordre se parent des oripeaux de la liberté et où la « lutte contre l’homophobie » justifie toutes les répressions policières. [...]

    Daoud Boughezala - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net